Une main tient une loupe qui grossit un signe attention.
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Un conseiller de la firme Raymond James aux États-Unis est accusé d’avoir agressé le directeur général de sa société de gestion de patrimoine à Greensboro, en Caroline du Nord.

Donald Christopher Brannock, âgé de 50 ans, fait face à une accusation d’agression simple à la suite d’un incident survenu le 29 juillet dernier. Dans une déclaration aux régulateurs, Raymond James a indiqué l’avoir licencié à la suite de l’agression, rapporte Advisor Hub.

Selon l’assignation émise par la Cour de justice du district de Guilford, le conseiller aurait frappé à plusieurs reprises son collègue, Jonathan Reganess, avant de le projeter au sol et de tenter de l’étrangler. Le motif de l’agression présumée n’a pas été précisé. L’audience à la cour est prévue le 28 août.

Les deux hommes se connaissaient de longue date, ayant travaillé ensemble chez Wells Fargo pendant plus d’une décennie avant de se joindre à Raymond James en 2021.

Donald C. Brannock, qui a travaillé pendant 18 ans dans le secteur financier, a débuté sa carrière en 2007 chez Wells Fargo. Après un passage chez Oppenheimer en 2013, il est revenu chez Wells Fargo et y est resté jusqu’à son départ pour Raymond James, selon le registre BrokerChek de la Financial Industry Regulatory Authority ( FINRA).

Il se présente sur son site web comme « doué pour la technique » et possédant « une expérience dans l’équilibrage des portefeuilles de trading, le développement et le suivi de modèles, ainsi que la surveillance des performances ».

De son côté, Jonathan Reganess, à la tête du cabinet indépendant portant son nom, a commencé sa carrière en 2001 chez Wachovia. Il a travaillé chez Morgan Stanley de 2005 à 2010. En 2024, il s’est classé parmi les meilleurs conseillers de Caroline du Nord selon un classement de Forbes.

Dans sa biographie chez Raymond James, il se présente comme « patient » avec ses clients, peu attiré par « les actions à la mode ou les investissements tendance », et privilégiant « des approches simples et sensées pour gérer et préserver la richesse de ses clients ».

Selon d’anciens dirigeants de firme, des tensions entre conseillers peuvent parfois dégénérer, notamment lorsqu’il est question de propriété de clientèle. Phil Waxelbaum, ancien responsable du groupe de gestion privée de Deutsche Bank, indique dans Advisor Hub avoir déjà séparé des bagarres dans des bureaux, ajoutant que les déclencheurs sont souvent les mêmes que ceux qui peuvent « provoquer une bagarre dans un bar ».