Et si la classe moyenne se révoltait ?
«Est-ce la fin de la classe moyenne ?» se demande Morgan Stanley Research. Dans le cadre d’une analyse en profondeur, cette banque d’investissement constate que parmi les 20 principaux pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les États-Unis sont le pays le plus inégalitaire en matière de différences salariales. Morgan Stanley Research pense que la classe moyenne finira par se diviser en «classe moyenne supérieure» et en «classe moyenne inférieure» (http://tinyurl.com/hk6v6zj). Mais si la classe moyenne américaine se révoltait ? La popularité soutenue de Donald Trump, de Ted Cruz et de Bernie Sanders dans la course aux élections primaires républicaine et démocrate montre que ce scénario est loin d’être invraisemblable. Selon la banque d’investissement française Natixis, un président démocrate menant une politique dite de gauche ou un président républicain populiste favorisera la hausse de la taxation des revenus sur le capital. En outre, le salaire minimum augmentera, et les politiques sociales de l’État prendront de l’expansion. Cela provoquera une reprise de l’inflation, un fort recul de la Bourse, une hausse des taux d’intérêt, et ultimement, la dépréciation du dollar (http://tinyurl.com/hrkc4kh).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 février 2016 15 février 2016
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