La Private capital markets association au Canada (PCMA), qui est active dans les provinces anglophones souhaite ainsi favoriser le maillage entre les différents intervenants de ce secteur : courtiers, conseillers, émetteurs, professionnels du marché dispensé. L’organisme a pour mission de représenter les intérêts de l’industrie des marchés dispensés auprès des gouvernements et autorités réglementaires.
Le chapitre québécois de cette association, qui comprenait 19 membres en octobre dernier, en compte maintenant une trentaine. Elle vise à atteindre le cap des 100 membres d’ici 18 mois, indique Joseph Galli, qui dirige Pentor Finance, à Pointe-Claire, et est aussi administrateur pour la nouvelle division québécoise.
« Ça va nous permettre d’avoir une voix unifiée et de collaborer avec nos partenaires en matière de règlementation. Ils ne comprennent pas toujours la réalité du marché dispensé et ils doivent le faire. Au Québec, on a besoin d’avoir un écosystème en santé pour financer les entreprises. Aussi, il y a tellement d’intérêt à l’extérieur du Québec pour investir au Québec, mais les gens ne comprennent pas ce marché. Ils ne savent pas à qui parler au Québec, comment négocier au Québec. On veut construire des ponts entre ces gens », dit Joseph Galli.
Celui-ci était présent aux côtés de Jo-Ann Lempert, qui travaille pour le cabinet comptable MNP, à Montréal et sera la présidente de la section québécoise : « On veut unifier tous les joueurs clés du Québec et créer des liens avec l’extérieur du Québec. On pense que ça va aider l’économie du Québec. »
Lors du lancement, Georgina Blanas, directrice générale de PCAM, a évoqué son souhait de favoriser la croissance du secteur des marchés dispensés.
« Nous célébrons le lancement du chapitre québécois. La création de richesses et la création de capitaux sont critiques pour ce pays. Il y a eu une augmentation des activités du marché dispensé à Montréal et au Québec et nous pensions qu’ils étaient pertinents pour les gens de la région d’avoir leur section », a dit Georgina Blanas, directrice générale de PCAM.
Avec la section québécoise, son objectif est de mettre l’accent sur l’éducation, le développement professionnel et la réglementation.
« Si une règle entre en vigueur, elle doit avoir du sens, ne doit pas empêcher la collecte de fonds pour les entreprises et pousser les entreprises à aller à l’étranger, a dit Georgina Blanas. Le marché dispensé peut contribuer à créer le prochain Facebook ou le prochain Shopify. S’il est surréglementé, on peut empêcher le développement de ce genre de firmes. Il doit y avoir des règles bien sûr, mais elles doivent avoir du sens. »