Trump aidé par les frustrations sociales ?
Milliardaire et vedette de la télé-réalité, l’Américain Donald Trump continue de se distinguer dans la course à l’investiture du Parti républicain. Pourtant, les experts prédisaient qu’il serait vite lâché (http://tinyurl.com/h76826n). Au contraire, sa personnalité et ses thèmes de prédilection, dont l’immigration, se sont imposés dans le débat politique. Est-ce un signe de l’angoisse des classes moyennes ? C’est ce que pense le président Barack Obama (http://tinyurl.com/pj7mcgx). Si on définit les positions de Donald Trump comme étant à droite de l’échiquier politique, la reprise économique très hésitante aux États-Unis pourrait aider sa candidature. Une étude récente intitulée «Going to Extremes: Politics After Financial Crises, 1870-2014» (Vers les extrêmes : la politique après les crises financières) soutient que depuis une cinquantaine d’années, les crises financières entraînent invariablement les électeurs vers des partis de droite (http://tinyurl.com/h8frdd8). Voilà qui présente des parallèles évidents avec la polarisation politique vue par le Pew Research comme la «caractéristique fondamentale» des États-Unis du 21e siècle (http://tinyurl.com/kgry4vf).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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