C’est ce que rapporte la firme de recherche montréalaise Phases and Cycles dans son dernier commentaire périodique. « Le marché haussier a été fidèle à la chorégraphie qu’il a pratiquée de maintes fois : au début il est bien solide sur ses pattes, ensuite il vit une période de tremblements et d’hésitation et finalement il repart sur une lancée », peut-on lire dans le document.

La firme spécialisée dans l’analyse technique conclut que le marché haussier persiste. La Moyenne industrielle Dow Jones (DJIA), l’indice du secteur des transports (TRAN) et l’indice SP&P 500 ont tous battu des records. L’indice composé S&P/TSX semblait au départ suivre la même courbe, mais s’est affaibli au cours des derniers jours en raison du secteur de l’énergie que les investisseurs ont utilisé pour faire des prises de bénéfices.

Les marchés ont puisé des forces dans la moyenne mobile sur 105 jours et 39 semaines et celle-ci devrait continuer d’exercer son influence dans les prochaines semaines. Les moyennes mobiles de 50 et 200 jours, toutes deux en hausse, confirment aussi la thèse de la poursuite d’un marché haussier, selon Phases & Cycles.

« S’il y a une préoccupation à avoir, ce serait l’importante différence entre certaines actions individuelles et leurs moyennes mobiles sur 200 jours. Dans un marché haussier, ce décalage peut s’étendre sur une longue période », lit-on dans le rapport.

Volatilité automnale

Durant la période de septembre à octobre, les investisseurs s’attendent une volatilité plus accrue. Il peut s’agir de ralentissement des marchés ou au contraire d’une accélération. Cette saison pourrait-elle amener les deux tendances ? La meilleure façon de gérer la volatilité est de faire une sélection de titres minutieuse, selon la firme. « Il y a certains titres qui s’échangent près de leurs moyennes mobiles de 200 jours. Ce sont ceux-là qui protègent les investisseurs des ventes soudaines et qui offrent de plus le meilleur potentiel ».

Depuis son arrivée, le taureau persévère donc et ne semble pas près de sortir de l’arène. Peu importe ce qui attend les investisseurs à l’automne « ceux-ci devraient miser sur les titres qui ont passé l’été dans l’ombre, dont plusieurs se trouvent dans le secteur de la technologie ». Les actions du secteur de l’énergie s’approchent du niveau de la survente.