Cinquante-huit pour cent des investisseurs ont déclaré qu’ils maintiendront leur stratégie de placement en 2016, et ce, même si 56 % n’ont pas réalisé le rendement auquel ils s’attendaient l’année dernière.

Ils sont 18 % à envisager d’investir plus prudemment, et 5 % à souhaiter obtenir un rendement plus élevé en investissant de façon plus dynamique.

« Il est encourageant de voir que beaucoup de Canadiens comprennent qu’il est important d’adopter une perspective à long terme et de bâtir un portefeuille qui peut résister à la volatilité des marchés », dit David Scandiffio, président et chef de la direction, Gestions des actifs CIBC.

Les Canadiens détiendraient d’ailleurs un excédent d’argent comptant de 75 milliards de dollars à cause de la volatilité des marchés, selon un autre rapport CIBC. Ceux-ci seraient plus frileux à retourner sur les marchés, ce qui leur ferait perdre de précieux rendements.

Les femmes, moins portées sur les actions

Le sondage montre également que les femmes sont plus prudentes que les hommes concernant leurs placements. Elles seraient seulement un tiers à investir principalement dans des actions, comparé à 53 % de la gent masculine.

Le portefeuille des dames contient en général un pourcentage plus élevé de certificats de placement garanti (CPG), de comptes d’épargne ou d’autres investissements garantis.

« Même si la prudence financière est sans doute un trait important, l’expérience a démontré que le succès de placement exige une approche équilibrée et diversifiée qui comprend une exposition aux marchés des actions », indique David Scandiffio.

La génération Y est plus susceptible de modifier sa stratégie

Les clients canadiens âgés de 18 à 34 ans semblent quant à eux moins satisfaits de leur portefeuille d’investissement en prévision de leur retraite, toujours d’après l’enquête menée par CIBC.

Soixante-cinq pour cent de la génération Y n’auraient pas réalisé les rendements attendus. De ce nombre, le tiers songe à modifier la composition des actifs à cause de la volatilité des marchés.

« Lorsqu’on est jeune, on a un horizon temporel plus long pour investir, mais les perturbations du marché à court terme ne devraient pas vous faire changer de cap », conclut David Scandiffio.

Le sondage a été réalisé auprès de 1 003 adultes canadiens qui détiennent un portefeuille d’investissement en vue de la retraite. La marge d’erreur, qui mesure la variabilité de l’échantillon, est de +/- 3,1 pour cent, 19 fois sur 20.