Un arbre dont le feuillage a été taillé en flèche pointant la bonne direction.
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Le commissaire à l’environnement du Canada a souligné jeudi que les mesures prises par l’organisme fédéral de réglementation bancaire en matière de changement climatique s’imposaient depuis longtemps et qu’elles devaient maintenant être « prises en urgence ».

Dans un audit publié jeudi, le commissaire Jerry DeMarco a indiqué qu’il était encourageant que le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) reconnaisse les risques du changement climatique pour les banques et le système financier et qu’il prenne des mesures pour relever ce défi.

Il a toutefois noté que le changement climatique n’étant devenu une priorité du régulateur que récemment, la mise en œuvre complète de la stratégie n’interviendrait pas avant plusieurs années.

Jerry DeMarco a également estimé que le plan du BSIF visant à améliorer la résilience des banques et autres institutions financières face au changement climatique ne parvenait pas à encourager réellement la transition vers une économie carboneutre.

Le commissaire a notamment recommandé au BSIF de définir des orientations plus claires concernant les informations que les banques doivent communiquer dans leurs plans de transition afin d’éviter l’écoblanchiment.

L’agence a accepté les cinq principales recommandations de l’auditeur, notant qu’elle prévoyait de publier cette année des règles d’information renforcées sur le changement climatique et qu’elle continuerait à affiner ses attentes en matière de communication.