Pour ce faire, le régulateur a signé mercredi une entente avec le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de Montréal. Cette entente vise à enrichir le soutien offert aux victimes de crimes économiques qui se présentent à l’AMF en permettant au personnel de les référer directement à l’expertise du CAVAC.
« L’abus de confiance est au cœur de nombreux stratagèmes de crimes, a indiqué Mario Albert, le président-directeur général de l’AMF dans un communiqué. Ces abus laissent des séquelles pouvant se traduire par des sentiments de honte, de tristesse, de culpabilité, de détresse et de colère. »
« Nos intervenants sont formés pour offrir des services de première ligne d’intervention « psychosociojudiciaire » aux victimes de criminalité financière. Cette entente conclue avec l’AMF permettra de rejoindre et épauler une clientèle parfois vulnérable qui sollicite peu les services malgré de nombreuses conséquences liées à leur victimisation, a déclaré Jenny Charest, directrice générale du CAVAC de Montréal, dans un communiqué. Nos services gratuits et confidentiels sont offerts aux victimes qui souhaitent obtenir du soutien. »