Quatre bonnes pratiques pour mieux gérer vos courriels

Si vous avez déjà essayé d’acheter un fonds commun de placement, pour vos clients ou vous-même, vous avez probablement passé du temps à essayer de déterminer quelle catégorie de parts acheter. Pour chacun des fonds offerts, beaucoup de sociétés proposent de multiples catégories de parts, également appelées « séries ».

Chacune de ces catégories est conçue pour un type d’investisseur différent. Par exemple, RBC offre une série Conseiller pour les fonds vendus par le truchement des conseillers financiers, et aussi une série D vendue par les courtiers à escompte. Les titres détenus dans ces fonds sont les mêmes, mais il peut y avoir des différences, entre autres dans les frais, les options d’achat et les placements minimums.

Les plus grandes compagnies de fonds, comme RBC, offrent une pléthore de catégories de parts : parfois même plus de 25. Cela ne serait pas si mal s’il y avait une certaine uniformité dans les noms utilisés par les compagnies de fonds pour identifier les catégories de parts, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Donc, bien que RBC utilise la catégorie D pour identifier des séries vendues par le biais des courtiers à escompte, une autre compagnie de fonds peut utiliser A, J, Y ou la lettre qu’elle veut. Vous pouvez essayer de lire les prospectus pour voir les différences, mais cela vous laissera probablement tout aussi perplexe.

Pour aider les investisseurs à éclaircir ce méli-mélo, le Comité canadien de normalisation des fonds d’investissement (CIFSC) a conçu une classification de ces catégories de parts. Le CIFSC est composé d’importants fournisseurs de bases de données et firmes de recherche sur les fonds communs de placement, y compris Morningstar, ayant pour mandat de normaliser la manière de classer les fonds communs de placement au Canada. L’une de ses fonctions les plus importantes est de classer les fonds dans des catégories d’actifs comme Actions canadiennes, Équilibrés mondiaux neutres, Revenu fixe à rendement élevé, etc. Maintenant, le CIFSC prend une initiative du même types pour les diverses catégories de parts existantes.

Selon les définitions du CIFSC, chaque catégorie de parts sera classée dans l’un des quatre segments suivants :

Conseils rémunérés à la commission : il s’agit des catégories de parts que les investisseurs achètent en ayant recours à un conseiller. Les frais de gestion pour ces catégories de parts incluent une rémunération pour les conseillers, ce que l’on appelle « commissions de suivi ».

Conseils rémunérés par honoraires :
il s’agit aussi de catégories de parts achetées par l’intermédiaire d’un conseiller. Mais dans ce cas, les frais des fonds n’incluent pas de commissions de suivi. Les investisseurs négocient les frais directement auprès de leur conseiller. Ce type de parts porte souvent le nom de série F.

Investisseurs autonomes : ils achètent des parts par l’intermédiaire de courtiers à escompte ou directement auprès de la compagnie de fonds de placement. Ce type de parts porte souvent le nom de série D.

Institutionnel : le rendement de ces catégories de parts est publié avant les frais, car les compagnies de fonds les offrent directement et à leur discrétion aux investisseurs institutionnels (régimes de pension, fonds de dotation et fondations) ou à d’autres investisseurs.

Il va aussi y avoir deux appellations pour les fonds offerts aux investisseurs nantis et ceux qui ont des distributions cibles, dits de série T. Vous trouverez plus de renseignements dans ce document (en anglais).

Les compagnies de fonds n’élimineront pas nécessairement les noms qu’elles utilisent; si le CIFSC organise les catégories de parts de cette manière, c’est pour permettre aux investisseurs et aux conseillers de déterminer plus facilement lesquelles répondent à leurs besoins. Cela permettra aussi aux investisseurs de faire des comparaisons entre des catégories de parts similaires.

Photo : Bloomberg