L'économie canadienne va décevoir, selon Desjardins
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Le PIB réel du deuxième trimestre devrait même reculer en raison des turbulences affectant la production de pétrole associées aux feux de forêt en Alberta, et du récent ralentissement du commerce extérieur, écrit Benoit P. Durocher dans son plus récent billet économique, publié mardi.

Il estime toutefois que ce recul devrait être suivi par un rebond au troisième trimestre alors que les bienfaits de la reprise des activités dans la région de Fort McMurray se feront sentir.

Selon Benoît P. Durocher, bien que la hausse de 2,4 % du PIB réel observée au premier trimestre de 2016 soit plutôt bonne comparativement aux résultats des derniers trimestres, incluant un gain de seulement 0,5 % au trimestre précédent, ce résultat se révèle décevant en fonction des attentes, qui étaient plus élevées.

« Cela dit, le portrait général de l’économie canadienne est tel que prévu. Les investissements non résidentiels ont continué de chuter alors que les ajustements à la baisse des prix de l’énergie se poursuivent », écrit-il.

Cette baisse des investissements non résidentiels (-9,7 %) a toutefois été contrebalancée par une hausse de 11,2 % des investissements résidentiels. La demande intérieure a progressé de 1,3 %, et la hausse des dépenses de consommation, de 2,1 %.

Concernant le commerce extérieur, il a aussi continué à contribuer à la croissance économique, même si un ralentissement a été observé au cours des derniers mois. De fait, les exportations ont augmenté de 6,9 %, tandis que les importations ont progressé de 1,3 %. Le solde commercial a donc connu une amélioration durant le trimestre, se traduisant par une contribution de 1,7 % à la variation trimestrielle du PIB réel.