Le prix moyen des logements vendus en janvier s’est établi à 470 297 $, alimenté par les gains des marchés du Grand Vancouver et du Grand Toronto.

Cependant, en excluant les marchés particulièrement actifs de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, le prix moyen des maisons a en fait diminué de 0,3 % à 286 911 $.

Sur une base mensuelle, en données désaisonnalisées, les ventes de maisons ont progressé de 0,5 % en janvier, par rapport au mois de décembre, a précisé l’ACI.

Entre-temps, le nombre de nouvelles inscriptions sur le Service interagences (SIA, mieux connu sous son acronyme anglophone MLS) a diminué de 4,9 % en janvier par rapport à décembre.

Selon l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump, la demande pour les maisons unifamiliales est restée forte à Toronto et à Vancouver le mois dernier, tandis que l’offre a continué d’être abondante sur un certain nombre de marchés en Alberta, alors que les acheteurs potentiels restent à l’écart.

« Le resserrement des règlements hypothécaires qui entre en vigueur en février risque de réduire le bassin d’acheteurs potentiels qui sont admissibles au financement hypothécaire et d’entraîner une baisse des ventes à l’échelle nationale dans les mois à venir », a affirmé M. Klump dans un communiqué.

Les nouvelles règles imposées par le gouvernement fédéral obligent les Canadiens à allonger de plus importantes mises de fonds minimales pour acheter les maisons qui coûtent entre 500 000 $ et 1 M$.