L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a avancé de 84,78 points pour clôturer à 15 561,95 points. Le dollar canadien s’est pour sa part déprécié de 0,23 cent US à 91,15 cents US, le billet vert américain s’étant raffermi à la suite de la publication du document de la Fed.

Les responsables de la banque centrale ne sont pas pressés de hausser les taux d’intérêt, mais le procès-verbal démontre l’existence d’une plus grande dissension en ce qui a trait à la vitesse à laquelle le marché de l’emploi s’améliore un élément clé dans la détermination du moment où les taux seront modifiés. Les principaux taux de la Fed se trouvent près de zéro pour cent depuis la crise financière.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 59,54 points à 16 979,13 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 a grimpé de 4,91 points à 1986,51 points et que l’indice composé du Nasdaq a cédé 1,03 point à 4526,48 points.

La Fed a insisté pour dire que les données économiques, et non le calendrier, détermineraient le moment où les taux augmenteront. Les observateurs s’attendent cependant à ce que cela surviennent vers la mi-2015.

L’attention des investisseurs se tournera maintenant sur le discours que la présidente de la banque centrale, Janet Yellen, doit livrer vendredi lors du symposium économique annuel de l’institution.

Les opérateurs ont par ailleurs dû digérer mercredi une série de données mitigées de la part du secteur du détail.

Le grand détaillant Sears Canada a affiché une perte nette de 21,3 millions $, soit 21 cents par action, pour son plus récent, en regard d’un bénéfice de 152,8 millions $, ou 1,50 $ par action, un an plus tôt. Les ventes de ses magasins ouverts depuis au moins un an ont échappé 6,8 pour cent, ce que Sears a en partie attribué à un printemps « anormalement froid ». Son action a rendu 12 cents à 15,95 $.

Le détaillant américain Target, qui procède depuis un an à une coûteuse expansion au Canada, a quant à lui réalisé un bénéfice ajusté de 78 cents US par action, soit 1 cent US de moins que ce qu’attendaient les analystes. Ses revenus se sont chiffrés à 17,41 milliards $ US, ce qui était supérieur aux prévisions de 17,38 milliards $ US des analystes. Son action a progressé de 1,09 $ US à 60,34 $ US à la Bourse de New York.

Finalement, la chaîne américaine de magasins de rénovation Lowe’s a fait état d’un bénéfice net en hausse de 10 pour cent, supérieur aux attentes des analystes. Son action a avancé de 80 cents US à 52,32 $ US.

À Toronto, le secteur des métaux et minéraux a profité de la meilleure avance, avec un gain de deux pour cent. Le cours du cuivre a bondi de 9 cents US à 3,18 $ US la livre à la Bourse des matières premières de New York. Certains analystes ont attribué cette hausse au rebondissement du marché américain de l’habitation _ observé notamment dans les récentes données sur les mises en chantier de logements et la robuste amélioration de la confiance des constructeurs.

Le groupe de l’énergie a progressé de 0,7 pour cent, le contrat à terme sur le pétrole brut pour livraison en septembre ayant avancé de 1,59 $ US à 96,07 $ US le baril à New York. Le contrat pour livraison en octobre a pour sa part grimpé de 59 cents US à 93,45 $ US. Les prix ont augmenté à la suite de la publication de données montrant que les réserves américaines avaient diminué d’environ 4,5 millions de barils la semaine dernière, soit environ trois fois plus que ce qui était attendu.

Le secteur aurifère du parquet torontois a pris environ 0,15 pour cent, le cours du lingot d’or ayant glissé de 1,50 $ US à 1295,20 $ US l’once à la Bourse des matières premières de New York.