C’est l’un des cinq conseils que l’organisme adressait aux clients dans la rubrique « Financial Fraud Epidemic » de l’émission CBC Metro Morning.

Conseil numéro un: ne faites affaires qu’avec des professionnels inscrits. FAIR Canada recommande aux clients de vérifier l’inscription du conseiller et de sa société sur les sites de leurs régulateurs respectifs. Ils devraient également jeter un oeil sur les antécédents disciplinaires du conseiller en consultant la liste des personnes sanctionnées publiée sur le site des ACVM.

Conseil numéro deux: être à l’affut des signes avant-coureurs d’une fraude. Parmi les indices précurseurs d’une fraude, FAIR Canada souligne le fait que les fraudeurs font souvent beaucoup de pression à leur client afin qu’ils achètent un produit ou qu’ils empruntent pour investir.

«FAIR Canada pense qu’il est hautement inapproprié (et excessivement risqué) pour la plupart des gens d’emprunter pour investir (ce qu’on appelle utiliser l’effet de levier), notamment si vous empruntez sur la valeur nette de votre maison », note l’organisme.

Les rendements irréalistes ou très élevés et « garantis » devraient aussi mettre la puce à l’oreille des investisseurs, tout comme les prétendues « informations privilégiées » que leur interlocuteur prétendrait détenir.

Conseil numéro trois :
ne signez jamais de chèque personnel. L’argent doit seulement être versé à une société inscrite et un chèque ne devrait donc jamais être fait au nom personnel d’un conseiller. «Si l’on vous demande de mettre à disposition des fonds à un particulier ou à une autre entité, cela signifie que quelque chose ne va pas », prévient FAIR Canada.

Conseiller numéro quatre: s’en tenir aux placements enregistrés. Les investisseurs ne devraient accepter de placer de l’argent que dans des produits enregistrés auprès d’une commission des valeurs mobilière. Pour offrir ces produits, les institutions financières ont déposé un prospectus officiel auprès d’un régulateur.

Conseil numéro cinq: poser des questions, poser des questions et poser des questions. Un client ne devrait pas investir dans quelque chose qu’il ne comprend pas. De plus, si la personne qui offre le placement demande à l’investisseur de mentir sur sa situation financière, ce dernier devrait se méfier.