La société établie à Québec a engrangé un bénéfice net de 4,2 M$, soit 4 cents par action, ce qui se compare à un bénéfice de 112,4 M$, ou 1,11$ par action, pour la même période un an plus tôt.
En excluant l’impact du renforcement des réserves net de 107,9 M$, l’Industrielle Alliance aurait réalisé un bénéfice de 112,1 M$, ou 1,09$ par action.
Selon l’assureur, ce renforcement était lié à «l’hypothèse de déchéances que la société a dû revoir pour refléter les récentes études de l’industrie».
Le total des primes et dépôt de l’Industrielle Alliance a atteint 2 G$ au plus récent trimestre, ce qui était supérieur de 11% au total de la même période en 2014. Cette croissance était principalement attribuable à des «entrées de fonds plus élevées en gestion de patrimoine collectif», a précisé la société.
Les ventes d’assurance individuelle ont progressé pour un cinquième trimestre de suite, prenant 19% à 73,7 M$, tandis que celles d’assurance collective ont gagné 12% à 212 M$.
«Le bénéfice du quatrième trimestre, avant prise en compte de notre révision annuelle des hypothèses, se situait dans le haut de notre fourchette cible, reflet d’une bonne contribution de nos activités d’assurance individuelle», a affirmé dans un communiqué le président et chef de la direction de l’assureur, Yvon Charest.
Les investisseurs ont cependant semblé mal réagir aux résultats trimestriels et l’action de l’assureur a chuté de 1,50$ à la Bourse de Toronto, soit 4%, pour clôturer à 36,14$.
L’actif sous gestion de l’Industrielle Alliance se chiffrait à 115,8 G$ en date du 31 décembre, ce qui représentait une hausse de 4% par rapport à la fin du trimestre précédent, et une hausse de 6% par rapport à un an plus tôt.
Le conseil d’administration a approuvé le versement d’un dividende de 30 cents par action. Celui-ci sera versé le 15 mars aux actionnaires inscrits en date du 26 février.