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Fin mars, les clients d'Assomption Vie pourront apposer leur signature électronique sur l'ensemble des produits d'assurance vie et de maladies graves offerts par cet assureur de Moncton. Le système de signature choisi, e-SignLive, a été mis au point par Silanis Technologies. Cette entreprise montréalaise est un spécialiste nord-américain de la signature électronique. Son logiciel e-SignLive est utilisé par diverses institutions financières telles que The Co-Operators, Equitable, RBC, Santander (Europe), U.S. Bank, et Wells Fargo. Selon le National Post, Silanis serait le deuxième acteur mondial de la signature électronique, derrière la californienne DocuSign. Silanis affirme que chez l'assureur américain Country Financial, le traitement des demandes de nouveaux clients est 20 % plus rapide depuis que les 2 000 agents exclusifs utilisent e-SignLive. Silanis a été achetée en décembre dernier pour 113 M$ par l'américaine Vasco, qui songerait à établir son siège social nord-américain à Montréal (http://tiny.cc/uegl8x).

  • 15 février 2016 15 février 2016
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Humania Assurance a fortement diminué les primes de ses produits d'assurance invalidité Paire et Assur-Dette. La baisse est en moyenne de 15 % dans le premier cas, et de 10 % dans le second cas. L'assureur précise que ces baisses sont applicables à tous ses taux actuels : catégorie professionnelle, âge, sexe, fumeur ou non-fumeur. Paire et Assur-Dette comportent maintenant le remboursement de primes aux 15 ans ou à l'âge de 65 ans (si le client a moins de 56 ans à la souscription). Humania signale que puisque le remboursement de primes à 65 ans est dorénavant offert en option, la commission fonctionnera comme le remboursement de primes aux 15 ans, soit 25 % en première année et 3 % en renouvellement. Notons que Paire dispose de deux choix de structures de primes : nivelées ou 10 ans. Le produit d'assurance remboursement de créances en cas d'invalidité Assur-Dette inclut le versement des prestations dès le premier jour d'invalidité en cas d'hospitalisation.

  • 15 février 2016 15 février 2016
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C'est en assistant à une conférence du Regroupement des jeunes courtiers du Québec (RJCQ) que Laurie Therrien a constaté qu'elle devait de nouveau segmenter sa clientèle.«Lorsque j'ai acheté mon cabinet en 2011, notre clientèle était déjà segmentée. Mais elle l'était par rapport à l'actif global des clients, non pas en fonction du chiffre d'affaires et des bénéfices», dit la copropriétaire du cabinet Services financiers Therrien et Alain de Québec.

  • 15 février 2016 15 février 2016
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Les thèses de Robert J. Gordon ne font pas l'unanimité parmi les économistes (http://tiny.cc/3bgo8x). Mais s'il fallait chercher un seul antidote au pessimisme de Robert J. Gordon, on pourrait l'obtenir du côté d'un autre professeur de la Northwestern University, Joel Mokyr. Selon cet historien, les technologies de l'information sont déjà en mesure de produire des avancées économiques considérables. Joel Mokyr met l'accent sur l'analyse des grandes masses de données qui devraient avoir beaucoup d'impact dans plusieurs secteurs de l'économie, à commencer par les soins de la santé (http://tiny.cc/1lgo8x). Dans un livre qui sera publié en 2016 sous le titre A Culture of Growth: Origins of The Modern Economy, Joel Mokyr développe l'idée que la culture est l'élément primordial du succès en innovation. Cette culture, dit-il, doit fonctionner comme un marché qui permet aux meilleures idées de devenir réalité. Joel Mokyr croit que cette condition de base existe toujours en Amérique du Nord, et peut donc alimenter une croissance vigoureuse.

  • 15 février 2016 15 février 2016
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La Great-West a lancé une offre visant à accroître ses parts de marché dans le secteur très convoité des nouveaux diplômés universitaires. Jusqu'au 31 août prochain, les diplômés qui souscriront une assurance invalidité bénéficieront de réductions de primes atteignant 30 %. Ils seront exonérés des frais de police annuels de 45 $ au cours de la première année. Par ailleurs, ces clients pourront aussi souscrire une assurance-vie temporaire pouvant atteindre 1 M$ sans preuves d'assurabilité dans une période d'un an suivant l'établissement de la police. Auparavant, cette possibilité était limitée à six mois après l'établissement de la police et le montant d'assurance possible était de 0,5 M$. Great-West rappelle aux conseillers que l'assurance invalidité pour les diplômés constitue un moyen propice pour développer une clientèle à valeur nette élevée. «Le fait de créer des liens avec les clients au début de leur vie donne lieu à des affaires pendant toute une vie, à mesure que les besoins du client en matière d'assurance évoluent», signale l'assureur.

  • 15 février 2016 15 février 2016
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Depuis un an, les travaux d'un professeur américain d'économie font parler d'eux dans les médias financiers The Wall Street Journal, The Economist et The Financial Times. Et pour cause : Robert J. Gordon affirme que notre époque se caractérise par la «stagnation séculaire». Après avoir brossé un tableau de l'histoire économique depuis 1750, il conclut que les progrès économiques rapides sont des phénomènes historiques rares (http://tiny.cc/jlco8x). Ce professeur de la Northwestern University (Illinois) pense qu'au cours des prochaines années, la croissance annuelle du revenu réel de 99 % de la population ne dépassera pas 0,2 %. Or, depuis la fin du 19e siècle et jusqu'aux années 1980, cette croissance était de 2 % par an, de sorte que le niveau de vie doublait de génération en génération. Selon Robert J. Gordon, la cause profonde de la stagnation séculaire réside dans la très faible productivité. Il n'y a pas en vue de nouvelles technologies transformatives comme l'électricité et le moteur à combustion interne. Dans son dernier livre, l'économiste souligne que la messagerie instantanée et le téléphone intelligent ne suffisent pas pour faire redémarrer la machine (http://tiny.cc/ljco8x).

  • 15 février 2016 15 février 2016
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Le ralentissement de l'économie chinoise se poursuivra-t-il en 2016 ? La volatilité fera-t-elle partie de notre quotidien ? Y aura-t-il correction boursière ? En règle générale, les périodes d'incertitude économique sont synonymes de pertes d'emplois. Or, le chômage augmente le stress et... les suicides. Une recherche publiée dans The Lancet Psychiatry évalue que le chômage a été la cause d'un suicide sur cinq dans le monde, de 2000 à 2011 (http://tiny.cc/52t87x). «Ce n'est que la pointe de l'iceberg», ont ajouté les chercheurs (http://tiny.cc/hbu87x). Aux mêmes causes, les mêmes effets : une récente étude a également montré que les mesures d'austérité en Grèce ont fait grimper le taux de suicide de 35 % (http://tiny.cc/viu87x). Cependant, l'incertitude économique a aussi des conséquences négatives sérieuses sur ceux qui conservent leur emploi. Ces personnes pourraient augmenter sensiblement leur consommation d'alcool. Cela touche particulièrement les employés d'âge moyen, étant donné que leurs responsabilités familiales et financières sont habituellement plus lourdes que celles de leurs jeunes collègues, signale un chercheur. Ce dernier a examiné deux sondages qui ont rejoint 5 500 personnes (http://tiny.cc/cxu87x).

  • 15 février 2016 15 février 2016
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«Est-ce la fin de la classe moyenne ?» se demande Morgan Stanley Research. Dans le cadre d'une analyse en profondeur, cette banque d'investissement constate que parmi les 20 principaux pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les États-Unis sont le pays le plus inégalitaire en matière de différences salariales. Morgan Stanley Research pense que la classe moyenne finira par se diviser en «classe moyenne supérieure» et en «classe moyenne inférieure» (http://tinyurl.com/hk6v6zj). Mais si la classe moyenne américaine se révoltait ? La popularité soutenue de Donald Trump, de Ted Cruz et de Bernie Sanders dans la course aux élections primaires républicaine et démocrate montre que ce scénario est loin d'être invraisemblable. Selon la banque d'investissement française Natixis, un président démocrate menant une politique dite de gauche ou un président républicain populiste favorisera la hausse de la taxation des revenus sur le capital. En outre, le salaire minimum augmentera, et les politiques sociales de l'État prendront de l'expansion. Cela provoquera une reprise de l'inflation, un fort recul de la Bourse, une hausse des taux d'intérêt, et ultimement, la dépréciation du dollar (http://tinyurl.com/hrkc4kh).

  • 15 février 2016 15 février 2016
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Loin de marquer une étape où l'état de santé général décline, le début de la retraite est au contraire l'occasion de l'améliorer. Les nouveaux retraités dorment en moyenne 40 minutes de plus par jour, selon une recherche menée par un économiste de l'université d'Oxford. De plus, ils font davantage d'exercice, car ils s'occupent davantage de choses qu'ils aiment faire, mais qu'ils négligeaient lors de leur vie active, comme le jardinage. Tout cela favorise une diminution du stress et une meilleure santé mentale. L'économiste a examiné des données portant sur 10 000 ménages allemands compris dans deux groupes : ceux qui accrochent leurs patins au début de la soixantaine et ceux qui sont partis à la retraite après avoir soufflé leurs 65 bougies (http://tiny.cc/zqi87x). Cette recherche en rejoint une autre, réalisée aux États-Unis : il en ressort que les jeunes retraités font des efforts conscients pour modifier de mauvaises habitudes de vie. Plusieurs cessent de fumer, et ce, de façon «statistiquement significative». Plusieurs améliorent aussi leur régime alimentaire (http://tiny.cc/hoj87x).

  • 15 février 2016 15 février 2016
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Un des grands «secrets» de la réussite de Warren Buffett consiste à laisser une très grande marge de manoeuvre aux dirigeants des entreprises qui font partie de son conglomérat Berkshire Hathaway et à favoriser les rendements à long terme. Le système de gestion extrêmement décentralisé de Warren Buffett est très différent de celui des autres sociétés négociées en Bourse, affirment les auteurs d'une recherche menée récemment. Cette recherche est très intéressante, car elle repose sur des entrevues avec les dirigeants de 80 entreprises en portefeuille de Berkshire Hathaway. Celui qu'on surnomme «L'oracle d'Omaha» demande deux choses à ces dirigeants : fournir des rapports financiers et... des dividendes (appelés «extra cash»). On constate que Warren Buffett est un patron hors normes. Les conversations sont généralement amorcées par les dirigeants des filiales. Elles ont lieu par téléphone, jamais plus d'une fois par mois, à moins que ne surviennent des événements pouvant nuire à la réputation de la maison-mère d'Omaha (http://tinyurl.com/jf3pfg8).

  • 15 février 2016 15 février 2016
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