Quand on demande à leurs parents ce qu’ils faisaient avec l’argent gagné grâce à leur emploi d’été lorsqu’ils étaient jeunes, seulement 25 % répondent qu’ils plaçaient des sommes dans un compte d’épargne.

Déjà sensibilisés à l’épargne, 16 % des jeunes répondants utiliseront leur chèque de paie estival pour cotiser à un régime enregistré d’épargne retraite (REER) ou à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Seulement 2 % de leurs parents avaient ce réflexe lorsqu’ils occupaient un emploi d’été.

Sans surprise, un autre poste budgétaire important pour les étudiants d’aujourd’hui est l’épargne en vue d’un gros achat, comme une voiture. En effet, 26 % des jeunes répondants ont soutenu mettre de l’argent de côté en vue de faire un tel achat alors que seulement 10 % de leurs parents disent avoir utilisé l’argent d’un emploi d’été pour acheter un véhicule.

Un jeune travailleur sur quatre, soit 25 %, utilisera son chèque de paie estival pour financer un voyage alors que 11 % utiliseront les fonds récoltés pour payer leurs dettes. Chez leurs parents, 10 % des répondants utilisaient leur salaire d’été pour payer un voyage alors que seulement 2 % disaient payer leurs dettes avec ces mêmes fonds.

Par ailleurs, les étudiants d’aujourd’hui sont plus susceptibles que leurs parents, à 68 % contre 42 %, d’occuper également un emploi à temps partiel durant l’année afin de subvenir à leurs besoins.

Ce sondage a été mené auprès d’un échantillon de 1 091 Canadiens formé de personnes actuellement inscrites dans un établissement d’enseignement postsecondaire et de personnes âgées de 45 à 60 ans ayant fait des études postsecondaires.