L’analyse note que l’arrivée de M. Trump à la tête du gouvernement américain pourrait être bonne pour le secteur énergétique du Canada en raison de son intention de relancer le projet d’oléoduc Keystone XL.
Mais cet effet positif pourrait être contrebalancé par d’importantes pertes du côté des exportations, en raison de possibles changements à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) et des menaces de nouvelles taxes frontalières.

Selon le rapport, l’imposition d’une taxe américaine de 10 % sur les importations à la frontière entraînerait une diminution de 9 % des exportations canadiennes, ce qui retrancherait 1,5 point de pourcentage à la croissance du PIB du Canada.

L’Ontario et le Nouveau-Brunswick seraient les provinces les plus touchées, explique le rapport, parce que leur croissance économiste repose en plus grande partie sur les exportations aux États-Unis, et non sur le commerce avec les autres provinces.

Le rapport souligne en outre qu’il serait préférable de prendre avec un grain de sel les assurances de Stephen Schwarman, un conseiller de M. Trump, qui a dit croire que le commerce entre le Canada et son voisin du sud était très équilibré.

Selon le document, le différend entre les deux pays au sujet du commerce du bois d’oeuvre pourrait entraîner une nouvelle ronde de tarifs douaniers « pénibles » et représenter « une épreuve décisive pour les relations commerciales canado-américaines ».

« La sévérité des États-Unis dans ce dossier pourrait donner une idée de la manière dont les tenants de la ligne dure américaine se comporteront dans la renégociation de l’ALÉNA. »