Selon les économistes de Desjardins, même si un certain niveau de volatilité frappe actuellement les marchés, les éléments fondamentaux de l’économie américaine demeurent très solides.

« La baisse des coûts des intrants énergétiques devrait favoriser la profitabilité au sein du secteur manufacturier, tandis que l’effet stimulant de la baisse des prix de l’essence sur la consommation américaine sourira aux secteurs de la consommation de base et discrétionnaire», peut-on lire dans le rapport.

Quant à la Bourse canadienne, les économistes de Desjardins prévoient que la baisse des prix du pétrole aura un effet sur la faiblesse du secteur énergétique, qui compte, rappelons-le, pour 20 % de l’indice S&P/TSX. Toutefois, comme aux États-Unis, certains secteurs de l’économie canadienne profiteront des baisses des prix du pétrole.

«À cela s’ajoutera l’effet bénéfique d’une devise plus faible sur les secteurs exportateurs. De façon nette, l’impact économique des récentes tendances est toutefois incertain, étant donné l’importance de l’extraction pétrolière dans les économies de certaines provinces», peut-on lire dans le rapport.

Les économistes de Desjardins prévoient donc que la Bourse canadienne devrait enregistrer un rendement de 7,5 %, incluant les dividendes. Si une amélioration des conditions économiques se produit en deuxième moitié de 2015 pourrait venir améliorer les choses pour le S&P TSX.

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