Il conseille aux investisseurs de réinvestir leur revenu de placement après impôt gagné par leur société, s’ils n’en ont pas besoin à des fins personnelles.

« Pour les propriétaires d’une PME, le moment est venu d’examiner les revenus après-impôt tirés du placement de fonds d’entreprise et de déterminer s’il faut les réinvestir ou les encaisser », dit Jamie Golombek.

Les revenus de placement gagnés au sein d’une société sont imposés en fonction du type de revenu (intérêts, dividendes canadiens ou gains en capital). Par ailleurs, le montant net après impôt dépend de la façon dont le régime fiscal de la société et l’impôt des particuliers sont intégrés dans la province du client.

Pour toutes les provinces

Dans sa plus récente étude, intitulée « En bonne compagnie », l’expert de CIBC examine le traitement fiscal des différents types de revenus d’entreprise, selon la province, et montre qu’il peut être préférable de réinvestir les revenus après impôt dans la société, en raison d’un avantage lié au placement.

« Il existe un avantage lié au placement pour la plupart des types de revenu de placement dans la majorité des provinces du Canada, explique-t-il. Plus l’avantage lié au placement est important, plus il sera avantageux de laisser les revenus de placement après impôt dans votre société aux fins de réinvestissement. »

S’il y a un désavantage lié au placement, il y a moins de revenu de placement après-impôt de disponible dans la société d’un client. Il est plus avantageux pour un propriétaire de distribuer ou de distribuer aux autres actionnaires le revenu de placement après impôt sous forme de dividendes au cours de l’année où il est gagné et de réinvestir personnellement le solde, dit-il.

Jamie Golombek précise que la partie non imposable des gains en capital devrait être distribuée le plus tôt possible sous forme de dividendes en capital dans toutes les provinces, quel que soit l’avantage lié au placement. « Verser des dividendes en capital empêchera que des pertes en capital ne réduisent vos dividendes en capital libres d’impôt », conclut-il.