Manuvie lance un nouveau mandat privé
Investissements Manuvie lance la Fiducie privée Actions internationales Manuvie, dont le placement minimum est de 100 000 $. Le nouveau fonds investit principalement dans des titres de capitaux propres de sociétés établies ailleurs qu’au Canada et aux États-Unis. Sa gestion sera assumée aux gestionnaires de portefeuilles David Ragan et Peter Lampert.
De plus, la société a annoncé qu’elle lance une série F pour son Fonds d’achats périodiques Manuvie, permettant aux investisseurs ayant un compte à honoraires d’investir sur le marché boursier.
L’éphéméride financière
Le 11 août 2009, la Caisse de dépôt et placement du Québec faisait état de pertes sur papier de 5,7 milliards de dollars (G$) en six mois, et annonçait un recentrage de ses activités visant à repositionner son groupe Immobilier en misant sur ses métiers de base.
« Ces changements sont apparus nécessaires pour assurer le succès du groupe Immobilier dans un contexte de faiblesse du marché immobilier mondial, plus particulièrement aux États-Unis. Ils permettront de concentrer nos efforts dans les métiers qui ont produit d’excellents rendements à long terme, 11,9 % sur 5 ans et 12,1 % sur 10 ans », déclarait le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michael Sabia, par voie de communiqué.
En 2009, les conditions de marché qui prévalaient dans le monde ont largement contribué aux baisses de valeur non matérialisées des placements moins liquides de la Caisse, soit les placements immobiliers, les placements privés et les PCAA. Au 30 juin, les baisses de valeur des placements immobiliers s’élevaient à 4,0 G$, et celles des autres placements moins liquides à 1,7 G$. Ces baisses totalisant 5,7 G$ ont annulé le rendement de 5 % que la Caisse avait réalisé pendant le semestre, indiquait le communiqué.
L’économiste candidat à la Maison-Blanche
Il n’y a pas que Donald Trump et Hillary Clinton qui se présentent à la présidence des États-Unis. Dans une récente édition, le Wall Street Journal (http://on.wsj.com/2b6GShr) parle de Laurence Kotlikoff, expert en fiscalité et professeur d’économie à l’Université de Boston, qui a rédigé une plate-forme électorale de 157 pages qu’il décrit comme « une liste de souhaits d’économiste ». Il est secondé par son colistier Edward Leamer, professeur d’économie à l’Université de Californie.
Il y aurait actuellement près de 1800 candidats indépendants à la présidence des États-Unis. Lorsqu’on lui demande s’il croit avoir des chances de gagner, Laurence Kotlikoff répond: « Trump est sur le point d’imploser, peu d’électeurs [républicains] sont des fans d’Hillary. Notre candidature représente la chance de sauver leur parti! »