Mythe numéro un: au Canada, la cote de solvabilité est influencée par l’âge, le revenu et le sexe de la personne.

En réalité, plus le revenu d’un individu est élevé, mieux sa cote de solvabilité, aussi appelée « cote de crédit », s’en portera. Pour la déterminer, les prêteurs évaluent aussi la façon dont le demandeur respecte ses obligations financières. Ils vérifient si, par exemple, l’individu paie ses factures mensuelles à temps ou s’il reporte ses soldes fréquemment.

Mythe numéro deux: une personne qui détient beaucoup d’actif dans son pays de résidence aura une meilleure cote de solvabilité.

Bien que l’actif qu’un nouvel arrivant détient dans son pays d’origine fasse partie de l’équation qui détermine sa cote de crédit, les institutions financières vont aussi examiner ses antécédents d’emprunt au Canada pour déterminer sa solvabilité.

Mythe numéro trois: lorsqu’on se marie, les cotes de solvabilité sont fusionnées.

Pas du tout! Les cotes de solvabilité sont établies de façon individuelle. Toutefois, toute demande de prêt que feront les deux conjoints sera évaluée en fonction de leurs deux cotes de crédit. Ainsi, si l’un des deux tourtereaux a des notes négatives à son dossier de crédit, ça pourrait avoir une incidence sur l’approbation du prêt ou sur les conditions qui l’encadreront.

Selon un sondage en ligne commandité par RBC, 60 % des gens qui ont immigré au Canada au cours de la dernière année affirment que leurs connaissances financières ne sont pas suffisantes, notamment en ce qui concerne la façon d’établir leurs antécédents de solvabilité. Parmi les personnes qui habitent au Canada depuis deux à cinq ans, 92 % jugent que leurs connaissances financières en ce qui a trait à leurs options d’emprunt se sont améliorées.

Le sondage a été réalisé grâce à 560 entrevues menées en ligne auprès d’immigrants de première génération issus des collectivités chinoises, sud asiatiques et autres de la Colombie-Britannique et de l’Ontario qui sont établis au Canada depuis cinq ans ou moins.