marchés émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 13 Oct 2023 15:45:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png marchés émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Alors que l’étoile de la Chine pâlit, celle de l’Inde scintille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/alors-que-letoile-de-la-chine-palit-celle-de-linde-scintille/ Wed, 18 Oct 2023 09:45:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96777 Mais il serait hasardeux d’annoncer prématurément une déconfiture chinoise.

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Une Bourse près de ses sommets historiques et un taux de croissance économique parmi les plus élevés au monde ont fourni au premier ministre Narendra Modi une tapisserie de fond spectaculaire pour accueillir les dirigeants de la planète à la rencontre du G20 à New Delhi au début de septembre. L’étoile indienne brillait aussi intensément que celle de la Chine s’assombrit.

Des grands noms comme Apple et Samsung déplacent une partie de leur production vers l’Inde, tandis que la valeur du parquet NSE de Mumbai atteignait récemment un sommet de 3,8 billions $US. « L’Inde est en voie de devenir la troisième économie en importance dès 2027, dépassant le Japon et l’Allemagne, et son parquet boursier sera le troisième au monde en 2030 », prévoyait Morgan Stanley dans une étude de novembre 2022.

Croissance de 7,2% en 2023

Au cours de la dernière décennie, l’Inde a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,5%, rapporte Morgan Stanley; ce rythme a grimpé à 6,7% en 2022 et pourrait être de l’ordre de 7,2% en 2023, selon Deloitte Insights.

Le boom indien prend place dans le secteur manufacturier à deux niveaux, selon Morgan Stanley. Tout d’abord, le mouvement bien connu de la délocalisation virtuelle est appelé à s’amplifier. Le nombre de gens qui travaillent à des emplois situés hors des frontière est appelé à doubler à 11 millions d’ici 2030, alors que les dépenses annuelles de sous-traitance à l’international passeront de 180 milliards de dollars américains (G$) à 500 G$.

Mais l’Inde est également appelée à briller au plan manufacturier grâce à un régime copieux de crédits fiscaux, d’incitatifs à l’investissement et de dépenses en infrastructure. Ainsi, la part manufacturière dans le PIB indien pourrait passer de 15,6% actuellement à 21% en 2031.

Tout comme on a vu l’émergence d’une vaste classe moyenne en Chine, l’Inde est appelée à suivre le même chemin. À la fin de la décennie, les dépenses de consommation pourraient plus que doubler, passant de 2,0 billions $US en 2022 à 4,9 billions $US, dans des secteurs aussi variés que les vêtements et accessoires, le loisir, les biens ménagers et les services.

Les occasions d’investir dans le marché vont abonder, soutient Morgan Stanley, notamment dans l’expansion des services financiers, les titres industriels et les biens de consommation. La décennie indienne à venir pourrait ressembler au chemin suivi par la Chine de 2007 à 2012, pense Morgan Stanley. « L’Inde offre l’occasion de croissance la plus attrayante en Asie dans les années à venir », écrivent les auteurs de l’étude.

La Chine pâtit

Pendant ce temps, le parcours de la Chine multiplie les signes de détresse. La croissance de son PIB n’est plus que l’ombre des taux spectaculaires de 10% que le pays a déjà affichés. « Nous prévoyons que la croissance du PIB sera en moyenne de 3,3% pour la période allant de 2019 à 2030 », prévoit Preston Caldwell, économiste en chef pour les États-Unis chez Morningstar.

En 2017, Morningstar publiait une étude qui analysait les chances que l’économie chinoise s’enfonce dans « le piège du revenu moyen ». C’est le piège d’une stagnation sans fin dans lequel une majorité de pays sont tombés après avoir connu des croissances spectaculaires. Parmi 96 pays classés à titre d’économies à faible ou moyen revenu en 1960, seulement 12 ont réussi à passer au niveau des revenus élevés.

Les obstacles majeurs auxquels la Chine se heurte sont ceux d’une baisse démographique presque abyssale, d’un surinvestissement aux rendements déclinants, d’une croissance médiocre de la productivité et d’un poids de dette qui représente 290% du PIB.

Le déclin démographique est sans doute le plus troublant, surtout quand on le compare au profil en croissance de l’Inde. D’ici la fin du siècle, la Chine fait face à une chute de population à 770 millions, selon des projections de l’Institut national d’études démographiques. À la même échéance, l’Inde comptera une population deux fois plus nombreuse, soit 1,53 G$. Les répercussions d’une telle baisse démographique chinoise sur le secteur immobilier, le travail et la consommation pourraient être dévastatrices.

La Chine ne se fera pas oublier

Mais attention, il serait hasardeux d’annoncer prématurément une déconfiture chinoise. Il vaut la peine de se remémorer le chemin parcouru. Quand il était étudiant à l’Université de Nankin en 1985, l’économiste canadien Mark Kruger, qui travaille aujourd’hui à Yicai Global, à Shanghai, se rappelle qu’il n’y avait pas d’autos à ce moment-là; tout le monde se déplaçait à bicyclette, et les pénuries alimentaires et vestimentaires étaient constantes.

Aujourd’hui, la Chine est premier producteur d’autos électriques au monde et devance les États-Unis dans 37 secteurs de technologie de pointe parmi 44, selon une étude du Australian Strategic Policy Institute. L’Empire du Milieu mène autant en intelligence artificielle et en biotechnologie que dans les matériaux avancés et les technologies hypersoniques. Son compte de brevets, à 1,58 million en 2021 est le double de celui des États-Unis. Le rapport précise que la performance de l’Inde au chapitre technologique est encore loin derrière.

Si plusieurs pensent que la Chine n’accèdera pas au statut de pays à revenu élevé, Mark Kruger le voit d’un autre œil. En 2010, le revenu national chinois par habitant était 65% sous le seuil du « revenu élevé » de 14 000 $US tel que l’établit la Banque mondiale et auquel tous les analystes réfèrent. Notons que le revenu national par habitant en Inde est d’environ 2 200 $US.

En 2022, la Chine n’était plus qu’à 7% sous le seuil. Au rythme actuel, Mark Kruger prévoit que le revenu moyen par habitant, présentement de 12 850 $US, pourrait croiser la ligne du revenu élevé dès 2026, malgré un contexte économique plus ardu, et très certainement avant 2030.

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Les créations nettes de FNB canadiens marquent le pas https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-creations-nettes-de-fnb-canadiens-marquent-le-pas/ Wed, 09 Aug 2023 10:29:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95512 FOCUS FNB - Celles de juillet restent supérieures à celles de juillet 2022.

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Les créations nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont ralenti le pas en juillet. Durant ce mois, elles s’élevaient à 2,9 milliards de dollars (G$), moins que les 4,4 G$ de juin, mais plus que celles de mai, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada à 359 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF).

Les entrées nettes de juillet représentent près du double de celles récoltées à la même période de 2022, ce qui reflète une tendance à la hausse qui se poursuit de mois en mois depuis le début de l’année.

En juillet 2023, les FNB qui ciblent le marché monétaire, les technologies, les options d’achat couvertes et les fonds multifactoriels ont été les thèmes dominants parmi les créations nettes, signalent les analystes de BNMF, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang, Linda Ma, et Shubo Yan.

Les FNB de titres à revenu fixe continuent à tenir le haut du pavé en juillet, avec des créations nettes de 1,8 G$, par rapport aux FNB d’actions, qui ont engrangé 940 millions de dollars (M$) en entrées nettes.

Les technologies coiffent la finance

Les FNB d’actions ont moins brillé en juillet par rapport au mois précédent, alors qu’ils avaient attiré 1,8 G$.

Après avoir enregistré de légères entrées en juin, les FNB d’actions américaines ont renoué avec les rachats nets en juillet. Ils ont atteint 239 M$. Depuis le début de l’année, cette catégorie d’actifs accumule des rachats nets cumulatifs de 1,8 G$.

Les FNB d’actions canadiennes ont bénéficié des plus importantes créations nettes. Elles se sont élevées à 487 M$ en juillet comparativement à 755 M$ en juin, consolidant une remontée amorcée il y a plusieurs mois. Les principaux gains sont dus à HXT (266 M$) et XIU (157 M$). Pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de FNB d’actions canadiennes se sont élevées à 2,9 G$.

Les marchés émergents, qui avaient bénéficié d’un afflux exceptionnel de 805 M$ en juin, récoltent 366 M$. Ils sont suivis par les actions mondiales (297 M$). Le FNB centré sur le Japon (JPN/B), spécifiquement, a continué à gagner du terrain grâce à la vigueur du marché boursier japonais, signalent les analystes de BNMF.

Les experts ajoutent que le FNB équipondéré États-Unis (EQL/F) s’est bien comporté, avec des entrées nettes de 77 M$. « Les investisseurs se tournent vers les FNB actions américaines équipondérés, à moyenne et à petite capitalisation pour éviter de se concentrer dans les grandes capitalisations technologiques », remarquent-ils.

C’est le secteur des technologies qui a reçu les plus importantes entrées nettes (124 M$) en juillet dans le sous-secteur des FNB d’actions sectoriels, lequel cumule 29,7 G$ en actifs. Il coiffe au poteau le secteur financier, qui menait le bal durant les mois précédents et qui doit se contenter d’entrées de fonds de 50 M$ le mois dernier. Les services publics se hissent à la dernière place du trio. Ils en délogent l’énergie, qui rejoint les soins de santé et l’immobilier dans le rouge.

Par ailleurs, les FNB de types ESG, qui ont récolté 589 M$ en juillet, continuent de dominer le sous-secteur des FNB thématiques d’actions. C’est un peu moins qu’en juin.

Marché monétaire en tête

Les FNB de titres à revenu fixe continuent à tenir le haut du pavé des FNB canadiens avec des créations nettes de 1,9 G$ en juillet.

Les FNB du marché monétaire restent les favoris des investisseurs avec des créations nettes de 875 M$ dans des produits tels que CSAV, CASH, MNY, HISA, CBIL et PSU/U. Cette catégorie a explosé avec le développement de nouveaux produits, mentionne BNMF.

Les obligations d’entreprises canadiennes ont enregistré des entrées de 529 M$, principalement dans les FNB d’obligations d’entreprises à ultra-court terme XFR. Les obligations à court terme enregistrent quant à elles des rachats de 220 M$.

Toutes les autres catégories de titres à revenu fixe, y compris les obligations de qualité inférieure (ZHY), ont enregistré des entrées nettes en juillet.

Par ailleurs, les dix principaux émetteurs de FNB au Canada ont enregistré des entrées de fonds, à l’exception de BMO (- 40 M$) et de Mackenzie (-60 M$). Les entrées les plus importantes sont enregistrées par RBC iShares (662 M$), Horizons (528 M$) et GPTD (305 M$). Du côté des produits, les plus importantes créations nettes ont été remportées par XSEM (628 M$), ZST (446 M$) et HXT (266 M$).

Le mois de juillet a été particulièrement actif sur le plan du lancement de nouveaux produits. Une vingtaine d’entre eux ont été introduits sur le marché, comparativement à 10 le mois précédent, ce qui porte le nombre total de FNB canadiens à 1 356, selon BNMF.

Guardian Capital a enregistré des apports nets élevés parmi les nouveaux FNB, grâce au lancement de deux FNB du marché monétaire, GCTB et GUTB/U, concentrés sur les bons du Trésor, qui ont accueilli chacun des entrées d’environ 20 M$. Horizons et Invesco ont lancé chacun 6 nouveaux produits.

Depuis le début de l’année

Les FNB canadiens ont reçu 22,7 G$ au cours des sept premiers mois de l’année, dont 13 G$ pour les titres à revenu fixe et 7,5 G$ pour les actions, selon BNMF.

« Depuis le début de l’année, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière, les FNB multifactoriels et les FNB de facteurs fondamentaux ont enregistré des rachats nets, tandis que les dividendes/revenus, les secteurs, les ESG et les FNB thématiques non ESG ont enregistré des créations », signalent les analystes.

Le secteur financier est le plus populaire, avec une création de 1,4 G$, loin devant le secteur de la santé avec des entrées de 331 M$.

Toutes les régions autres que les États-Unis ont accumulé des actifs cette année. Le Canada, les marchés développés, les marchés émergents et les régions mondiales ont enregistré des entrées de plus de 2 G$.

Enfin, les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées de 6,5 G$ depuis le début de l’année.

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BMO : changement de sous-conseiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-changement-de-sous-conseiller/ Fri, 28 Jul 2023 11:28:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95200 PRODUITS - Pour le Portefeuille BMO privé d'actions des marchés émergents

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BMO Gestion privée de placements, le gestionnaire du Portefeuille BMO privé d’actions des marchés émergents, a annoncé le changement de sous-conseiller pour le portefeuille.

À compter du ou vers le 28 juillet 2023, ARGA Investment Management, LP remplacera Comgest SA à titre de sous-conseiller du portefeuille. Comgest SA cessera à ce moment d’être un sous-conseiller du portefeuille.

Ce changement n’a aucune incidence sur l’objectif de placement fondamental du portefeuille ni sur sa cote de risque de placement.

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Performants, les FNB à gestion passive ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/raymond-kerzerho/performants-les-fnb-a-gestion-passive/ Wed, 12 Jul 2023 10:36:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94890 FOCUS FNB – Ils se comparent avantageusement aux fonds à gestion active.

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Des recherches récentes ont établi que les fonds d’investissement gérés passivement (fonds négociés en Bourse (FNB) et fonds communs de détail) sont de plus en plus acceptés dans le monde entier. Alors que la part de marché des fonds passifs au Canada est significative, à 15 %, ce type de fonds est devenu une force dominante sur le marché américain, avec 45 % du marché. Cet article examine la performance relative des FNB passifs par rapport au marché canadien des fonds de détail.

Qu’entend-on par « fonds à gestion passive?

L’expression « gestion passive » a été inventée pour contraster avec « gestion active ». La « gestion active » vise à surperformer le marché par la sélection de titres et d’autres stratégies. Les gestionnaires de portefeuille actifs tentent d’acheter de « bonnes » actions et d’éviter les « mauvaises », de se tourner vers l’encaisse lorsqu’ils sont pessimistes quant aux perspectives du marché et d’investir davantage dans les secteurs qui devraient surperformer.

La recherche a démontré que la grande majorité des fonds de détail gérés activement ne parvient pas à surperformer les indices du marché sur dix ans. En revanche, la gestion passive achète et détient la plupart des titres sur le marché. Elle accepte dès le départ qu’elle détiendra de « bonnes » et de « mauvaises » actions en partant du principe que le marché a correctement évalué toutes les actions, et qu’aucune d’entre elles n’est « mauvaise » à priori. Une critique courante des fonds passifs est qu’ils « garantissent une performance moyenne ». Notre analyse mettra cette affirmation à l’épreuve.

Une caractéristique clé qui différencie les gestions passive et active est la diversification. Les gestionnaires actifs doivent différencier leur portefeuille du marché pour surperformer. Plus vous possédez d’actions, plus vous aurez de chances de performer comme le marché. Ainsi, les portefeuilles actifs ont tendance à être plus concentrés, tandis que les portefeuilles passifs sont généralement plus diversifiés. Les fonds à gestion active ont tendance à connaître une plus grande rotation du portefeuille : davantage de transactions d’achat et de vente se produiront à mesure que les occasions perçues se présenteront. En revanche, la composition du marché total ne change que lentement au fil du temps avec les lancements en Bourse, les nouvelles émissions, les rachats d’actions, les fusions et les acquisitions. Enfin, les fonds passifs facturent des frais beaucoup moins élevés que les fonds actifs, générant ainsi des économies substantielles pour les investisseurs.

Un large éventail de fonds partage les caractéristiques des fonds passifs et actifs. À un extrême, un fonds passif « pur » a une large exposition au marché (y compris des actions de grande, moyenne et petite capitalisation de tous les secteurs) et une faible rotation de portefeuille. D’un autre côté, un fonds actif « pur » détient une poignée d’actions « à haute conviction » basées sur un jugement humain et affiche souvent une rotation de portefeuille élevée.

Tous les FNB ne sont pas passifs

Les investisseurs assimilent souvent les fonds passifs aux FNB. Au Canada, la plupart des fonds passifs sont des FNB, mais tous les FNB ne sont pas passifs. Selon les données de Morningstar, il existe 670 FNB passifs et 1 040 FNB actifs au Canada, mais 70 % de l’argent investi dans les FNB l’est avec des fonds passifs. Les investisseurs ne doivent pas s’attendre à ce qu’un FNB soit nécessairement passif. Par conséquent, pour identifier les FNB passifs, il faut en étudier les caractéristiques. La clé est de savoir si le portefeuille sous-jacent au FNB suit un indice de marché large. Même les FNB qui suivent passivement un indice peuvent ressembler davantage à des fonds gérés activement en raison de la composition de l’indice sous-jacent.

Comment les FNB passifs canadiens se classent-ils parmi leurs pairs?

Nous étudions la performance des FNB passifs canadiens en identifiant tous les FNB passifs « idéaux » dans les catégories d’actifs pertinentes : titres à revenu fixe canadiens, actions canadiennes, actions américaines, actions des marchés développés internationaux et actions des marchés émergents.

Nos FNB passifs idéaux présentent les caractéristiques suivantes :

  • Ils suivent un indice de marché large bien reconnu
  • Les titres sont pondérés en fonction de leur valeur marchande
  • Ils ont un historique minimum de cinq ans
  • Pour les titres à revenu fixe, ils couvrent l’ensemble du marché
  • Pour les marchés d’actions, nous incluons à la fois les FNB du marché total et les FNB d’actions à grande et moyenne capitalisation. Alors que les fonds du marché total sont des fonds passifs « idéaux », les actions de grande et moyenne capitalisation représentent généralement 85 % à 90 % du marché, ce qui est assez proche.
  • Nous excluons les FNB basés sur des contrats à terme de type swaps car leur objectif est d’optimiser les rendements après impôt. Ces produits sont naturellement moins concurrentiels avant impôt en raison de leurs frais plus élevés.

Pour chaque catégorie d’actifs, nous documentons le classement centile parmi les pairs. Par exemple, un fonds commun de placement ou un FNB se classant au 25e centile signifie que ce FNB serait parmi les 25 % de fonds les plus performants de sa catégorie. En d’autres termes, ce FNB a obtenu d’excellents rendements. À l’inverse, un fonds classé au 75e centile figurait parmi les moins performants pour la période sous revue. Nous retrouvons nos données sur le site Morningstar.ca au 31 mai 2023.

Les classements en centiles fournis par Morningstar comportent deux mises en garde. Premièrement, ils ne sont pas ajustés en fonction de la survie. Ainsi, les classements des FNB passifs fournis ici sont calculés parmi les fonds survivants. D’autre part, l’univers de fonds auquel les FNB passifs sont comparés comprend une part importante de FNB et de fonds communs qui incluent une commission de suivi pour rémunérer le conseiller. Le biais de survie réduit théoriquement la performance rapportée des FNB passifs. L’effet de la comparaison des FNB passifs à un univers comprenant des fonds basés sur des commissions aura tendance à augmenter leur performance déclarée. Nous supposons implicitement que ces deux effets se compensent.

Revenu fixe canadien

Nous avons identifié quatre FNB passifs à revenu fixe canadiens avec au moins cinq ans de données. Nos résultats sont présentés au tableau 1. Sur cinq ans, tous les fonds se classent entre le 32e et le 41e centile. Les résultats sont encore plus convaincants sur dix et quinze ans, les FNB passifs se classant entre le 23e et le 26e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions canadiennes

Le tableau 2 met en évidence cinq FNB passifs d’actions canadiennes avec au moins cinq ans d’histoire. Sur cinq ans, les FNB passifs se sont classés entre le 18e et le 27e centile. Sur dix ans, ils se sont classés aux 29e et 30e centiles, et le FNB iShares Core S&P/TSX Capped Composite s’est classé au 28e centile sur quinze ans.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions américaines

Tel qu’indiqué au tableau 3, les deux FNB passifs d’actions américaines avec au moins cinq ans d’historique sont classés au 22e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions internationales des pays développés

Nous avons trouvé cinq FNB passifs d’actions de marchés développés internationaux. ZEA et TPE, qui ne ciblent que les grandes et moyennes capitalisations, ont bien performé sur cinq ans, se classant aux 36e et 38e centiles. QDX, XEF et VIU étaient plus proches de la médiane aux 43e, 45e et 54e centiles. La moindre performance relative du XEF et du VIU est probablement due à l’inclusion d’actions à petite capitalisation, qui n’ont pas bien performé au cours de la période. Toutefois, XEF a très bien performé sur dix ans, se classant au 17e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions des marches émergents

Le tableau 5 documente les trois FNB passifs des marchés émergents avec un historique suffisant. Sur cinq ans, les FNB passifs se sont classés entre le 30e et le 53e centile. Sur dix ans, leurs résultats sont bien meilleurs : ils se classent entre les 24e et 31e centiles.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Conclusion

À quelques exceptions près, les FNB passifs ont obtenu de bien meilleurs résultats que le fonds canadien médian dans la plupart des catégories sur cinq, dix et quinze ans. Les FNB passifs de titres à revenu fixe canadiens et d’actions canadiennes, américaines et de marchés émergents ont excellé, générant souvent des rendements se situant dans le premier quartile ou s’en rapprochant. Les FNB passifs d’actions des marchés développés internationaux ont eu une performance plus mitigée, mais ils étaient encore pour la plupart au-dessus de la médiane.

Néanmoins, quelques nuances s’imposent ici.

Premièrement, la valeur des FNB passifs vient de leur performance mais aussi de leur diversification et des résultats constants qui vont avec. Lorsque vous détenez l’ensemble du marché à un faible coût, vous bénéficiez d’un avantage en termes de coûts, mais vous disposez également d’un portefeuille qui sera dur à battre année après année, car il est extrêmement difficile de prédire le marché. Les excellentes performances passées des FNB passifs sont susceptibles de se répéter.

Un autre point important est, comme nous l’avons mentionné précédemment, que de nombreux coûts des fonds communs de placement intègrent une commission de suivi pour rémunérer les conseillers, tandis que les FNB passifs n’incluent pas une telle rémunération. Ainsi, les bons classements des FNB passifs s’expliquent en partie par leur structure de coûts plus légère, avec moins de service. Les investisseurs qui apprécient les services de leur conseiller devraient envisager de payer directement pour des conseils (passer à un compte à honoraire) et investir avec des FNB passifs. Cela dit, les FNB passifs sont parmi les meilleurs produits d’investissement pour les investisseurs autonomes par une marge importante. Dans notre échantillon, ils offrent des performances supérieures à la moyenne sur toutes les périodes et des performances de plus en plus fortes à des horizons plus longs, un résultat confirmé par la recherche universitaire.

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RBC Gestion mondiale d’actifs met à jour ses fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gestion-mondiale-dactifs-met-a-jour-ses-fonds/ Fri, 07 Jul 2023 11:09:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94806 PRODUITS – Cela entraîne des réductions de frais et une révision de cotes de risque, entre autres.

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RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) a procédé à des changements importants à plusieurs de ses fonds RBC et PH&N. Certains bénéficient d’une réduction de frais de gestion ou d’administration. Pour d’autres, il y a des changements de cote de risque. De plus, la firme a dressé une liste de fonds RBC qui ne peuvent actuellement être détenus dans des régimes enregistrés.

Voici plus en détail la liste des fonds concernés et les modifications apportées.

Réduction des frais de gestion

Les changements prendront effet à partir du 1er juillet 2023 pour les fonds suivants :

Pour consulter le tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Réduction des frais d’administration

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Modifications des cotes de risque

RBC GMA a aussi annoncé des modifications des cotes de risque pour certains fonds. Elles résultent d’une révision annuelle et ne sont pas liées à des changements majeurs dans les objectifs de placement, les stratégies ou la gestion des fonds. Ces changements font suite à l’application de la méthode de détermination du degré de risque des fonds communs de placement, imposée par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières.

Pour consulter le tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Fonds exclus des régimes enregistrés

Par ailleurs, certains fonds ne sont actuellement pas admissibles aux régimes enregistrés parce qu’ils ne sont pas considérés comme des fiducies de fonds commun de placement. S’ils sont détenus dans un régime enregistré, ils peuvent être assujettis à l’impôt. Il s’agit de :

  • Fonds de dividendes de marchés émergents hors Chine RBC
  • Fonds d’actions de marchés émergents à faible volatilité QUBE RBC
  • Fonds d’actions de marchés émergents sans combustibles fossiles Vision RBC

Une fois que ces fonds seront considérés comme des fiducies de fonds commun de placement, ils pourront être détenus dans des régimes enregistrés.

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DSP modifie sa gamme de fonds communs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/dsp-modifie-sa-gamme-de-fonds-communs/ Fri, 26 May 2023 11:41:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93952 PRODUITS – De nouveaux sous-gestionnaires sont nommés.

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Desjardins Société de placement (DSP) a apporté plusieurs changements à sa gamme de fonds communs de placement. Les modifications comprennent la nomination de nouveaux sous-gestionnaires de portefeuille, la mise à jour des stratégies de placement, ainsi que des réductions de frais de gestion pour certains fonds.

Nouveaux sous-gestionnaires, nouvelles stratégies de placement

Ninety One North America devient le nouveau sous-gestionnaire du Fonds Desjardins Marchés émergents. Dans la foulée, DSP a également approuvé des changements aux stratégies de placement de ce fonds afin de mieux refléter la philosophie d’investissement de Ninety One. Ils prendront effet le ou vers le 10 juillet 2023.

La nouvelle stratégie d’investissement vise à identifier des entreprises de qualité dans les marchés émergents, qui ont une valorisation attrayante, dont les performances opérationnelles s’améliorent et qui font l’objet d’une attention croissante de la part des investisseurs. Cette stratégie utilise l’approche 4Factor exclusive à Ninety One qui combine à la fois des facteurs d’investissement traditionnels et comportementaux. Il en résulte un portefeuille basé sur des convictions et indifférent au style, à la taille et à l’indice de référence.

Toutefois, l’objectif de placement du Fonds Desjardins Marchés émergents demeure inchangé.

Pour le Fonds Desjardins SociéTerre Actions des marchés émergents, DSP a choisi Hermes Investment Management comme sous-gestionnaire, ce qui entraîne des changements aux stratégies de placement. Hermes s’emploie à identifier des entreprises de qualité, efficaces et durables dans les marchés émergents qui peuvent bénéficier de tendances structurelles. La firme utilise une analyse ascendante pour identifier les entreprises négociant à des valorisations attrayantes, combinée à un cadre descendant qui identifie les pays présentant des conditions favorables à la croissance. Le résultat est un portefeuille concentré de 50 à 75 investissements à forte conviction avec une perspective à long terme.

Les changements prendront eux aussi effet le 10 juillet 2023, ou autour de cette date.

Réductions des frais de gestion

Des réductions de frais de gestion, allant jusqu’à 15 points de base, s’appliqueront à certaines catégories de parts du Fonds Desjardins Marchés émergents et du Fonds Desjardins SociéTerre Actions des marchés émergents à partir du 10 juillet 2023.

Voici la liste des catégories de parts des Fonds Desjardins concernées :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Pour consulter ce tablau en grand format, cliquez ici. 

En outre, DSP mettra fin à la renonciation temporaire des frais de gestion du Fonds Desjardins SociéTerre Actions des marchés émergents pour les catégories de parts A, C, D et F à partir du 10 juillet 2023. Cette renonciation était en vigueur depuis le 1er janvier 2022.

DSP examine régulièrement l’offre de ses fonds communs de placement pour s’assurer qu’ils répondent aux besoins d’investissement en constante évolution des conseillers financiers et des investisseurs. Ces changements seront effectués sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires.

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FNB : changement structurel pour des raisons fiscales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-changement-structurel-pour-des-raisons-fiscales/ Wed, 10 May 2023 10:36:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93503 FOCUS FNB - Il touche des fonds de RBC iShares.

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En mars, RBC iShares a effectué un changement structurel à certains de ses fonds négociés en Bourse (FNB) qui ciblent les marchés émergents. Le but est d’atténuer les incidences défavorables que les retenues d’impôt étranger ont sur le rendement de ces fonds.

Les modifications touchent le iShares Core MSCI Emerging Markets IMI Index ETF (XEC) et le iShares ESG Aware MSCI Emerging Markets Index ETF (XSEM). Elles consistent à investir directement dans des titres de capitaux propres de sociétés situées dans des marchés émergents qui figurent dans l’indice MSCI Emerging Markets Extended ESG Focus (l’indice lié au XSEM), plutôt que d’investir dans des actions du iShares ESG Aware MSCI EM ETF (ESGE), un Fonds iShares américain.

Ces changements visent à éviter le problème de la double retenue d’impôt étranger (RIE). Cette situation survient lorsqu’un FNB domicilié au Canada a comme actif sous-jacent un fonds étranger, comme un FNB américain.

Lorsqu’un FNB canadien investit dans des titres étrangers, il est généralement exposé à la RIE provenant de la juridiction d’incorporation de l’émetteur de l’action. Par exemple, l’Allemagne va imposer une RIE sur les titres allemands. C’est le premier niveau de REI.

Dans le cas d’un FNB canadien détenant un FNB américain qui investit dans des titres internationaux (non américains), deux niveaux de retenues d’impôt étrangers peuvent s’appliquer. Le premier est la RIE prélevée par les investissements étrangers sous-jacents sur les dividendes versés au FNB américain les détenant, qui peut être appelée impôt de niveau 1. Le deuxième est la RIE prélevée par le FNB américain sur les dividendes versés à l’investisseur canadien ou au FNB canadien, soit l’impôt de niveau 2.

Si le FNB canadien détenant un FNB américain est dans un compte non enregistré, le client peut réclamer le crédit pour impôt étranger (CIE) pour compenser l’impôt de niveau 2, mais pas l’impôt de niveau 1.

Par contre, si un FNB canadien qui investit directement dans des titres américains ou des titres internationaux est détenu dans un compte non enregistré, l’impôt de niveau 1 s’applique. L’investisseur canadien peut réclamer un CIE sur sa déclaration de revenus annuelle afin de récupérer l’impôt de niveau 1.

Malgré certaines exceptions, généralement, lorsqu’un FNB canadien détenant un FNB américain qui investit dans des titres étrangers est dans un compte enregistré, tant l’impôt de niveau 1 que l’impôt de niveau 2 s’appliquent, et aucun CIE ne peut être réclamé. Cependant, lorsqu’un FNB canadien détient directement des titres étrangers, seul l’impôt de niveau 1 s’applique et aucun CIE ne peut être réclamer.

Y compris pour des raisons fiscales, Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) demandait depuis des années que les FNB canadiens aient une détention directe de titres étrangers, plutôt que par l’intermédiaire d’un FNB américain. La firme se réjouit donc de ce changement.

Les fonds « XEC et XSEM détiennent désormais respectivement 2 985 et 315 composantes. Il convient de noter qu’il existe une poignée d’autres FNB de marchés émergents entièrement répliqués, y compris, mais sans s’y limiter, le ZEM de BMO et le MEME/B de Manuvie. Après la transition, le XEC est devenu le deuxième plus grand FNB de marchés émergents entièrement répliqué », lit-on dans une note envoyée à des clients.

BNMF souligne que la réplication intégrale des composantes d’un indice présente des avantages et des inconvénients.

Sur plan des « pour », les raisons fiscales sont évidentes, comme exposé plus haut. « Ainsi, la réduction d’une couche d’imposition augmenterait probablement les rendements après impôt des investisseurs », lit-on dans la note, même si on spécifie que BNMF n’est pas un expert en fiscalité.

Sur le plan des « contre », les paniers de titres internationaux peuvent être difficiles à obtenir pour les gestionnaires de FNB ou les mainteneurs de marché, ce qui se traduit par un écart important entre les cours acheteur et vendeur.

« Les FNB de marchés émergents entièrement reproduits acceptent les souscriptions (rachats) en espèces et supportent des coûts de transaction lorsqu’ils achètent (vendent) des titres sur les marchés locaux ; ces coûts sont répercutés sous la forme d’une commission de création/rachat d’espèces aux mainteneurs de marché, qui se répercutent ensuite sur les écarts entre les cours acheteurs et vendeurs », explique-t-on dans la note.

Un autre obstacle est le fait que les FNB de marchés émergents dont les composantes sont entièrement reproduites imposent généralement des tailles minimales de création/rachat élevées en raison de coûts fixes surdimensionnés, ce qui pèse sur les niveaux de stocks des mainteneurs de marché.

« Compte tenu des avantages et des inconvénients susmentionnés, RBC iShares a mis en œuvre la transition de manière très réfléchie. La taille minimale de création/rachat est resté constante et la commission de gestion n’a pas été augmentée. Le principal changement a été l’ajout de frais de création/rachat de liquidités, qui étaient équitables et reflétaient les coûts d’exécution sous-jacents », lit-on dans la note.

BNMF a observé deux semaines d’activités post-transition et en juge que les résultats sont favorables. « Les écarts moyens entre les cours acheteur et vendeur des deux produits sont restés plus ou moins au même niveau qu’avant la transition, soit ~0,2 % (ou 20 points de base) selon Bloomberg. Cela n’est pas seulement dû au fait que les teneurs de marché continuent de proposer des marchés compétitifs, mais aussi au fait que le volume secondaire est soutenu par divers participants au marché. En fait, le volume a même augmenté (…) après la transition », écrit BNMF.

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Les tendances les plus intéressantes en matière de FNB https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-tendances-les-plus-interessantes-en-matiere-de-fnb/ Wed, 10 May 2023 09:57:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91408 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, partage son avis sur la question.

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FI : Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) est particulièrement innovant en termes de lancement de produits. Quelles tendances du secteur des FNB suivez-vous particulièrement ? Y a-t-il certaines tendances que vous préférez ignorer ou que vous observez avec scepticisme?

Marc Larente : Les marchés changent et évoluent chaque année. Il y a des secteurs qu’on utilise de plus en plus et des marchés émergents qui deviennent plus intéressants, comme la Chine, par exemple.

Il y a également les secteurs cycliques qui sont un peu plus compliqués à suivre. On peut ainsi penser au pétrole, à l’or ou encore aux commodités. S’intéresser à ces secteurs n’apporte pas grand-chose à long terme, si vous ne vendez pas jusqu’à un certain points. Les FNB nous permettent justement de trouver le meilleur timing sur le marché pour bien profiter de ces secteurs.

On essaie également de réduire le risque de devise. C’est un très grand risque dans les marchés en ce moment et il y a beaucoup de FNB qu’il est possible d’acheter en dollars canadiens, sans prendre de risque de devise. Et on est capable de prendre la performance d’autres marchés comme le marché américain ou asiatique.

Donc on utilise énormément des produits hedgés, pour être capable de profiter d’augmentations dans d’autres secteurs. Il y a toujours des places dans le monde où ça ralentit alors que ça augmente ailleurs, donc on essaie de regarder continuellement les différents produits et leur évolution.

Les FNB nous intéressent donc énormément pour réduire le risque de devise et participer à des marchés pour lesquels on a un peu moins d’informations. De plus, investir dans un marché émergent où l’on n’a pas forcément le même fuseau horaire, c’est très compliqué. En achetant par l’entremise d’un produit spécialisé, cela nous permet de participer à d’autres marchés sans nécessairement prendre de risques et rester éveillé 24h/jour.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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RBC iShares étend sa gamme de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-ishares-etend-sa-gamme-de-fnb/ Mon, 06 Mar 2023 12:52:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92103 PRODUITS − Pour offrir des solutions plus ciblées.

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Grâce au lancement de cinq FNB iShares, RBC iShares élargit sa gamme de fonds négociés en Bourse (FNB).

Ces fonds couvrent plusieurs nouvelles stratégies de FNB tout en procurant un accès à un éventail d’expositions, entre autres aux obligations gouvernementales à long terme, aux actions de marchés émergents ainsi qu’aux véhicules électriques et autonomes.

Les cinq FNB figurent dans le tableau ci-dessous. La négociation de leurs parts a débuté à la Bourse de Toronto (TSX). Les nouveaux Fonds iShares seront gérés par Gestion d’actifs BlackRock Canada, filiale en propriété exclusive indirecte de BlackRock.

Pour voir ce tableau en grand cliquez ici

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Regard positif sur les obligations des marchés émergents https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/regard-positif-sur-les-obligations-des-marches-emergents/ Wed, 17 Aug 2022 12:12:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87867 Elles ont la faveur de nombreux investisseurs institutionels, selon une étude.

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Une étude internationale commanditée par la firme gestion d’actifs suisse Vontobel montre qu’une majorité d’investisseurs institutionnels portent un regard très favorable à l’endroit des obligations de marchés émergents.

Parue en avril dernier, l’étude intitulée Institutions Look to Emerging Market Fixed Income for Yield, Diversification and ESG Alignment a interrogé 300 investisseurs actifs surtout auprès de firmes d’assurance et de fonds de pension présentes dans 22 pays. On constate que le Canada, avec une part de 13% des répondants, occupe une place privilégiée dans l’étude.

Au départ, dans une note séparée, Thierry Larose, gestionnaire de portefeuille et analyste chez Vontobel, réfute une idée fausse, mais qui a la vie dure. « Déboulonnons un mythe, écrit-il: l’idée largement répandue que les obligations locales des marchés émergents sont sensibles aux taux longs américains. C’est une idée fausse et sans fondement. (…) Des taux plus élevés n’affaiblissent la solvabilité souveraine que dans les pays qui ne peuvent (ou ne veulent) pas dégager d’excédents budgétaires primaires. Or, un grand nombre de pays émergents dégagent des excédents budgétaires primaires similaires à ceux des États-Unis, voire meilleurs. »

Ainsi, une analyse effectuée en collaboration avec Bloomberg montre qu’au cours des 20 dernières années, la corrélation entre les obligations locales et les taux américains est proche de zéro. Précisons que Thierry Larose réfère aux obligations en numéraire local, non à celles qui sont libellées en dollars américains, plus sensibles aux changements des taux de la Réserve fédérale américaine.

Or, l’étude montre que la préférence des institutions va à la dette libellée en devises locales. Ainsi, 36% des répondants envisageaient accroître leur position dans ces instruments dans l’année en cours (39% ne changeraient rien à leur portefeuille et seulement 25% entendent réduire leur participation). Par ailleurs, 32% préfèrent accroître leur part de titres libellés en dollars américains, alors que 43% n’y changeront rien et 25% retrancheront de leurs avoirs. Notons que ce sont les obligations d’entreprises qui retiennent au premier chef l’intérêt des investisseurs, 44% d’entre eux prévoyant y accroître leur participation

L’étude montre que les institutions sont préoccupées au premier chef par l’inflation, à hauteur de 48%, suivi de la politique fiscale de leur pays respectif (42%), la croissance mondiale (42%), le resserrement monétaire des banques centrales et la hausse des taux dans les pays développés. Dans ce contexte éprouvant, 64% des gestionnaires ont dit qu’ils accorderaient la priorité dans leur portefeuille aux titres à revenu fixe des pays émergents, contre 48% qui l’accorderaient aux actions et 47% au revenu fixe des pays développés. Étonnamment, cette faveur à l’endroit des obligations de marchés émergents dépasse largement l’intérêt à l’endroit des titres d’actifs réels, qui récoltent une faveur à hauteur de 44%.

Les principales raisons qui justifient l’intérêt pour la dette des pays émergents tiennent à l’avantage de diversification (56%), le fait que ces marchés sont hautement liquides (48%) et offrent des perspectives ESG favorables (47%).

Évidemment, les titres de marchés émergents ne sont pas sans risques. Ainsi, 51% des répondants sont sensibles aux niveaux de défaut, 48%, aux risques de liquidité et 45%, à la volatilité.

De façon inattendue, les marchés émergents du Moyen-Orient et de l’Afrique suscitent le plus d’optimisme chez les répondants, à hauteur de 68%, contre 65% pour les marchés d’Asie-Pacifique et d’Amérique latine. Les marchés émergents d’Europe recevaient la plus haute cote avant l’invasion de l’Ukraine, soit 72%, une faveur qui a plongé à 55% après l’invasion.

Le commentaire d’un participant résume bien l’attitude prépondérante des institutions : « Les marchés émergents peuvent être assez volatiles à certains moments, mais sur le long terme, ils sont très rentables si vous construisez correctement votre portefeuille, c’est-à-dire de manière à obtenir

la prime de ce marché sans trop de volatilité. »

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