monnaie numérique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 12 Feb 2024 11:52:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png monnaie numérique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Chute des investissements dans les fintechs canadiennes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/chute-des-investissements-dans-les-fintechs-canadiennes/ Mon, 12 Feb 2024 11:52:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98980 Victimes du ralentissement économique.

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Les investissements dans les entreprises canadiennes de technologie financière ont diminué de moitié en 2023, sous l’effet du ralentissement de l’économie.

Ce recul s’inscrit dans une tendance mondiale de diminution des transactions dans le secteur des entreprises de technologie financière, observe le rapport Pulse of Fintech de la firme KPMG.

En effet, à l’échelle mondiale, le nombre de transactions a chuté de 65 %, alors que la valeur des transactions a, quant à elle, plongé de 73 %.

Au Canada, ce sont 109 transactions pour 920 milliards de dollars américains (G$ US) qui ont été menées en 2023. Il y avait eu 208 opérations pour 1,29 G$ US un an plus tôt.

Les trois quarts des transactions réalisées en 2023 étaient constitués d’investissements en capital de risque. Comme en 2022, le secteur des cryptoactifs et de la chaîne de bloc a mobilisé davantage d’investissements que tout autre secteur. Les autres secteurs les plus actifs ont été la technologie financière axée sur les logiciels à la demande, l’intelligence artificielle, ainsi que l’apprentissage machine.

Les investissements dans l’infrastructure de la chaîne de bloc pourraient indiquer que les investisseurs misent sur la création future d’une monnaie numérique par la Banque du Canada, selon KPMG.

Les investissements dans les fintechs avaient connu un sommet en 2021. On avait alors observé 225 transactions au Canada, pour un montant total de 7,15 G$ US.

Depuis, la hausse des taux d’intérêt conjuguée au ralentissement économique a contribué à tarir les sources de financement, notamment celles résidant dans les transactions d’entreprises.

Ce sont les entreprises les moins matures qui souffrent le plus de ce ralentissement, parce qu’elles doivent puiser dans leurs capitaux existants pour se financer. Cependant, les firmes les plus avancées peuvent s’appuyer sur leur innovation et sur leur croissance.

« Les investissements demeureront peu élevés dans les prochains six à huit mois, ce qui compliquera la tâche des entreprises de technologie financière qui ont besoin de financement à court terme, les obligeant à repenser leur positionnement auprès des investisseurs, commente Georges Pigeon, associé au sein du groupe Services-conseils transactionnels de KPMG au Canada. Les entreprises du secteur qui seront en mesure de démontrer leur valeur et leur durabilité auront un avantage sur celles qui offrent des solutions technologiques rapides. »

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Les Canadiens craignent le dollar numérique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-craignent-le-dollar-numerique/ Fri, 08 Dec 2023 11:46:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97793 Selon un sondage de la banque centrale.

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Les consultations publiques menées par la Banque du Canada sur la création éventuelle d’un dollar canadien numérique révèlent que la plupart des répondants à un sondage y sont opposés.

La banque centrale a publié mercredi les résultats de ce sondage à participation volontaire, qui montrent que plus de 80 % des répondants s’opposent fermement à ce que la Banque du Canada « étudie et mette en place la capacité d’émettre un dollar canadien numérique ».

La grande majorité des répondants (79 %) déclarent également ne pas faire confiance à la Banque du Canada pour émettre un dollar numérique « sécuritaire », qui résiste aux cyberattaques et qui ne peut être volé ni manipulé.

L’une des principales préoccupations des personnes interrogées concernait la protection de la vie privée: le sondage a révélé un faible niveau de confiance dans les institutions pour protéger leurs données personnelles que ce soit la banque centrale, le gouvernement fédéral ou les institutions financières.

La Banque du Canada souligne par ailleurs que ces résultats ne reflètent pas nécessairement les opinions du grand public, car les participants ont choisi eux-mêmes de répondre au questionnaire.

Alors que les consultations publiques visaient à évaluer l’intérêt pour une monnaie numérique au Canada, la banque centrale rappelle que la décision de créer un dollar numérique appartient au Parlement.

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La relation des Canadiens avec l’argent est complexe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-relation-des-canadiens-avec-largent-est-complexe/ Tue, 21 Nov 2023 13:08:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97592 Révèle une nouvelle étude de Paiements Canada.

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L’utilisation de l’argent comptant a considérablement baissé ces dernières années, encore plus avec la pandémie. Toutefois, les Canadiens avouent ne pas être prêts à abandonner ce moyen de paiement de sitôt, révèle une nouvelle étude de Paiements Canada.

Entre 2017 et 2022, Paiements Canada constate une diminution de 59 % du volume des paiements en espèces et une diminution de 41 % de la valeur des achats au comptant. Pourtant les Canadiens continuent d’utiliser de l’argent comptant particulièrement pour des achats quotidiens ou pour payer un ami ou un membre de leur famille. Ainsi 37 % des Canadiens utilisent l’argent comptant pour effectuer des paiements quotidiens, mais aussi pour le conserver en cas d’urgence.

L’étude montre toutefois que ce sont surtout les Canadiens âgés de 55 ans et plus qui utilisent autant ce moyen de paiement pour leurs paiements quotidiens. Près du tiers des Canadiens (32 %) le gardent surtout pour les urgences.

« L’argent comptant a perdu une part importante du marché des paiements au fil des ans, alors que les Canadiens continuent de se tourner vers les options de paiement numérique pour des raisons de facilité et de commodité. À cela s’ajoute l’explosion du commerce électronique, une tendance qui s’est accentuée pendant la pandémie, a déclaré Jon Purther, directeur de la Recherche à Paiements Canada. Au fur et à mesure que les innovations en matière de paiement évoluent, comme l’identification numérique, les services « achetez maintenant, payez plus tard » et les services bancaires ouverts, il ne fait aucun doute que nous verrons d’autres changements dans la façon dont les Canadiens choisissent de payer et d’être payés. Mais pour l’instant, les Canadiens attachent de la valeur à l’utilisation de l’argent comptant, y compris sa conservation à des fins d’urgence. »

Pour le moment, 55 % des Canadiens assurent qu’ils ne voudraient pas devoir se passer de l’argent comptant. Seuls 13 % avouent ne pas l’utiliser du tout. Toutefois, 49 % estiment que les magasins canadiens seront totalement dépourvus d’argent comptant d’ici les dix prochaines années. Cette perspective angoisse 52 % des Canadiens qui considèrent l’argent comptant comme une option de paiement fiable, largement acceptée, sûre et sécuritaire.

Les trois principaux facteurs qui expliquent pourquoi les Canadiens refusent de se passer de l’argent comptant sont la rapidité de l’utilisation de l’argent (38 %), l’acceptation généralisée (38 %) et la capacité pour les Canadiens d’utiliser leurs propres fonds plutôt que d’emprunter (25 %).  Parmi les autres facteurs, on retrouve notamment la facilité de suivre ses dépenses (21 %), le fait que ce soit anonyme (21 %) et que ce soit moins cher que les autres modes de paiement (16 %).

Malgré cela, l’enquête révèle plusieurs frustrations envers l’argent comptant, notamment le fait que les billets de grande valeur ne soient pas acceptés (27 %), de ne pas pouvoir faire des achats en ligne (26 %) et la difficulté à récupérer l’argent perdu ou volé (22 %).

Quant à la possibilité que la Banque du Canada crée une forme numérique du dollar canadien qui pourrait être utilisée comme une forme numérique d’argent, 36 % des sondés trouvent cela attrayant contre 30 % qui détestent cette idée. Un Canadien sur quatre assure qu’il n’utilisera pas ce mode de paiement.

Les résultats de cette étude proviennent du sondage sur les tendances des consommateurs en matière de paiements (phase 2). L’étude en ligne a été menée en ligne du 26 juin au 7 juillet 2023 auprès d’un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 1 500 Canadiens adultes dont l’âge, le sexe et la région sont équilibrés et pondérés.

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La dé-dollarisation du monde est déjà bien engagée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-de-dollarisation-du-monde-est-deja-bien-engagee/ Wed, 21 Jun 2023 10:22:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94532 L’érosion du dollar américain dans les échanges mondiaux est déjà bien entamée. Malgré tout, sa suprématie demeure encore solidement ancrée.

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« Il y a une tendance baissière du statut du dollar et elle est en accélération », affirme Yanick Desnoyers, vice-président, études économiques, chez Addenda Capital. En effet, selon la base de données COFER du FMI, alors que le dollars américain accaparait une part de 72% des réserves des banques centrales dans le monde, celle-ci a baissé à 58,4% en 2022.

Eurizon SLJ Asset Management évalue que cette chute, quand on tient compte des taux de change, a été en réalité de 11 points de pourcentage en 2022, abaissant la part du dollar américain à 47%.

Il n’y a que dans le gigantesque marché des transactions de devises où le dollar américain règne en maître absolu sans broncher, étant la monnaie de contrepartie dans 88% des transactions, selon la Banque des règlements internationaux. Cette part n’a fléchi que de deux points de pourcentage depuis 1988, année où elle était de 90%.

Dans les transactions commerciales mondiales, le dollar américain retient la part du lion, remontant même légèrement d’environ 50% en 2000 à environ 54%, selon une récente étude de Services économiques TD. Par ailleurs, au chapitre des transactions internationales bancaires, après avoir explosé à une part de 78% au début des années 1980, le dollar américain a lentement décliné à un niveau de 35% en 2022, après avoir connu un sursaut à 42% dans la décennie 2010.

Privilège exorbitant

Le « privilège exorbitant » du dollar américain, comme l’a caractérisé le président français Valéry Giscard d’Estaing, a permis jusqu’ici aux États-Unis de soutenir un important déficit commercial et leur a donné une grande latitude pour mener les politiques domestiques et internationales de leur choix, explique Vikram Rai, économiste senior chez Services économiques TD. Par exemple, ajoute Yanick Desnoyers, le géant américain bénéficie d’un considérable bénéfice de « seigneuriage », lui permettant de soutenir à faible coût d’immenses déficits et une dette de plus en plus lourde.

La contrepartie de ce privilège « est que les autres pays n’en jouissent pas, fait ressortir Vikram Rai. Historiquement, le coût pour ces pays a été un défi plus grand de financer leurs déficits commerciaux et gouvernementaux. »

Mais un point d’inflexion est survenu quand l’administration américaine a décidé de geler les réserves en devises de la banque centrale de Russie détenues dans le compte de ce pays à la Réserve Fédérale américaine et dans d’autres banques centrales du monde. Cette initiative a incité un certain nombre de pays à multiplier les moyens de réduire leur dépendance à l’endroit du dollar américain. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que les États-Unis recouraient aux sanctions financières, ayant déjà ciblé la Lybie, la Syrie, l’Iran et le Venezuela aux cours de la dernière décennie. L’offensive contre la Russie n’a fait qu’exacerber un vieux contentieux.

Ainsi, le Brésil et la Chine ont convenu de mener leurs transactions commerciales en yuan. L’Inde effectue ses achats de pétrole russe avec des dirhams des Émirats Arabes Unis, et les membres du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) viseront à leur sommet de cet été à faciliter les échanges commerciaux dans une nouvelle monnaie commune. Même la française Total Energies a complété une première transaction de gaz naturel en yuan en mars dernier.

Long chemin à parcourir

Jeter le dollar américain au bas de son trône ne sera pas une mince affaire. « La dé-dollarisation, reconnaît Eurizon Capital, exigerait qu’un vaste et complexe réseau d’exportateurs et d’importateurs, de négociants en devises, d’émetteurs de dettes et de prêteurs, décident indépendamment d’avoir recours à d’autres devises. Peu probable. »

Mais pas impossible. En guise d’avertissement, Allianz Global Investors rappelle la déconfiture de la livre sterling qui a été la monnaie de réserve internationale pendant cent ans jusqu’au milieu du 20e siècle.  À partir de 1950, la part de la livre dans les réserves des banques centrales est passée de 60% à moins de 5% au milieu de la décennie 1970. Sa valeur, qui était de 4.0 $US en 1950 est tombée à quasi-parité au milieu de la décennie 1980.

Quand cessera le « privilège exorbitant » du dollar américain, l’économie américaine, s’entendent les observateurs, va subir un choc considérable : les taux d’intérêt vont monter, l’investissement va fuir le pays, les consommateurs vont s’appauvrir. On peut soupçonner que le Canada sera à la traîne.

Une étude de Bank of America Securities ne voit pas le règne du dollar s’écrouler de sitôt, par contre elle reconnaît un facteur susceptible d’accélérer sa chute : une négligence fiscale persistante.

Yanick Desnoyers le voit du même œil. « À un moment où le taux de chômage est à seulement 3,4%, dit l’économiste, les États-Unis devraient être en surplus budgétaire en train de récolter des masses de taxes. Ils sont plutôt pris avec un déficit budgétaire de 1,9 billions $US et un ratio dette/PIB démesuré (123%). On s’oriente vers une crise de soutien de la dette si les administrations à venir n’ont pas le courage de bien administrer leurs dépenses. Si le monde perçoit une crise de soutien, la détérioration du statut du dollar pourrait s’accélérer. Ça ne surviendra pas demain matin, mais les perspectives sur 10 ans ne sont pas roses. »

Plusieurs observateurs ne prévoient pas un basculement soudain vers une seule monnaie alternative comme l’euro ou le yuan. Ils envisagent plutôt un glissement croissant vers un monde multipolaire où certaines monnaies auraient des hégémonies régionales, par exemple le dollar américain dans les Amériques, l’euro en Europe et dans certaines parties de l’Afrique, le yuan et le yen en Asie. À cette configuration, Vikram Rai ajoute un nouveau venu, susceptible d’ailleurs d’accélérer la chute du dollar américain : les monnaies numériques des banques centrales en développement partout dans le monde.

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Bientôt un Dollar canadien numérique ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bientot-un-dollar-canadien-numerique/ Fri, 12 May 2023 11:33:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93959 La Banque du Canada veut l’avis des Canadiens.

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La Banque du Canada dit vouloir entendre les Canadiens sur les caractéristiques que devrait avoir un éventuel dollar canadien numérique.

Dans une enquête en ligne qui se déroulera jusqu’au 19 juin, la banque centrale demande au public canadien ce qu’il pense d’une gamme d’options de conception, notamment la possibilité d’utiliser la devise hors ligne, de récupérer les fonds perdus à la suite d’un vol et d’effectuer des transactions sans compte bancaire.

Une monnaie numérique serait différente des cryptomonnaies, car elle serait adossée à la banque centrale et sa valeur ne changerait, pas puisqu’il ne s’agirait que d’une autre forme de la monnaie canadienne.

La Banque du Canada affirme que, même si elle ne voit pas le besoin d’un dollar numérique maintenant, elle se prépare au besoin potentiel à venir.

Elle explique qu’une monnaie numérique pourrait être nécessaire si les cryptomonnaies ou les monnaies numériques émises par d’autres pays devenaient suffisamment utilisées au pays pour commencer à compromettre le rôle d’une monnaie officielle émise de manière centralisée.

La Banque du Canada estime qu’une monnaie numérique pourrait également être nécessaire si l’augmentation des transactions numériques rendait l’utilisation de l’argent plus difficile et risquait ainsi d’empêcher de nombreux Canadiens de participer à l’économie.

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Partenariat stratégique entre 3iQ et BlockZero Conseils https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenariat-strategique-entre-3iq-et-blockzero-conseils/ Thu, 02 Mar 2023 11:11:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92063 Pour démystifier les actifs numériques.

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Deux spécialistes des actifs numériques s’allient pour aider les investisseurs institutionnels à naviguer dans l’univers de cette classe d’actifs en croissance.

3iQ Digital Asset Management (3iQ), qui a été le premier gestionnaire de fonds d’investissement canadien à proposer un fonds d’investissement public en bitcoins, fait appel à l’expertise de BlockZero Conseil en services stratégiques d’éducation et de conseil pour enrichir son programme OCIO lancé en début d’année.

Le programme du Bureau d’investissement crypté externalisé (OCIO pour Outsourced Crypto Investment Office) a été conçu pour aider les investisseurs institutionnels à relever les défis que présentent les actifs numériques. Il propose notamment des programmes personnalisés de coaching des cadres, des membres du conseil d’administration et du personnel en plus d’offrir des conseils en stratégie et en intelligence de marché.

L’alliance avec BlockZero Conseil, qui accompagne des institutions financières, des fintechs, des régulateurs et des entreprises pour améliorer leur compréhension et leur expérimentation des actifs numériques, permettra à 3iQ de profiter de ses perspectives uniques sur l’évolution et les risques du marché des cryptomonnaies.

« Notre partenariat offre une solution complète aux institutions qui cherchent à gérer leurs actifs numériques, en fournissant aux chefs d’entreprise et aux principales parties prenantes les informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées », a affirmé Louis LaValle, directeur général de 3iQ.

« L’industrie des actifs numériques et des cryptomonnaies est suffisamment différente des marchés traditionnels pour que devenir cryptocompatible soit un défi pour la plupart », a soutenu pour sa part Laurent Féral-Pierssens, associé directeur de BlockZero Conseils.

Les deux partenaires seront ainsi en mesure « d’équiper les clients de l’OCIO avec les connaissances, l’ensemble des outils et la feuille de route nécessaires pour embrasser pleinement le potentiel d’innovation que recèlent l’innovation blockchain et les actifs numériques », a-t-il ajouté.

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Gérer les cyberrisques sans brider l’innovation et la croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gerer-les-cyberrisques-sans-brider-linnovation-et-la-croissance/ Wed, 28 Sep 2022 12:06:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89183 Le BSIF adopte le principe « même activité, même risque et même règle ».

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Certains nouveaux produits, services ou technologies qui rendent service aux clients engendrent aussi de nouveaux risques qu’il convient de mieux encadrer, a déclaré le surintendant des institutions financières, Peter Routledge, dans un discours prononcé le 20 septembre lors du Sommet sur les services bancaires numériques de BMO.

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) révisera donc certaines réglementations afin de répondre aux nouveaux risques technologiques et aux cyberrisques. Son approche reposera sur le principe « qui dit même activité, dit même risque et même règle ».

« Nous voulons éviter d’avoir à créer un nouveau système réglementaire pour ces technologies. Notre but est plutôt de faire évoluer le contexte réglementaire actuel de concert avec les avancées technologiques du secteur », a précisé Peter Routledge.

Plusieurs chantiers en cours

Le BSIF travaille sur plusieurs fronts dans ce domaine. En juillet dernier, la publication de la ligne directrice B-13 a énoncé les saines pratiques de gestion de ces types de risque.

L’institution travaille par ailleurs à développer un test de cyberrésilience qui permettra aux institutions financières fédérales (IFF) de détecter les faiblesses de leurs contrôles technologiques et de cybersécurité, et de prendre des mesures pour renforcer leur résistance au fur et à mesure qu’elles innovent et exécutent leurs plans de transformation numérique.

La ligne directrice B-10, qui touche l’Impartition d’activités, de fonctions et de méthodes commerciales, sera également révisée afin de tenir compte de certains risques liés aux plus petits fournisseurs qui concentrent des segments importants d’activités. Cela concerne le cyberrisque, ainsi que les risques liés aux données, à la chaine d’approvisionnement et à la sous-traitance. La nouvelle ligne directrice mettra davantage l’accent sur la gouvernance et les programmes de gestion du risque, a signalé le surintendant.

Équilibre entre normes et concurrence

« Nous essayerons de trouver un juste équilibre entre la sécurité qu’offrent des normes prudentielles et la possibilité d’une saine concurrence. Nous attendons des acteurs actuels qu’ils gèrent le risque lié aux tiers de manière prudente et sûre », a-t-il souligné.

Le BISF veut également améliorer le processus d’agrément afin que les nouvelles entités puissent être intégrées au système réglementaire plus vite et de manière plus sûre.

« L’objectif est bel et bien de gérer le risque et non de brider l’innovation et la croissance. À cette fin, nous allons évaluer les risques posés par les innovations technologiques à mesure que les différents acteurs les appliquent aux services financiers », a déclaré Peter Routledge.

Il a indiqué que le BSIF s’efforcera notamment de mieux comprendre les modèles d’affaires non traditionnels, responsables de bon nombre d’innovations technologiques dans les services financiers.

Le processus d’agrément tiendra compte de la taille, de la complexité et du profil de risque de chaque institution, a-t-il mentionné.

Les cryptomonnaies dans le viseur

Les cryptomonnaies dites « stables » sont aussi dans la mire. « Certains affirment que les cryptomonnaies stables sont comparables à des banques. Si tel est le cas, ne devraient‑elles pas être réglementées comme des banques? » a questionné Peter Routledge.

Le BISF collaborera dans ce sens avec les partenaires fédéraux et provinciaux ainsi qu’avec divers interlocuteurs fédéraux et organismes internationaux pour évaluer les répercussions de la monnaie électronique sur les cadres réglementaires.

Par ailleurs, le surintendant a estimé que l’inflation galopante et la hausse des taux d’intérêt ne constituent pas une menace pour la santé et la stabilité du système financier canadien. « Preuve en est, la dernière faillite bancaire remonte à plus d’un quart de siècle », a-t-il indiqué.

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Quand la peur monte, les Canadiens se tournent encore vers l’argent liquide https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/quand-la-peur-monte-les-canadiens-se-tournent-encore-vers-largent-liquide/ Thu, 12 May 2022 12:03:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86849 Ce dernier survit aux dollars numériques, selon RBC.

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Alors que la Banque du Canada et d’autres banques centrales développent leurs propres monnaies numériques, la demande d’argent liquide reste intacte, selon un nouveau rapport des Services économiques RBC.

Même si les ménages se sont tournés vers les achats en ligne pendant la pandémie et que les paiements de détail sont de plus en plus électroniques, la demande d’argent liquide est à son plus haut niveau en 60 ans, souligne le rapport.

« La pandémie n’a pas tué l’argent liquide. En fait, l’attachement des Canadiens à la monnaie forte n’a fait que se renforcer, constate RBC. Les retraits d’espèces ont fortement augmenté au début de la crise, alors que les billets en circulation ont augmenté deux fois plus que ce qui était prévu en 2020, et sont restés élevés jusqu’en 2021. »

Pourtant, l’utilisation de l’argent liquide dans les transactions de détail a diminué pendant la pandémie, selon le rapport : l’argent liquide a été utilisé dans 22 % des transactions en 2020, contre 54 % en 2009.

« Les Canadiens semblent être motivés par le désir de stocker, et non de dépenser de l’argent liquide », indique le rapport.

« Les crises (ou les craintes de crises) sont souvent liées à une ruée vers l’argent liquide », ajoute le rapport, notant que la demande a augmenté en réponse à des événements tels que la crise financière mondiale et en prévision du passage à l’an 2000.

Même si l’attrait de la thésaurisation de l’argent liquide comme forme d’épargne sera en partie réduit par la hausse des taux d’intérêt, le passage à un huard numérique « ne sera pas facile », prédit le rapport.

Entre autres choses, « les préoccupations croissantes en matière de cybersécurité qui touchent toutes les formes de monnaie numérique pourraient continuer à donner un avantage à l’argent liquide », ajoute RBC.

Les monnaies numériques des banques centrales devront peut-être être conçues pour vivre aux côtés de l’argent liquide plutôt que de le remplacer, selon le rapport.

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Considérations institutionnelles pour les dépositaires d’actifs numériques https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/considerations-institutionnelles-pour-les-depositaires-dactifs-numeriques/ Fri, 06 May 2022 12:03:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86740 ZONE EXPERTS – La dernière année a été marquée par un regain d'intérêt pour les actifs numériques, tant de la part des investisseurs institutionnels que traditionnels.

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Ainsi, 40 % des quelque 300 clients interrogés par Goldman Sachs ont déclaré être actuellement exposés, sous une forme ou une autre, aux cryptomonnaies, 61 % d’entre eux prévoyant une augmentation de leurs participations au cours des 12 prochains mois. De même, 21 % des fonds spéculatifs investissent actuellement dans les actifs numériques et 26 % des gestionnaires de fonds spéculatifs, qui n’investissent pas encore, ont confirmé qu’ils sont en phase avancée de planification d’investissement ou qu’ils cherchent à investir. Alors que BNY Mellon, State Street, Citi, JPMorgan et Deutsche Bank sont engagés à lancer leur service de garde d’actifs numériques, et que Visa et Mastercard ont annoncé qu’elles prendraient en charge les paiements en cryptomonnaies, les indicateurs révèlent un niveau de confiance croissant et une plus grande institutionnalisation de cette technologie naissante.

Les nouvelles classes d’actifs numériques confèrent au secteur financier un rôle de plus en plus important en tant qu’opportunités d’investissement potentielles dans un secteur technologique en pleine évolution, de même qu’à titre de diversificateurs au sein des portefeuilles. Mais ce ne sont pas seulement les cryptomonnaies « traditionnelles » qui pavent cette voie. La technologie du registre distribué, qui a donné naissance au bitcoin, y a contribué, et a permis d’autres développements, incluant les cryptomonnaies stables, la jetonisation, les monnaies numériques propres aux banques centrales et les jetons non fongibles. De plus, cette technologie pourrait éventuellement être aussi appliquée aux instruments financiers traditionnels tels que les dettes et les actions, y compris de manière décentralisée par le biais de la finance décentralisée, ou « DeFi ».

La clé cryptographique, qui confère le contrôle d’un actif numérique à son titulaire se trouve au cœur de cette technologie, dans son sens le plus simple et le plus large. La clé privée – qui est essentiellement une très grande série de nombres aléatoire – est utilisée mathématiquement pour déduire une adresse publique unique, de façon similaire à ce que l’on fait pour un compte détenu auprès d’une banque. La nature de cette association permet donc très facilement, d’un point de vue informatique, de prouver qui a le contrôle d’un actif numérique, mais rendu rend la tâche très difficile pour quelqu’un désirant deviner la clé privée associée. Cela rend l’actif numérique d’autant plus difficile à acquérir de manière illicite. Cependant, aussi sûre mathématiquement que soit cette relation, elle implique de nombreuses exigences en ce qui concerne la sécurité de la clé privée.

Alors que la finance traditionnelle s’appuie sur des cadres basés sur l’identité, donc soutenant des personnes physiques ou morales, les actifs numériques reposent sur la garde et le contrôle de la clé privée. La génération, le contrôle et la gestion de ces clés privées sont très différents des méthodes traditionnelles de contrôle et de gestion des actifs. C’est le contrôle et la gestion de ces clés privées qui ont donné naissance aux cadres soutenant la garde des actifs numériques en tant qu’offre de service distincte et spécialisée.

Alors que la conservation d’une clé privée en toute sécurité est fondamentalement un besoin technique impliquant des protocoles d’hygiène spécifiques dès que celle-ci est intégrée à une offre de services commerciaux, les utilisateurs potentiels de ce service doivent prendre en compte les conditions dans lesquelles l’offre de services est fournie, le cadre réglementaire relatif au dépositaire, toute disposition d’assurance requise ou en place, ainsi que la base juridique sur laquelle les actifs sont détenus. Tous ces facteurs sont extrêmement importants, non seulement dans le contexte de la sécurité des actifs eux-mêmes, mais également dans le contexte plus large de l’établissement de normes solides, correctement appliquées et représentent la pensée actuelle, et cela pour l’ensemble du secteur.

Un investisseur institutionnel qui cherche un dépositaire d’actifs numériques pour conserver ses actifs numériques devrait rechercher un dépositaire qui a la capacité de prendre en charge les types d’actifs numériques qui correspondent à sa stratégie d’investissement. L’investisseur institutionnel devra ainsi déterminer s’il a besoin d’utiliser un dépositaire d’actifs numériques qui maintient une autorisation ou des licences appropriées, et qui est supervisé par des autorités de réglementation (par exemple, un dépositaire ou un « dépositaire qualifié ») ou un fournisseur d’infrastructure de garde utilisé uniquement pour sécuriser les clés publiques et privées, et pour lui permettre de conserver lui-même ses propres actifs numériques. Ce ne sont pas toutes les juridictions qui autorisent les solutions d’auto-dépositaire ou qui les autorisent pour tous les types d’investisseurs.

Lors de l’évaluation des dépositaires d’actifs numériques, les investisseurs institutionnels doivent prendre en compte plusieurs éléments, incluant les suivants publiés dans récent le Guide de l’industrie de la garde d’actifs numériques de l’AIMA :

  • Conservation des actifs : Quelle structure ou quel mécanisme le dépositaire d’actifs numériques utilise-t-il pour protéger les droits de propriété des clients et pour empêcher l’utilisation des actifs des clients par le dépositaire d’actifs numériques pour son propre compte, ou pour éviter qu’il ne s’ajoute au lot de dépositaire d’actifs numériques recourant à la faillite en cas d’insolvabilité?
  • Antécédents : Depuis combien de temps le dépositaire d’actifs numériques assure-t-il la garde du type d’actifs numériques concerné. Le fait-il à grande échelle et a-t-il déjà signalé la perte d’actifs confiés par des clients ? Et parmi les actifs qui lui ont été confiés, quelle est la part du type d’actifs numériques concernés ?
  • Solidité financière : Quelles sont les ressources financières auxquelles le dépositaire d’actifs numériques peut faire appel pour s’acquitter de ses obligations envers ses clients?
  • Assurance : Quels sont la taille, le type et la qualité du programme d’assurance du dépositaire d’actifs numériques?
  • Sécurité : Le dépositaire d’actifs numériques dispose-t-il de capacités en matière de sécurité physique et cybernétique et de pratiques de développement de logiciels axées sur la sécurité, y compris, par exemple, la capacité d’atténuer les erreurs humaines grâce à des contrôles rigoureux, ainsi que la ségrégation des clés des clients?
  • Protocoles de reprise après sinistre ou similaires : Le dépositaire d’actifs numériques offre-t-il la possibilité de récupérer les actifs en cas de problème technique ou opérationnel majeur, que ce soit du côté du dépositaire ou de l’investisseur?
  • Entretien des actifs : Le client bénéficiera-t-il de forks, d’airdrops, de staking, de gouvernance et de prêts?
  • Surveillance par des tiers : Y a-t-il des tiers indépendants (par exemple, des régulateurs et des auditeurs) qui supervisent les opérations du dépositaire d’actifs numériques?
  • Gamme d’assistance : Quel est le nombre de chaînes de blocs et d’actifs numériques de niveau 1 pris en charge, et quelle est la fréquence d’ajout de nouveaux actifs?
  • Accessibilité : À quelle vitesse les clients peuvent-ils récupérer et déplacer leurs actifs ?
  • Contrôle : Le dépositaire d’actifs numériques peut-il contrôler unilatéralement les actifs? Dans l’affirmative, dans quelles circonstances et quelles protections contractuelles sont en place pour l’investisseur ?
  • Rapports : Le dépositaire d’actifs numériques offre-t-il des fonctions de rapports telles que la valeur liquidative, les soldes, les transferts et les ordres ?

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Que réserve l’industrie des fonds spéculatifs en 2022? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/que-reserve-lindustrie-des-fonds-speculatifs-en-2022/ Fri, 14 Jan 2022 13:06:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84620 ZONE EXPERTS - Malgré les nouvelles menaces que représentent les variants du coronavirus, les actifs sous gestion du secteur des fonds spéculatifs continuent de battre de nouveaux records.

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Alors que les répercussions de la pandémie continuent de se faire sentir, de nombreuses connaissances ont été assimilées et trouvent un écho auprès des organisations de fonds spéculatifs concernant leur personnel, leurs technologies et leurs cultures. Ses stratégies d’investissement sont également bien positionnées pour avoir une influence encore plus grande sur les portefeuilles d’investissement dans l’année à venir. Vous trouverez ci-dessous les thèmes clés que nous voyons pour le secteur des fonds spéculatifs au cours de l’année 2022.

La guerre des talents va s’intensifier 

La gestion des talents reste la priorité des entreprises, les gestionnaires de fonds reconnaissant que le secteur exige un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, en plus des impératifs de diversité, d’équité et d’inclusion. À l’avenir, la prochaine frontière d’embauche consistera à garantir une expertise ESG en interne, bien que les caractéristiques exactes du rôle d’un spécialiste ESG restent un débat ouvert.

L’intégration de l’ESG se poursuivra à un rythme soutenu 

L’investissement responsable et l’ESG continueront à gagner en importance en 2022 à mesure que l’assimilation à tous les aspects de l’industrie de l’investissement alternatif se poursuit, des stratégies d’investissement sur les marchés publics et privés à la gestion des risques et aux politiques internes d’embauche et de promotion en passant par les stratégies Diversité Equité et Inclusion renforcées.

Le manque de données cohérentes et comparables sur les entreprises est largement considéré comme le principal obstacle au secteur. Nous assisterons à un renforcement des cadres réglementaires de présentation des rapports dans toutes les régions, mais principalement dans l’Union européenne avec le SFDR, qui, par sa portée, aura des implications mondiales.

Les organismes de normalisation s’intéressent de plus en plus à une refonte des exigences en matière de rapports d’entreprise, améliorant ainsi la capacité des gestionnaires d’investissement à développer des produits qui donnent la priorité aux considérations ESG et à établir des rapports sur les principaux paramètres ESG.

Les allocations d’actifs numériques des fonds spéculatifs vont s’accélérer en 2022 

L’année dernière a été marquée par un certain nombre d’étapes importantes dans le secteur des actifs numériques, notamment l’adoption par un premier pays du bitcoin comme monnaie légale et la discussion par les régulateurs du monde entier sur la manière de créer des réglementations équitables en matière de cryptomonnaies.

Alors que les capitaux investis dans les actifs numériques proviennent encore en grande partie d’investisseurs fortunés et de bureaux de gestion de patrimoine, la curiosité des investisseurs institutionnels ne cesse de grandir avec l’arrivée de plusieurs grands investisseurs institutionnels dans l’espace cryptographique. Au fur et à mesure de la clarification de la réglementation et du développement de pratiques opérationnelles saines, nous nous attendons à voir les fonds spéculatifs traditionnels augmenter leurs investissements dans cette classe d’actifs émergente.

Un nouveau modèle de fonctionnement des fonds spéculatifs va émerger 

La pandémie a entraîné des changements importants dans le mode de fonctionnement des fonds spéculatifs. Alors que le monde sort de cette période, les modèles d’exploitation sont réévalués, les fonds spéculatifs examinant les processus de base, les structures de coûts et les environnements de travail hybrides dans le but de gagner en efficacité dans une nouvelle normalité.

La convergence des tendances issues de la pandémie et des caractéristiques plus établies du marché incitera le secteur à devenir plus efficace et stratégique dans l’allocation de ses ressources en tirant parti des nouvelles technologies, des services externalisés et des outils d’investissement.

Stratégies de couverture hybrides 

Les recherches menées par AIMA tout au long de l’année 2021 ont mis en évidence une demande croissante de la part des investisseurs institutionnels pour des fonds spéculatifs qui pourraient offrir une exposition aux marchés publics et privés, avec un intérêt particulier pour le crédit privé et le capital-risque. La forte performance du capital-investissement et du crédit en 2021 a rendu plus d’investisseurs curieux de son potentiel de diversification pour leur portefeuille, ce qui a conduit à une augmentation des allocations à ces types de fonds.

La base d’investisseurs pour le crédit privé continuera à s’élargir l’année prochaine, les capitaux privés et les capitaux de détail devenant une partie plus importante de l’activité de levée de capitaux du secteur. Les gestionnaires de fonds qui offrent une exposition à ces marchés seront récompensés par des allocations plus importantes, mais ils devront également faire face aux défis opérationnels liés à la multiplication des stratégies et des produits sur mesure.

Poursuite du mouvement d’abandon des produits dirigés par les gestionnaires au profit de solutions adaptées aux investisseurs 
La convergence d’intérêts entre les gestionnaires et les investisseurs continue de se renforcer, les investisseurs jouant un rôle plus actif dans la construction des portefeuilles. L’année prochaine, nous assisterons à un mouvement continu d’abandon des produits dirigés par les gestionnaires au profit de solutions plus personnalisées et de services de conseil en valeur.

De nouveaux partenariats apparaissent également, les accords de co-investissement devenant plus populaires sur les marchés privés et publics, tandis que les sociétés d’acquisition à vocation spécifique (SAVS) sont de plus en plus utilisées par les fonds spéculatifs.

Augmentation du volume de contrôle réglementaire 

L’évolution de la réglementation est une question récurrente pour le secteur de l’investissement alternatif, mais le volume croissant du contrôle réglementaire à venir en 2022 signifie qu’il devrait être un sujet majeur pour les participants au marché jusqu’à l’année prochaine au moins.

Les révisions prévues des principaux cadres réglementaires dans l’Union européenne — notamment la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD), la directive sur les marchés d’instruments financiers (MiFID II) et la réglementation sur les ventes à découvert — s’ajoutent aux nouvelles règles axées sur les facteurs ESG et aux divergences réglementaires en cours avec le Royaume-Uni.

De l’autre côté de l’Atlantique, la SEC a signalé son intention de rouvrir le livre des règles pour les fonds spéculatifs, en invoquant la nécessité d’améliorer la transparence du marché. Les régulateurs et les décideurs politiques de l’APAC sont également loin d’être complaisants et les équipes de conformité de la région devraient avoir fort à faire dans un avenir proche.

La renaissance de l’industrie des fonds spéculatifs 

Encouragés par les excellentes performances des fonds spéculatifs au cours des deux dernières années, les investisseurs prennent acte de la renaissance du secteur, investissant à la fois sur les marchés publics et privés, car ils cherchent à se diversifier en s’éloignant des marchés obligataires à faible taux d’intérêt et des actions à forte valorisation.

La plupart des prévisions pour l’année à venir annoncent la poursuite de la volatilité des marchés ainsi que l’introduction d’un resserrement monétaire pour contrer la menace d’une hausse de l’inflation, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les marchés obligataires et boursiers et sur la croissance économique.Les prévisions de rendement du modèle 60/40 pour l’année prochaine sont faibles, voire à un chiffre.

En revanche, les arguments en faveur de l’investissement actif dans cet environnement se renforcent. Les avantages de l’investissement alternatif (en raison de sa capacité à diversifier le portefeuille et de la possibilité de sélectionner des gestionnaires de fonds susceptibles d’offrir des rendements supérieurs à ceux de l’investissement passif) continueront d’attirer des capitaux au cours de l’année à venir et, à terme, les actifs du secteur des fonds spéculatifs pourraient approcher les 5 000 milliards de dollars dans les douze à dix-huit mois à venir.

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