Les agents généraux préparent une riposte très vigoureuse face au projet de révision de la Loi sur la distribution de produits et services financiers.
La présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Monique F. Leroux, a interviewé 18 dirigeants de coopératives d'ici et d'ailleurs entre octobre 2012 et juin 2014. Ce livre, écrit en collaboration avec le rédacteur André Forgues, condense les propos de ces leaders en ce qui concerne leur entreprise, ainsi que leurs parcours personnel et professionnel. Parmi les personnes interviewées, quatre oeuvrent chez Desjardins ; deux d'entre eux sont issus de grandes coopératives québécoises (Agropur et La Coop fédérée) ; deux viennent du Canada anglais (y compris la présidente de l'assureur Co-operators) ; et deux, des États-Unis (State Farm et une credit union). Les autres habitent en Europe et sur d'autres continents. L'ouvrage nous permet notamment de connaître un peu mieux certains partenaires de Desjardins, comme State Farm, dont les activités canadiennes ont été acquises en début d'année. Préférant parler de «coopération» plutôt que de «coopératives», Monique Leroux fait ressortir l'importance de l'engagement personnel, de la collaboration dans le travail d'équipe, de la qualité des relations humaines et du leadership.
La profession de conseiller en assurance et rentes collectives serait menacée, selon ce qu'affirme le secrétaire de la Corporation québécoise des conseillers en assurance collective certifiés (Lacorpo), Michel Ferland.Celui-ci a lancé au début de l'été une pétition sur Internet afin de s'opposer au nouveau Programme canadien de qualification en assurance de personnes (PQAP).
En 1920, l'espérance de vie à la naissance au Canada était d'environ 60 ans. Aujourd'hui, elle s'établit à près de 85 ans pour les femmes et à plus de 77 ans pour les hommes. La Financière Sun Life met ces chiffres en évidence afin de faire valoir les avantages de son produit d'assurance vie entière avec participation. L'assureur indique que le taux d'intérêt du barème des participations en vigueur pour 2015 est de 6,75 %. Sur des périodes de 10 ans et de 25 ans, les rendements historiques moyens du taux d'intérêt du compte des contrats avec participation de la Sun Life sont de 7,5 % et de 8,3 % respectivement. En comparaison, le rendement total annuel moyen de l'indice S&P/TSX atteint 7,8 % sur 10 ans et 8 % sur 25 ans, précise l'assureur. Sun Life souligne également la «stabilité» du taux d'intérêt du barème des participations par rapport à la volatilité de l'indice S&P/TSX. Depuis 1990, l'écart-type est de 1,2 % dans le premier cas et de 16,5 % dans le second. Sun Life compte environ 400 000 contrats d'assurance vie avec participation en vigueur (http://tiny.cc/69hazx).
L'Assurance vie Équitable a apporté, au 1er juin, des modifications importantes aux barèmes de rétrofacturation concernant les contrats Accumulateur de capital Équimax, une vie entière avec participation. La période de rétrofacturation applicable à la commission et à la surcommission de première année est passée de 24 à 61 mois. Dorénavant, la rétrofacturation atteindra 100 % si le contrat prend fin en moins de 36 mois. Si le contrat se termine entre 37 et 48 mois de sa signature, le pourcentage tombera à 75 %. Et de 49 à 61 mois, la rétrofacturation sera de 50 %. Parallèlement, la commission de première année a augmenté, passant de 50 % à 55 %. Le produit Accumulateur de capital Équimax vise les clients qui recherchent une valeur au comptant plus élevée au début du contrat au cours des 20 premières années. De plus, l'Assurance vie Équitable a procédé à un autre changement, qui touche cette fois son produit maladies graves ÉquiVivre. En juin, la somme assurée minimale pour les personnes d'au moins 18 ans a diminué de moitié, passant de 50 000 à 25 000 $.
La persistance des bas taux d'intérêt exerce de fortes pressions sur la rentabilité des assureurs. Invoquant cette situation et l'augmentation de l'espérance de vie, Desjardins Assurances a revu en juin la tarification de l'assurance soins de longue durée «Vie Autonome». La hausse moyenne est de 9 % pour les clients de 45 à 55 ans, et de 14 % pour les 60 ans et plus. Malgré ces hausses, Desjardins indique que ce produit se situe au sommet du classement LifeGuide. Parallèlement, la rémunération a changé afin de «s'arrimer au marché», dit la direction. Dans le cas de Vie Autonome payable à vie, la commission de première année est passée de 40 % à 50 %, et la commission de renouvellement, de 5 % à 2 %. Dans le cas de Vie Autonome payable pendant 20 ans, la commission de première année s'établit dorénavant à 45 %, au lieu de 35 %, et celle de renouvellement passe à 2 %, au lieu de 5 %. Par ailleurs, depuis le 1er juillet, les clients de Vie Autonome de 18 à 49 ans n'ont plus à passer d'examen cognitif. Selon Desjardins, «aucune autre compagnie d'assurance canadienne n'a d'exigences plus souples».
Deux ans après l'élimination des commissions au Royaume-Uni, l'industrie britannique du conseil s'interroge. Comment convertir les consommateurs à la rémunération par honoraires, lesquels atteignent en moyenne 150 £ de l'heure (290 $ CA) ? Il s'agit d'un problème épineux, étant donné que les consommateurs ne savent pas comment évaluer la qualité des services reçus ni les comparer aux services d'autres conseillers. C'est ce que révèle une étude commanditée par le régulateur britannique, la Financial Conduct Authority (http://tiny.cc/m7etzx). Le problème est particulièrement important chez les retraités : ils ne peuvent pas dire si les conseils leur ont été bénéfiques ou non. Par ailleurs, les auteurs de l'étude font remarquer qu'aux yeux des consommateurs, le principe de la rémunération par honoraires est loin d'être synonyme de qualité et d'impartialité. Au contraire, les honoraires sont souvent vus comme une barrière au conseil en raison de leurs montants élevés. Les auteurs pensent que la rémunération par honoraires peut même encourager les gens à investir par eux-mêmes ! Cette incompréhension surgit lorsque les conseillers n'arrivent pas à expliquer leur «proposition de valeur», ce qu'on appelle aussi la valeur ajoutée.
Humania assurance et l'Excellence, Compagnie d'assurance-vie tracent-elles une voie d'avenir concernant la rémunération des conseillers en sécurité financière ?Comme c'est le cas dans l'industrie, Humania et l'Excellence proposent une structure de rémunération à double volet : accélérée (high and low) ou nivelée. Par contre, ces deux assureurs se distinguent par une commission nivelée plus substantielle que la moyenne.
Une première impression se forme à la vitesse de l'éclair. Il suffit de moins d'une seconde pour se faire une opinion de la fiabilité et même de l'orientation sexuelle des gens qu'on voit pour la première fois. L'impression initiale est si forte que même les faits ont beaucoup de difficulté à s'imposer, constate un chercheur de l'Université de Toronto (http://tinyurl.com/psj8cmc). L'apparence compte également beaucoup en matière de leadership. Dans le cadre d'une recherche, 150 individus devaient choisir un PDG parmi un groupe d'inconnus. Leur préférence s'est spontanément portée sur ceux et celles qui avaient un visage jugé «en bonne santé». Lorsqu'ils ont eu à désigner un négociateur, ces 150 individus ont sélectionné des personnes dont les traits leur suggéraient «l'intelligence». Voilà pourquoi, disent les auteurs de cette recherche, les leaders en affaires et en politique doivent consacrer beaucoup de temps et d'argent à soigner leur apparence. Ce n'est pas de la coquetterie : c'est le fruit d'une demande sociale (http://tinyurl.com/p9t95op).
Les retraités ne regrettent pas le bureau ou l'usine, car s'ils pouvaient recommencer, ils ne demanderaient pas une «rallonge». Bien au contraire ! La moitié auraient pris leur retraite plus tôt qu'ils l'ont fait, révèle un sondage commandité par l'assureur américain New York Life. Les 750 retraités du sondage ont entre 62 et 70 ans et disposent d'au moins 100 000 $ d'actif à investir. Ils sont aussi nombreux chez les hommes que chez les femmes à souhaiter avoir pris leur retraite plus tôt (en moyenne, quatre ans plus tôt). Le sondage confirme que les conseillers peuvent répondre à ce profond désir de retraite précoce en faisant valoir les stratégies qui en facilitent la réalisation. Parmi les retraités qui auraient souhaité décrocher plus tôt, trois sur quatre disent qu'ils seraient passés à l'action s'ils avaient eu suffisamment d'informations sur les produits qui leur auraient procuré une sécurité financière suffisante (http://tiny.cc/jqe40x) ! Comme on le voit, l'inoubliable slogan publicitaire Liberté 55 avait réellement tapé dans le mille en faisant vibrer une corde très sensible chez les travailleurs.