« Bien que les reventes au Québec aient rebondi comparativement aux plus bas niveaux en quatre ans atteints plus tôt cette année, elles n’ont pas affiché la même vigueur que celle observée dans d’autres régions du pays au printemps et à l’été, indique Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Les conditions médiocres sur le marché de l’emploi ainsi que les perspectives économiques incertaines de la province pourraient nuire à la confiance des acheteurs de maison. »
Dans la région de Montréal, les reventes de propriétés ont augmenté durant le deuxième trimestre de 2013, mais le niveau d’activité est demeuré près de 14 % en dessous de la moyenne sur dix ans dans la région.
« Il semble que de nombreux acheteurs potentiels de la région hésitent encore à entrer sur le marché. Cela pourrait être lié au fait que le taux de chômage a franchi la barre des 8 % ce printemps : les Montréalais s’inquiètent peut-être pour leur emploi », explique Craig Wright.
Les mesures d’accessibilité de RBC ont enregistré un léger recul pour tous les types d’habitation dans la région de Montréal au deuxième trimestre. Les mesures relatives aux copropriétés et aux maisons à deux étages ont fléchi de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 30,4 % et 49,9 %, respectivement, tandis que la mesure relative aux bungalows a perdu 0,7 point de pourcentage pour atteindre 38,1 %.
La mesure d’accessibilité à la propriété, que RBC calcule depuis 1985, est fondée sur le montant qu’il en coûte pour posséder une maison de plain-pied individuelle, la référence raisonnable pour le marché canadien de l’habitation, selon les valeurs du marché.
D’autres catégories de propriétés sont aussi représentées dans la mesure, notamment la maison de deux étages et l’appartement en copropriété. Plus la mesure est élevée, plus il en coûte cher d’acquérir et de détenir une propriété, selon les valeurs du marché.