« En sommes-nous au nombre de produits par client que nous avions prévu il y a quatre ans? La réponse est non. Ce qui nous manque, c’est la technologie. La culture est très importante, mais il faut faciliter le travail des employés. Si les employés n’ont pas accès à un profil complet des clients, il faut améliorer les systèmes informatiques », a-t-il dit.
L’une des priorités de la banque en 2013 sera donc d’implanter à la grandeur du Québec une nouvelle plate-forme logicielle qui fait actuellement l’objet d’un projet-pilote dans cinq succursales. L’institution veut aussi exploiter davantage les informations dont elle dispose sur ses clients.
Avec le nouveau logiciel, un particulier à qui la banque consent un prêt hypothécaire pourrait se qualifier automatiquement pour une carte de crédit, une prime d’assurance et, dans certains cas, une marge de crédit hypothécaire, a expliqué Louis Vachon.
Celui-ci a par ailleurs indiqué mardi que la Banque Nationale allait être plus prudente dans l’éventualité où une nouvelle guerre des prix devait surgir dans le secteur hypothécaire.
L’an dernier, la Banque de Montréal a secoué l’industrie en offrant, à deux reprises, un taux d’intérêt de 2,99 %. La Banque Nationale et plusieurs autres institutions se sont senties obligées d’imiter BMO, ce qui a nui aux marges bénéficiaires.
« S’il y a une autre guerre du genre, nous allons être un peu plus sélectifs que l’an dernier en ce qui a trait aux clients à qui nous allons offrir d’égaler le taux de la concurrence », a expliqué M. Vachon.