fonds alternatifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 12 Feb 2024 11:52:39 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png fonds alternatifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Crise de recrutement chez les gestionnaires de fonds alternatifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/crise-de-recrutement-chez-les-gestionnaires-de-fonds-alternatifs/ Mon, 12 Feb 2024 11:52:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98938 Une quête ardue pour trouver du personnel en conformité et pour les questions juridiques.

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Dans une industrie marquée par une réglementation de plus en plus complexe et une concurrence féroce pour les talents spécialisés, les gestionnaires de fonds alternatifs sont confrontés à une crise de recrutement sans précédent. Selon une étude récente d’Ocorian, leader reconnu dans les services de réglementation et de conformité. Plus de trois quarts des gestionnaires d’investissement peinent à pourvoir des postes cruciaux dans leurs départements juridiques et de conformité.

L’étude, menée à l’échelle internationale auprès de gestionnaires spécialisés dans le capital-investissement, le capital-risque et l’immobilier, révèle que 77 % des sondés rencontrent des difficultés à recruter les bonnes compétences, avec 69 % anticipant que ces défis ne feront que s’intensifier. Environ 37 % prévoient même une augmentation significative de ces difficultés. Ces chiffres alarmants dépeignent un secteur en pleine lutte pour attirer et retenir des talents qualifiés, essentiels à la gestion efficace et conforme de leurs activités.

La croissance rapide des exigences réglementaires à l’échelle mondiale est identifiée comme l’obstacle principal, rendant non seulement le recrutement ardu mais aussi coûteux, les professionnels qualifiés demandant des salaires de plus en plus élevés. En outre, l’intensification de la concurrence pour ces professionnels et la nature de plus en plus internationale des enjeux réglementaires ne font qu’exacerber la situation.

Les répercussions de cette pénurie de personnel sont palpables : 63 % des gestionnaires d’investissement admettent que leur département de conformité est sous-doté, avec 17 % le qualifiant de « très sous-doté ». Seuls 28 % estiment disposer des ressources adéquates pour faire face à leurs obligations réglementaires.

Aron Brown, à la tête du département réglementation et conformité chez Ocorian, souligne la gravité de la situation. Les gestionnaires de fonds alternatifs sont pris en étau entre la complexité croissante des problématiques réglementaires et la concurrence accrue pour le personnel qualifié, entraînant une hausse des coûts salariaux et opérationnels.

Cette crise de recrutement chez les gestionnaires de fonds alternatifs met en lumière un besoin impérieux de stratégies innovantes pour attirer et retenir les talents juridiques et de conformité. Alors que l’industrie continue de se heurter à ces obstacles, l’externalisation vers des tiers spécialisés, comme Ocorian, se présente comme une solution viable et stratégique pour assurer la conformité réglementaire tout en gérant efficacement les ressources humaines.

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L’offre de fonds alternatifs s’élargit https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-lindustrie-des-fcp/loffre-de-fonds-alternatifs-selargit/ Mon, 16 Oct 2023 04:25:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96677 Les besoins de vérifications diligentes aussi.

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Le paysage des placements alternatifs pour les conseillers s’adressant aux particuliers a considérablement changé au ­Canada récemment.

Une tendance lourde se fait sentir. Pendant près d’une décennie, seules quelques firmes canadiennes spécialisées employant des stratégies nichées occupaient une place dominante dans ce segment de marché relativement petit, surtout dans les placements privés.

Or, on observe désormais de plus en plus d’offres de placements de la part de grandes firmes canadiennes et mondiales, qui cherchent à prendre une place de plus en plus importante dans ce marché en croissance.

Quels sont les avantages, les inconvénients et les conséquences de cette tendance ?

Ces dernières années, plusieurs événements au sein de fonds investissant dans des actifs privés ont eu des conséquences délicates pour les conseillers et les investisseurs.

D’abord, d’importantes demandes de rachats auprès de sociétés telles que ­Romspen ou Ninepoint ont forcé ces manufacturiers à suspendre les rachats pour de longues périodes, à scinder des fonds entre les investisseurs souhaitant quitter le navire et ceux désirant maintenir leurs positions ainsi qu’à modifier les termes des placements afin que la liquidité offerte soit plus alignée avec la capacité réelle des fonds de l’honorer.

On ne peut pas également ignorer le scandale Bridging Finance. Ce fonds torontois, censé effectuer des prêts privés commerciaux de premier rang à court terme de nature relativement sécuritaire, a fait l’objet d’une mise sous séquestre par la ­Cour supérieure de l’Ontario (CSO) à la suite d’une enquête de la ­Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) en avril 2021.

Dans la foulée de cette enquête, diverses allégations de prises de risque indues, de fausses informations communiquées au public et aux investisseurs, de pertes potentielles sur investissement cachées sous le tapis et d’irrégularités ont fait surface. Des poursuites sont désormais intentées contre les vérificateurs, actionnaires, gestionnaires, assureurs, divers emprunteurs et certains anciens employés de ­Bridging pour plus de trois milliards de dollars. Les parts des fonds ­Bridging ne peuvent toujours pas être négociées, aucune distribution aux investisseurs individuels n’a été ordonnée par la cour et le dossier traîne en longueur devant les tribunaux. Cet événement est l’exemple type de ce qui peut mal tourner avec un fonds privé, minant la confiance générale du public investisseur envers ce type de placement.

Un avantage pour la communauté des conseillers en services financiers de l’arrivée de gros acteurs tels que ­Hamilton Lane ou ­UBS, pour ne nommer que ­ceux-ci, est que ces sociétés ont une structure de gouvernance robuste. De nombreux investisseurs institutionnels ont déjà effectué des exercices de diligence raisonnable complets avant de placer auprès d’elles.

Un autre avantage est qu’elles peuvent donner une diversification géographique, sectorielle, de taille de transactions, et d’actifs que des acteurs canadiens spécialisés ne peuvent offrir. On ne saurait s’en plaindre.

La majorité des fonds canadiens d’actifs privés investissent principalement au ­Canada et, au mieux, étendent également leurs activités au marché américain. D’un point de vue sectoriel, une nette surreprésentation de fonds effectuant des prêts privés est active dans le secteur immobilier (Trez Capital, ­Romspen, ­River ­Rock ­Capital, Westbor0 Investment, ­Hazelview ­Investments, CMLS Frontenac, Equiton, ­Avenue ­Living, etc.) Même ­RBC, qui a lancé un fonds d’immobilier avec pour ­sous-conseiller ­QuadReal, le bras immobilier de la ­British Columbia Investment Management Corporation, vise un fonds 100 % investi dans le marché canadien. Bien que notre marché immobilier soit robuste et semble soutenu de manière constante par une immigration importante qui devrait perdurer, les conseillers qui souhaiteraient obtenir une diversification dans d’autres secteurs privés que l’immobilier canadien ont des choix limités.

Prudence nécessaire

Cela dit, malgré l’importance de ces organisations, il faut être prudent avant de plonger tête première dans de grands acteurs du secteur alternatif.

Des sociétés d’envergure mondiale peuvent tenter leur chance sur le marché de détail canadien sans que des garanties claires de leur pérennité ne soient assurées. Si le ballon d’essai ne fonctionne pas, qu’elles n’attirent pas suffisamment d’actifs ou que leurs activités au pays ne sont pas assez rentables, elles pourraient se soustraire en toute impunité à leurs responsabilités à l’égard des investisseurs. Cela s’est produit avec bon nombre de gestionnaires de fonds de couverture mondiaux lors de la crise financière de 2008.

On peut aussi se questionner sur les motivations d’un grand acteur à tenter de percer le marché de détail canadien, qui est relativement petit par rapport à d’autres à travers le monde. La société qui tente de se développer par l’intermédiaire d’une filiale au ­Canada ­fait-elle de bonnes affaires ailleurs ? ­A-t-elle fait l’objet de controverses ou de rachats importants à l’étranger ? ­Il n’y a pas forcément de mauvaise intention, mais il est sain de se poser la question.

On ne peut se fier aveuglément au fait que de savants investisseurs ont examiné la chose avant nous et que les placements conviennent forcément aux clients. Plusieurs vérifications diligentes sont nécessaires.

Par exemple, la structure de frais doit être examinée. En sus des frais de gestion du fonds canadien, il peut être pertinent de valider si des frais ­sous-jacents sont présents, par exemple si des ­sous-conseillers gèrent certains segments de la stratégie (fonds de fonds). On n’a parfois l’heure juste que lorsque l’on creuse la question ­au-delà des aperçus ou fiches d’informations de fonds. Ultimement, comme pour tout placement, les frais doivent être raisonnables, et le rendement net des frais également.

La structure de gouvernance doit être révisée. Qui calcule la juste valeur marchande du fonds ? À quelle fréquence ­est-elle vérifiée par un vérificateur externe ? ­Est-ce qu’une ou plusieurs sociétés tierces examinent les valorisations de manière indépendante, en plus des vérificateurs ? ­Comment le comité d’investissement choisit-il les placements, et quelle est sa composition ? ­Est-ce qu’un comité de surveillance composé en majorité de représentants externes à la société est en place pour superviser le travail du comité de placement et les activités ?

Enfin, la structure du fonds est également importante. Le gardien de valeurs ­est-il sérieux, tout comme le fournisseur de services administratifs ? ­Le fonds ­est-il distribué par un manufacturier canadien crédible ? ­Existe-t-il un fonds maître à l’étranger et si oui, où ­est-il domicilié et auprès de quelle société ? ­Qui supervise les transactions entre le fonds maître et le fonds local dans lequel l’argent des clients se trouve ?

Évidemment, les questions relatives à la stratégie d’investissement, aux gestionnaires, à leur rémunération, à l’historique, aux rendements et aux divers risques, comme pour tout placement, se doivent d’être posées.

Une étude de cas récemment observée dans le marché est l’arrivée de Blackstone dans le marché de détail, un des plus gros, sinon le plus gros gestionnaire d’actifs privés au monde. Forte d’une réputation qui la précède grâce à de bons résultats et à une forte croissance, cette société américaine pique certainement la curiosité.

Blackstone a fait l’objet d’importants rachats l’automne dernier de la part d’investisseurs asiatiques. Elle a dû suspendre temporairement les rachats. C’est normal, si les rachats excèdent la liquidité disponible du fonds. En soi, ce ne doit pas être un événement inquiétant.

Cela dit, il appert que de nombreux rachats ont été effectués parce que les fonds immobiliers Blackstone n’ont pas connu de baisse en 2022, contrairement à d’importantes corrections dans les titres immobiliers de sociétés publiques aux ­États-Unis, et certaines autres, plus légères, dans de nombreux fonds privés d’immobilier. Des investisseurs ont voulu effectuer un arbitrage entre des fonds à profit et d’autres à perte pour une catégorie d’immeubles ­sous-jacents similaire, en vendant les fonds ­Blackstone afin de générer des liquidités pour réinvestir ailleurs.

Aussi, ­Blackstone s’amène sur le marché canadien sans être distribuée par un manufacturier existant, avec une structure reconnue par les canaux de distribution habituels du pays.

Cela nous amène à nous interroger sur certains éléments. Pourquoi, avec sa taille, ­Blackstone veut-il lever des fonds au ­Canada ? ­La valorisation des fonds ­Blackstone ­aurait-elle dû connaître une certaine correction en 2022, à l’instar d’autres fonds immobiliers, publics comme privés ? Blackstone se lance seule sur le marché canadien, sans devenir ­sous-conseillère d’un manufacturier canadien établi. Qui jouera le chien de garde pour les épargnants canadiens ? ­Finalement, certains fonds de ­Blackstone, malgré leurs résultats et leur taille, sont tout jeunes et n’ont même pas cinq ans d’historique. ­La firme a bien un long historique, mais pas nécessairement leurs stratégies actuelles. Et, il faut le dire, les marchés privés ont eu la cote depuis plusieurs années. Dans l’immobilier, Blackstone a privilégié l’industriel et le multi-résidentiel, qui ont particulièrement bien performé. Cela résulte certes de prises de positions avisées, mais aussi d’un vent arrière important. ­Poser ces questions ne signifie pas que l’on croit qu’il y a anguille sous roche. Elles ne relèvent pas de la théorie du complot. Mais ces questions méritent d’être abordées, et ­Blackstone peut être ou ne pas être pertinente pour investir l’épargne de nos clients. Ce n’est pas uniquement la taille de l’émetteur qui le déterminera, mais l’ensemble des critères relatifs à un placement.

Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. Si cette tendance s’inscrit dans la durée, cela aura certainement un effet sur l’écosystème des fonds privés canadiens. Les initiatives pour aider les gestionnaires de fonds alternatifs canadiens à réunir des actifs n’ont pas toujours été un franc succès — il est difficile d’imaginer que cela pourra aider.

Par exemple, ­AGF a lancé en 2021 sa fiducie de crédit privé avec ­SAF comme ­sous-conseiller. Les actifs nets totaux du fonds sont d’un peu plus de 65 millions de dollars (M$).

Mackenzie a elle aussi lancé un fonds en 2020 avec Northleaf à titre de ­sous-conseiller. Moins de 40 M$ d’actifs ont été récoltés dans cette stratégie.

On peut se demander si ces deux sociétés canadiennes bien établies et disposant de relations solides et durables avec le marché de détail canadien s’attendaient à recueillir aussi peu d’actifs dans une catégorie pourtant en croissance.

L’attrait de ces stratégies pour le marché de détail passe ­peut-être par une combinaison de fournisseurs externes mondiaux réputés et d’un manufacturier canadien tout aussi fiable. Il semble que c’est le pari que fait ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs avec ­Partners ­Group, le plus récent lancement à voir le jour. Voyons où cela nous mènera.

Vincent Grenier-Cliche est gestionnaire de portefeuille, CIM.

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L’attrait pour les FNB alternatifs liquides en hausse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/lattrait-pour-les-fnb-alternatifs-liquides-en-hausse/ Mon, 16 Oct 2023 04:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96663 GUIDE DES FNB - ­Grâce à de nouvelles catégories qui ont séduit les investisseurs.

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Après de cinq ans après avoir reçu l’approbation des autorités de réglementation, les fonds négociés en ­Bourse (FNB) alternatifs liquides ont accumulé plus de 10 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG). Cette nouvelle catégorie d’actif, qui n’est plus l’apanage seulement des fonds de couverture, s’avère populaire.

Le ­Règlement ­81-102 sur les fonds d’investissement est entré en vigueur en janvier 2019, permettant aux émetteurs de vendre aux investisseurs individuels des fonds ayant des stratégies d’investissement alternatives. Cela signifie que les stratégies de fonds spéculatifs – telles que les stratégies ­acheteur-vendeur (­long-short), de neutralité ­vis-à-vis du marché (market neutral) et à effet de levier jusqu’à 300 % de la valeur liquidative d’un fonds – peuvent être converties au nouveau format et être accessibles aux investisseurs de détail.

Selon ­Fundata, il existe 167 ­FNB alternatifs liquides provenant de 17 manufacturiers au ­Canada. Le plus important au 30 juin était le ­FNB ­Desjardins ­Alt ­long-court marchés boursiers neutres, avec un ­ASG de 534 millions de dollars (M$).

La catégorie des ­FNB alternatifs liquides comprend également des stratégies non traditionnelles, telles que les cryptoactifs. Lors de l’« hiver du bitcoin » de 2018, quand la nouvelle réglementation a été finalisée, peu de gens auraient imaginé que les fonds crypto accumuleraient des milliards auprès des investisseurs particuliers quelques années plus tard, rappelle ­Claire ­Van ­Wyk-Allen, directrice générale canadienne de l’Alternative Investment Management ­Association (AIMA).

Or, lorsque les ­FNB de cryptos ont reçu l’approbation réglementaire en 2021, des milliards ont afflué dans les fonds de ­Purpose ­Investments et de ­CI ­Gestion mondiale d’actifs, entre autres. À la fin de cette ­année-là, 5,8 G$ avaient été investis dans 27 ­FNB de cryptomonnaies, indique ­Tiffany ­Zhang, ­vice-présidente recherche et stratégie des ­FNB à la ­Financière ­Banque ­Nationale. Dans ses trois versions de devises, le ­FNB ­Bitcoin ­Purpose totalisait plus de 1 G$ d’actifs au 30 juin, même après qu’un nouvel hiver crypto eût décimé la valeur nette du fonds l’année dernière.

Tiffany ­Zhang fait en outre observer que l’année 2021 a aussi été marquée par la première cuvée de ­FNB « à faible effet de levier », qui utilisent un effet de levier sur les liquidités allant entre 25 et 33 %. Cette catégorie représentait plus de 2 G$ d’actifs sous gestion répartis entre 28 produits au 30 juin, ­précise-t-elle.

Le leader de cette catégorie est la société ­Hamilton ­Capital ­Partners ­Inc., basée à ­Toronto. Rob Wessel, associé directeur des ­FNB ­Hamilton, précise que ces produits n’utilisent pas de stratégies alternatives traditionnelles, mais qu’ils ont atterri dans la catégorie des liquides alternatifs, car aucune autre catégorie ne leur convenait.

« ­La catégorie des alternatifs liquides, quelle que soit la manière dont elle a été envisagée à l’origine, est devenue la structure privilégiée pour l’innovation », ­juge-t-il.

Le ­FNB ­Hamilton ­Enhanced ­Canadian ­Bank exerce un effet de levier de 25 % sur le ­FNB Hamilton Canadian Bank Equal-Weight ­Index. Selon ­Rob ­Wessel, cet effet de levier permet d’aligner la volatilité du fonds sur celle d’une banque canadienne individuelle, tout en offrant 1,25 fois les dividendes et les rendements – si les actions des banques augmentent.

« L’effet de levier est modeste et porte sur des titres ­sous-jacents à faible bêta, ­poursuit-il. Nous n’utilisons pas un effet de levier de 25 % sur le secteur technologique, par exemple. »

La raison de l’utilisation de l’effet de levier sur le ­FNB Hamilton ­Enhanced U.S. Covered ­Call et sur le ­FNB Hamilton ­Enhanced ­Multi-Sector ­Covered ­Call, qui investissent dans des fonds sous-jacents utilisant des options d’achat couvertes, est différente. Les options d’achat couvertes offrent un rendement supplémentaire mais limitent la hausse, de sorte que l’effet de levier vise à compenser ces rendements.

Les trois fonds améliorés représentaient 1,2 G$ d’ASG au 30 juin.

Rob ­Wessell affirme que ces produits ont été lancés dans des « circonstances favorables », mais il ne craint pas que les investisseurs recherchent un rendement plus facile ailleurs maintenant que les taux d’intérêt ont augmenté de façon spectaculaire. Le ­FNB amélioré pour les banques canadiennes affichait un taux de distribution de plus de 7 % au moment d’aller sous presse, tandis que les produits américains et multisectoriels d’options d’achat couvertes affichaient tous deux un taux de distribution de plus de 10 %.

« ­Il ne fait aucun doute qu’à 5,25 %, l’effet de levier modeste demeure votre ami », ­souligne-t-il.

Le ­FNB ­Desjardins ­Alt ­long-court marchés boursiers neutres se classe dans la catégorie plus traditionnelle des fonds alternatifs. Il investit dans des paires d’actions corrélées, en prenant une position longue dans l’une et une position courte dans l’autre. Il est généralement investi dans 30 à 40 paires à la fois, avec une exposition d’environ 1 % à chaque titre, précise ­Philippe ­Martel, gestionnaire de portefeuille chez ­Desjardins ­Gestion internationale d’actifs.

Le fonds est axé sur la préservation du capital et vise une corrélation faible ou nulle avec le marché en général. « Nous avons tendance à mieux performer quand il y a de la volatilité ou des secousses sur le marché », ­commente-t-il.

Il a en outre une évaluation de risque faible et ­Philippe Martel affirme que certains investisseurs l’ont utilisée comme alternative aux liquidités, en particulier avant l’année dernière, lorsque les rendements des produits traditionnels à revenu fixe étaient si bas.

Claire ­Van ­Wyk-Allen est d’avis que la protection contre le risque de baisse pourrait continuer à être une source de croissance pour le secteur des alternatifs liquides, car les investisseurs s’inquiètent du repli des banques et d’une récession prévue de longue date, même si les marchés se sont redressés cette année.

Dans le cadre du règlement ­81-102, les fonds équilibrés sont autorisés à allouer jusqu’à 10 % de leurs portefeuilles à des alternatifs liquides. Cinq ans plus tard, à mesure que les fonds se constituent un historique dans différents environnements de marché, Claire Van Wyk-Allen prévoit que davantage de fonds équilibrés pourraient ajouter une composante d’actifs alternatifs liquides.

« ­La pertinence des alternatifs dans les portefeuilles est démontrée », ­conclut-elle.

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GPTD dévoile un nouveau fonds axé sur les produits de base https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-devoile-un-nouveau-fonds-axe-sur-les-produits-de-base/ Wed, 04 Oct 2023 11:27:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96422 PRODUITS – Il peut améliorer la diversification des portefeuilles et offrir une protection contre l'inflation.

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Gestion de Placements TD (GPTD) lance une nouvelle offre sur le marché financier : le Fonds alternatif de produits de base TD. Il s’adresse spécifiquement aux investisseurs désireux de diversifier davantage leur portefeuille et se protéger contre l’inflation.

« Notre fonds offre une exposition à un large éventail de produits de base, une catégorie d’actif qui présente de nombreuses occasions et qui a historiquement évolué indépendamment des cours des actions et des obligations », explique Bruce Cooper, chef de la direction chez GPTD.

L’objectif du fonds est de générer une croissance du capital avec une faible corrélation aux marchés des actions et des titres à revenu fixe à long terme en tirant parti des rendements directement liés aux marchés des produits de base.

Les produits de base sont maintenant privilégiés par les caisses de retraite et les investisseurs institutionnels pour la diversification de leurs actifs. Avec ce nouveau fonds, GPTD vise à mettre cette rigueur et cette sophistication au service des investisseurs particuliers.

Une des spécificités du fonds est qu’il adopte une approche quantitative et qualitative active combinée à une recherche fondamentale de grande qualité. Cela le distingue nettement des approches plus passives couramment adoptées par d’autres fonds similaires.

Le nouveau fonds ne fait pas que se concentrer sur des produits de base individuels comme l’or ou l’argent. Il offre une exposition étendue à des secteurs variés allant de l’énergie aux céréales, en passant par les métaux précieux et les produits agricoles comme le café ou le coton, et même les crédits de carbone.

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IG Gestion de patrimoine change de stratégie de placement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ig-gestion-de-patrimoine-change-de-strategie-de-placement/ Thu, 28 Sep 2023 11:40:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96376 PRODUITS – Pour le Fonds privé de placements alternatifs Profil.

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IG Gestion de patrimoine modifie la stratégie de placement du Fonds privé de placements alternatifs Profil. Actuellement, le fonds privilégie une exposition aux stratégies alternatives liquides en affectant l’actif aux mandats suivants :

  • Couverture d’actions mondiales
  • Positions longues/courtes en actions américaines
  • Mondial macro

Le ou aux alentours du 6 octobre 2023, à la fermeture des bureaux, le mandat de positions longues/courtes en actions américaines ne sera plus inclus dans le fonds et l’actif sera réaffecté aux deux autres mandats.

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Fonds alternatifs : le Canada sera dans la ligne de mire des investisseurs internationaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-alternatifs-le-canada-sera-dans-la-ligne-de-mire-des-investisseurs-internationaux/ Wed, 05 Jul 2023 10:43:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94735 Des perspectives importantes en vue.

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Les gestionnaires de fonds alternatifs voient le Canada comme le mieux placé pour leurs collectes d’investissement d’ici 2025.

Deux gestionnaires de fonds alternatifs sur trois (65%) considèrent que le Canada sera la zone géographique la plus ciblée pour la collecte de fonds dans les 18 prochains mois, indique une étude d’Ocorian, un fournisseur de services de fonds alternatifs.

Le Canada précède les États-Unis (61 %), le Royaume-Uni (59 %), le Moyen-Orient (57 %) et Singapour (56 %) dans cette étude menée auprès des gestionnaires de fonds alternatifs basés en Amérique du Nord et en Europe.

Les investisseurs professionnels américains augmenteront considérablement leur allocation aux fonds alternatifs d’ici 2025, selon 37 % des répondants. Au total, ils sont même…

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Planifiez des portefeuilles d’investissements pour surmonter le « Game changer » des faibles taux obligataires https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/bertrand-larocque-et-marc-st-pierre/planifiez-des-portefeuilles-dinvestissements-pour-surmonter-le-game-changer-des-faibles-taux-obligataires/ Fri, 12 May 2023 10:42:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93981 ZONE EXPERTS – Réviser les objectifs de l’investisseur est l’une des options à considérer pour y parvenir.

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Depuis la crise financière de 2008-09, les interventions des banques centrales ont grandement influencé le comportement des marchés financiers, nous offrant le plus long marché boursier haussier de l’histoire, de 2009 à 2021. Puis, les mesures de stimulation se sont prolongées, pour amoindrir les effets sur l’économie des confinements imposés pour lutter contre la COVID-19. À l’été 2020, les taux sur les obligations d’échéance 10 ans, des gouvernements canadien et américain, chutaient à des niveaux avoisinant les 0,50 %. Plusieurs pays européens affichaient même des taux d’intérêt négatifs sur leurs obligations 10 ans. Des niveaux de taux obligataires tellement bas qu’ils n’étaient tout simplement pas soutenables.

Rappelons également le contexte historique d’une tendance à la baisse des taux depuis 40 ans, qui a contribué à gonfler les rendements réalisés sur les obligations dans les dernières décennies. Un réajustement à la hausse des taux obligataires, comme celui survenu en 2022, ne pouvait qu’entraîner une déconfiture de l’indice obligataire Univers.  Ce renversement de tendance sans précédent, et les inquiétudes reliées aux pressions inflationnistes persistantes, viennent changer la donne. Un « Game changer » qui force une remise à niveau des rendements anticipés sur les différentes classes d’actifs au cours des prochaines années.

Rappel des caractéristiques des principales classes d’actifs

Pour voir le tableau en grand format, cliquez sur ce lien.

En plus des trois principales classes d’actifs financiers, notre tableau regroupe aussi certaines catégories d’actions et d’obligations qui sont sensibles à l’inflation sous la rubrique « actifs réels ». Notons que le plus long marché haussier de l’histoire pour les actions (2009 à 2021) s’est produit durant des années de faible inflation, comme le prédit le tableau à la dernière colonne.

Comment les portefeuilles diversifiés sont-ils affectés?

Depuis 1926, le rendement des obligations gouvernementales américaines a dépassé le taux d’inflation de 2 %. Au niveau actuel des taux obligataires, même si l’inflation revenait à l’intérieur de la fourchette de 1-3 % visée par la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada, les obligations restent peu attrayantes. L’espérance d’un rendement brut de l’ordre de 2 % à 3 % couvre à peine le taux d’inflation ciblé.

Quant aux actions américaines, elles ont connu un rendement de plus de 10 % depuis 1926. Cependant, à la lumière du ralentissement de la croissance économique par rapport à la moyenne historique, il est prudent de réduire les attentes de rendement aux environs de 8 % sur la décennie actuelle.

En se basant sur ces prévisions, les portefeuilles diversifiés en actions et en obligations devraient générer des rendements plus faibles que par le passé. La tentation est grande de modifier la répartition d’actifs et d’augmenter la proportion d’actions dans les portefeuilles. N’oublions pas que la volatilité des obligations reste beaucoup plus faible que celle des actions. Le rôle premier des obligations dans un portefeuille vise à réduire sa volatilité.

L’énoncé de politique de placement (ÉPP) de l’investisseur doit au minimum cibler le rendement requis pour réaliser ses objectifs. Faut-il pour autant augmenter la proportion d’actions du portefeuille à un niveau qui lui serait intolérable? Advenant son aversion au risque, est-ce que le rendement requis pour atteindre ses objectifs peut être diminué? La quadrature du cercle du « Game changer » des taux obligataires peut être résolue en examinant deux pistes de solutions:

  1. Solutions en matière de gestion de portefeuille
  2. Solutions en matière de planification du rendement requis du portefeuille

Solutions en matière de gestion de portefeuille

Peut-on s’inspirer de la gestion des grandes caisses de retraite, telles CDPQ, PSP, OMERS et autres, pour bonifier le rendement des portefeuilles? Dans leur portefeuille constitué d’actions et d’obligations, on peut aussi retrouver des infrastructures, de l’immobilier, de la dette et des actions privées. Occasionnellement, on peut aussi trouver des stratégies alternatives, qui leur permettent de rencontrer leurs engagements actuariels avec le moins d’incertitude possible.

  • Les infrastructures et l’immobilier sont des actifs sensibles à l’inflation. En plus de générer un rendement courant, ces investissements ont une « optionalité » sur la croissance économique, tout en offrant la possibilité de hausser les tarifs en période d’inflation. La 407 en Ontario et le pont de la 25 à Laval sont des exemples.
  • Les actions privées ne sont pas évaluées quotidiennement. Leur volatilité n’est pas calculée comme celle des marchés publics, ce qui fausse les comparaisons statistiques, comme le ratio Sharpe par exemple. D’autre part, elles sont du domaine institutionnel et ne sont pas appropriées pour le grand public, en raison des risques de concentration et surtout de liquidité.
  • La dette privée présente les avantages d’une durée plus courte et un rendement plus élevé, mais aussi les désavantages de risque de crédit, risque de concentration et surtout un risque de liquidité. Les déboires récents de Ninepoint Partners et de Romspen Investment Corp. démontrent bien que ces stratégies ne sont pas appropriées pour le grand public.
  • Quant aux stratégies alternatives, les régimes de retraite n’en sont pas nécessairement friands; elles ont l’inconvénient d’amputer le rendement du portefeuille, même si elles ont pour but de réduire le risque (volatilité). Les véritables stratégies « alternatives » qui ont été développées se traduisent soit dans un rendement absolu, dans un marché neutre, dans un fonds de couverture (long/short), du rachat par levier, avec du capital de risque, etc. Ces stratégies ont été préconisées il y a plus de 30 ans par feu David F. Swensen de l’Université Yale. De nos jours, elles sont davantage utilisées par les fonds de dotation (Endowment).  Comme les actions constituent la partie « croissance » des portefeuilles de caisses de retraite, il devient difficile pour elles de justifier l’amputation de leur potentiel de rendement à long terme, pour réduire un risque à court terme.
  • La durée de l’indice Univers de référence en obligations était de 7,3 années au 30 avril 2023.
  • L’indice était composé de 74,6 % en obligations gouvernementales et de 25,4 % d’obligations corporatives.
  • Il est donc possible d’augmenter le rendement du portefeuille en privilégiant l’ajout d’obligations de sociétés de plus courtes échéances (1-5 ans). Comme leur composition est largement dominée par les banques canadiennes, le risque de crédit n’est pas une préoccupation.
  • Dans le contexte actuel de lutte à l’inflation, il est aussi possible aujourd’hui de retrouver des taux annuels garantis de 1 à 5 ans, aux environs de 4% sans risque de fluctuation, pour la partie revenu fixe d’un portefeuille. On retrouve également chez Épargne Placements Québec une obligation à taux progressif, encaissable annuellement, avec un taux annuel minimum garanti qui varie entre 3,5 % et 4,5 %, renouvelable sur une période de 10 ans.

Solutions en matière de planification du rendement requis du portefeuille

Dans le contexte d’attentes de rendement plus faibles sur la décennie, on ne peut exclure la révision des objectifs de l’investisseur pour réduire le rendement requis. Par exemple, il est certain qu’en retardant un objectif retraite à 60 ans plutôt qu’à 50 ans, on diminue le taux de rendement requis pour sa réalisation (sans changer les autres facteurs).

Au chapitre 5 de notre livre Du porte-monnaie au portefeuille, 45 conseils pour mettre votre argent au travail nous indiquons plusieurs facteurs qui agissent sur le calcul du rendement requis de l’épargnant, dans la poursuite de ses objectifs :

  • Réduire le niveau de vie souhaité à la retraite;
  • Retarder le moment du départ à la retraite;
  • Réduire le niveau de vie actuel pour épargner davantage;
  • Accroître le rendement du portefeuille (nous avons vu plus haut que la volatilité du portefeuille devrait augmenter pour maintenir le même rendement qu’auparavant);
  • Mettre en application une combinaison de chacune des solutions précédentes en même temps.

En conclusion, le « Game changer » des faibles taux obligataires force la révision des attentes de rendement des portefeuilles diversifiées sur la décennie en cours. Les rendements attendus sur les obligations sont en-dessous de leur tendance des 40 dernières années. Bien que des solutions existent pour augmenter le rendement des obligations, elles ne suffiront pas à maintenir les mêmes rendements historiques des portefeuilles équilibrés comme par le passé. La stratégie de portefeuille diversifiée avec 60 % d’actions et 40 % d’obligations en est un exemple.

Les actifs réels représentent une solution avantageuse à considérer pour améliorer le rendement d’un portefeuille diversifié, tout en contrôlant la volatilité. Néanmoins, la révision des objectifs reste une avenue à considérer pour les épargnants qui ont une aversion pour les risques de volatilité à court terme. L’établissement, ou la révision, d’un Énoncé de Politique de Placement (ÉPP), permet à l’investisseur et son conseiller en placement de clarifier la stratégie de portefeuille et le rendement ciblé.

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La quatrième édition des directives d’évaluation des risques https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/la-quatrieme-edition-des-directives-devaluation-des-risques/ Fri, 31 Mar 2023 11:28:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92862 ZONE EXPERTS - Pour les fonds spéculatifs, les fonds communs de placement alternatifs et les fonds de crédit privés au Canada.

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Alors que les défis de la distribution par les courtiers en matière de cotes de risque se poursuivent, AIMA et AICA ont mis à jour les données qui sous-tendent leur système de cotes de risque pour une quatrième édition. Le but étant de préconiser un meilleur alignement des cotes de risque de détail des sociétés de courtage en valeurs mobilières avec les rendements historiques ajustés au risque des fonds au sein des indices de stratégie.

Depuis la publication de la première édition en janvier 2019, il y a eu un certain alignement positif des notations de risque internes avec les rendements historiques ajustés au risque des fonds d’investissement, mais des défis subsistent, et il y a de nombreux cas où les fonds privés sont automatiquement notés à haut risque, malgré une faible volatilité historique. Il en résulte une limitation du nombre d’investisseurs de détail qui peuvent investir dans ces produits, ainsi que du montant qu’ils peuvent allouer, bien que ces stratégies affichent souvent une volatilité inférieure à celle des grands indices.

Pour faciliter l’accès équitable des investisseurs à des structures de fonds diversifiées, réduisant le risque et offrant des rendements non corrélés, les associations préconisent que les systèmes internes de notation du risque des courtiers soient révisés afin de mieux refléter les données historiques ajustées au risque des fonds au sein des indices.

Dans les quatre éditions, aucune stratégie n’a changé de catégorie, bien que les marchés aient connu une volatilité accrue tout au long de la période. Les stratégies d’arbitrage convertible et d’arbitrage de volatilité ont été ajoutées à cette édition.

Pour voir ce tableau en grand format, cliquez ici.

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L’accès équitable aux plates-formes de courtage reste une question centrale pour les gestionnaires d’investissements alternatifs et, une fois l’accès obtenu, des notations de risque souvent trop élevées ou des limites d’allocation alternatives rendent la distribution aux investisseurs canadiens encore plus difficile. Il s’agit là d’une question centrale pour AIMA, qui s’efforce de garantir un accès équitable aux produits pour les investisseurs canadiens.

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Alignement des intérêts dans les fonds spéculatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/alignement-des-interets-dans-les-fonds-speculatifs/ Fri, 03 Mar 2023 11:05:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92290 ZONE EXPERTS – Une expression de confiance envers la solution.

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En dehors du discours animé sur les rendements excessifs que certains gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs peuvent générer, les efforts proactifs pour aligner leurs intérêts avec ceux de leurs investisseurs sont sans doute l’aspect le plus attrayant de leur offre.

L’entrelacement des perspectives personnelles des dirigeants et de celles des investisseurs qui leur confient leur capital est inscrit dans l’ADN des structures des fonds d’investissement alternatifs et les gestionnaires qui obtiennent le plus de succès sont ceux qui s’alignent le mieux aux demandes de leurs clients. Le cœur de cet éthos est démontré par le montant grandissant que ces gestionnaires de fonds possèdent dans le succès de leur propre entreprise. On s’attend à ce que non seulement les dirigeants, mais aussi d’autres employés clés aient investi de leur capital dans le fonds afin de démontrer à leur entreprise et aux investisseurs sous-jacents qu’ils sont engagés dans la mission.

Chaque aspect de l’offre GP/LP, du modèle de frais et des incitatifs au rendement aux produits offerts, comprend des caractéristiques conçues pour assurer que lorsque le gestionnaire de fonds obtient du succès, l’investisseur en obtient également, et le gestionnaire de fonds ne réussit que lorsque l’investisseur réussit également.

Bien sûr, ce que constitue un modèle optimal d’alignement ressemble à une cible en mouvement et la concurrence entre les gestionnaires de fonds et l’évolution des mandats de la part des investisseurs sont des moteurs de changement. L’AIMA suit cette évolution depuis près d’une décennie et cette troisième itération de l’étude de marché vise à déterminer comment les principales tendances évoluent.

Alignement des intérêts : les principes fondamentaux 

Pour les gestionnaires, avoir un capital personnel important investi dans leur fonds demeure essentiel pour rassurer leurs investisseurs sur le fait que leurs intérêts sont alignés. Ce fondement solide de la relation repose maintenant sur l’application d’une plus grande transparence en ce qui a trait au portefeuille afin de faciliter l’analyse plus détaillée de l’attribution par les investisseurs, ainsi que de favoriser une plus grande souplesse en ce qui concerne les frais et les dépenses et d’autres aspects de l’activité. Le pourcentage moyen de l’actif sous gestion investi par les dirigeants et les employés est de 8 %, comparativement à 6 % en 2019.

Le modèle de frais moderne

Après des années de pression à la baisse sur les frais, de nombreux investisseurs et gestionnaires de fonds ont opté pour un nouveau modèle de frais qui récompense les gestionnaires de fonds qui offrent un rendement solide de façon constante malgré des obstacles toujours plus contraignants à surmonter. En retour, les gestionnaires ont dû innover dans la façon dont ils facturent les frais et gèrent les dépenses. Par exemple grâce à l’utilisation de nouvelles structures de produits et de catégories d’actions qui récompensent les périodes de gel plus longues en échange de rabais sur les frais. Bien que les frais de gestion demeurent inférieurs au niveau historique de 2 %, la hausse des coûts opérationnels est complémentée par une augmentation des frais facturés aux investisseurs par le biais des valeurs mobilières amortissables partiellement. Les frais de gestion moyens sont de 1,39 %, avec une moyenne de 17,31 %, ces moyennes varient cependant en fonction de l’actif sous gestion et de la stratégie.

Innover pour maintenir lalignement

Les gestionnaires de fonds innovent pour attirer et retenir les investisseurs avec de nouvelles structures de fonds avec le lancement de nouveaux produits. Plus précisément, la popularité croissante des produits de co-investissement (54 % co-investissent avec des fonds d’investissement alternatifs) dans le marché des fonds spéculatifs pourrait être le véhicule idéal pour l’alignement des intérêts. Les relations s’approfondissent grâce à l’échange de connaissances stratégiques et à des conversations sophistiquées sur des enjeux complexes qui intègrent les facteurs ESG et l’investissement responsable à l’expérience de placement afin de s’assurer que les investisseurs et leurs gestionnaires sont alignés.

ESG : adaptation au paysage changeant

L’investissement responsable est entré dans une nouvelle phase. Les vents contraires macroéconomiques actuels demandent une stratégie ESG plus nuancée qui transcende les listes d’exclusion binaires et qui n’est appliquée que lorsque cela est pertinent. 29 % des entreprises sondées ont une mise en œuvre ESG en cours et 26 % ont déjà une mise en œuvre ESG à l’échelle de l’entreprise. L’utilisation de facteurs ESG pour évaluer les possibilités de placement étant l’intégration la plus populaire.

Le document s’appuie sur les résultats d’un sondage mené auprès de 138 gestionnaires de fonds de placement alternatifs, dont l’actif sous gestion est estimé à 707 milliards de dollars1. L’actif sous gestion moyen des gestionnaires de fonds sondés est de 5 milliards de dollars (G$), comparativement à 3,7 G$ en 2019. Ventilés par stratégie, un quart de tous les gestionnaires de fonds sondés sont des gestionnaires d’actions long-court, avec 14 % de gestionnaires multi-stratégies et 13 % de gestionnaires de crédit privés.

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Que réserve le secteur des investissements spéculatifs en 2023 ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/que-reserve-le-secteur-des-investissements-speculatifs-en-2023/ Fri, 03 Feb 2023 13:05:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91595 ZONE EXPERTS - Sept éléments apparaissent sur le radar.

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  • Les placements alternatifs vont à nouveau surpasser les investissements de type traditionnel
  • Dans l’ensemble, 2022 a été une bonne année pour les fonds spéculatifs alors que la performance moyenne sur les marchés publics des obligations et des actions se trouve dans un contexte d’une baisse à deux chiffres. L’indice HFRI pondéré par les actifs a affiché un gain de près de 1 %, tandis que les portefeuilles 60/40 traditionnels ont perdu 17 %. Nous pouvons dire que le secteur des placements alternatifs a une fois de plus souligné son utilité en tant que protecteur du patrimoine et fournisseur de rendements non corrélés.

    Néanmoins, les disparités de performance entre les stratégies de fonds spéculatifs ont été plus importantes qu’à l’habitude ; les fonds macro, les fonds qui suivent les tendances et de nombreux fonds multistratégies se sont distingués par leurs meilleures performances, tandis que les fonds Long Bias Long-Short Equity ont été pénalisés.

    La plupart des prévisions pour les 12 mois à venir tablant sur la poursuite de la volatilité des marchés, les avantages propres à l’investissement dans les fonds spéculatifs continueront d’attirer des capitaux, alors que les investisseurs se diversifient en s’éloignant du modèle traditionnel d’investissement 60/40. Nous nous attendons à ce que les actions long/short connaissent une meilleure année, car les opportunités de sélection de titres abondent des deux côtés.

    1. La bifurcation du secteur des fonds spéculatifs va se poursuivre

    La pandémie et ses conséquences ont été le témoin d’une bifurcation de plus en plus profonde du secteur des fonds spéculatifs, l’argent et le talent étant de plus en plus concentrés dans les plus grandes sociétés de fonds spéculatifs. Au cœur de cette évolution se trouve le renforcement de l’influence des gestionnaires multi-stratégies/d’actifs, dont beaucoup ont réalisé leurs meilleurs gains pour les investisseurs au cours des dernières années. À mesure que les investisseurs institutionnels se tournent davantage vers les fonds spéculatifs, nous nous attendons à ce que ces sociétés soient favorisées, ce qui se traduira par un écart encore plus grand en termes d’actifs sous gestion entre les plus grands gestionnaires de fonds du secteur et les autres.

    1. L’industrie se concentre sur les coûts alors que l’inflation persiste

    Avec des niveaux d’inflation qui atteignent des sommets jamais atteints depuis plusieurs décennies, l’impact conséquent sur l’augmentation des frais d’exploitation (y compris l’augmentation des coûts de la technologie et des données, les frais de déplacement), sans parler de la guerre continue pour les talents, poussera l’industrie à réévaluer davantage les processus, les structures et les environnements de travail des entreprises. Le but étant de maintenir les coûts dans une zone plus gérable tout en conservant les employés. Afin de réduire davantage leurs coûts, les gestionnaires de fonds qui ne sont pas en mesure de fournir les performances requises par les investisseurs subiront de nouvelles pressions pour réduire leurs frais.

    1. La détermination des partisans de l’ESG sera mise à l’épreuve

    2023 pourrait s’avérer être une année charnière pour le mouvement de l’investissement durable. La menace imminente d’une récession mondiale incite les investisseurs à réexaminer leurs portefeuilles et à poser des questions difficiles sur ce qu’ils attendent de leurs fonds d’investissement spéculatifs en matière d’application des principes ESG, surtout si l’on ne sait pas comment cela affectera les rendements.

    Pendant ce temps, la réglementation liée à l’ESG en Europe et dans la région Asie-Pacifique devrait se cristalliser davantage, avec l’entrée en vigueur des règles relatives aux noms et aux divulgations des fonds. Les États-Unis s’intéressent également à la réglementation de l’investissement responsable, même si la politisation de l’ESG à travers le fossé rouge-bleu pourrait contrecarrer certains efforts sur ce front.

    1. Les initiatives réglementaires de 2023 augmenteront encore la charge de conformité

    L’agenda réglementaire mondial pour le secteur des investissements spéculatifs est rarement calme, mais le déluge de propositions radicales de la SEC américaine l’année dernière a fait réagir les équipes juridiques et de défense du secteur. En 2023, bon nombre de ces propositions seront mises en œuvre et le travail d’intégration ne manquera pas. L’AIMA est bien préparée à cette tâche.

    Le Royaume-Uni a commencé son processus de découplage du régime réglementaire de l’UE, qui, bien que bienvenu en partie, créera plus de travail pour les gestionnaires. Dans l’UE, la révision de l’AIFMD sera finalisée, mais il est peu probable qu’elle exige des changements substantiels des politiques des entreprises.

    1. Le crypto-hiver s’assombrit, mais les actifs numériques sont là pour rester.

    Pas plus que tout autre groupe, le secteur des cryptomonnaies a été très content de faire ses adieux à 2022. Malgré cette année turbulente, les observateurs du secteur des cryptomonnaies font preuve d’un optimisme prudent, affirmant que les secousses auront pour effet de rendre le secteur des actifs numériques plus robuste. L’inévitable réglementation contribuera dans une certaine mesure à restaurer la confiance, mais on s’attend à ce que l’année soit difficile pour la collecte de fonds et à ce qu’elle marque une pause importante dans l’adoption par les institutions.

    Ce qui est incontestable, cependant, c’est la viabilité de la technologie des chaînes de blocs, avec un nombre croissant de cas d’utilisation dans une variété de plus en plus importante de chaînes d’approvisionnement mondiales. Nous voyons également certains des plus grands noms de l’industrie « jetoniser » leurs fonds pour amener la formation de capital à la chaîne de blocs, ce qui permet de rendre la levée de capitaux plus efficace. Malgré le battage médiatique, le secteur des actifs numériques n’en est qu’à ses débuts et, en tant que tel, il continuera à faire l’objet d’énormes innovations à mesure qu’il trouvera sa place au sein des marchés financiers bien établis.

    1. La prochaine vague de capitaux dans les produits spéculatifs proviendra des investisseurs individuels

    La démocratisation de l’industrie des investissements spéculatifs a toujours semblé se profiler à l’horizon, mais elle semble plus proche que jamais, maintenant que le marché haussier des actions et des obligations est terminé. Alors que de nombreux investisseurs institutionnels sont déjà pleinement investis dans les placements alternatifs, les patrimoines privés, en revanche, sont largement sous-pondérés. Cette situation représente une énorme opportunité de nouveaux capitaux pour les gestionnaires au cours de la prochaine décennie, s’ils peuvent adapter leurs canaux de distribution et adopter les instruments de fonds appropriés pour y accéder.

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