obligations – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 15 Feb 2024 20:55:17 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png obligations – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les défaillances sur les obligations ne sont pas à l’origine de la détresse économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-defaillances-sur-les-obligations-ne-sont-pas-a-lorigine-de-la-detresse-economique/ Fri, 16 Feb 2024 11:55:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99006 L'augmentation des défauts de paiement est un symptôme, et non la cause, du stress macroéconomique.

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Alors que les défaillances de la part d’entreprises continuent d’augmenter, une étude de Moody’s Investors Service montre que les défaillances d’obligations sont généralement un symptôme de la détérioration de l’économie, plutôt qu’une cause.

Dans un rapport, l’agence de notation indique que le taux de défaillance mondial des entreprises de qualité spéculative a atteint 4,8 % à la fin de 2023, contre 1,8 % au cours des deux dernières années. L’agence s’attend à ce que les défaillances continuent d’augmenter.

« Les taux d’intérêt toujours élevés et le ralentissement de la croissance du PIB ont suscité des inquiétudes quant au risque de tensions sur les marchés obligataires », indique le rapport.

L’étude de Moody’s a cherché à déterminer si l’augmentation des défauts de paiement sur les obligations avait tendance à amplifier les tensions économiques, et a constaté que les tensions sur les marchés obligataires ne ralentissaient pas nécessairement l’économie, contrairement aux tensions dans le secteur bancaire, qui peuvent déclencher des ralentissements économiques lorsque les conditions financières se durcissent et que l’accès au crédit se réduit.

« En examinant les données du monde entier et des 100 dernières années, nous avons constaté que les crises bancaires peuvent nuire de manière significative à la croissance économique, même si le stress bancaire n’entraîne pas de panique publique », affirme le rapport.

Alors que les marchés obligataires ont tendance à se détériorer en même temps que les conditions financières, Moody’s a déclaré que les données à long terme suggèrent que « les défauts de paiement reflètent les chocs macroéconomiques plutôt qu’ils ne les aggravent ». Plus précisément, « les augmentations du taux de défaillance n’entravent pas systématiquement la croissance au-delà des dommages qui peuvent déjà avoir été causés par d’autres facteurs macroéconomiques, y compris la santé des banques ».

En conséquence, l’agence de notation a conclu que les cycles de défaillance des obligations tendent à être des symptômes des chocs financiers et économiques, et non une cause de ces chocs négatifs.

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Les régimes de retraite canadiens performent mieux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-regimes-de-retraite-canadiens-performent-mieux/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98996 Grâce aux rendements des obligations canadiennes.

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Les régimes de retraite canadiens bénéficient de la bonne tenue des titres à revenu fixe canadiens au quatrième trimestre de l’année 2023.

Les titres à revenu fixe canadiens ont affiché un rendement de 7,27 % au quatrième trimestre de l’année 2023 et un rendement médian de 10,04 % sur un an, soit la meilleure performance de l’ensemble des catégories d’actifs, selon le rapport BNY Mellon Canadian Asset Strategy View Universe.

Au quatrième trimestre 2023, toutes les classes d’actifs traditionnelles ont enregistré des rendements élevés à un chiffre. Les classes d’actifs en actions et en titres à revenu fixe ont propulsé les rendements vers le haut, indique le rapport.

Les obligations canadiennes ont surpassé les actions américaines (8,91 %) et mondiales (8,52 %). Elles ont également fait mieux que les actions canadiennes (7,69 %). Les actions internationales ont livré un moins bon rendement trimestriel (6,65 %).

Du côté des actifs non traditionnels, le capital-investissement affiche un rendement médian trimestriel de 1,45 %, ce qui représente la meilleure performance pour cette catégorie d’actifs. L’immobilier connaît pour sa part une chute de 2,08 %. Les fonds spéculatifs ont terminé le trimestre avec un rendement médian de -0,30 %.

Les régimes de retraite d’entreprises obtiennent un rendement médian de 8,13 % au quatrième trimestre, dépassant les régimes de retraite publics (5,58 %), ainsi que les fondations et les fonds de dotation (6,29 %).

Il s’agit d’un renversement de situation pour les obligations canadiennes, qui avaient moins bien performé (7,97 %) sur l’ensemble de l’année 2023, comparativement aux actions mondiales (18,79 %) et américaines (17,41 %) et aux actions canadiennes (11,14 %).

Sur un an, les régimes de retraite d’entreprises obtiennent un rendement moyen de 11,02 %. Ils font mieux que les régimes de retraite publics (9,34 %), mais moins bien que les fondations et fonds de dotation (12,74 %).

Le rapport de BNY Mellon analyse les actifs de placement d’une valeur de 291,8 milliards de dollars (G$) dans 72 régimes de retraite canadiens d’entreprises, d’organismes publics et d’universités dont la taille moyenne s’élève à de 4,1 G$.

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Le secret professionnel et les règles de divulgation obligatoire https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/apff/le-secret-professionnel-et-les-regles-de-divulgation-obligatoire-par-un-conseiller-ou-un-promoteur-au-quebec/ Wed, 24 Jan 2024 11:29:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98584 ZONE EXPERTS – Ce régime semble étonnamment large.

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Au Québec, depuis septembre 2020, un conseiller ou un promoteur qui commercialise ou effectue la promotion d’une opération dont la forme et la substance s’apparentent de façon significative à une « opération déterminée » par le ministre doit divulguer cette opération au moyen du Formulaire TP-1079.CP dans le cas où celle-ci n’a pas nécessité de modification significative lors de sa mise en œuvre auprès de différents contribuables.

Cette obligation soulève la question de l’application du secret professionnel dans le contexte particulier d’une divulgation exigée des praticiens en raison d’opérations planifiées ou mises en place pour leurs clients. En effet, un tel professionnel a normalement l’obligation de préserver la confidentialité de l’information reçue de la part d’un client, ce qui semble à première vue entrer directement en contradiction avec la portée des renseignements requis par le Formulaire TP-1079.CP.

Dans le cadre du présent texte, nous discuterons de la nature de l’obligation de divulgation imposée aux conseillers et aux promoteurs québécois afin de déterminer s’il est possible de satisfaire à ces obligations dans le respect du secret professionnel. Nous fournirons par ailleurs quelques indices relativement à la manière d’y parvenir. Il convient de noter que le présent texte n’abordera pas l’obligation de divulgation qui est également imposée au contribuable qui réalise une opération désignée.

Obligation de divulgation applicable aux conseillers et aux promoteurs québécois

Le régime de divulgation obligatoire applicable aux conseillers et aux promoteurs en vertu de la Loi sur les impôts semble étonnamment large.

D’une part, la description des opérations déterminées (dont la liste complète est disponible sur le site Internet de Revenu Québec) englobe volontairement un large éventail d’opérations qui ne sont pas nécessairement considérées comme étant agressives par l’administration fiscale. En effet, il apparaît que certaines opérations couramment proposées et mises en place par les professionnels soient susceptibles d’être visées par les règles lorsqu’elles « s’apparentent de façon significative à la forme et à la substance des faits d’une opération déterminée par le ministre ».

Par exemple, le simple fait, pour un particulier, de disposer d’actions admissibles de petite entreprise en réclamant la déduction pour gains en capital et en investissant par la suite le produit de disposition en question dans une société avec laquelle ce particulier a un lien de dépendance constituera une opération désignée, puisque la forme et la substance de ces faits s’apparentent de façon significative à l’opération déterminée par le ministre relative à la « multiplication de la déduction pour gains en capital » et qu’aucune opération exclue n’est applicable (du moins, pour le moment).

D’autre part, notons que le terme « conseiller » est défini comme comprenant notamment « une personne […] qui fournit de l’aide, de l’assistance ou des conseils relativement à la conception ou à la mise en œuvre [d’une] opération ». Considérant la portée très large de cette définition, la question pertinente reviendra généralement à déterminer à quel moment un tel conseiller « commercialise » l’opération visée. Cette question est beaucoup plus nébuleuse et nous devrions espérer davantage de précisions à ce sujet dans l’avenir (possiblement lors du panel sur les divulgations obligatoires du congrès annuel de l’APFF en novembre 2023). Toutefois, lors du congrès annuel de l’APFF tenu en 2021, Revenu Québec a semblé suggérer qu’un professionnel pourrait, en certaines circonstances, être considéré comme effectuant la commercialisation ou la promotion d’une opération auprès d’un contribuable lorsqu’il reproduit une structure déjà mise en place auprès d’un autre client par le passé.

Cela implique que bon nombre de conseillers fiscaux devront potentiellement divulguer une telle opération en produisant le Formulaire TP-1079.CP au plus tard le 60e jour suivant celui où il a commercialisé une opération désignée pour la première fois. Autrement, un tel professionnel s’expose à une pénalité égale à 100 % des honoraires reçus relativement à la mise en œuvre de l’opération, plus une pénalité additionnelle de 10 000 $ à laquelle s’ajoute une autre pénalité de 1 000 $ par jour de retard, jusqu’à concurrence de 100 000 $.

Pour le moment, aucune donnée officielle ne permet de juger de la quantité de divulgations qui ont été produites par des conseillers ou promoteurs québécois, mais les réactions quant à ces nouvelles obligations paraissent quelque peu divergentes en pratique. À cet égard, les professionnels bénéficieraient certainement de directives un peu plus claires de la part de Revenu Québec, notamment quant à l’application de la notion de « commercialisation » d’une opération désignée.

L’obligation de divulgation du conseiller ou du promoteur est une obligation générique

Dans le cadre du panel sur les règles de divulgations obligatoires tenu lors du Colloque sur l’administration fiscale de l’APFF en 2021, Revenu Québec indiquait que la divulgation du conseiller ou du promoteur ne vise pas à permettre à l’administration fiscale d’identifier les contribuables qui réalisent des planifications s’apparentant à une opération déterminée.

En fait, Revenu Québec devrait déjà obtenir cette information autrement, c’est-à-dire par la production du Formulaire TP-1079.OD par le(s) contribuable(s) ayant réalisé l’opération en question. Avec le Formulaire TP-1079.CP, Revenu Québec vise plutôt à mieux comprendre les types de planification dont les professionnels effectuent la commercialisation. L’atteinte de cet objectif permet notamment à l’administration fiscale de sonder le « marché » afin d’être en mesure de détecter plus facilement les planifications jugées à risque et de proposer des modifications législatives si cela est jugé nécessaire.

En conséquence, et comme Revenu Québec l’a rappelé à quelques reprises, l’obligation de divulgation du conseiller ou du promoteur est une obligation générique. Cela se concrétise par deux éléments pratiques fondamentaux.

Premièrement, une seule déclaration de renseignements doit être produite lors de la commercialisation, auprès de plusieurs contribuables, d’une opération s’apparentant à une opération déterminée. La même déclaration de renseignements est ainsi susceptible d’être valide pour tous les clients auprès desquels le professionnel a commercialisé ou effectué la promotion d’une opération qui n’a pas nécessité de modification significative lors de sa mise en œuvre.

Le fait d’effectuer une divulgation complète à l’égard de la série d’opérations visée permet donc de se décharger de devoir effectuer de nouveau une telle divulgation pour une série d’opérations qui ne comporte pas de « modification significative ». La difficulté réside évidemment dans le fait de déterminer ce qui constitue ou non une modification suffisante pour déclencher l’obligation de devoir effectuer une nouvelle divulgation. Il s’agit d’un autre élément pour lequel nous devrions espérer des précisions additionnelles de Revenu Québec dans l’avenir.

Ensuite, le fait que l’obligation du conseiller ou du promoteur soit générique implique qu’aucune information qui permettrait d’identifier un contribuable n’ait à être divulguée en produisant le Formulaire TP-1079.CP. Revenu Québec a confirmé que les conseillers et les promoteurs qui remplissent ce formulaire n’ont pas à indiquer l’identité ou le nom de leur client. En fait, il semble que ceux-ci n’aient pas à décrire ce qu’un client a fait exactement si cela implique la divulgation de détails susceptibles de permettre l’identification du contribuable en question.

En pratique, il sera indispensable de conserver en tête ces lignes directrices s’il s’avère que l’on doit remplir le Formulaire TP-1079.CP, afin de préserver le secret professionnel auquel est en droit de s’attendre un client. À cette fin, tout renseignement susceptible de permettre l’identification d’un tel client pourra être substitué par une hypothèse de travail.

Formulaire TP-1079.CP : comment favoriser le respect du secret professionnel?

Le cœur de la divulgation effectuée par un conseiller ou un promoteur réside dans la section 5 du Formulaire TP-1079.CP. Cette section nécessite de donner une description détaillée de tous les faits et de toutes les conséquences de la série d’opérations, y compris, notamment, les parties concernées (identité, rôle, obligations et responsabilités), les attributs fiscaux, les conséquences fiscales et les dispositions législatives appliquées et évitées à chacune des étapes.

Sachant que, de manière générale, le secret professionnel est susceptible de protéger toute information détenue par un professionnel relativement à un client, on pourrait croire à la lecture de ces éléments que les informations requises du conseiller ou du promoteur dans la section 5 du Formulaire TP-1079.CP entrent directement en contradiction avec la protection du secret professionnel.

Cependant, en conformité avec le caractère générique de l’obligation de divulgation du conseiller ou du promoteur, le formulaire offre la possibilité de remplir cette section en utilisant uniquement des hypothèses de travail. À titre illustratif, Revenu Québec nous offre l’exemple de l’hypothèse suivante au sein du formulaire :

« La société A est une société privée dont l’actionnaire est monsieur B, une personne physique. Celui-ci possède 100 actions ordinaires de cette société A, dont la juste valeur marchande est 1 000 $, le prix de base rajusté est 100 $ et le capital versé est 100 $. »

Afin de favoriser le respect du secret professionnel, il est donc évidemment souhaitable de remplir cette section en utilisant strictement de telles hypothèses de travail génériques. À cet égard, la principale exigence consiste à établir une situation décrivant fidèlement la série d’opérations visée de manière suffisamment précise pour permettre à l’administration fiscale de l’analyser et d’avoir une juste compréhension des conséquences qui en découlent. Lors du panel sur les règles de divulgations obligatoires de 2021, Revenu Québec a même indiqué qu’il acceptait que le conseiller ou le promoteur s’exprime en économie de taux d’imposition sans indiquer de montant si cela contribue à protéger son secret professionnel.

Nous sommes par ailleurs d’avis que certains éléments qui ne s’avèrent ni essentiels ni utiles à la description de l’opération visée par la divulgation pourront raisonnablement être omis. En effet, le caractère générique de la divulgation amène à conclure que ce qu’il faut divulguer n’est pas l’opération réalisée par un client en particulier. La description de la série d’opérations doit plutôt renvoyer à celle qui a été commercialisée auprès de plusieurs clients, sans modification significative. Il importe donc d’identifier les éléments essentiels faisant en sorte qu’une opération en est une qui s’apparente à une opération déterminée.

Il s’agit de demeurer générique afin d’englober les situations précises qui pourront être assimilées à la même opération (celles ne comportant pas de « modification significative ») tout en restant suffisamment précis pour décrire fidèlement l’opération et permettre à Revenu Québec d’en avoir une juste compréhension.

Par exemple, dans le cas d’une divulgation effectuée par un conseiller ou un promoteur relativement à une opération de « multiplication de la déduction pour gains en capital », il est raisonnable de croire que certaines transactions de purification qui auraient pu, à cette occasion, être proposées à un client en particulier ne constituent pas des étapes essentielles de la série d’opérations qui doit être divulguée et qu’une situation générique omettant ces éléments décrit néanmoins fidèlement et complètement celle-ci. Autrement dit, il est possible que cette partie de la série d’opérations soit propre à la situation d’un client et qu’elle ne soit pas pertinente dans le cadre de la divulgation générique que le conseiller ou le promoteur doit effectuer. À ce titre, nous croyons qu’elle pourrait raisonnablement être omise de la section 5 du Formulaire TP-1079.CP.

Le formulaire suggère par ailleurs de joindre un mémo décrivant les étapes de l’opération divulguée, des documents promotionnels relatifs à cette opération ainsi que tout autre document permettant de comprendre celle-ci. En pratique, il sera probablement prudent de ne pas fournir de tels documents créés pour un client précis afin d’éviter de divulguer tout renseignement qui pourrait être couvert par le secret professionnel.

En conséquence, il semble possible de remplir la section 5 du Formulaire TP-1079.CP dans son intégralité sans jamais identifier un client et sans nécessairement dévoiler exactement ce qu’un tel client a réalisé en termes d’opérations précises. Cette façon de remplir la déclaration de renseignements québécoise pourra ainsi généralement se faire dans le respect du secret professionnel applicable.

Conclusion

Bien qu’il s’agisse d’une tâche délicate, nous sommes d’avis qu’il est généralement possible pour un conseiller ou un promoteur de satisfaire à son obligation de divulgation au Québec tout en assurant le respect de son secret professionnel. Dans le présent texte, nous avons tenté de concevoir cette obligation de divulgation d’une manière qui rende possible la coexistence de celle-ci avec le secret professionnel applicable aux professionnels fiscaux québécois.

Il est intéressant de constater que l’analyse de la même question relativement aux nouvelles règles de divulgation fédérales découlant de l’adoption récente du Projet de loi C-47 risque d’entraîner une conclusion différente. En effet, le régime fédéral s’appliquant aux « opérations à déclarer » et aux « opérations à signaler » prévoit qu’un conseiller ou un promoteur doit produire une déclaration de renseignements portant spécifiquement sur une opération réalisée par un contribuable. Le fait qu’une telle obligation soit propre à la situation réelle d’un client risque d’entraîner des difficultés accrues quant à la protection du secret professionnel. Espérons que de futures précisions apporteront un éclairage nouveau sur la question et permettront d’assurer un juste équilibre entre la nécessité, pour l’administration fiscale, d’obtenir les informations visées par la divulgation obligatoire requise des conseillers ou promoteurs et l’importance de la protection du secret professionnel auquel est en droit de s’attendre un client.

Ce texte a été publié initialement dans le magazine Stratège de l’APFF, vol. 28, no 3 (Automne 2023).

Par Hugues Gagnon, avocat, MBA, M. Fisc., Mallette s.e.n.c.r.l., Hugues.Gagnon@mallette.ca

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Six tendances à suivre pour garder le cap en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/six-tendances-a-suivre-pour-garder-le-cap-en-2024/ Mon, 22 Jan 2024 11:48:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98541 Selon Marchés des capitaux CIBC.

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Après une année marquée par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, les économistes voient la lumière au bout du tunnel. Pour autant, 2024 ne sera pas un long fleuve tranquille. Les investisseurs devront naviguer sur une mer agitée tout en capitalisant sur les vents favorables quand ils se présenteront.

Dans ce contexte tourmenté, les clients auront besoin de conseils professionnels pour garder le cap sur la sécurité financière, signalent Avery Shenfeld, économiste en chef, et Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de Marchés des capitaux CIBC, dans un article publié sur le site de l’institution.

Voici quelques tendances à suivre pour les aider à s’adapter aux fluctuations de l’économie :

  • La réduction des taux directeurs

Le début de l’année sera marqué par un ralentissement de l’économie mondiale, mais les réductions de taux prévues pourraient insuffler une nouvelle dynamique aux marchés avant la fin du quatrième trimestre.  Les placements devraient redresser la tête. L’embellie profitera à la fois aux amateurs d’actions et aux détenteurs d’obligations, estiment les experts de Marchés des capitaux CIBC.

  • La fluctuation de l’inflation

L’inflation continuera à souffler fort sur l’économie canadienne. Toutefois elle sera beaucoup plus contrôlable qu’il y a un an, signale Avery Shenfeld. Il croit que le creux de la vague pourrait être franchi à l’horizon de novembre 2024.

3-La hausse des salaires

La hausse des salaires pourrait perturber l’équilibre. Si elle persiste à un rythme élevé, elle pourrait stimuler de manière excessive l’inflation. Pour garder la vitesse de croisière, les économistes estiment qu’il faudra un juste équilibre entre l’augmentation des prix et celles des salaires.

4-Les variations de taux d’intérêt

Avery Shenfeld prévoit que le taux du financement à un jour diminuera une première fois dès juin et qu’il se réduira de 150 points de base d’ici la fin de l’année. Une diminution des taux d’intérêt pourrait réduire les coûts d’emprunt pour les ménages canadiens et rendre les prêts hypothécaires plus accessibles. Elle pourrait stimuler également les investissements des entreprises et dynamiser à l’économie.

5-Le taux de chômage

Le ratio postes vacants/chômage et le ratio de départs (la fréquence à laquelle les gens quittent volontairement leur emploi) seront des éléments importants à surveiller. Tout relâchement de ces deux indicateurs pourrait entraîner une hausse du taux de chômage.

6- Le marché immobilier

Le marché canadien de l’habitation connaît une période de ralentissement avec une chute des ventes de 45 % depuis le début de 2021. Bien que les prix demeurent supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie, ils pourraient continuer de baisser en raison de l’offre croissante de nouvelles constructions et des propriétés à vendre plus nombreuses résultant de la hausse des taux hypothécaires. Il faudra cependant attendre le deuxième semestre de 2024 pour assister à une augmentation de la demande et des prix, rapporte Benjamin Tal.

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Les investisseurs peuvent parier sur le marché de l’habitation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-investisseurs-peuvent-parier-sur-le-marche-de-lhabitation/ Wed, 29 Nov 2023 12:59:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97659 PRODUITS - Avec les billets structurés de la CIBC.

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L’accessibilité du logement étant un sujet de conversation majeur dans les assemblées législatives et sur les tables de cuisine, un nouveau produit permettra aux investisseurs de parier sur le marché de l’immobilier résidentiel.

La Banque CIBC a créé deux billets structurés qui suivent un indice des prix des maisons :

  • des billets à long terme pour les investisseurs qui pensent que les prix des maisons au Canada vont augmenter,
  • et des billets à court terme pour les investisseurs qui pensent que les prix vont baisser.

Elliot Scherer, directeur général et chef mondial du groupe des solutions de gestion de patrimoine chez CIBC Capital Markets, affirme que les investisseurs et les conseillers s’interrogeaient depuis un certain temps sur un produit basé sur l’indice du logement.

Certains clients plus âgés surpondèrent l’immobilier parce que leur maison s’est considérablement appréciée après un marché haussier de 20 ans, rapporte Elliot Scherer. La vente à découvert sur le marché de l’immobilier ne serait pas très différente de celle d’une personne qui possède de nombreuses actions d’une seule société et qui cherche à couvrir son risque avec un indice de marché général.

« Il s’agissait d’un autre moyen d’aider les investisseurs à gérer leur risque », explique-t-il.

Les deux produits sont des obligations de 100 dollars à un an qui arrivent à échéance en décembre 2024 et doivent être conservées jusqu’à l’échéance (il n’y a pas de marché secondaire).

Ils sont liés à l’indice RPS House Price Index publié par RPS Real Property Solutions. Les investisseurs reçoivent un montant minimum de 3 dollars à l’échéance et un montant maximum de 199 dollars en fonction de la performance de l’indice. Le rendement annualisé de l’indice sur 10 ans est d’environ 8 %.

Les billets à long terme sont assortis d’un crédit d’émission de 3 %, de sorte que si l’indice est stable pour l’année, les investisseurs recevront 103 $ à l’échéance. Un rendement de 10 % de l’indice leur rapporterait 113 $ en décembre prochain, tandis qu’une baisse de 10 % leur rapporterait 93 $ (soit une perte de 7 % sur le capital). Si l’indice produisait un rendement de -100 %, les investisseurs obtiendraient un crédit d’émission de 3 $.

Les billets à court terme sont assortis d’une commission d’émission de 1 %. Un rendement de l’indice supérieur à -1 % (y compris une année plate) signifierait que l’investisseur obtiendrait moins que le principal à l’échéance. Si l’indice baisse de 10 %, l’investisseur recevra 109 $ en décembre prochain ; s’il produit un rendement de 10 %, l’investisseur recevra 89 $. Un rendement de 96 % ou plus laisserait à l’investisseur le montant minimum de 3 $ à l’échéance.

La décision d’appliquer un crédit pour les billets à long terme et une commission pour les billets à court terme a été prise en fonction de facteurs de marché, notamment les taux d’intérêt et le sentiment, indique Elliot Scherer.

La CIBC a opté pour une durée d’un an afin de ne pas bloquer les investisseurs trop longtemps, étant donné qu’il n’existe pas de marché secondaire.

« Avant de passer du temps à déterminer si un marché secondaire pourrait se développer, nous devions lancer un produit et voir quel était l’appétit », détaille Elliot Scherer. Les futures notes pourraient inclure des durées plus longues, ainsi que des crédits et des frais différents pour la partie longue et la partie courte.

Quant est-il de la pertinence de procéder au lancement d’un produit qui permet aux investisseurs de spéculer sur le marché du logement en pleine crise de l’accessibilité financière ?

Elliot Scherer assure que les billets sont très différents de la démarche des investisseurs institutionnels qui achètent des biens immobiliers et augmentent la demande de logements.

« Notre couverture n’a pas d’impact sur le marché », soutient-il.

« La demande pour ces obligations – qu’elle soit à long ou à court terme – n’aura pas d’impact sur l’accessibilité car nous n’entrons pas dans le marché du logement lui-même et nous n’en sortons pas. »

Les commandes doivent être passées avant le 29 novembre.

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L’or ressemble à une obligation assortie d’une option de vente https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lor-ressemble-a-une-obligation-assortie-dune-option-de-vente/ Wed, 01 Nov 2023 09:57:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97022 Comment les investisseurs doivent-ils en évaluer sa valeur ?

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On perçoit habituellement l’or de façon quelque peu mythique en tant que réserve de valeur. Un modèle récemment développé le ramène à un niveau plus prosaïque, établissant l’or simplement comme un actif d’investissement ayant sa propre logique de marché.

Plusieurs modèles ont été mis au point pour déterminer les prix de divers actifs, mais peu de modèles existent spécifiquement applicables au prix de l’or. Urban Jermann, professeur de finance à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, a mis au point un modèle qui explique bien l’évolution de l’or depuis 2007. Pour y parvenir, il applique au marché de l’or certaines notions qui ne lui sont pas normalement associées.

Évaluer un actif sans rendement

Pour les investisseurs, l’or est un actif sans rendement. La question se pose donc de savoir comment ils doivent l’évaluer. L’or étant utilisé comme un actif d’investissement, on pense qu’il vaut plus que sa valeur fondamentale en tant que bijou ou en tant que facteur de production, tout particulièrement dans la production de microprocesseurs. Mais jusqu’à quel point ?

L’or est une réserve de valeur intéressante en période de taux d’intérêt réels faibles ou négatifs. Dans ces périodes, les investisseurs à la recherche de réserves de valeur ont tendance à se tourner vers l’or et en font monter le prix. Lorsque les taux d’intérêt augmentent, ce prix diminue.

Mais ce n’est pas tout. Même lorsque les investisseurs ne détiennent pas d’or, la perspective qu’ils puissent entrer dans le marché fait grimper la valeur de l’or pour ceux qui l’utilisent en joaillerie ou en micro-électronique. De plus, lorsque les investisseurs détiennent de l’or, ils prennent en compte le fait que sa valeur pour ceux qui y recourent pour sa beauté ou son utilité industrielle instaure un prix plancher auquel ils peuvent vendre leur or.

En d’autres termes, l’or peut être considéré comme un substitut aux obligations réelles et, comme ces dernières, sa valeur évolue avec les taux d’intérêt réels. Cependant, l’or a également une valeur d’option. En raison de la durée potentiellement longue de l’or, cette valeur d’option pourrait être très élevée.

Plus précisément, l’or est un actif dont la valeur évolue négativement en fonction des taux d’intérêt réels, tout comme une obligation. Mais en plus, du point de vue des investisseurs, l’or possède une option de vente intégrée, car ils peuvent vendre aux utilisateurs industriels à un prix plancher. Ce prix plancher dépend de l’état de l’économie, mais il est plus élevé que la propre évaluation de l’investisseur. Ce prix plancher, ou prix d’exercice, tient également compte de la probabilité que les investisseurs voudront à nouveau acheter de l’or à l’avenir.

Un modèle fertile, mais limité

Dans un article de juin 2023 publié par le National Bureau of Economic Research, Urban Jermann formalise ses propositions dans un modèle mathématique. Il y tient compte de la principale caractéristique qui distingue l’or d’un actif négociable, tel qu’une action ou une obligation : son absence de rendement ou de flux de revenu au-delà du rendement dû à la variation du prix.

Pour établir son modèle, Jermann a recours à deux équations d’évaluation populaires : la valeur actualisée des flux de trésorerie et les bulles rationnelles. Chacune, prise séparément, présente de sérieuses lacunes pour l’évaluation d’un actif tel que l’or. Combinées, elles constituent un outil d’évaluation qui possède des propriétés similaires à celles des modèles d’évaluation des produits obligataires dérivés.

Aucun modèle n’est parfait. Celui d’Urban Jermann reproduit fidèlement à rebours l’évolution du prix de l’or de 2007 à 2020. Par contre, le modèle faiblit quand il s’agit d’étendre la période, par exemple de 1975 à 2020. Le chercheur constate que la relation négative entre les prix de l’or et les taux d’intérêt réels s’applique quand les taux sont bas; quand ils sont élevés, la relation faiblit. Par ailleurs, son modèle s’avère fertile pour rendre compte du prix des contrats à terme sur l’or du Chicago Mercantile Exchange de 1990 à 2020.

Bien que le modèle d’Urban Jermann ne reproduise pas intégralement la réalité, il a l’avantage d’introduire des notions nouvelles pour éclairer ce que certains analystes rejettent du revers de la main à titre de « relique barbare ».

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Résultats stables pour les RPD canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/resultats-stables-pour-les-rpd-canadiens/ Mon, 07 Aug 2023 10:04:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95410 Ils ont inscrit un rendement de 0,8 % au deuxième trimestre 2023, selon RBC.

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Les régimes de retraite canadiens à prestations déterminées ont inscrit un rendement de 0,8 % au deuxième trimestre 2023. Dans l’ensemble, ils ont progressé de 4,8 % au cours du premier semestre, selon une analyse de RBC Services aux investisseurs.

Les actions étrangères ont volé le haut du podium au deuxième trimestre, avec un rendement médian de 2,9 %. En comparaison, l’indice MSCI Monde a augmenté de 4,5 %, principalement grâce aux résultats des secteurs de la technologie de l’information (+12,1 %) et de la consommation discrétionnaire (+8,1 %).

La vigueur du dollar canadien a modéré le rendement des régimes de retraite investis dans les actions étrangères, l’indice MSCI Monde ayant enregistré un rendement de 7,1 % en monnaie locale. Par conséquent, les régimes de retraite couverts ont fait mieux que les régimes non couverts, signale RBC.

Actions de croissance

Comme au premier trimestre 2023, les actions de croissance ont largement surpassé les actions de valeur. Depuis le début de l’année, l’indice de croissance MSCI Monde a progressé de 24,1 %, contre 1,5 % pour l’indice de valeur. Au deuxième trimestre, ils ont dégagé respectivement des rendements de 8,0 % et de 0,7 %.

Les actions américaines ont nettement surpassé les actions internationales au cours du trimestre. Le rendement de l’indice S&P 500 a été de 6,3 % tandis que celui de l’indice MSCI EAEO a stagné à 0,7 %.

Les actions canadiennes ont obtenu un rendement de 1,3 %, comparativement à 1,1 % pour l’indice composé TSX. La vigueur du secteur de la technologie de l’information (+16,6 %) a été contrebalancée par la faiblesse des secteurs liés aux marchandises (matières -6,9 % et énergie 0,0 %).

Obligations canadiennes

Du côté des titres canadiens à revenu fixe, les régimes dans leur ensemble ont dégagé un rendement de 0,3 %, ce qui est supérieur à l’indice des obligations universelles FTSE Canada qui a été négatif (-0,7 %). Les obligations universelles FTSE Canada à court terme ont-elles aussi été dans le rouge, avec un rendement de -0,8 %, tandis que les obligations à long terme ont affiché 0,6 %.

« L’analyse met en évidence les complexités des régimes de retraite canadiens au deuxième trimestre de 2023 et invite les investisseurs à demeurer vigilants dans le contexte d’incertitude qui nous attend. Si l’inflation suit une tendance favorable à l’approche du troisième trimestre après l’ajustement des taux en juillet, il est difficile de savoir si de futures hausses des taux d’intérêt sont à prévoir », a déclaré Marijana Jovanovic, cheffe, Transformation des produits, de RBC Services aux investisseurs.

L’experte est d’avis que les tensions géopolitiques, notamment entre les États-Unis et la Chine ainsi que la situation actuelle en Ukraine, rendent le marché plus complexe et augmentent le risque pour les investisseurs. Ses recommandations : porter une attention méticuleuse aux stratégies de diversification et de couverture, tout en surveillant de près les portefeuilles pour atténuer les pertes potentielles.

Rendement historique des RPD canadiens

Période Rendement médian (%) Période Rendement médian (%)
T2 2023 0,8 T1 2021 -0,2
T1 2023 4,0 T4 2020 5,4
T4 2022 3,8 T3 2020 3,0
T3 2022 0,5 T2 2020 9,6
T2 2022 -8,6 T1 2020 -7,1
T1 2022 -5,5 T4 2019 2,0
T4 2021 4,5 T3 2019 1,7
T3 2021 0,6 T2 2019 2,7
T2 2021 4,4 T1 2019 7,2

Source : RBC

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Le rôle des FNB de titre à revenu fixe https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/laurent-boukobza/le-role-des-fnb-de-titre-a-revenu-fixe/ Wed, 14 Jun 2023 10:12:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94525 FOCUS FNB - Retour sur l’année 2022, marquée par des rendements fortement négatifs pour les actions et les obligations.

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En raison des enjeux d’inflation généralisée et persistante, et conformément à leurs mandats, les différentes banques centrales du monde ont révisé leurs politiques monétaires en 2022. Elles ont réhaussé leurs taux directeurs afin d’orchestrer un ralentissement de l’économie ayant pour but de ramener l’inflation à la cible annuelle de 2 %.

Comme en fait foi le graphique ci-dessous, la hausse a été importante et généralisée.

Pour consulter ce graphique en grand format, cliquez sur le présent lien

Les marchés obligataires ont bien entendu anticipé et réagi à ces resserrements des politiques monétaires. En conséquence, les rendements obligataires en 2022 ont été les pires de l’histoire moderne.

Une telle volatilité enregistrée pour les titres à revenu fixe, qui est généralement présenté aux clients comme la portion sécuritaire du portefeuille, est inattendue, mal reçue et souvent incomprise de la part des investisseurs. En effet, on intègre les titres à revenu fixe dans les portefeuilles des clients pour les principales raisons suivantes :

  • Diversification par rapport au marché des actions;
  • Préservation du capital;
  • Génération de revenu.

Dans la majorité des cas, les investisseurs au détail, les gestionnaires de patrimoine ainsi qu’une portion grandissante d’investisseurs institutionnels obtiennent leur exposition aux instruments de revenu fixe par l’intermédiaire des fonds d’investissement et des fonds négociés en Bourse (FNB), qu’ils soient activement gérés ou indiciels. Est-ce que l’expérience d’investissement est conforme aux attentes ? Examinons si c’était le cas en 2022.

Diversification par rapport au marché des actions

Les corrélations à long terme sont généralement négatives entre les marchés obligataires et de titres de participations d’un même pays. Cependant, les corrélations tendent à augmenter durant les périodes de forte volatilité dans les marchés des actions. Ce phénomène a été particulièrement présent en 2022.

Le Tableau 1 ci-dessous présente les corrélations à long terme au 30 avril 2023 entre les indices d’actions et obligataires au Canada et aux États-Unis.

Le Tableau 2 présente les corrélations pour les mêmes actifs durant l’année 2022 seulement et le phénomène dont il est question plus haut.

Pour consulter ces tableaux en grands formats, veuillez cliquer sur le présent lien.

Rappelons également que les niveaux de corrélation observés au tableau 1 ne sont pas non plus synonyme de rendements opposés. Par exemple, sur la période de 10 ans finissant au 30 avril 2023, l’indice obligataire canadien (FTSE Canada Universe Bond Index) a eu un rendement 20,33 % alors que l’indice d’actions canadiennes (S&P TSX) affiche un rendement total de 123,97 % !

Il est donc important pour les investisseurs de garder à l’esprit que certains facteurs exogènes peuvent faire que les obligations ne vont pas systématiquement agir comme une protection contre la volatilité du marché des actions. Cela arrive spécialement lorsque cette volatilité est imputable aux changements de politique de monétaire qui touche en premier lieu les obligations.

Les créations nettes records dans les FNB de liquidité et de marché monétaire donnent une bonne indication de ce que les investisseurs considéraient comme étant sécuritaire dans la conjoncture particulière de 2022.

Préservation du capital

Théoriquement, une obligation est de la dette émise par une entité (un gouvernement, ou une société par actions, etc.) qui s’engage à payer des intérêts au prêteur et rembourser le capital selon un calendrier de remboursement et des conditions définies à l’avance.

Donc et advenant que l’emprunteur ne fasse pas défaut sur son obligation, l’investisseur (le prêteur) récupèrera son argent à l’échéance. Son capital est préservé. Les rendements sur les obligations sont donc normalement assez prévisibles et stables en autant que l’obligation est conservée jusqu’à l’échéance.

Cependant, la valeur des obligations peut fluctuer pour refléter les conditions actuelles du marché. C’est le cas par exemple si de nouvelles obligations sont émises à des conditions plus attrayantes (comme un taux d’intérêt plus élevé). Alors les obligations en circulation vont voir leur prix diminuer de manière que leur rendement à échéance soit réajusté pour être aligné sur celui des nouvelles obligations émises. Inversement, lorsque les banques centrales baissent leurs taux directeurs (ou lorsque le marché l’anticipe), les obligations en circulation deviennent plus attrayantes, car elles offrent un rendement supérieur. Leur valeur marchande s’apprécie alors et le rendement à échéance diminue.

Tel que détaillé ci-dessus, 2022 était une année exceptionnelle, la Banque du Canada ayant relevé son taux directeur de 0,25 % à 4,5 % alors que la Réserve fédérale américaine a réhaussé son taux directeur de 0% à 4,25 %-4,5 %. Les obligations en circulation offraient des intérêts nettement inférieurs, leur valeur marchande a donc considérablement reculé entraînant un rendement fortement négatif pour les indices obligataires en 2022.

Les FNB d’obligations permettent d’obtenir une exposition à des centaines, voire des milliers d’obligations de différents émetteurs, ayant différentes caractéristiques de risque, de rendement, de dates d’échéance, permettant ainsi une meilleure diversification et un investissement continu. En contrepartie, le FNB n’a pas d’échéance et donc le capital n’est pas garanti.

Génération de revenu

Schématiquement, les obligations (nominales) vont généralement payer un montant fixe périodiquement : le coupon. Ce coupon représente le montant d’intérêts que l’emprunteur rémunère sur le capital prêté. Le revenu reçu jusqu’à l’échéance de l’obligation est donc connu à l’avance, de même que la date à laquelle le capital est remboursé.

En composant un portefeuille de différentes obligations, un investisseur peut alors générer du revenu régulier et prévisible à l’avance, mais fera face au risque de réinvestissement qui survient lorsque les obligations en portefeuille arrivent à échéance et que l’investisseur devra alors réinvestir son capital aux conditions du moment.

Un FNB de titres à revenu fixe, qu’il soit actif ou indiciel, permet une exposition diversifiée à de nombreuses obligations ayant différentes caractéristiques, de générer du revenu et d ’étaler le risque de réinvestissement étant le nombre d’obligations et les différentes échéances auxquelles le portefeuille est exposé.

Conclusion

Les portefeuilles traditionnels 60/40 pondèrent à 40 % les titres à revenu fixe. Malgré l’année atypique de 2022, cette composante du portefeuille est donc importante et offre une diversification contre la volatilité du marché des actions et permet de générer des revenus. À long terme, cette catégorie d’actifs reste généralement plus sécuritaire, car le principal d’une obligation est garanti à échéance par l’émetteur et ce titre financier offre une certaine prévisibilité des revenus.

Les FNB d’obligations permettent d’accéder de manière simple, efficace, peu chère et diversifiée aux marchés des obligations.

Les rehaussements des taux directeurs à leurs niveaux actuels ont été synonymes de rendements obligataires négatifs en 2022. Au moment d’écrire ces lignes, les banques centrales semblent, pour le moment, avoir atteint des niveaux satisfaisants pour ramener l’inflation proche de la cible.

Cette perspective a été un catalyseur positif pour le retour des investisseurs dans les FNB de titres à revenu fixe, pour la performance des obligations en 2023 et pour les perspectives à plus long terme de cette catégorie d’actifs.

 

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RBC iShares lance six nouveaux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-ishares-lance-six-nouveaux-fnb/ Tue, 23 May 2023 11:20:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94006 PRODUITS - Ils cibleront les titres à revenu fixe d'État.

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RBC iShares élargit l’une de ses gammes de produits les plus populaires en lançant six FNB d’obligations gouvernementales Objectif à échéance RBC. Ils s’ajoutent aux FNB d’obligations de sociétés Objectif à échéance RBC.

Comme leur nom l’indique, les nouveaux FNB comporteront une combinaison d’obligations fédérales, provinciales et d’organismes gouvernementaux. Leur rendement et leur échéance correspondront à ceux d’un portefeuille constitué de ces obligations, détenu jusqu’à l’échéance.

Ces FNB sont gérés par l’équipe Titres à revenu fixe de RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) et ils sont disponibles à la Bourse de Toronto.

L’ensemble des FNB d’obligations Objectif à échéance RBC offre un accès simple et transparent grâce à un large éventail de portefeuilles d’obligations diversifiés et à la capacité de gérer la duration plus précisément.

Les six nouveaux FNB sont :

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

« Nous nous efforçons de fournir aux conseillers et aux investisseurs au Canada des solutions novatrices pour pallier les difficultés liées à l’élaboration de portefeuille. Compte tenu de la volatilité actuelle des marchés, les solutions de titres à revenu fixe jouent un rôle de plus en plus important pour les portefeuilles de placements de nos clients », souligne Mark Neill, chef, FNB RBC chez RBC GMA. »

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L’avenir des titres à revenu fixe https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/lavenir-des-titres-a-revenu-fixe/ Wed, 18 Jan 2023 11:14:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91123 FOCUS FNB - L’ACFNB partage ses réflexions concernant les portefeuilles des clients en 2023.

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Aucune catégorie d’actifs en 2022 n’a été plus mise en doute, rejetée ou critiquée que les titres à revenu fixe avant que ceux-ci n’enregistrent une augmentation remarquable à la fin de l’année.

Le revirement spectaculaire a entraîné des rentrées de 2,3 milliards de dollars (G$) en novembre dans le segment des fonds négociés en Bourse (FNB) de titres à revenu fixe (selon les plus récentes données disponibles), ce qui a fait de l’année dernière la première depuis 2019 où les FNB à revenu fixe ont surpassé les actions quant aux créations nettes, comme l’a annoncé Banque Nationale Marchés financiers au début de décembre. Cette volte-face s’est toutefois produite après une longue période de déceptions et de questions persistantes sur ce que la catégorie d’actifs pouvait offrir à l’approche de 2023.

Si les titres à revenu fixe étaient censés être une source fiable de sécurité financière à la retraite ou de revenu mensuel, ils n’ont pas produit les résultats attendus pendant plusieurs années consécutives (voir l’article « An inhospitable environment for bond ETFs »). Le rendement décevant des titres à revenu fixe a rendu difficile la compensation des risques liés aux actions, d’autant plus que les deux composantes de base des portefeuilles ont baissé en tandem. Il s’agit d’un résultat inattendu compte tenu de leur relation habituellement inverse au chapitre du rendement.

Par conséquent, le portefeuille 60/40 autrefois fiable a fait l’objet de critiques pour ses prétendues lacunes. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur scepticisme quant à ses mérites, et ce ne sont pas que les investisseurs particuliers qui ont mis ce modèle en doute. En 2021, la Banque du Canada a décrit l’abandon de la répartition classique des actifs, même au sein des régimes de retraite, en faveur de solutions de rechange. « Nos analyses révèlent qu’en raison de la baisse des taux d’intérêt, 64 % des régimes de retraite de notre échantillon ont délaissé la répartition mixte 60/40 », affirmait cette dernière. Il a même été question à la fin de l’année dernière de vendre des FNB à revenu fixe à perte à des fins fiscales.

Le faible rendement des titres à revenu fixe a créé de nombreux problèmes pour les conseillers. La volatilité des marchés, la spéculation sur les hausses de taux d’intérêt imminentes, la plus forte inversion depuis les années 1990 de la courbe de taux au début de décembre ainsi que la disponibilité des produits non traditionnels ont incité les marchés à remettre en question les avantages autrefois acceptés des titres à revenu fixe.

Certains conseillers cherchant à formuler des recommandations de portefeuille crédibles en 2023 pourraient se demander comment ils devraient intégrer les titres à revenu fixe dans leurs stratégies et s’ils devaient le faire. Il est clair que le secteur a des opinions divergentes au sujet des placements en titres à revenu fixe, mais il est inutile de trop se concentrer sur le débat 60/40. Nous aimerions également insister sur le fait que l’éventail des titres à revenu fixe est large, des obligations à court terme du marché monétaire en passant par les obligations à long terme, de sorte qu’il est tout à fait illogique de rejeter cette catégorie. Nous continuons de croire que les titres à revenu fixe peuvent contribuer à l’obtention de meilleurs résultats et que les avantages des FNB de titres à revenu fixe devraient être au premier plan lors de la prise de décisions de portefeuille pour les clients qui se sont lassés de l’inflation.

Bien que l’orientation des marchés des titres à revenu fixe en 2023 soit imprévisible, l’utilisation des FNB pour accéder aux titres à revenu fixe devrait être envisagée en raison des forces distinctes de la catégorie d’actifs. Afin de mieux comprendre les faits saillants dans l’évolution des titres à revenu fixe, l’Association canadienne des FNB s’est entretenue avec Daniel Straus, directeur du groupe Recherche et stratégie sur les FNB de la Financière Banque Nationale, et Paul Bowes, chef au Canada pour FTSE Russell.

Fait intéressant, ni l’un ni l’autre n’accepte l’idée que le portefeuille 60/40 n’est plus à utiliser. « Si quelqu’un a réellement dit cela, les investisseurs ne l’ont pas écouté et ont continué d’acheter des titres à revenu fixe, soulignait ainsi Daniel Straus. Il s’agit toujours de la pratique exemplaire par défaut pour réduire le risque. »

Les baisses des titres à revenu fixe de l’année dernière ont été particulièrement difficiles, a-t-il reconnu, car « pendant de nombreuses années après la grande crise financière, les titres à revenu fixe ont été les titres champions et ont servi de protection contre le risque pour les petits investisseurs et les institutions ».

Paul Bowes a déclaré que la répartition 60/40 pourrait être modifiée et que le recours à des solutions non traditionnelles pourrait devenir plus fréquent en fonction du profil de risque des investisseurs. Or, selon lui, « les titres à revenu fixe ont toujours fait et feront toujours partie intégrante d’une stratégie de placement entièrement diversifiée ».

Le succès de cette catégorie à la fin de l’année prouve que de nombreux investisseurs sont d’accord avec cette déclaration. Depuis le début de l’année 2022 et jusqu’à la fin de novembre, les créations nettes dans le segment des FNB de titres à revenu fixe totalisait 13 G$. L’actif géré des FNB à revenu fixe s’élève à 92 G$, ce qui représente 29 % de la part de marché des FNB au Canada.

« C’est en novembre que l’indice des obligations universelles FTSE Canada a enregistré son deuxième meilleur rendement mensuel (après juillet) au cours d’une année civile difficile », rapporte Paul Bowes.

Paul Bowes explique qu’en 2022, l’indice des obligations universelles FTSE Canada de base a affiché une baisse d’environ 10 %. Il décrit la baisse des titres à revenu fixe et des actions (un repli encore plus important si nous comparons les obligations canadiennes avec les actions canadiennes, car l’indice composé S&P/TSX a reculé d’environ 7 %) comme une « anomalie » et la tendance la plus intéressante de l’année. La hausse de novembre s’est produite, affirme-t-il, « parce que le taux d’inflation ralentissait et parce que la Banque du Canada a indiqué qu’une augmentation des taux d’intérêt pourrait entraîner un ralentissement par la suite ».

Les conseillers sont susceptibles d’être plus sélectifs

Bien que d’autres facteurs macroéconomiques influenceront aussi les titres à revenu fixe, l’inflation et la réaction de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale américaine continueront d’avoir l’incidence la plus marquée sur la catégorie d’actifs en 2023, soutient Paul Bowes. La diversification par rapport aux titres à revenu fixe demeurera cependant une stratégie essentielle.

« Aucun conseiller digne de ce nom n’envisagerait de retirer complètement les titres à revenu fixe des portefeuilles de leurs clients, assure-t-il. D’après les données probantes et les données historiques, ils demeurent une catégorie d’actifs importante pour de nombreux investisseurs. »

Paul Bowes est d’avis que, à mesure que les conseillers évaluent leurs options, les solutions non traditionnelles, dont les FNB multiactifs intégrés non traditionnels combinant différentes catégories et différents types, pourraient faire partie de l’évolution de la répartition des actifs.

Daniel Straus souligne que le scénario de référence de son organisation pour 2023 comprend une volatilité plus élevée et la recherche de protection par les investisseurs de tous types. « Nous pensons que le choix des titres à revenu fixe se fera de manière plus sélective », explique-t-il.

Il a également mentionné que les conseillers pourraient placer une plus grande partie de leurs placements en titres à revenu fixe dans des mandats mondiaux, en espèces ou sans contraintes, et qu’ils pourraient être disposés à payer davantage pour la gestion active.

Daniel Straus fait remarquer que la popularité des FNB pourrait indirectement permettre de surmonter des obstacles de longue date sur le plan de la négociation. Le marché obligataire a pris du retard dans le déploiement des technologies de négociation efficaces, constate-t-il. Lorsque la pandémie a bouleversé les opérations sur obligations normales, les négociateurs se sont tournés vers les FNB pour en découvrir les prix parce que, comme l’indiquait un rapport de recherche de la Banque Nationale en avril 2020, « les prix des FNB d’obligations reflètent le coût de la liquidité sur des marchés incertains, une réalité dont les données théoriques sur la valeur liquidative ne tiennent pas compte. » La transparence des FNB et la facilité avec laquelle ils sont négociés pourraient encourager le secteur obligataire à adopter des systèmes de négociation plus efficaces, reconnaît Daniel Straus.

Tenir compte des points forts des FNB

À notre avis, lorsqu’ils examinent les options de création ou d’optimisation des portefeuilles de clients qui comprennent des titres à revenu fixe, les conseillers devraient également tenir compte des caractéristiques de base des FNB, que Paul Bowes qualifie d’« outils incroyablement importants ».

Parmi ces caractéristiques figure le fait que les FNB à revenu fixe sont plus faciles et plus rapides à acheter et à négocier que les obligations en soi.

Contrairement aux fonds communs de placement, les FNB n’ont pas besoin de vendre leurs placements en réponse à une hausse des rachats des porteurs de parts, une situation qui entraîne des problèmes pour les gestionnaires de fonds communs de placement et de possibles répercussions fiscales pour les investisseurs qui ont adopté une stratégie d’achat et de conservation de parts.

Dans le marché fluide et très complexe d’aujourd’hui, les conseillers devront faire preuve d’une diligence raisonnable accrue au moment de choisir un FNB à revenu fixe ou compter sur un gestionnaire actif pour le faire. La récompense potentielle de portefeuilles mieux équilibrés justifie cependant le temps et les efforts supplémentaires.

Les FNB à revenu fixe, qui peuvent aider vos clients à atteindre leurs objectifs financiers et de portefeuille, sont axés sur le moment présent et ont un rôle à jouer pour assurer l’avenir financier des investisseurs. Il ne s’agit pas d’un instrument de placement démodé qui était respecté par le passé.

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