pandémie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 16 Apr 2024 10:47:57 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png pandémie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Dettes : les inquiétudes des Canadiens s’atténuent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/dettes-les-inquietudes-des-canadiens-sattenuent/ Tue, 16 Apr 2024 10:47:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100075 Selon la firme MNP.

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Certains Canadiens se sentent un peu plus optimistes quant à leur dette avec la perspective de réductions des taux d’intérêt à l’horizon, selon la firme MNP.

L’Indice des dettes à la consommation de la firme spécialisée en insolvabilité démontre un rebond important au premier trimestre de 2024 après 12 mois de résultats faibles, selon son dernier rapport.

Plus du quart des Canadiens estiment que leur situation actuelle en matière d’endettement est meilleure qu’il y a un an.

Moins de ménages canadiens que le trimestre dernier, soit 41 %, se disent préoccupés par leur niveau d’endettement actuel.

« La situation n’est pas aussi sombre qu’elle l’était : c’est ce qui ressort principalement du dernier rapport », a souligné le président de MNP, Grant Bazian, dans un communiqué.

Mais malgré le regain de confiance des consommateurs, les ménages canadiens ressentent toujours la pression, a-t-il ajouté, alors que d’autres renouvellements de prêts hypothécaires se profilent et que le coût de la vie continue d’augmenter.

La moitié des personnes interrogées se disent préoccupées par ce que MNP décrit comme une « pression sociale », c’est-à-dire qu’elles craignent de dépenser de l’argent pour leur style de vie ou pour leurs obligations sociales.

« De nombreux Canadiens se sentent dépassés et découragés par les coûts associés aux activités sociales, qu’il s’agisse d’anniversaires, de mariages ou de remises de diplômes. Certaines personnes risquent d’aggraver leur situation parce qu’elles n’ont tout simplement pas les moyens de participer », a indiqué Grant Bazian.

Moins de Canadiens qu’auparavant se disent préoccupés par leur capacité à rembourser leurs dettes, mais près de la moitié des participants ont déclaré qu’ils étaient à 200 $ ou moins de ne pas respecter toutes leurs obligations financières, un chiffre qui n’a pas changé par rapport au dernier rapport.

La Banque du Canada semble prête à commencer à réduire son taux directeur cette année, alors que l’inflation s’est considérablement atténuée par rapport à ses sommets.

La hausse des taux de la banque centrale les a amenés à des niveaux plus élevés qu’ils ne l’avaient été depuis des années. À mesure que les prêts hypothécaires des Canadiens devaient être renouvelés, ils ont été confrontés à des mensualités considérablement plus élevées pour leur maison, tandis que les coûts de location ont également grimpé.

Quatre ans après le début de la pandémie de la COVID-19, le tiers des Canadiens ont dit être dans une situation financière pire qu’avant la pandémie, en particulier parmi les personnes à faible revenu et celles âgées de 35 à 54 ans, a précisé MNP.

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Examen annoncé du régime d’imposition des particuliers et des sociétés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/examen-annonce-du-regime-dimposition-des-particuliers-et-des-societes/ Tue, 12 Mar 2024 20:31:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99605 BUDGET QUÉBEC 2024 – Le plan pour atteindre l’équilibre budgétaire est remis à plus tard.

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Le gouvernement du Québec amorcera au printemps 2024 une révision de l’ensemble de ses dépenses. Dans ce cadre, les dépenses fiscales liées aux régimes d’imposition des particuliers et des sociétés, ainsi qu’au régime des taxes à la consommation seront examinées.

En 2023, le régime fiscal du Québec comptait 277 dépenses fiscales, totalisant 49,0 milliards de dollars (G$). En incluant les mesures fiscales faisant partie du régime fiscal de base, le coût total de ces mesures et dépenses fiscales s’élevait à 71,3 G$. Il est estimé à 74,0 G$ en 2024.

Le processus d’examens couvrira aussi les dépenses des ministères et des organismes gouvernementaux. « Dans le contexte économique et budgétaire actuel, nous devons tous faire un effort particulier pour améliorer l’efficience des interventions du gouvernement en ce qui concerne le régime fiscal, mais également la performance de nos grandes sociétés d’État. Il est primordial que nos actions soient en adéquation avec l’évolution de la société », a déclaré le ministre des Finances du Québec, Eric Girard.

Ces deux examens visent à moderniser les interventions de l’État afin d’en améliorer l’efficacité. Ils permettront d’identifier des sources d’économies qui seront intégrées au plan de retour à l’équilibre budgétaire. « Nous maintenons l’objectif de retourner à l’équilibre budgétaire le plus rapidement possible et nous déposerons, au moment du prochain budget, un plan pour y arriver », a précisé le ministre Eric Girard.

Le ministre Girard a ainsi confirmé que le plan de retour à l’équilibre budgétaire sera déposé en même temps que le budget 2025-2026. Depuis le dernier budget, le déficit budgétaire 2023-2024 a été révisé à la hausse, passant de 4,0 G$ à 6,3 G$. Au 31 mars 2024, la dette nette du Québec s’établira à 221,1 G$, soit à 39,0 % du PIB, « un niveau inférieur à celui précédant la pandémie », relève le Plan budgétaire 2024-2025. La dette nette au PIB devrait s’établir à 39,5 % au 31 mars 2029.

Le gouvernement réitère son objectif de réduire le poids de la dette nette à 30 % du PIB d’ici 2037-2038. « L’atteinte de cette cible passera par le rétablissement de l’équilibre budgétaire, la poursuite des versements au Fonds des générations et la mise en place d’initiatives qui favoriseront l’accélération de la croissance économique », indique le gouvernement. 

En rendant public son cadre financier, le gouvernement du Québec maintient donc son engagement de retourner à l’équilibre budgétaire après les versements prévus au Fonds des générations. Après les versements des revenus consacrés au Fonds des générations, le solde budgétaire au sens de la Loi sur l’équilibre budgétaire présente un déficit de 11,0 G$ en 2024-2025. L’équilibre budgétaire au sens de la Loi sur l’équilibre budgétaire sera atteint au plus tard en 2029-2030.

La Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations, après les modifications qui y ont été apportées le 7 décembre 2023, prévoit que la dette nette présentée aux états financiers du gouvernement pour les années financières 2032-2033 et 2037-2038 ne pourra, respectivement, excéder 35,5 % et 32,5 % du PIB.

Le Fonds des générations

Conformément à la Loi, le Fonds des générations est affecté exclusivement au remboursement de la dette. Pour les années 2023-2024 et 2024-2025, les revenus consacrés au Fonds des générations s’établiront respectivement à 2,1 G$ et à 2,2 G$. 

Un versement additionnel au Fonds des générations en 2024-2025 de 400 millions de dollars est toutefois annoncé dans le présent budget. Il provient d’une partie du surplus cumulé du Fonds d’information sur le territoire du ministère des Ressources naturelles et des Forêts. « Ce versement, qui vient réduire la dette brute d’un montant équivalent, sera retiré en 2024-2025, et ce, de manière à rembourser directement des emprunts venant à échéance », peut-on lire dans le Plan budgétaire 2024-2025.

Les retraits du Fonds des générations pour le remboursement d’emprunts s’élèveront à 4,4 G$ en 2024-2025 et à 2,5 G$ en 2025-2026. Ils étaient de 2,5 G$ en 2023-2024.

Au 31 mars 2025, le solde du Fonds des générations s’établira à 16,7 G$, ce qui correspond à 7,0 % de la dette nette.

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Les dépenses pèsent sur les bénéfices des grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-depenses-pesent-sur-les-benefices-des-grandes-banques/ Mon, 11 Mar 2024 11:37:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99453 Malgré la croissance des revenus.

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Les revenus des grandes banques ont augmenté, mais leurs bénéfices ont baissé au premier trimestre, selon Fitch Ratings, les charges liées aux suppressions d’emplois et aux dépenses technologiques s’étant accumulées.

Alors que les revenus globaux des six grandes banques ont augmenté de 5 % d’une année sur l’autre au cours de leur premier trimestre fiscal, les bénéfices ajustés ont baissé de 6 %, rapporte Fitch Ratings.

« Les grandes banques canadiennes ont connu un départ difficile, car la plupart d’entre elles ont chargé d’avance leurs budgets de dépenses d’exploitation pour 2024 en effectuant de nombreux investissements visant à améliorer l’efficacité au cours du trimestre. »

Ces dépenses initiales ont entraîné une baisse de 3 % du levier d’exploitation d’une année sur l’autre, selon Fitch Ratings, bien que cela devrait devenir positif plus tard cette année, car les banques « profitent des avantages d’une main-d’œuvre plus rationalisée et des améliorations technologiques ».

Dans l’ensemble, la croissance des prêts a baissé de 2 % au premier trimestre par rapport au même trimestre de l’année précédente, « les consommateurs donnant la priorité à leurs dépenses dans un contexte de taux d’intérêt toujours élevés ».

Fitch Ratings explique que, pour la plupart des grandes banques, la croissance des prêts hypothécaires était également faible « car les banques se sont positionnées stratégiquement dans un environnement hautement concurrentiel dans un contexte de ralentissement du marché de l’immobilier ».

La croissance des prêts commerciaux a été relativement forte, bien que l’on s’attende à ce qu’elle s’affaiblisse à mesure que les dépenses de consommation ralentissent, ainsi que les dépenses d’investissement correspondantes.

« La qualité du crédit a continué à se normaliser, avec une pression plus forte sur les prêts à la consommation non garantis, les cartes de crédit et les prêts automobiles, le ratio des prêts douteux ayant atteint des niveaux prépandémiques, mais restant gérable à une moyenne de 0,6 % », indique Fitch Ratings.

Dans ce contexte, les banques ont continué à augmenter leurs provisions pour pertes sur prêts « en prévision de certaines pressions économiques ».

Dans l’ensemble, les divisions bancaires canadiennes des grandes banques ont enregistré une croissance à un chiffre de leur chiffre d’affaires, « avec des résultats mitigés de la gestion de patrimoine qui ont été plus que compensés par les services bancaires non canadiens et les marchés de capitaux », affirme Fitch Ratings.

Le rendement ajusté des actifs des six grandes banques et du Mouvement Desjardins s’est établi en moyenne à 0,7 % au premier trimestre, inchangé par rapport au même trimestre de l’année précédente.

En outre, Fitch Ratings note que les banques « ont relâché leurs efforts de constitution de capital réglementaire » au premier trimestre, le Bureau du surintendant des institutions financières ayant laissé inchangé le coussin de stabilité national en décembre, maintenant le ratio de capital minimum à 11,5 %.

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Favoriser une plus grande autonomie financière féminine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/favoriser-une-plus-grande-autonomie-financiere-feminine/ Fri, 08 Mar 2024 11:21:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99512 En cette Journée internationale des femmes.

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À l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’Organisation des Nations unies (ONU) a retenu comme thématique l’investissement en faveur des femmes pour favoriser une plus grande équité, notamment sur le plan financier. Ce choix a particulièrement séduit Annamaria Testani, cheffe Expérience client chez IG Gestion de patrimoine.

Elle considère cette journée comme un rappel de l’importance de poursuivre les luttes entreprises par les précédentes générations. « Les femmes ont gagné le droit de voter, d’aller à l’université, d’avoir leur compte bancaire… Il nous reste maintenant à prendre en main notre avenir financier, une responsabilité qui ne peut plus être déléguée », affirme-t-elle.

Pour l’ONU, l’investissement en faveur des femmes dépasse la simple question des droits humains : il s’agit aussi d’un impératif économique et social. Le renforcement de l’autonomie financière des femmes n’est pas seulement bénéfique pour elles-mêmes, mais profite à l’ensemble de la société, en contribuant à la création d’économies plus justes et prospères.

Annamaria Testani insiste sur l’importance pour les femmes de saisir leur pouvoir décisionnel en matière financière, et ce, au sein même de leur foyer. « Elles ne doivent pas se laisser intimider par le fait qu’elles ne connaissent pas tout. Il leur faut apprendre les bases. Elles doivent oser poser des questions à leur conseiller ou conseillère. On a toutes le devoir d’accroître nos connaissances et nos compétences pour viser une plus grande autonomie financière », soutient celle qui œuvre dans l’industrie financière depuis plus de 20 ans.

Faire carrière en finance

Les entreprises du domaine financier ont aussi leur rôle à jouer pour accroître la présence des femmes dans leur rang. La diversité apporte une richesse de perspectives différentes dans la prise de décision et l’analyse financière, croit Annamaria Testani. « Les femmes peuvent apporter des expériences de vie uniques et des approches différentes à la gestion financière, ce qui peut enrichir les conseils et les stratégies proposés aux clients », dit-elle.

IG Gestion de patrimoine a pris des initiatives pour encourager la diversité au sein de son équipe. La firme mise entre autres sur le recrutement de stagiaires. « Depuis 2020, on en a accueilli au-delà de 300, dont plus de 40 % étaient des femmes, précise Annamaria Testani. On a fait du recrutement sur les campus universitaires, on a organisé des conférences pour démontrer les possibilités de carrière en finance. On met également l’accent sur la formation de nos recrues. Plus une personne gagne en compétences, plus elle a de chances de réussir. »

Ces efforts ont porté leurs fruits, puisque les professionnelles représentent aujourd’hui entre 25 % et 30 % des effectifs chez IG. « On est bien aligné pour atteindre notre objectif qui est d’avoisiner 40 % », affirme Annamaria Testani.

Même s’il reste des défis à relever, le chemin à prendre pour faire sa place en finance est moins difficile qu’avant, selon elle. « À mes débuts, il fallait que je sois mon propre cheerleader si je voulais réussir », lance Annamaria Testani qui, après son baccalauréat en finance, a obtenu son titre de CFA. Elle détient également un MBA exécutif de l’Université Concordia.

« Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises, incluant IG, investissent dans le développement de leurs professionnels, ajoute-t-elle. Le métier a aussi beaucoup changé avec les outils technologiques, surtout depuis la pandémie alors que le télétravail s’est répandu. Il y a 20 ou 30 ans, quitter le bureau pour aller chez le dentiste avec son enfant, c’était difficile. Aujourd’hui, il est plus facile de concilier travail et famille. »

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Les banques affectées par le secteur de l’immobilier commercial aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-affectees-par-le-secteur-de-limmobilier-commercial-aux-etats-unis/ Mon, 26 Feb 2024 13:40:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99219 L'augmentation du risque de refinancement et la baisse des valorisations laissent présager de nouvelles pertes sur les prêts.

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Le secteur de l’immobilier commercial américain en difficulté est une vulnérabilité clé pour les banques et une source persistante d’instabilité potentielle des marchés financiers, suggère Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation rapporte que les banques d’un certain nombre de marchés ont signalé des pertes plus importantes sur les prêts accordés au secteur de l’immobilier commercial – en particulier le secteur des bureaux aux États-Unis, qui ressent encore les effets persistants de la pandémie, dans un environnement de taux d’intérêt déjà plus difficile.

« La combinaison d’une augmentation significative des taux d’intérêt depuis la mi-2022, d’une croissance économique plus faible et de changements structurels tels que le travail à distance a conduit à une forte baisse de la demande pour l’immobilier commercial dans le monde entier ainsi qu’à une diminution de la valeur des garanties sous-jacentes. Alors que les emprunteurs voient leur flexibilité financière réduite, la qualité des actifs commence à se détériorer », indique le rapport.

En effet, Morningstar a noté qu’au quatrième trimestre, certaines grandes banques américaines, ainsi que des banques locales de taille moyenne, ont signalé des pertes de crédit plus élevées, dues à leur exposition au secteur de  l’immobilier commercial.

Par exemple, la New York Community Bank a indiqué que les provisions pour pertes de crédit avaient bondi de 62 millions de dollars américains (M$ US) à 552 M$ US au quatrième trimestre.

« À notre avis, les banques de taille moyenne et les banques régionales sont plus vulnérables à une nouvelle détérioration du marché, étant donné qu’elles ont généralement une plus grande proportion de biens immobiliers commerciaux dans leurs portefeuilles de prêts », prévient le rapport.

Et cette vulnérabilité ne se limite pas aux banques américaines. De même, au Canada, la faiblesse du secteur des bureaux est devenue « l’un des principaux facteurs de détérioration de la qualité du crédit » pour les grandes banques, selon le rapport.

Pour les grandes banques canadiennes, les prêts douteux bruts sur l’immobilier commercial américain représentaient 22 % du total des prêts douteux aux entreprises et aux gouvernements au quatrième trimestre. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 17 % du troisième trimestre et aux 7,6 % du quatrième trimestre 2022.

Ces tensions devraient s’intensifier, car le secteur de l’immobilier commercial « reste sous pression à l’échelle mondiale dans un contexte de risques de refinancement accrus et de baisse des valorisations », selon le rapport.

Les risques de refinancement ont augmenté en raison de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que de « la prochaine vague d’échéances de la dette, du resserrement des conditions de liquidité et de la baisse des valorisations immobilières », note le rapport – ajoutant que rien qu’aux États-Unis, 1,2 trillion de dollars de dette devrait arriver à échéance au cours des deux prochaines années.

Compte tenu des taux d’inoccupation record dans le secteur des bureaux – qui ne devraient pas diminuer en raison de la popularité des formules de travail hybrides – les valorisations de l’immobilier commercial sont susceptibles de baisser également, avance le rapport.

« Dans ce contexte, le refinancement de certaines transactions, en particulier dans le secteur des bureaux, nécessitera probablement des fonds propres supplémentaires et/ou une restructuration. Nous nous attendons également à un nombre croissant d’emprunteurs incapables ou refusant de payer. »

En conséquence, les banques exposées au secteur seront probablement confrontées à une détérioration de la qualité du crédit.

« Selon nous, de nombreuses banques devront revoir à la baisse leurs évaluations immobilières et, par conséquent, subiront des provisions et des pertes sur prêts plus importantes », déclare Morningstar dans son rapport.

En outre, la détérioration du climat pose également un risque systémique potentiel.

« Étant donné le regain de pression sur les marchés après les turbulences bancaires du printemps dernier, nous continuerons à suivre de près les implications potentielles sur la confiance des déposants et la liquidité des banques », conclut-il.

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Leader dynamique https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/leader-dynamique/ Tue, 13 Feb 2024 23:52:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98816 Avec son équipe, il a contribué à la croissance de son secteur.

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Le secteur de l’assurance collective de Beneva a crû de manière importante sous la direction d’Éric Trudel, son ­vice-président exécutif et leader, Assurance collective.

Ses primes ont progressé au rythme annuel composé de 5,5 %, de 2019 à 2022, surpassant la moyenne du marché. Pour les six premiers mois de 2023, le secteur de l’assurance collective affiche un résultat net de 28 M$ et des revenus totaux de 1,8 G$, soit une marge bénéficiaire supérieure à celle des années précédentes.

Entre autres, sa part de marché en primes directes souscrites au ­Québec en assurance et maladies collectives est passée de 26,3 % en 2019 à 27,1 % en 2022, selon le rapport annuel sur les institutions financières de l’Autorité des marchés financiers.

De plus, le taux de rétention de la clientèle existante est passé de 93,2 % en 2020 à 97,3 % en 2023, ce qui est également plus élevé que celui du marché. Tout ça alors que l’assureur opérait une transition ayant mené au regroupement de La Capitale et SSQ Assurance.

« C’est ma grande fierté, ­affirme-t-il. En plein processus d’intégration, on a réussi à maintenir et même améliorer notre service. »

Ces résultats reposent en grande partie sur une discipline de tarification rigoureuse adoptée par Beneva. « ­Nous avons choisi de maintenir nos tarifs plutôt que de les abaisser pour augmenter le volume de vente, une pratique qui peut conduire à des groupes de clients non rentables, explique Éric Trudel. Nous nous sommes ainsi concentrés sur la rétention de clients plutôt que sur l’acquisition de nouveaux clients à tout prix. »

Cette approche a été soutenue par le conseil d’administration afin de trouver un équilibre entre croissance et rentabilité, ­ajoute-t-il. « ­Nous nous sommes assurés de bien communiquer notre stratégie à l’interne pour que tout le monde travaille dans la même direction. Les équipes de vente sont naturellement enclines à vendre plus, alors que l’équipe de tarification veut maintenir les prix. Nous avons également ajusté la rémunération des équipes de vente pour nous baser sur une croissance nette plutôt que sur le volume des ventes. »

Compte tenu de cette performance ainsi que de diverses initiatives sur le plan de l’innovation, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière du Québec nomme Éric Trudel lauréat de la catégorie Leaders/cadres de l’industrie financière.

« ­Il gère une branche d’activité qui connaît une rentabilité impressionnante et une saine gestion. Ses initiatives mises de l’avant en matière d’innovation en vue d’améliorer l’expérience des clients ainsi que sur le plan de la gestion des risques sont remarquables. Bravo ! » souligne le jury.

Éric Trudel est fier que la fusion des deux assureurs ait conféré une position de leadership à Beneva dans le marché québécois. « ­Nous sommes au premier rang, devant Desjardins, qui a autour de 20 % de part de marché. Au ­Canada, nous sommes cinquième avec 6 % environ de part de marché. Comme nous sommes maintenant très bien positionnés sur le territoire québécois, notre prochain axe de développement, ce sera d’attaquer le marché de l’Ontario. »

Éric Trudel gère un secteur de près de 1 500 employés chez Beneva. Lui qui cumule une expérience de plus de 25 ans dans le domaine de l’assurance a toujours privilégié une approche de leadership basé sur la proximité avec ses équipes.

Il a notamment institué des rencontres en petits groupes qu’il a baptisées les « ­Jasettes avec Éric » et qui favorisent un contact direct et constructif avec ses collaborateurs. « Chaque fois, j’en ressors enrichi. Je suis aussi quelqu’un de super optimiste et dynamique. J’essaye de transmettre cette énergie à mes équipes quand il faut trouver des solutions à certains problèmes », raconte-t-il.

Ces dernières années, Beneva a mis en œuvre plusieurs démarches d’innovation. Une fois le regroupement terminé, l’assureur s’est lancé dans un vaste chantier : la modernisation de son écosystème technologique. Un projet ambitieux, mené par Éric Trudel et son équipe, qui vise à établir un système « moderne et performant, le premier du genre au ­Canada », ­dit-il.

Ce nouveau système est construit en assemblant différents logiciels distincts et avancés, entre autres ­Global ­IQX de Majesco pour la soumission et le renouvellement des contrats, V3locity de Vitech pour l’administration des contrats, Telus Santé pour la gestion des prestations de santé et dentaire et Fineos, notamment pour la gestion des prestations vie, maladies graves et assurance salaire.

« ­Cela nous permet de créer un écosystème intégré qui sera relié à l’espace client et à notre application mobile. Ce projet contribue non seulement à l’amélioration de l’expérience client, mais aussi à la simplification des processus pour les employés », précise Éric Trudel, qui détient un baccalauréat en actuariat de l’Université ­Laval et est ­Fellow de l’Institut canadien des actuaires.

« ­Au plus fort des travaux, 275 personnes travaillaient sur ce chantier à temps plein, ­ajoute-t-il. À la fin de 2023, nous avons amorcé un projet pilote avec deux groupes de clients, un au ­Québec et l’autre à Vancouver. Tout se passe bien jusqu’à maintenant. En 2024, notre objectif est d’ajouter d’autres fonctionnalités et de tester le système chez plus de groupes. » ­Le déploiement à grande échelle est prévu en 2025 et vise notamment à simplifier le travail des employés.

La santé mentale, un enjeu sociétal plus présent que jamais depuis la pandémie, préoccupe Beneva. En 2021, sous le leadership d’Éric Trudel, l’assureur a participé à la création de la Chaire de recherche Relief en santé mentale à l’Université Laval, qui a pour mission de développer des connaissances scientifiques sur la santé mentale et les pratiques d’autogestion, particulièrement dans les milieux de travail.

« ­On fait beaucoup d’autogestion en santé physique, à l’aide d’applications qui permettent de suivre son état de santé, par exemple, mais moins en santé psychologique. On a donc décidé d’investir dans ce domaine dans une optique de prévention. »

En septembre 2023, Beneva est devenu le premier assureur collectif à rembourser le service d’accompagnement individuel en autogestion en soins psychologiques offert par son partenaire Relief.

Cette mesure « vient compenser dans une certaine mesure la difficulté d’obtenir des soins psychologiques que l’on vit actuellement ».

Un autre défi qui a mobilisé l’équipe d’Éric Trudel est l’accessibilité et le coût des médicaments, en hausse constante, ce qui se reflète sur les primes d’assurance collective. Beneva a ainsi pris l’initiative de ne plus rembourser les médicaments biologiques lorsqu’un biosimilaire est disponible, sauf en cas d’exception médicale. « ­Selon nos plus récentes données, cela a permis à nos preneurs de générer des économies entre 1,5 % et 2 % sur le coût des médicaments », précise-t-il.

Sous la gouverne d’Éric Trudel, Beneva a également été le premier assureur québécois à offrir la garantie d’affirmation de genre à même son offre d’assurance collective. À cet effet, l’entreprise rembourse, en complémentarité de ce qui est remboursable par l’État, les frais admissibles reliés à la modification des caractéristiques sexuelles d’une personne assurée ayant obtenu un diagnostic de dysphorie de genre dans le but de les harmoniser avec le genre ressenti par ­celle-ci.

Beneva accentue également ses efforts pour prévenir la fraude aux assurances en déployant une solution basée sur l’intelligence artificielle. « ­On a développé un algorithme qui repère des pratiques douteuses. Plutôt que d’y aller de façon aléatoire, cela nous a permis d’avoir des audits mieux ciblés permettant de récupérer plus de sommes pour nos preneurs », se réjouit-il.

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Tombée à la naissance dans la potion https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/tombee-a-la-naissance-dans-la-potion/ Tue, 13 Feb 2024 05:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99146 Ann-Rebecca Savard était destinée à travailler dans le domaine des services financiers.

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« Depuis que je suis petite, je sais que je vais être conseillère, dit Ann-Rebecca Savard, de Lumos Services financiers. Mon ­ arrière-grand-père, mon ­grand-père, mon père, mes frères, mon conjoint aussi, tous sont conseillers. ­Seule exception, sa mère est agente de voyage, « même si elle a étudié en finance. Des fois, elle trouve que ça parle beaucoup de finance à la maison », ­ajoute-t-elle en riant.

Ann-Rebecca Savard, représentante en épargne collective chez MICA Capital, appartient à une dynastie de conseillers, son père Gino-Sébastian Savard étant à la direction de ­MICA ­Cabinets de Services financiers avec son frère, et l’oncle d’­Ann-Rebecca, Martin Savard. « À 14 ans, ­note-t-elle, j’étais adjointe administrative pour mon père et d’autres conseillers. On peut dire que, comme Obélix, je suis tombée quand j’étais petite dans la potion du conseil. »

Elle a commencé à son propre compte il y a six ans et s’occupe d’une centaine de clients, la plupart dans la trentaine, auprès desquels elle s’est rapidement spécialisée en investissement responsable, point focal de cette chronique. Mais les choses vont changer substantiellement puisqu’elle est en voie de compter près de 350 nouveaux clients, dont environ le tiers est à la retraite. Acquise d’un vétéran qui prévoit prendre sa retraite dans quelques années, cette clientèle, elle la connaît déjà. Cette acquisition « me convient amplement ; ce sont des clients que j’adore ».

Le credo de la jeune conseillère est classique : elle construit des portefeuilles pour le long terme qui peuvent traverser toutes les saisons. « Le temps est l’ami de l’entreprise merveilleuse, l’ennemi de la médiocre ­», rappelle-t-elle avec cette citation de Warren Buffett, visant à ce que ses clients n’aient pas de stress à court terme. Si un krach comme celui qu’annonce ­François ­Trahan devait survenir en 2024, « ça ne changerait rien à mes portefeuilles, ­tranche-t-elle. Seule chose qui changerait : je dirais à mes clients qu’il est temps d’y injecter de l’argent ».

Tous les fonds retenus par Ann-Rebecca Savard ­ciblent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), un secteur dans lequel elle a obtenu deux certificats d’études. « ­Je pense que quand on investit dans les bons mandats ­ESG (sans qu’ils ne soient nécessairement identifiés en tant que tels), on peut trouver de la très belle qualité. »

PORTEFEUILLE GREENWISE ÉQUILIBRÉ

Manufacturier : ­RGP ­Investissements

Offre initiale du fonds : septembre 2020

Actif sous gestion (ASG) (31 mars 2023) : 94,7 M$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 1,23 %, série F

Rendement annualisé depuis la création : 2,8 %

Réf. : ­Nos fonds | ­RGP ­Investissements

Cette famille ­GreenWise compte trois portefeuilles : conservateur, équilibré, croissance. Et tous se retrouvent à la base des portefeuilles d’­Ann-Rebecca Savard.

Des performances de 2,8 % dans le cas du portefeuille équilibré et de 5,6 % pour le portefeuille « croissance » ne sont pas spectaculaires, reconnaît la conseillère. Elle fait valoir que le moment de leur lancement à l’époque de la COVID et juste avant la débandade boursière de 2022 « n’était pas le meilleur timing du monde ».

Or, elle appuie cette société. Pour deux raisons. La première tient à une grande compétence en sélection ­ESG. « ­Leur processus d’investissement est très intelligent, ­dit-elle. On veut de l’ESG, mais pas au sacrifice de la qualité, du prix qu’on paye et de la performance. »

L’autre raison tient à la nature très particulière de cette firme qui a pignon sur rue à ­Québec et qui, créée par des conseillers, est particulièrement adaptée aux besoins de ceux-ci. Ainsi, ils multiplient les services pour aider les conseillers à améliorer leur pratique, par exemple avec des diagnostics de clientèle ou des comparaisons de portefeuilles. « ­Leur service est vraiment exceptionnel, fait valoir Ann-Rebecca Savard, et il ne coûte rien de plus. »

CROISSANCE DURABLE

Manufacturier : ­Placements ­AGF

Offre initiale du fonds : décembre 1991

Actif sous gestion (ASG) (30 novembre 2023) : 598 M$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 2,08 %, série ­OPC

Rendement annualisé depuis la création : 6,2 %

Réf. : ­Fonds d’actions mondiales ­Croissance durable ­AGF – ­Série ­OPC

Lancé en 1991, ce fonds est l’une des plus anciennes offres du secteur ­ESG. Il adhère aux principes d’économie durable, soit un développement économique « qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs », ­peut-on lire dans la documentation du fonds.

Disposant d’un mandat mondial, le fonds cherche des titres de société qui présentent un potentiel de croissance du chiffre d’affaires et du bénéfice supérieur à la moyenne, notamment dans la transition énergétique, l’économie circulaire et l’agriculture durable. Comme on peut s’y attendre, il évite les producteurs d’énergies fossiles. On trouve des noms comme le ­Français ­Dassault ­Systèmes ­SE, l’Américain ­Garmin, le ­Canadien Stantec et le ­Japonais ­Keyence ­Corp. Les biens industriels dominent le portefeuille, y accaparant une part de 40 %.

Comme le fait ressortir Ann-Rebecca Savard, on a affaire à un fonds destiné aux clients « qui valorisent l’ESG, très centrés sur le E d’ESG, dans une perspective à long terme et qui ont une bonne tolérance au risque ». En effet, si on cherche avant tout la croissance, on peut trouver nombre d’autres fonds plus performants.

ACTIONS MONDIALES

Manufacturier : ­Mawer

Offre initiale du fonds : octobre 2009

Actif sous gestion (ASG) (30 septembre 2023) : 11,6 G$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 1,3 %, série A

Rendement annualisé depuis 10 ans : 11 %

Réf. : ­Mawer ­Global ­Equity ­Fund – ­Fund ­Profile

Selon Ann-Rebecca Savard, ce fonds possède tous les attributs d’un fonds ESG, mais sans s’afficher sous cette étiquette. « ­La firme adopte une approche très ­ESG dans tous ses mandats », ­souligne-t-elle.

Pour qui cherche la réalité ­ESG plus que sa nomenclature, ce fonds offre un véhicule beaucoup plus convaincant que le fonds d’AGF ­ci-haut. Ce dernier, pour une période de dix ans, affiche un rendement de 6,9 %, soit 37 % sous les 11 % du fonds de ­Mawer. La cote Morningstar est fort éloquente : cinq étoiles pour le fonds de ­Mawer, deux étoiles pour celui d’AGF.

« ­Mawer a presque toujours battu ses pairs et ses indices de référence, dit la conseillère. Ils ont un ratio de capture exceptionnel autant à la hausse qu’à la baisse. » ­Surtout, elle apprécie l’approche très « terrain » de la firme. « J’aime le fait qu’ils ont des bureaux partout dans le monde. Ça leur donne une présence très proche de leurs investissements, ce qui leur permet une recherche d’occasions très micro qui échappent à d’autres. Plusieurs firmes sont en mode télétravail, mais ­Mawer est encore sur le terrain, même dans un monde ­post-COVID. »

Dernier détail, comme le fonds d’AGF, celui de ­Mawer est disponible en fonds distincts, auprès de Manuvie, « mais sans frais réduits et avec des garanties 75/100 et 75/75 », précise ­Ann-Rebecca Savard.

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Fiscalité : que doivent savoir les télétravailleurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fiscalite-que-doivent-savoir-les-teletravailleurs/ Mon, 05 Feb 2024 12:24:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98737 Il existe une déduction fiscale avantageuse.

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La pandémie a amené la société à repenser la façon de travailler. Cette période a obligé les entreprises à délocaliser leurs activités et nombre d’entre elles ont adopté cette façon de faire à long terme. Notre nouvelle réalité est ainsi composée de nombreuses personnes travaillant entièrement ou partiellement de la maison. Il semble clair que le travail à domicile est là pour de bon, il est donc temps de connaître les déductions fiscales qui vont avec.

 100 % en télétravail, à quoi penser

 

Les travailleurs qui ne vont jamais au bureau ont souvent une portion de leur habitation qu’ils utilisent uniquement pour leur travail. Ils peuvent donc déclarer une portion du loyer correspondant à la superficie occupée par l’espace de travail.

Ils ont également la possibilité de réclamer une partie des dépenses liées à leur téléphone portable, leur équipement et leur Internet. Des articles comme les ordinateurs, les bureaux, etc., peuvent également être déclarés.

Pour ceux qui travaillent dans le domaine de la création (comme la vente de produits sur Etsy ou d’autres marchés), même s’il s’agit d’un projet secondaire et non de la principale source de revenus, ces dépenses personnelles sont des frais professionnels qui peuvent également être déclarés.

Des déductions pour les travailleurs hybrides

 

Il est toujours possible de réclamer une déduction pour le travail à domicile en 2023. Toutefois, certaines règles ont changé.

Déjà, pour être considéré comme un travailleur hybride, il faut travailler plus de 50% du temps à la maison ou que le bureau à domicile serve « uniquement pour tirer un revenu d’emploi et pour rencontrer des clients ou d’autres personnes de façon régulière et continue dans le cours normal de l’exercice de ses fonctions ».

Ensuite, il faut demander à son employeur le formulaire TP-64.3 au Québec et T2200 au Fédéral.

Il est également nécessaire de conserver ses reçus et les fournir sur demande aux autorités fiscales.

Finalement, les employés à commission ont le droit de déduire certaines dépenses que les employés sans commission ne peuvent pas déduire : assurance habitation, taxes foncières, notamment.

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COVID-19 et emploi : chute prononcée dans le secteur des services https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/covid-19-et-emploi-chute-prononcee-dans-le-secteur-des-services/ Wed, 02 Aug 2023 10:04:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95295 Selon une enquête de Satistique Canada.

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La pandémie de COVID-19 a poussé un grand nombre de personnes à abandonner leurs emplois dans les services et les emplois manuels routiniers pour se tourner vers des emplois dans les professions techniques, libérales et de gestion.

Statistique Canada a dévoilé mercredi une enquête intitulée L’évolution de la nature du travail depuis le début de la pandémie de COVID-19 qui montre que la tendance du marché du travail de migrer vers des postes professionnels, qui était déjà présente depuis des décennies, s’est accélérée durant la pandémie.

Cependant, la baisse dans le secteur des services durant la pandémie représente le seul renversement de tendance puisqu’elle survenait après une hausse modérée mais constante dans les années précédentes.

Santé et robotisation
L’auteur du rapport, Marc Frenette, note que la pandémie et les mesures de confinement « ont suscité de nombreuses préoccupations en matière d’économie et de santé pour les travailleurs et les employeurs. Les travailleurs peuvent avoir cherché un emploi comprenant moins de contacts directs avec les gens, comme des emplois professionnels, qui peuvent souvent être effectués à domicile en cas de confinement », suggère-t-il.

Parallèlement, en raison des impacts sur la chaîne d’approvisionnement entre autres, « les employeurs pourraient avoir tenté de rendre leurs processus de production et de livraison plus résilients en cas de confinement futur. Il s’agit d’automatiser les tâches, puisque les machines, les robots et les algorithmes informatiques ne sont pas vulnérables aux virus biologiques. » Les investissements dans les robots se seraient d’ailleurs accélérés pendant la pandémie.

La tendance n’est pas nouvelle. De 1987 à 2019, la proportion d’employés œuvrant dans les professions liées à la production, aux corps de métier, à la réparation et à l’exécution (qui impliquent des tâches manuelles routinières) a chuté de 29,5 % à 21,8 %. Durant ces trois décennies, la proportion d’employés qui occupaient des postes dans les professions techniques, libérales et de gestion (qui impliquent des tâches cognitives non routinières) est passée de 23,7 % à 32,3 %. Pendant ce temps, les proportions demeuraient relativement stables dans le secteur des services et dans le domaine de la vente, du travail de bureau et du soutien administratif.

L’augmentation de la proportion de postes dans les professions techniques, libérales et de gestion ainsi que la baisse parallèle dans les métiers manuels entre 2019 et 2022 représentent donc une accélération marquée de la tendance.

Chute dans les services
Quant à la préoccupation liée à la santé, on ne s’étonnera pas de constater que les années de pandémie ont vu une baisse des professions dans le secteur des services. « Le déclin dans les professions dans le secteur des services a été particulièrement notable, d’autant plus que la part des emplois dans le secteur des services a augmenté modérément au cours des trois décennies précédant la pandémie », souligne l’analyste.

Sans surprise, cette mouvance illustre une différence entre les hommes et les femmes qui émane de ce que l’on nomme souvent les métiers traditionnels des uns et des autres. Ainsi, bien que l’augmentation notée dans les professions techniques, libérales et de gestion soit similaire chez les hommes et les femmes, les baisses ne se sont pas produites aux mêmes endroits. Pour les hommes, la baisse s’est avérée plus significative du côté des professions liées à la production, aux corps de métier, à la réparation et à l’exécution, alors que chez les femmes, c’est plutôt le secteur des services qui a connu la baisse la plus marquée.

Jeunes: migration encore plus forte
Enfin, les données par groupes d’âge sont fort révélatrices. L’augmentation des professions techniques, libérales et de gestion et le déclin des professions dans le secteur des services étaient considérablement plus prononcés chez les jeunes travailleurs (25 à 34 ans) que chez les travailleurs plus âgés (45 à 54 ans). Si l’on tient compte du fait que les jeunes occupent souvent, à leurs débuts sur le marché du travail, des emplois dans le secteur des services et que ceux-ci étaient clairement plus à risque pour la santé durant la pandémie, la migration plus forte des jeunes vers des emplois moins exposés au public s’explique assez facilement.

Marc Frenette se garde bien, à partir de ces différences entre les groupes d’âge, de tenter de prédire l’avenir. Il écrit cependant que « les tendances par groupe d’âge peuvent donner un aperçu des tendances futures ».

« La demande croissante pour des postes dans les professions techniques, libérales et de gestion peut être plus facilement satisfaite par les jeunes travailleurs, dont le capital humain peut être plus malléable. Autrement dit, les jeunes travailleurs sont peut-être mieux placés pour faire un virage, car ils ont généralement moins de responsabilités familiales qui les empêchent de retourner aux études et ils ont plus d’années pour récupérer leurs investissements. »

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Un guide pour gérer les risques en période d’incertitude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-guide-pour-gerer-les-risques-en-periode-dincertitude/ Tue, 18 Jul 2023 11:15:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95105 Publié par l’Institut canadien des actuaires.

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Pandémie, tensions géopolitiques, perturbations des chaînes d’approvisionnement, crise du logement… L’économie mondiale a fait face à plusieurs événements extraordinaires ces dernières années.

Pour aider les entreprises à mieux gérer les risques dans ce contexte d’incertitude, l’Institut canadien des actuaires (ICA) publie un recueil d’articles rédigés par des spécialistes, comprenant à la fois des actuaires et des non-actuaires.

Ces experts analysent la transformation du paysage de la gestion des risques et offrent des conseils aux professionnels du domaine, quels que soient leur secteur. Ils abordent un large éventail de sujets, notamment les divulgations relatives aux risques, le risque d’inflation dans les réserves des assurances IARD (incendie, accident et risques divers), les risques liés à la transition climatique, la COVID longue, la gestion des risques liés aux petits et moyens régimes de retraite. Il offre également un cadre d’analyse pour tenter de répondre à l’éternelle question : vaut-il mieux louer ou acheter son logement ?

La publication insiste sur la nécessité de comprendre et d’aborder les risques émergents en constante évolution. Ces risques, à la fois nouveaux et familiers, sont influencés par des modifications dans le paysage économique, réglementaire et technologique, ainsi que par les changements climatiques.

« Cette publication souligne l’engagement de l’ICA à promouvoir l’excellence et l’innovation en matière de gestion des risques, déclare Steve Prince, FICA et président de l’ICA. En partageant ces idées et cette expertise, l’Institut continue de donner aux professionnels et professionnelles les moyens de s’y retrouver dans le monde complexe et en constante évolution du risque. »

Pour télécharger le guide, c’est ici.

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