Au moment des faits reprochés, Jean-François St-Jean exerçait ses activités à titre de conseiller en sécurité financière dans la région de Montréal.

Il a été déclaré coupable sous les quinze chefs d’infraction contenus à la plainte disciplinaire, soit de s’être placé en situation de conflit d’intérêts en empruntant diverses sommes à une cliente, de s’être approprié à ses fins personnelles diverses sommes soutirées de sa cliente sous de fausses représentations et de ne pas avoir agi avec probité, intégrité et honnêteté en faisant souscrire à sa cliente, sous de fausses représentations, une police d’assurance vie universelle dont il était le bénéficiaire désigné à l’insu de celle-ci.

On parle de sommes d’argent totalisant 18 850 $, dont Jean-François St-Jean a remboursé potentiellement 5 598 $ selon la preuve prépondérante et les représentations de la plaignante sur sanction.

Dans sa décision, le comité souligne que l’ex-conseiller a fait preuve « de peu de scrupules en profitant de la grande vulnérabilité de sa cliente, à qui il s’est d’abord présenté comme son ami ou presque son sauveur pour mieux abuser de sa confiance et s’approprier ses avoirs à ses fins personnelles ».

Le comité a aussi convenu que que le peu d’expérience de l’accusé au moment des infractions ainsi que le fait qu’une seule cliente ait été impliquée ne peuvent être retenus comme facteurs atténuants en raison de son intention « malveillante » et du fait qu’il ait été malhonnête.

En plus de le radier, le comité lui a ordonné de rembourser à la cliente la somme de 13 251 $ et l’a condamné au paiement des débours.