Une bonne affaire, la maladie grave
La Great-West a conçu un concept de vente intéressant pour l’assurance contre les maladies graves. Le produit est présenté comme une façon de protéger le REER afin d’éviter qu’il ne serve à payer les dépenses en cas de cancer, de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral. Une éventualité qui frappera une personne sur trois ! La Great-West cite le cas d’un homme de 38 ans, non fumeur, qui prévoit avoir économisé 359 274 $ à la retraite. S’il souffre d’une maladie grave, mais qu’il n’a pas cette assurance, son épargne-retraite fondra à 105 825 $. Par contre, s’il a souscrit une police et qu’il a une couverture maladies graves, son épargne-retraite sera de 314 152 $. S’il a l’assurance, mais qu’il est en bonne santé au moment de prendre sa retraite, ses REER vaudront 333 847 $, ce qui comprend un remboursement des primes de 47 780 $. Autrement dit, le retraité en bonne santé qui a une police d’assurance maladies graves touchera 25 427 $ de moins que le retraité sans protection. En revanche, ce dernier encaissera une perte de 250 000 $ en cas de maladie grave. L’exemple de la Great-West implique des primes mensuelles de 147 $ pendant 27 ans, pour une police de 100 000 $ avec un avenant de remboursement des primes à partir de 60 ans (http://tinyurl.com/pmrxh65).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 février 2015 15 février 2015
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