George Osborne a déclaré à des responsables de JPMorgan que les jours où les banques étaient « trop grosses pour faire faillite » étaient terminés en Grande-Bretagne et que les contribuables ne devraient pas avoir à renflouer les prêteurs. Lors de la prochaine crise, M. Osborne veut pouvoir disposer de plus d’options.
Selon lui, le message est clair: si une banque ne respecte pas les règles, les organismes de réglementation et le Trésor auront le pouvoir d’imposer une distance infranchissable entre les opérations de prêt courantes et les activités d’investissement. Les investissements à risque ont sapé la stabilité des banques en 2008, menant au sauvetage de deux banques britanniques par les contribuables.
Plusieurs scandales ont frappé le milieu bancaire britannique depuis la crise de 2008, dont l’affaire de la manipulation de l’indice du Libor, un taux d’intérêt important en vertu duquel les banques se prêtent de l’argent.
D’autres pays et organismes de réglementation tentent eux aussi d’empêcher de futurs sauvetages financiers. Aux États-Unis, la loi Dodd-Frank vise à empêcher les banques de s’engager dans le secteur des investissements à risque. L’Union européenne examine également de quelle façon les banques pourraient séparer les activités d’investissement bancaire de leurs autres opérations.