Sans surprise, quand on leur demande s’ils conserveraient leur conseiller si le paiement direct entraînait une hausse des frais pour l’investisseur, seulement 16 % des répondants ont déclaré qu’il était très probable, voire certain, qu’ils le conserveraient.

« Une enquête réalisée aux États-Unis révèle que le passage aux frais directs sur ce marché a entraîné une hausse des frais pour de nombreux investisseurs, explique Joanne De Laurentiis, présidente et chef de la direction de l’IFIC. Étant donné ce que nous savons des avantages du conseil, nous devons tenir compte de ces conséquences et faire preuve de prudence au moment de réfléchir à une politique de réglementation. »

Selon le sondage de l’IFIC, les investisseurs préfèrent toujours s’informer sur les possibilités d’achats de parts de fonds auprès de leur conseiller que ce soit directement (83 %), au moyen de leurs bulletins (63 %) ou sur leur site Internet (55 %).

« Les investisseurs canadiens ont également exprimé un niveau de confiance élevé envers leur conseiller, précise Joanne De Laurentiis. Quatre-vingt quatorze pour cent des investisseurs en fonds communs de placement canadiens interrogés ont reconnu qu’ils sont confiants quant à la fiabilité des recommandations de leur conseiller et 90 % ont reconnu qu’ils obtiennent de meilleurs rendements que s’ils investissaient eux-mêmes.»

Le sondage a été réalisé par la firme Pollara grâce à des entrevues téléphoniques menées auprès de 1004 détenteurs canadiens de fonds communs de placement. La marge d’erreur est de plus ou moins 3,1 %.