La Bourse du Québec, mesuré par l’indice Morningstar Banque Nationale Québec, a connu une solide fin d’année pour terminer 2014 avec un gain de 20,7%.

C’est près de trois fois le gain enregistré par l’indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto (7,4%) ainsi que l’indice Dow Jones de la Bourse de New York (7,5%).

L’indice le plus représentatif de la Bourse de New York, le S&P 500, s’est élevé de 11,4%, tandis que le Nasdaq a avancé de 13,4%.

L’indice des petites capitalisations américaines Russell 2000 n’a gagné que 3,5%.

En fait, la Bourse québécoise a été en 2014 une des plus performantes du monde parmi les principaux pays avancés.

En Europe, les rendements ont été négatifs, voire légèrement positifs, parmi les marchés les plus suivis (-0,54% à Paris, -2,71%, à Londres, -26,8% à Lisbonne, +3,54% à Francfort et +3,66% à Madrid).

En Asie, le principal indice du Japon, le Nikkei, a gagné 7,12%, tandis que la Bourse de Hong Kong a pris à peine 1,28%.

Pluie de sommets historiques

La Bourse québécoise a bénéficié de la vigueur de ses poids lourds du secteur de la consommation essentielle, Alimentation Couche-Tard (Tor., ATD.B), Metro (Tor., MRU), Groupe Jean-Coutu (Tor., PJC.A), Saputo (Tor., SAP) et Dollarama (Tor., DOL), qui ont tous touché des sommets historiques cette année. La prépondérance de ces titres dans l’indice Morningstar Québec favorise la Bourse québécoise par rapport à l’indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto, qui a souffert de la forte présence des producteurs de matières premières.

Le Canadien National (Tor., CNR), autre poids lourd de l’indice Morningstar Québec, a aussi été une importante locomotive pour l’indice en 2014, avec un gain de plus de 30%.

Par ailleurs, la plus importante pharmaceutique du Québec Inc., Valeant (Tor., VRX), a également grimpé de plus de 30% en 2014.
Côté techno, Groupe CGI (TOR., GIB.A), qui vaut 5,3% de l’indice Morningstar, a gagné près de 25% en 2014.

Cela dit, tout n’a pas été rose au sein de la Bourse québécoise. Chez les poids lourds, SNC-Lavalin (Tor., SNC), qui pèse 4% de l’indice a connu une autre année difficile: le géant de l’ingénierie a perdu plus de 7% en 2014. Bombardier (Tor., BBD.B), qui vaut 3,78% de l’indice, a pour sa part cédé près de 10% l’an dernier.