Un couple heureux qui regarde une feuille. Devant eux on voit une calculette
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Un sondage de CIBC révèle que plus de la moitié (53 %) des Canadiens ont déjà reçu leur remboursement, ou s’attendent à en recevoir un, pour l’année d’imposition 2018.

« À cette période de l’année, nombreux sont ceux qui sont submergés par l' »intaxication » – un terme que j’emploie pour décrire l’euphorie de courte durée ressentie quand on reçoit un remboursement d’impôt, mais qui s’atténue lorsqu’on s’aperçoit qu’on nous redonne notre propre argent », explique Jamie Golombek, directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, Banque CIBC.

Quelque 63 % des investisseurs perçoivent en effet leur remboursement d’impôt comme de l’« argent imprévu tombé du ciel » qui permettra de faire progresser leurs objectifs ».

Pour M. Golombek, mieux vaut s’assurer que son portefeuille est le plus efficace possible au point de vue fiscal afin de conserver une plus grande part de son argent tout au long de l’année.

Le fiscaliste suggère par exemple de réduire les retenues d’impôt à chaque paie, plutôt que d’attendre un remboursement au printemps suivant.

Pour ce faire, les contribuables peuvent indiquer les divers crédits ou déductions qui, non pris en compte, donneraient lieu à un remboursement d’impôt sur le formulaire T1213 « Demande de réduire des retenues d’impôt à la source », de l’Agence du Revenu du Canada.

Optimiser son remboursement

Toujours selon le sondage, 20 % des clients utilisent leur retour d’impôt pour rembourser des soldes de cartes de crédit ou des prêts, et autant planifient couvrir des dépenses courantes, plutôt que pour faire des placements (12 %).

Environ 22 % des répondants ne savent pas comment ils l’utiliseront, alors que 39 % n’ont « aucune idée » de leur situation fiscale avant d’avoir examiné leur finance avec un spécialiste.

Ce sondage a été réalisé en ligne du 22 au 24 mars 2019 par Maru/Blue auprès de 1 516 adultes canadiens choisis au hasard qui sont des panélistes de La Voix Maru. Un échantillon aléatoire de cette taille comporte une marge d’erreur estimée de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.