C’est du moins le cas pour plus du quart (26 %) des retraités américains, qui avoue que leurs dépenses pour des besoins de base sont supérieures à ce qu’ils prévoyaient, d’après un sondage de LIMRA.

« L’écart entre les dépenses anticipées et celles réelles est fortement lié au niveau de confiance des retraités » a dit Matthew Drinkwater, vice-président adjoint au LIMRA Secure Retirement Institute, dans l’analyse de l’étude.

Cette réalité est particulièrement vraie chez les retraités aux revenus plus modestes, où 35 % des répondants ont signifié que leurs dépenses étaient supérieures à celles anticipées, comparativement à 15 % pour les retraités fortunés.

La recherche démontre que ceux qui ont établi un plan de retraite solide comprenant l’ensemble des dépenses pour leurs différents besoins – de base, de santé et discrétionnaire – arrivent à maintenir un rythme de dépenses correspondant à leur réalité.

En effet, plus des deux tiers (69 %) de ceux ayant un plan de retraite écrit ont indiqué que leurs dépenses discrétionnaires sont similaires au plan établi, contrairement à 51 % pour les retraités qui n’ont pas de plan de retraite formel.

Le sondage a été fait par le LIMRA Secure Retirement Institute au début de l’année 2017. Plus de 2 000 participants âgés de 50 à 79 ans, retraités depuis au moins un an, impliqués dans les décisions financières et dont les revenus de ménages sont supérieurs à 35 000 dollars américains ont été sondés.