Toutefois, bien que le montant moyen épargné ait augmenté, 56 % des Canadiens indiquent qu’ils disposent de moins de 10 000 $ en réserve dans leur fonds d’urgence alors que 44 % avouent avoir moins de 5 000 $ en banque pour faire face aux imprévus.

Au Québec, 29 % des gens ont entre 1 000 $ et 4 999 $ de côté dans un fonds d’urgence, 25 % ont entre 10 000 $ et 49 000 $ en épargne alors que 17 % ont moins de 1 000 $ de côté dans leur fonds d’urgence.

Face aux nouvelles de récession, 30 % des répondants soutiennent craindre pour leur situation financière. De plus, 39 % des répondants tentent de réduire leurs dépenses, 26 % augmentent leur fonds d’urgence et 20 % reportent des achats importants.

D’ailleurs, 29 % des répondants croient que leurs économies ne dureraient pas plus d’un mois alors que le quart des répondants soutiennent avoir assez d’argent de côté pour survivre pendant un an.

Les deux tiers des répondants interrogés dans le cadre du sondage ont affirmé que leur fonds d’urgence trop petit a causé une augmentation de leur niveau de stress lors d’une situation d’urgence. De plus, 58 % ont dû reporter l’atteinte d’objectifs à la suite de revers financiers.

Le sondage a été mené en ligne auprès d’un échantillon aléatoire de 1 002 Canadiens âgés de 18 ans et plus les 17 et 18 août 2015. À titre indicatif, la marge d’erreur d’un échantillon probabiliste de cette taille est de ± 3,1 %, 19 fois sur 20.