Dans son discours prononcé devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Carolyn Wilkins a expliqué que la BdC profite de la période actuelle de calme relatif pour améliorer les outils qu’elle détient déjà pour aider à maintenir la stabilité.

Selon la première sous-gouverneure de la BdC, Carolyn Wilkins, ces changements seraient le reflet des leçons apprises lors de la dernière crise financière qui a éclaté il y a quelques années.

Pendant la crise, la banque centrale a compris l’importance d’être capable d’injecter des liquidités dans les marchés, a affirmé Carolyn Wilkins. La BdC a aussi constaté combien le manque de liquidités pouvait amplifier la détresse financière.

La BdC veut limiter l’accès à l’aide d’urgence aux institutions ayant mis en place des cadres crédibles de redressement et de résolution.

« Et si l’institution échoue à se redresser d’elle-même, les autorités pourront intervenir pour la restructurer ou la liquider, tout en préservant les fonctions essentielles au système financier et en protégeant les contribuables contre les pertes », a-t-elle illustrée.

De plus, la banque a précisé que, sous certaines conditions, elle accordera une aide d’urgence à des institutions provinciales comme les caisses populaires et les coopératives de crédit.

La BdC a affiché les détails des changements qu’elle propose sur son site internet et souhaite recevoir les commentaires du public d’ici le 4 juillet.

Avec la Presse Canadienne