gestion active – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 11 Sep 2023 12:31:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png gestion active – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les FNB non indiciels gagnent du terrain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-non-indiciels-gagnent-du-terrain/ Wed, 13 Sep 2023 10:30:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96163 Ils représentent désormais 27 % des actifs en FNB canadiens.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) non indiciels sont de plus en plus populaires et continuent de gagner des parts de marché dans le secteur des FNB inscrits à la cote au Canada, selon Valeurs mobilières TD.

Dans une note destinée à des clients qui a été publiée en juillet, la firme de courtage livre certains faits intéressants sur ce segment de marché. En voici un résumé.

36 % des créations nettes

La part des créations nettes de FNB non indiciels est supérieure à la part des actifs gérés en FNB non indiciels. Résultat, ce type de FNB gagne des parts de marché.

« Au premier semestre de 2023, les FNB gérés activement (excluant les FNB de liquidité) ont attiré de nouveaux actifs pour un montant de 7,1 G$, soit 36% du total des créations nettes. En revanche, les FNB gérés activement ne représentent que 27 % du total des actifs sous gestion », lit-on dans le rapport de Valeurs mobilières TD.

Plus en plus populaires

Les FNB gérés activement ont généralement des ratios des frais de gestion plus élevés que celui des fonds indiciels. Malgré tout, les premiers restent populaires parmi les investisseurs qui cherchent à battre le marché général et à tirer profit des fluctuations de prix. Et les investisseurs y injectent des liquidités.

« En conséquence, la part de marché des FNB gérés activement a doublé, passant de 13 % en 2018 à 27 % en 2023. En réponse à la hausse de popularité, les émetteurs de FNB ont lancé plus de FNB à gestion active que de fonds indiciels au cours des cinq dernières années de 2018 à 2023, sauf en 2021 », lit-on dans le rapport.

43 % des FNB sont non indiciels

En septembre, la part des fonds à gestion active représentait même 28 %, la différence étant allouée aux fonds indiciels.

Selon Valeurs mobilières TD, on compte 593 FNB gérés activement (excluant les FNB de liquidité), soit 43 % des FNB canadiens. « Les stratégies les plus populaires sont les FNB de vente d’options d’achat couvertes (99 FNB), suivies des stratégies ESG (43 FNB), des FNB d’allocation d’actifs (38 FNB), des FNB de revenus (36 FNB), des stratégies alternatives (28 FNB) et des FNB de faible volatilité (13 FNB). Ces stratégies ont connu des niveaux de popularité différents auprès des investisseurs en 2023 », lit-on dans l’étude.

Popularité des FNB de titres à revenu fixe

Parmi les 20 FNB gérés activement ayant enregistré les plus fortes entrées nettes au premier semestre 2023, plus de la moitié (11 FNB) sont des FNB de titres à revenu fixe ou du marché monétaire (excluant les FNB de liquidités), ce qui indique une forte préférence pour ces actifs parmi les investisseurs, fait valoir Valeurs mobilières TD.

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Les jeunes Canadiens se tournent davantage vers l’IA pour gérer leurs finances https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-jeunes-canadiens-se-tournent-davantage-vers-lia-pour-gerer-leurs-finances/ Tue, 29 Aug 2023 12:28:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95952 Selon un sondage RBC.

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Les jeunes Canadiens sont plus susceptibles d’utiliser l’intelligence artificielle pour gérer leurs finances que les personnes plus âgées, révèlent les résultats d’un sondage réalisé par la Banque Royale du Canada.

Pas moins de 65 % des personnes interrogées âgées de 18 à 34 ans perçoivent l’intelligence artificielle de manière positive pour la gestion de leurs finances personnelles.

L’enquête, menée en ligne par Ipsos, montre que les Canadiens se tournent vers l’intelligence artificielle pour automatiser leur épargne, faire des calculs de budget, donner un aperçu des entrées et sorties de fonds à venir et offrir des informations financières rapides.

Les personnes âgées de 35 ans et plus semblent plus méfiantes lorsqu’elles utilisent l’intelligence artificielle pour la gestion financière personnelle.

Environ 38 % des personnes âgées de 35 à 44 ans étaient intéressées par l’intelligence artificielle pour leurs finances, tandis que seulement 11 % des personnes âgées de 55 ans et plus faisaient confiance aux capacités de l’intelligence artificielle.

Le sondage, mené du 12 au 14 avril auprès de 1501 Canadiens, montre que même si 75 % des répondants étaient méfiants face à l’intelligence artificielle, bon nombre d’entre eux utilisent peut-être cette technologie sans s’en rendre compte.

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Focus sur les FNB d’actions mondiales axées sur l’ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/focus-sur-les-fnb-dactions-mondiales-axees-sur-lesg/ Wed, 09 Aug 2023 10:14:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95519 FOCUS FNB - Mackenzie est le dernier à livrer concurrence dans un secteur qui comprend des stratégies actives et basées sur des facteurs.

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Puisque les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) ont une portée mondiale, il est normal que les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB) aient le choix entre des stratégies couvrant tous les pays. Le dernier fonds à avoir fait son apparition sur ce plan, le FNB Global 100 Corporate Knights Mackenzie, apporte un élément distinct d’expertise canadienne à son mandat.

Également offert sous forme de fonds commun de placement, ce FNB est fondé sur l’indice phare élaboré par Corporate Knights Inc. une société de recherche et d’édition établie à Toronto. L’indice Global 100 à pondération égale, qui remonte à 2005, évalue les entreprises en fonction de 25 indicateurs clés de performance (ICP).

Ces indicateurs englobent des critères tels que les revenus et les investissements durables, la gestion des ressources naturelles, les relations avec les employés, la rémunération des cadres et la diversité, ainsi que les performances des fournisseurs.

Les entreprises considérées comme engagées dans des activités à risque, telles que le blocage d’initiatives climatiques ou la contribution à la déforestation, sont exclues de l’évaluation, de même que les fabricants d’armes controversées, l’industrie du tabac et les fournisseurs de divertissements pour adultes. Sont également exclues les entreprises pharmaceutiques qui sont considérées comme des retardataires en termes d’accès aux médicaments.

Corporate Knights utilise également des filtres financiers conventionnels. Pour figurer dans le Global 100, les entreprises doivent avoir un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 milliard de dollars américains.

Les principaux critères de qualité financière, qui sont appliqués en tant que filtre préliminaire, sont basés sur le Piotroski F-Score développé par le professeur de comptabilité américain Joseph Piotroski. Le F-Score est basé sur neuf tests de solidité financière, tels que les bénéfices, les flux de trésorerie et le niveau d’endettement. Pour être éligibles au Global 100, les entreprises doivent réussir au moins trois tests, un seuil relativement bas.

Le capitalisme responsable s’est avéré rentable, selon les données historiques du Global 100, qui est reconstitué chaque année en janvier. Depuis sa création le 1er février 2005 jusqu’à la fin de l’année 2022, l’indice a enregistré un rendement annualisé de 8,3 %, contre 7,4 % pour l’indice MSCI All Country World.

Jusqu’à très récemment, il n’existait aucun moyen d’investir facilement dans les 100 entreprises. Cela a changé avec le lancement, en avril, de l’ETF et du fonds commun de placement Mackenzie, qui mettront le Global 100 à l’épreuve de la réalité.

« Nous avons vu là une excellente occasion d’exploiter les recherches de Corporate Knights, a déclaré Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Placements Mackenzie, basée à Toronto. Il s’agit de leur principal centre d’intérêt. Ils ne sont pas distraits par le lancement d’autres indices et la diversification de leurs activités à travers différents types d’ensembles de données. »

Prerna Mathews a déclaré que Mackenzie considère la nouvelle stratégie comme un élément de base du portefeuille pour les investisseurs qui recherchent une solution d’actions mondiales avec une large exposition à tous les secteurs et un filtre ESG.

La sélection finale des actions du Global 100 est effectuée de manière à ce que l’exposition sectorielle soit étroitement alignée sur celle de l’indice MSCI All Country World. L’exception à la neutralité sectorielle par rapport de l’indice est la combinaison des pondérations des secteurs des services publics et de l’énergie. Cela permet à Corporate Knights de réduire l’exposition aux entreprises de combustibles fossiles tout en maintenant le concept de neutralité sectorielle.

L’offre de Mackenzie rejoint une douzaine d’autres FNB d’actions mondiales avec des mandats ESG, dont la plupart utilisent également des méthodologies basées sur des facteurs.

Le FNB AGF Systematic Global ESG Factors, lancé en février 2018, a été l’un des premiers à faire son entrée sur le marché. Le fonds est géré à l’interne par l’équipe quantitative d’AGF Investments Inc. basée à Toronto, qui cherche à employer des facteurs ESG qui ont une corrélation significative avec les rendements futurs des actions.

Le portefeuille est largement diversifié, détenant récemment environ 130 titres en portefeuille. Au 30 juin, son rendement sur cinq ans était de 7,2 %, se classant dans le deuxième quartile de la catégorie des actions mondiales, selon Morningstar Canada.

Les indices conçus par la firme MSCI sont les plus répandus parmi les FNB d’actions mondiales basés sur des facteurs avec des mandats ESG. Ils sont utilisés pour les familles de fonds de BMO, CI et iShares.

Le FINB BMO MSCI Global ESG Leaders, par exemple, utilise une combinaison de notes ESG plus élevées déterminées par MSCI, ainsi que des exclusions sectorielles spécifiques. La stratégie exclut les entreprises qui tirent des revenus importants du tabac, de l’alcool, des jeux d’argent, de l’armement et de l’énergie nucléaire. Le portefeuille de BMO est pondéré en fonction de la capitalisation boursière et rééquilibré tous les trimestres.

Bien que les stratégies ESG de MSCI se traduisent par de faibles pondérations dans les secteurs traditionnels de l’énergie, la société Gestion mondiale d’actifs CI, basée à Toronto, va encore plus loin. Le FNB indiciel MSCI Monde Incidence ESG CI est basé sur une variante de l’indice MSCI qui exclut spécifiquement l’exposition à l’industrie des combustibles fossiles.

Parmi les autres FNB d’actions mondiales basés sur des facteurs, citons FNB Desjardins IR Mondial multifacteurs sans réserves de combustibles fossiles, qui est basé sur un indice Scientific Beta créé pour Desjardins, et le FNB Fidelity Développement durable mondial. Fidelity détient des actions ayant des notes ESG élevées, telles que définies par MSCI, tout en utilisant une méthodologie multi-factorielle développée à l’interne et dont elle est propriétaire.

Un autre concurrent dans ce segment de marché est le FNB Horizons Indice chefs de file mondiaux en matière de durabilité, qui suit un indice NASDAQ socialement responsable. L’un des principaux critères de sélection de cet indice de grandes capitalisations est d’identifier les entreprises qui sont des leaders mondiaux en matière de changement climatique, en fonction de leur efficacité en termes d’émissions de carbone. Plusieurs secteurs sont exclus, notamment les producteurs de combustibles fossiles, l’uranium et l’énergie nucléaire, les jeux d’argent, l’alcool et la malbouffe.

D’autres FNB d’actions mondiales axés sur l’ESG sont entièrement actifs, ce qui signifie qu’ils ne sont pas contraints par des indices basés sur des facteurs ou d’autres méthodologies quantitatives.

Le FNB Développement durable d’actions mondiales BNI NSGE, parrainé par Banque Nationale Investissements Inc. et lancé en janvier 2020, investit dans des sociétés dont les produits et les services sont conformes aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Sous-conseillé par AllianceBernstein Canada Inc. les titres du FNB font l’objet d’une analyse des données financières fondamentales et des facteurs ESG.

Le Fonds durable d’actions mondiales CIBC – Série FNB, qui existe depuis deux ans, est géré à l’interne par Amber Sinha, gestionnaire principale d’actions mondiales chez Gestion d’actifs CIBC inc. et Natalie Taylor, membre de l’équipe des actions mondiales fondamentales.

Le Middlefield Sustainable Global Dividend ETF adopte une approche de l’investissement mondial ESG axée sur le revenu. Géré par la société Middlefield Capital Corp. basée à Toronto, ce FNB à distributions mensuelles détient des sociétés qui versent des dividendes en mettant l’accent sur les considérations ESG.

Certains fonds à vocation sociale se concentrent sur le « E » de ESG.  C’est le cas de l’AGF Global Sustainable Growth Equity ETF, cogéré par Martin Grosskopf et Vishal Bané d’AGF. Le premier a notamment travaillé comme scientifique de l’environnement, et le second est un ancien chercheur ESG chez MSCI Inc.

Le portefeuille AGF n’est pas largement diversifié comme la plupart des mandats ESG mondiaux. Il se concentre plutôt sur plusieurs secteurs : les technologies de l’énergie et de l’électricité, les solutions pour l’eau et les eaux usées, la gestion des déchets et la lutte contre la pollution, ainsi que la santé et le bien-être. En tant que tel, FNB est peut-être considéré davantage comme un fonds thématique qu’une stratégie ESG mondiale de base.

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Performants, les FNB à gestion passive ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/raymond-kerzerho/performants-les-fnb-a-gestion-passive/ Wed, 12 Jul 2023 10:36:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94890 FOCUS FNB – Ils se comparent avantageusement aux fonds à gestion active.

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Des recherches récentes ont établi que les fonds d’investissement gérés passivement (fonds négociés en Bourse (FNB) et fonds communs de détail) sont de plus en plus acceptés dans le monde entier. Alors que la part de marché des fonds passifs au Canada est significative, à 15 %, ce type de fonds est devenu une force dominante sur le marché américain, avec 45 % du marché. Cet article examine la performance relative des FNB passifs par rapport au marché canadien des fonds de détail.

Qu’entend-on par « fonds à gestion passive?

L’expression « gestion passive » a été inventée pour contraster avec « gestion active ». La « gestion active » vise à surperformer le marché par la sélection de titres et d’autres stratégies. Les gestionnaires de portefeuille actifs tentent d’acheter de « bonnes » actions et d’éviter les « mauvaises », de se tourner vers l’encaisse lorsqu’ils sont pessimistes quant aux perspectives du marché et d’investir davantage dans les secteurs qui devraient surperformer.

La recherche a démontré que la grande majorité des fonds de détail gérés activement ne parvient pas à surperformer les indices du marché sur dix ans. En revanche, la gestion passive achète et détient la plupart des titres sur le marché. Elle accepte dès le départ qu’elle détiendra de « bonnes » et de « mauvaises » actions en partant du principe que le marché a correctement évalué toutes les actions, et qu’aucune d’entre elles n’est « mauvaise » à priori. Une critique courante des fonds passifs est qu’ils « garantissent une performance moyenne ». Notre analyse mettra cette affirmation à l’épreuve.

Une caractéristique clé qui différencie les gestions passive et active est la diversification. Les gestionnaires actifs doivent différencier leur portefeuille du marché pour surperformer. Plus vous possédez d’actions, plus vous aurez de chances de performer comme le marché. Ainsi, les portefeuilles actifs ont tendance à être plus concentrés, tandis que les portefeuilles passifs sont généralement plus diversifiés. Les fonds à gestion active ont tendance à connaître une plus grande rotation du portefeuille : davantage de transactions d’achat et de vente se produiront à mesure que les occasions perçues se présenteront. En revanche, la composition du marché total ne change que lentement au fil du temps avec les lancements en Bourse, les nouvelles émissions, les rachats d’actions, les fusions et les acquisitions. Enfin, les fonds passifs facturent des frais beaucoup moins élevés que les fonds actifs, générant ainsi des économies substantielles pour les investisseurs.

Un large éventail de fonds partage les caractéristiques des fonds passifs et actifs. À un extrême, un fonds passif « pur » a une large exposition au marché (y compris des actions de grande, moyenne et petite capitalisation de tous les secteurs) et une faible rotation de portefeuille. D’un autre côté, un fonds actif « pur » détient une poignée d’actions « à haute conviction » basées sur un jugement humain et affiche souvent une rotation de portefeuille élevée.

Tous les FNB ne sont pas passifs

Les investisseurs assimilent souvent les fonds passifs aux FNB. Au Canada, la plupart des fonds passifs sont des FNB, mais tous les FNB ne sont pas passifs. Selon les données de Morningstar, il existe 670 FNB passifs et 1 040 FNB actifs au Canada, mais 70 % de l’argent investi dans les FNB l’est avec des fonds passifs. Les investisseurs ne doivent pas s’attendre à ce qu’un FNB soit nécessairement passif. Par conséquent, pour identifier les FNB passifs, il faut en étudier les caractéristiques. La clé est de savoir si le portefeuille sous-jacent au FNB suit un indice de marché large. Même les FNB qui suivent passivement un indice peuvent ressembler davantage à des fonds gérés activement en raison de la composition de l’indice sous-jacent.

Comment les FNB passifs canadiens se classent-ils parmi leurs pairs?

Nous étudions la performance des FNB passifs canadiens en identifiant tous les FNB passifs « idéaux » dans les catégories d’actifs pertinentes : titres à revenu fixe canadiens, actions canadiennes, actions américaines, actions des marchés développés internationaux et actions des marchés émergents.

Nos FNB passifs idéaux présentent les caractéristiques suivantes :

  • Ils suivent un indice de marché large bien reconnu
  • Les titres sont pondérés en fonction de leur valeur marchande
  • Ils ont un historique minimum de cinq ans
  • Pour les titres à revenu fixe, ils couvrent l’ensemble du marché
  • Pour les marchés d’actions, nous incluons à la fois les FNB du marché total et les FNB d’actions à grande et moyenne capitalisation. Alors que les fonds du marché total sont des fonds passifs « idéaux », les actions de grande et moyenne capitalisation représentent généralement 85 % à 90 % du marché, ce qui est assez proche.
  • Nous excluons les FNB basés sur des contrats à terme de type swaps car leur objectif est d’optimiser les rendements après impôt. Ces produits sont naturellement moins concurrentiels avant impôt en raison de leurs frais plus élevés.

Pour chaque catégorie d’actifs, nous documentons le classement centile parmi les pairs. Par exemple, un fonds commun de placement ou un FNB se classant au 25e centile signifie que ce FNB serait parmi les 25 % de fonds les plus performants de sa catégorie. En d’autres termes, ce FNB a obtenu d’excellents rendements. À l’inverse, un fonds classé au 75e centile figurait parmi les moins performants pour la période sous revue. Nous retrouvons nos données sur le site Morningstar.ca au 31 mai 2023.

Les classements en centiles fournis par Morningstar comportent deux mises en garde. Premièrement, ils ne sont pas ajustés en fonction de la survie. Ainsi, les classements des FNB passifs fournis ici sont calculés parmi les fonds survivants. D’autre part, l’univers de fonds auquel les FNB passifs sont comparés comprend une part importante de FNB et de fonds communs qui incluent une commission de suivi pour rémunérer le conseiller. Le biais de survie réduit théoriquement la performance rapportée des FNB passifs. L’effet de la comparaison des FNB passifs à un univers comprenant des fonds basés sur des commissions aura tendance à augmenter leur performance déclarée. Nous supposons implicitement que ces deux effets se compensent.

Revenu fixe canadien

Nous avons identifié quatre FNB passifs à revenu fixe canadiens avec au moins cinq ans de données. Nos résultats sont présentés au tableau 1. Sur cinq ans, tous les fonds se classent entre le 32e et le 41e centile. Les résultats sont encore plus convaincants sur dix et quinze ans, les FNB passifs se classant entre le 23e et le 26e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions canadiennes

Le tableau 2 met en évidence cinq FNB passifs d’actions canadiennes avec au moins cinq ans d’histoire. Sur cinq ans, les FNB passifs se sont classés entre le 18e et le 27e centile. Sur dix ans, ils se sont classés aux 29e et 30e centiles, et le FNB iShares Core S&P/TSX Capped Composite s’est classé au 28e centile sur quinze ans.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions américaines

Tel qu’indiqué au tableau 3, les deux FNB passifs d’actions américaines avec au moins cinq ans d’historique sont classés au 22e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions internationales des pays développés

Nous avons trouvé cinq FNB passifs d’actions de marchés développés internationaux. ZEA et TPE, qui ne ciblent que les grandes et moyennes capitalisations, ont bien performé sur cinq ans, se classant aux 36e et 38e centiles. QDX, XEF et VIU étaient plus proches de la médiane aux 43e, 45e et 54e centiles. La moindre performance relative du XEF et du VIU est probablement due à l’inclusion d’actions à petite capitalisation, qui n’ont pas bien performé au cours de la période. Toutefois, XEF a très bien performé sur dix ans, se classant au 17e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions des marches émergents

Le tableau 5 documente les trois FNB passifs des marchés émergents avec un historique suffisant. Sur cinq ans, les FNB passifs se sont classés entre le 30e et le 53e centile. Sur dix ans, leurs résultats sont bien meilleurs : ils se classent entre les 24e et 31e centiles.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Conclusion

À quelques exceptions près, les FNB passifs ont obtenu de bien meilleurs résultats que le fonds canadien médian dans la plupart des catégories sur cinq, dix et quinze ans. Les FNB passifs de titres à revenu fixe canadiens et d’actions canadiennes, américaines et de marchés émergents ont excellé, générant souvent des rendements se situant dans le premier quartile ou s’en rapprochant. Les FNB passifs d’actions des marchés développés internationaux ont eu une performance plus mitigée, mais ils étaient encore pour la plupart au-dessus de la médiane.

Néanmoins, quelques nuances s’imposent ici.

Premièrement, la valeur des FNB passifs vient de leur performance mais aussi de leur diversification et des résultats constants qui vont avec. Lorsque vous détenez l’ensemble du marché à un faible coût, vous bénéficiez d’un avantage en termes de coûts, mais vous disposez également d’un portefeuille qui sera dur à battre année après année, car il est extrêmement difficile de prédire le marché. Les excellentes performances passées des FNB passifs sont susceptibles de se répéter.

Un autre point important est, comme nous l’avons mentionné précédemment, que de nombreux coûts des fonds communs de placement intègrent une commission de suivi pour rémunérer les conseillers, tandis que les FNB passifs n’incluent pas une telle rémunération. Ainsi, les bons classements des FNB passifs s’expliquent en partie par leur structure de coûts plus légère, avec moins de service. Les investisseurs qui apprécient les services de leur conseiller devraient envisager de payer directement pour des conseils (passer à un compte à honoraire) et investir avec des FNB passifs. Cela dit, les FNB passifs sont parmi les meilleurs produits d’investissement pour les investisseurs autonomes par une marge importante. Dans notre échantillon, ils offrent des performances supérieures à la moyenne sur toutes les périodes et des performances de plus en plus fortes à des horizons plus longs, un résultat confirmé par la recherche universitaire.

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Mackenzie et Primerica introduisent un fonds conforme à la charia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mackenzie-et-primerica-introduisent-un-fonds-conforme-a-la-charia/ Tue, 11 Jul 2023 10:35:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94949 PRODUITS – Il sera offert à la clientèle canadienne de Primerica.

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Placements Mackenzie, en partenariat avec Services Financiers Primerica, lance le Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie FuturePath. Il s’agit d’un fonds commun de placement géré activement qui offre un accès à des placements mondiaux conformes à la charia. La certification de conformité est assurée par le cabinet d’experts-conseils Ratings Intelligence.

Le fonds sera offert en exclusivité à la clientèle de Primerica partout au Canada. Cette nouvelle addition s’inscrit dans la gamme de placements FuturePath, lancée conjointement par Mackenzie et Primerica.

Sous la gestion de l’équipe des actions quantitatives mondiales de Mackenzie, le fonds investira principalement dans des actions de marchés développés respectant les principes de la charia. Ceci exclut les industries de l’alcool, du tabac, des produits liés au porc, de l’armement et de la défense, des services bancaires traditionnels, des sociétés d’assurance classiques et du divertissement pour adultes.

Pour assurer une conformité continue, un comité consultatif de la finance islamique examinera le fonds sur une base semestrielle.

Le nouveau fonds permettra aux investisseurs musulmans d’harmoniser leurs placements avec leur foi et leurs valeurs, a affirmé Luke Gould, président et chef de la direction de Placements Mackenzie. Il bénéficiera d’une « approche de placement prudente » et de la « méthode de placement de base rigoureuse » des professionnels en placement de Mackenzie pour assurer une croissance du capital à long terme.

« Les besoins d’investissement des Canadiens sont divers et en constante évolution. Nous cherchons continuellement à faire évoluer nos offres de produits pour répondre aux attentes de nos clients », a ajouté John A. Adams, chef de la direction chez Primerica Canada.

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Occasions et défis du secteur des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/occasions-et-defis-du-secteur-des-fnb/ Fri, 12 May 2023 15:17:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94063 CFIQ 2023 -  Ces fonds peuvent garnir des portefeuilles institutionnels et de clients de détail.

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Le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) canadien est en expansion, tant sur le plan de son nombre de fonds que de son actif sous gestion. À la fois les investisseurs institutionnels et ceux de détail peuvent profiter des avantages liés à sa structure. Résumé d’un panel sur ce type de fonds d’investissement présenté à l’occasion du 16e Colloque sur les fonds d’investissements du Conseil des fonds d’investissement du Québec, qui se tenait à Montréal, le 10 mai.

Le modérateur Laurent Boukobza, vice-président et stratège FNB pour l’Est du Canada, chez Placements Mackenzie, a souligné l’importance grandissante des FNB dans l’univers financier au pays. « À la fin 2022, l’actif sous gestion dans les FNB s’élevait à plus de 360 milliards de dollars canadiens. Il existe maintenant 42 fournisseurs et plus de 1 300 FNB distincts », a-t-il précisé. Il a ajouté que le premier FNB avait été créé au Canada en 1990.

L’actif total sous gestion en FNB canadiens représente 14 % de celui sous gestion dans les fonds communs de placement, soit 7 fois plus petit. Cependant, les entrées nettes d’actifs en FNB au cours des cinq dernières années (184 G$ de 2018 à 2022 selon l’IFIC) ont surpassé celles des fonds communs (117,5 G$)

Erika Toth, directrice générale, ventes aux institutions et conseillers, chez FNB BMO Est du Canada à BMO, croit que les bas frais de gestion expliquent en partie par le grand attrait de cet outil de placement.

« Pour les fonds indiciels, on parle généralement d’une fourchette de frais qui peut varier entre 5 et 20 points de base. Alors que pour des FNB à gestion active les frais varient en 8 points de base et 1 %. » Elle a souligné certaines des qualités propres aux FNB, comme leur transparence généralement plus grande leur liquidité potentiellement accrue, et la possibilité de les utiliser pour accroître la diversification d’un portefeuille.

Frédérick Viger, directeur général et co-chef des ventes institutionnelles FNB et options sur équités à la Banque Nationale, a rappelé que l’actif sous gestion des FNB au Canada avait crû annuellement par plus de 18 % sur 10 ans. « Nous sommes passés au cours de la période de 275 FNB à plus de 1300. 2021 a été une année record à ce chapitre. »

Du même souffle, il a expliqué que la popularité des FNB n’était toutefois pas circonscrite au Canada. « Il existe plus de 3 000 FNB distincts aux États-Unis avec un actif total sous gestion de 6900 milliards de dollars américains. À l’échelle mondiale, on parle de plus de 10 000 fonds et plus de 10 000 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion. »

Frédérick Viger, dont l’employeur est parmi les plus important mainteneur de marché (Market Maker principal) pour les FNB canadiens de marché, a aussi évoqué son rôle dans la négociation des FNB.

Celui-ci consiste grosso modo à s’assurer que les acheteurs et les vendeurs s’échangent leurs parts de manière continue et à des prix concurrentiels. [Sur la fonction de mainteneur de marché, le ce texte.]

Jean-François Giroux, gestionnaire de portefeuille, chef IGP-Canada, Gestion de placements Manuvie, a évoqué les différences existantes dans la structure des FNB en comparaison avec celle des fonds communs de placement. « Pour moi les deux sont des paniers de titres, mais les différences résident dans certaines technicités, notamment la liquidité. »

Il a expliqué à l’aide d’un schéma que l’écart entre les liquidités des fonds s’explique en grande partie par la façon dont les investisseurs négocient les parts de fonds. « Contrairement aux fonds communs de placement, pour lesquels il existe un (seul) prix de fermeture et un prix de transaction (établit à la fin de la journée), le FNB va avoir un cours acheteur et un cours vendeur. Plus il y a d’actifs non liquides dans le FNB, plus l’écart risque d’être grand. » Selon lui, les FNB offrent la souplesse additionnelle d’acheter ou de vendre des parts des FNB négociées au cours d’une séance boursière.

Fait intéressant à noter, selon Laurent Boukobza de Placements Mackenzie, environ 27 % des FNB canadiens sont gérés activement, alors que la différence est constituée de FNB à gestion indicielle. « Nous sommes au Canada les champions du monde de la gestion active. À titre de comparaison, aux États-Unis la proportion est de seulement 4 %. »

Autre élément à souligner selon Jean-François Giroux, les entrées nettes dans les différentes catégories d’actifs se sont davantage diversifiées. « L’apport de la portion en actions reste très important, mais on observe depuis 2016 que la portion des titres à revenu fixe en gestion active connaît une belle croissance. » Il précise que depuis le début de l’année en cours, plus de la moitié des entrées d’actifs l’étaient en revenu fixe. « C’est assez impressionnant en comparaison avec les autres années. »

Laurent Boukobza a rappelé à quel point l’offre en FNB a contribué à démocratiser l’investissement, particulièrement pour madame et monsieur Tout-le-Monde. « Nous avons aujourd’hui accès à des outils excessivement sophistiqués, à la portée de tous (investisseur institutionnel, de détail ou gestionnaire de patrimoine), qui ont rendu la gestion de portefeuille plus dynamique, plus tactique et plus précise avec des positions ciblées, que ce soit, par exemple, sur des obligations à court terme, qui protègent contre l’inflation, ou des obligations sectorielles. »

Erika Toth, a mentionné que la majorité des observateurs s’entendent pour dire que l’utilisation de FNB de titres à revenu fixe sera appelée à croître à l’avenir. Elle ajoute par ailleurs que, de façon générale, l’utilisation de FNB par les investisseurs institutionnels a changé au cours des dernières années. « Ils étaient autrefois utilisés davantage comme des véhicules de transition. De plus en plus, ils les utilisent comme des pierres d’assises (i.e. des positions core) avec des périodes de détention plus longue et en font une utilisation tactique (rotations sectorielles). »

En outre, les différents experts s’entendent pour dire que les FNB étiquetés ESG (environnement, social et gouvernance) continueront à gagner en popularité dans l’avenir. Et que la pression exercée par la forte demande pour des frais de gestion toujours plus bas et un produit de meilleure qualité, combinée avec les développements technologiques récents en intelligence artificielle (IA), risquent, à terme, d’avoir un impact sur la main d’œuvre au sein de certains secteurs de l’industrie. « Je croyais, il y a 5 ans, être remplacé par un robot, ils sont en retard un peu. Évidemment, l’IA va pouvoir nous aider, mais peut-être aussi à terme aurons-nous besoin de moins de personnel pour gérer les portefeuilles derrière les FNB », a noté Jean-François Giroux.

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La gestion passive poursuit sur sa lancée https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/raymond-kerzerho/la-gestion-passive-poursuit-sur-sa-lancee/ Wed, 10 May 2023 10:38:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93911 FOCUS FNB - Les fonds du genre ont connu une croissance de leur part de marché en 2022.

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Les fonds d’investissement à gestion passive connaissent une croissance soutenue de leur part de marché depuis de nombreuses années, d’après un  rapport publié récemment par notre service de recherche.

Tout d’abord, qu’entendons-nous par fonds à gestion passive ? Bien qu’il n’en existe pas de définition parfaite, notre étude se concentre sur les fonds communs et fonds négociés en Bourse (FNB) classés par Morningstar dans la catégorie « fonds à gestion passive à long terme », qui inclut généralement les fonds à gestion indicielle et exclut les fonds sectoriels et ceux avec effet de levier.

Canada : une avancée lente, mais constante

La gestion passive progresse lentement mais sûrement au Canada. Sa part de marché s’est accrue de 0,8 % en 2022, passant de 14,7 % à 15,5 %, soit une septième année consécutive de gains. Cette croissance s’appuie sur des apports positifs chaque année depuis 2013. Par contraste, les fonds à gestion active ont subi des décaissements annuels à trois reprises lors des dix dernières années. Les fonds passifs canadiens ont engrangé 18,7 milliards de dollars[i] (G$) en 2022, comparativement à des décaissements de 14,1 G$ pour les fonds actifs. Un fait est inédit pour le Canada :  la gestion passive a attiré plus d’argent frais que la gestion active depuis dix ans.

États-Unis : la suprématie des fonds à gestion active tire à sa fin

Aux États-Unis, la part de marché des fonds à gestion passive est passée de 42 % à 45 % en 2022, un véritable pas de géant. Les fonds passifs ont attiré 545 G$, comparativement à un décaissement de 913 G$ pour la gestion active. C’est presque un billion (mille milliards!) de dollars qui ont été retirés des fonds à gestion active par les investisseurs américains en 2022. Une véritable hécatombe! Sur dix ans, la gestion passive a presque doublé sa part de marché, qui était seulement de 23 % en 2013. Bref, à moins d’un retournement spectaculaire, la majorité des fonds distribués aux États-Unis seront bientôt des fonds à gestion passive.

Reste du monde : encore des gains pour la gestion passive

Pour ce qui est des marchés mondiaux hors Amérique du Nord, la part de marché de la gestion passive est passée de 27 % à 28 % en 2022. C’est donc dire que non seulement les États-Unis, mais aussi le reste du monde devancent le Canada quant à la part de marché des fonds passifs. Ces derniers ont attiré 183 G$ dans le reste du monde en 2022, tandis que les fonds actifs subissaient des décaissements totalisant 348 G$. Comme aux États-Unis, la gestion passive a doublé sa part de marché depuis dix ans. Elle attire également plus d’argent frais que la gestion active depuis 2013.

L’avenir du conseil financier

Dans l’ensemble, les fonds passifs sont de plus en plus acceptés par les investisseurs au Canada, aux États-Unis et dans le reste du monde. À l’échelle mondiale, 2022 a vu la gestion passive accroître sa part de marché de 35 % à 37 %, pendant que les fonds actifs subissaient des retraits massifs totalisant près de 1,3 billion de dollars.

Cette tendance s’appuie sur des faits bien documentés. Par exemple, une récente étude de Morningstar affirme que la majorité des fonds de placement à gestion active domiciliés aux États-Unis ont sous-performé leur équivalent passif dans 20 des 23 catégories sur 10 ans et dans toutes les catégories sur 15 et 20 ans.

Par ailleurs, nous estimons le ratio des frais de gestion (RFG) moyen pondéré des FNB actifs canadiens à 0,69 %, comparativement à 0,20 % pour les FNB passifs, ce qui donne une différence de 49 points de base. Pour les fonds communs actifs classés dans la catégorie « conseils à honoraires » (appelés aussi « fonds de classe F »), ils affichent un RFG de 0,88 %, contre 0,46 % pour leur équivalent passif.

Dans ce contexte, l’avenir des conseillers en services financiers se définit par leur capacité à offrir des services à valeur ajoutée, tels que la planification financière, fiscale et successorale, plutôt que par la sélection de fonds à gestion active.

[i] Les données pour le marché canadien sont libellées en dollars canadiens, tandis que celles pour les marchés américains et internationaux sont libellées en dollars américains.

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Titres à revenu fixe : la gestion active peut générer de l’alpha https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/titres-a-revenu-fixe-la-gestion-active-peut-generer-de-lalpha/ Wed, 12 Apr 2023 10:19:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92939 FOCUS FNB - Souvent à un coût supérieur par rapport aux stratégies passives.

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Les investisseurs en titres à revenu fixe devraient considérer d’opter pour la gestion active lorsqu’ils souhaitent investir dans des fonds négociés en Bourse (FNB), selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Sur différentes périodes, une majorité de FNB de titres à revenu fixes étrangers ont surclassés leur indice de référence, d’après une récente étude de l’équipe de la BNMF.

Celle-ci attribuait ce résultat au fait que les gestionnaires actifs de titres à revenu fixe peuvent se positionner en fonction des tendances des taux et du crédit. Ils peuvent également éviter les pièges structurels potentiels du marché obligataire, découlant du fait que plus de la moitié des détenteurs d’obligation le sont pour d’autres raisons que les rendements.

« Ces acteurs du marché sont des institutions « agnostiques en matière de rendement », telles que les banques centrales, les compagnies d’assurance ou les banques commerciales. Contrairement aux investisseurs classiques, ils achètent des obligations pour des raisons autres que le rendement total : par exemple, les règles comptables, l’appariement du passif, les réglementations en matière de capital ou les directives internes », explique-t-on dans une étude de la question.

Les gestionnaires actifs d’obligations peuvent exploiter les inefficacités du marché en évitant ces obligations surévaluées, par exemple, ou en investissant dans des « anges déchus » qui ont été vendus par principe par des investisseurs non économiques après un changement de notation de crédit.

Ces gestionnaires peuvent aussi naviguer dans un marché autrement opaque. Toutefois, cela implique des frais relativement plus élevés (pour l’implication humaine et les frais généraux), des paris discrétionnaires qui peuvent accroître le risque, et moins de transparence.

L’équipe de BNMF a examiné les performances des plus importants FNB obligataires étrangers gérés activement en termes d’actifs sous gestion. « Il est intéressant de noter que les cinq premiers ont tous surperformé l’indice obligataire universel canadien et l’indice obligataire global. Nous constatons ici que la possibilité d’effectuer une rotation tactique entre la qualité du crédit, la durée et la forme de la courbe des rendements est susceptible de soutenir une performance supérieure au fil du temps, même en dépit d’un ratio des frais de gestion (RFG) plus élevé », lit-on dans la note.

Par exemple, le premier au haut de la liste, le FNB de revenu fixe sans contraintes BNI NUBF affiche un RFG de 0,86 % par rapport à 0,10 % et 0,34 % pour un FNB d’indice obligataire universel canadien et pour un FNB d’indice obligataire agrégé mondial, respectivement. Cependant, le FNB de BNI affiche un rendement sur 3 ans de -0,4 % par rapport à -6,8 % pour le FNB d’indice obligataire canadien durant la même période.

De plus, un grand nombre de FNB à revenu fixe étranger gérés activement ont surperformé leur indice de référence passif sur une période de 1 à 5 ans. Ainsi, sur un an, 30 FNB obligataires étrangers gérés activement ont surpassé la performance de l’indice canadien, par rapport à 11 qui ont sous-performé. Sur deux ans, ce sont 33 fonds du genre qui ont battu l’indice canadien, par rapport à 3 qui ne l’ont pas fait. Sur 3 ans, 15 figurent dans le premier groupe et 8 dans le second. Sur les périodes de 4 ans et 5 ans, on en trouve respectivement 11 dans le premier groupe par rapport à 4 dans le second ainsi que 4 dans le premier groupe et trois dans le second.

« Cela donne du crédit à la thèse selon laquelle, dans la plupart des environnements, les FNB à gestion active peuvent générer de l’alpha. En fin de compte, cependant, ni la gestion active ni la gestion passive ne dominent l’autre dans toutes les situations. Il est important de reconnaître les compromis inhérents entre les deux lorsqu’il s’agit de choisir entre un FNB de titres à revenu fixe passif et un FNB de titres à revenu fixe actif », lit-on dans la note.

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Huit nouvelles séries FNB de fonds RBC iShares https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/huit-nouvelles-series-fnb-de-fonds-rbc-ishares/ Wed, 15 Mar 2023 11:20:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92420 PRODUITS - RBC iShares élargit ainsi sa gamme de solutions à gestion active.

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RBC iShares lance huit séries FNB des fonds RBC qui s’ajoute à la gamme actuelle de solutions de FNB à gestion active offertes par la plateforme.

Ces nouvelles séries FNB se négocient à la Bourse NEO depuis le 8 mars.

RBC cherche ainsi à répondre à l’évolution des marchés alors que « les investisseurs cherchent de plus en plus à ajouter des FNB à gestion active à leurs portefeuilles », a soutenu Doug Coulter, président de RBC Gestion mondiale d’actifs.

Les nouvelles séries comprennent les fonds RBC suivants :

Pour voir ce tableau en grand cliquez ici.

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IA Clarington lance deux nouveaux fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ia-clarington-lance-deux-nouveaux-fonds/ Tue, 21 Feb 2023 11:33:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91764 PRODUITS – Pour offrir un meilleur accès aux marchés mondiaux.

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Il s’agit du Fonds IA Clarington mondial de dividendes, géré par iA Gestion de placements inc. (iAGP) et par iA Gestion de placements (iAGP), et du Fonds IA Clarington Inhance PSR de petites capitalisations mondiales, géré par Vancity Investment Management (VCIM).

Fonds IA Clarington mondial de dividendes

Ce fonds offre une exposition de forte conviction aux actions de qualité versant des dividendes, en ciblant spécialement des sociétés en mesure d’accroître leurs dividendes à long terme.

Caractéristiques principales :

Portefeuille concentré de 30 à 40 actions, reflétant les meilleures idées du gestionnaire dans le but d’offrir une appréciation du capital et un flux de revenu constant.

Approche ascendante basée sur la recherche fondamentale, avec une priorité différenciée axée sur l’analyse de la chaîne de valeur dans la génération des idées et le processus de sélection des titres.

Fonds IA Clarington Inhance PSR à petites capitalisations mondiales

Ce fonds fournit aux investisseurs préoccupés par l’impact social et environnemental une diversification et un potentiel de rendement excédentaire.

Caractéristiques principales :

Exposition à un univers large d’actions à petites capitalisations, qui, dans le passé, ont procuré un potentiel d’alpha supérieur à celui des grandes capitalisations dans les contextes économiques et boursiers favorables.

Une recherche rigoureuse en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), intégrée à l’analyse fondamentale ascendante.

Un programme d’engagement des actionnaires conçu afin que les sociétés détenues par le Fonds maintiennent un engagement fort quant aux facteurs ESG.

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