Endettement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 29 Apr 2024 14:18:08 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Endettement – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Taux variables par rapport aux taux fixes : quelques scénarios https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/taux-variables-par-rapport-aux-taux-fixes-quelques-scenarios/ Mon, 29 Apr 2024 14:18:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100610 ZONE EXPERTS – Dans quelles circonstances les uns deviennent-ils plus avantageux que les autres ?

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De plus en plus de gens optent pour la sécurité du taux fixe. Cela s’explique par le fait que les taux hypothécaires fixes sont moins élevés que les taux variables. Cette situation s’ajoute à la résilience de l’inflation et au fait que plusieurs emprunteurs ont été affectés par les hausses successives de leurs paiements de prêt hypothécaire, en raison de la volatilité qui a marqué les taux variables.

Afin de vous aider à voir dans quelle circonstance il vaut mieux préférer un taux fixe à un taux variable, voici deux analyses portant sur une hypothèque de 300 000 $ amortie sur 25 ans avec un paiement de 1 831.60 $. Les analyses considèrent deux scénarios de baisses des taux :

Scénario 1 : 2 baisses des taux en 2024, 4 baisses des taux en 2025 et 2 baisses en 2026, pour un total de 2% de baisse en un peu plus de 2 ans1.

Scénario 2 : Le scénario 1, mais bonifié de 2 baisses de plus en 2026 et de 2 baisses en 2027, pour une baisse totale de 3% en plus de 3 ans2.

En réalité, nous croyons que les taux baisseront plus rapidement que ces scénarios. Nous croyons ne effet que l’inflation atteindra la cible des banques centrales dès l’année prochaine. De même, dans le cas où l’économie entrerait en récession, le 2e scénario sera plus probable, mais les taux baisseront beaucoup plus rapidement, ce qui avantagerait le taux variable.

La première analyse consiste à comparer les options d’un terme de 5 ans pour une hypothèque assurée. Le meilleur taux fixe pour 5 ans présentement est à 4,79% et le meilleur taux variable au Taux Préférentiel (TP) — 0,95 % ou bien 6,25 %.

En comparant le solde hypothécaire dans 5 ans, on constate que les 2 options sont pas mal équivalentes avec le taux fixe, qui a toute de même un léger avantage sur le taux variable et offre une économie de 483 $ au bout du terme de 5 ans.

Si on considère le scénario d’une baisse de taux de 3 %, le taux variable offrirait un avantage significatif de 5 587 $ au bout du terme de 5 ans.

On constate alors que le taux variable serait plus avantageux pour une hypothèque assurée, si l’on considère la prévision d’une baisse des taux plus rapide que les scénarios présentés.

Par contre, il est important de rappeler que le taux variable n’est pas une option qui convient pour tout le monde. Une analyse approfondie de la situation financière du client, particulièrement de son aversion au risque, est nécessaire avant de faire une recommandation.

La deuxième analyse consiste à comparer le terme de 3 ans fixe avec le taux variable d’un terme de 5 ans pour une hypothèque assurée. Le meilleur taux 3 ans fixe est présentement à 4,99 % et le meilleur taux variable demeure au Taux Préférentiel (TP) — 0,95 % ou bien 6,25 %.

En comparant le solde hypothécaire dans 5 ans, on constate que selon le 1er scénario de baisse de taux, afin que le taux variable soit plus avantageux, il faudrait que le taux fixe du renouvellement dans 3 ans pour un terme de 2 ans soit plus que de 4,51 %. Étant donné que cela représente une baisse de 1,63 % par rapport à la situation qui a cours aujourd’hui, dans un contexte où la baisse du taux d’escompte serait de 2 %, notre préférence va au taux de 3 ans fixe.

Toutefois, si nous prenons l’hypothèse que les taux baisseront selon le 2e scénario, pour que le taux variable soit plus avantageux, il faudrait que le taux fixe du renouvellement dans 3 ans pour un terme de 2 ans soit de plus de 3,40 %. Étant donné que cela représente une baisse de 2,74 % par rapport à la situation actuelle, dans un contexte où la baisse du taux d’escompte serait de 3 %, notre préférence va également au taux de 3 ans fixe.

Évidemment, si la baisse des taux se montre plus prononcée que celle décrite dans nos scénarios, le taux variable deviendrait le meilleur scénario. À l’inverse, si l’inflation persiste, que l’économie continue d’être résiliente et que les taux ne baissent pas aussi rapidement que nous le prévoyons, les promotions du terme de 3 ans pourraient présenter une belle alternative.

La présente analyse concerne les taux assurés, mais selon la réalité du client, il faudrait sans doute également analyser les taux assurables ainsi que les taux conventionnels. De plus, une analyse approfondie est nécessaire pour chaque situation individuelle, pour chaque changement qui survient dans les taux.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Dettes : les inquiétudes des Canadiens s’atténuent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/dettes-les-inquietudes-des-canadiens-sattenuent/ Tue, 16 Apr 2024 10:47:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100075 Selon la firme MNP.

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Certains Canadiens se sentent un peu plus optimistes quant à leur dette avec la perspective de réductions des taux d’intérêt à l’horizon, selon la firme MNP.

L’Indice des dettes à la consommation de la firme spécialisée en insolvabilité démontre un rebond important au premier trimestre de 2024 après 12 mois de résultats faibles, selon son dernier rapport.

Plus du quart des Canadiens estiment que leur situation actuelle en matière d’endettement est meilleure qu’il y a un an.

Moins de ménages canadiens que le trimestre dernier, soit 41 %, se disent préoccupés par leur niveau d’endettement actuel.

« La situation n’est pas aussi sombre qu’elle l’était : c’est ce qui ressort principalement du dernier rapport », a souligné le président de MNP, Grant Bazian, dans un communiqué.

Mais malgré le regain de confiance des consommateurs, les ménages canadiens ressentent toujours la pression, a-t-il ajouté, alors que d’autres renouvellements de prêts hypothécaires se profilent et que le coût de la vie continue d’augmenter.

La moitié des personnes interrogées se disent préoccupées par ce que MNP décrit comme une « pression sociale », c’est-à-dire qu’elles craignent de dépenser de l’argent pour leur style de vie ou pour leurs obligations sociales.

« De nombreux Canadiens se sentent dépassés et découragés par les coûts associés aux activités sociales, qu’il s’agisse d’anniversaires, de mariages ou de remises de diplômes. Certaines personnes risquent d’aggraver leur situation parce qu’elles n’ont tout simplement pas les moyens de participer », a indiqué Grant Bazian.

Moins de Canadiens qu’auparavant se disent préoccupés par leur capacité à rembourser leurs dettes, mais près de la moitié des participants ont déclaré qu’ils étaient à 200 $ ou moins de ne pas respecter toutes leurs obligations financières, un chiffre qui n’a pas changé par rapport au dernier rapport.

La Banque du Canada semble prête à commencer à réduire son taux directeur cette année, alors que l’inflation s’est considérablement atténuée par rapport à ses sommets.

La hausse des taux de la banque centrale les a amenés à des niveaux plus élevés qu’ils ne l’avaient été depuis des années. À mesure que les prêts hypothécaires des Canadiens devaient être renouvelés, ils ont été confrontés à des mensualités considérablement plus élevées pour leur maison, tandis que les coûts de location ont également grimpé.

Quatre ans après le début de la pandémie de la COVID-19, le tiers des Canadiens ont dit être dans une situation financière pire qu’avant la pandémie, en particulier parmi les personnes à faible revenu et celles âgées de 35 à 54 ans, a précisé MNP.

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Emerge Canada liquide 11 FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/emerge-canada-liquide-11-fnb/ Thu, 21 Dec 2023 20:04:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98283 Mais ne règle pas ses créances qui s'élèvent encore à 4,7 M$.

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Emerge Canada Inc. a liquidé ses 11 fonds négociés en Bourse (FNB) qui faisaient l’objet d’une interdiction d’opérations depuis avril, mais le gestionnaire de fonds n’a toujours pas remboursé les millions qu’il doit à cinq de ces fonds.

Emerge a annoncé mercredi aux détenteurs de parts que les six FNB Emerge ARK et les cinq FNB Emerge EMPWR avaient été « entièrement liquidés au 31 octobre », le produit de la vente étant détenu par RBC Investor Services Trust, assujetti à un taux d’intérêt de 4 %.

Les porteurs de parts ont reçu le produit de leur investissement moins les dettes et les dépenses du fonds, mais sans recevoir l’argent dû par Emerge Canada Inc. Pour cinq des six FNB Emerge ARK.

Les FNB n’étaient plus négociables depuis que la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) avait rendu une ordonnance d’interdiction d’opérations sur les 11 FNB d’Emerge Canada Inc. le 6 avril. Une situation liée au fait qu’Emerge a dépassé la date limite de dépôt de ses états financiers annuels audités. C’était la première fois qu’une interdiction d’opérations était imposée à une famille de FNB au Canada.

Le 11 mai, la CVMO a suspendu l’enregistrement d’Emerge Canada pour insuffisance de capital, en raison d’une créance de 5,5 millions de dollars (M$) due à cinq de ses FNB Emerge ARK.

Au 20 décembre, Emerge a déclaré aux porteurs de parts que les créances en souffrance totalisaient 4,69 M$, soit environ 800 000 dollars de moins qu’estimé.

Le fonds phare Emerge ARK Global Disruptive Innovation ETF (EARK) et le Emerge ARK Genomics & Biotech ETF (EAGB) sont les plus endettés des FNB visés. Les créances impayées pour chaque fonds représentant environ 5,6% de la valeur nette d’inventaire (VNI) de chaque FNB, comme l’a déclaré Emerge le 15 décembre.

Les créances représentent entre 0,55 % et 1,50 % de la valeur nette d’inventaire pour les trois autres FNB qui doivent de l’argent.

Dans un avis aux porteurs de parts, Emerge a déclaré que si elle peut rembourser la créance d’ici le 29 décembre, les paiements seront versés aux porteurs de parts par l’intermédiaire de leurs courtiers, sans déduction de frais. Les cinq FNB seront alors résiliés.

Si la créance n’est pas remboursée d’ici le 29 décembre, les porteurs de parts deviendront des créanciers non garantis d’Emerge Canada et les FNB seront résiliés.

Dan Hallett, vice-président de la recherche et directeur de HighView Asset Management Ltd., de Oakville (Ontario), a déclaré qu’il ne se souvenait pas d’un autre cas où les détenteurs de parts étaient devenus créanciers d’un promoteur de FNB au cours des 30 dernières années.

Dan Hallett a déclaré qu’il espérait voir le remboursement de la créance, mais il a suggéré aux détenteurs de parts de « ne pas y compter tant que le paiement final n’aura pas été reçu, compte tenu de la durée de l’immobilisation de la créance ».

Si la créance n’est pas remboursée, « ce n’est pas un pourcentage énorme » de la valeur liquidative, a-t-il déclaré, reconnaissant que cela n’est pas une grande consolation pour les détenteurs de parts. « C’est suffisamment important pour que cela fasse mal, mais ce n’est pas la leçon la plus coûteuse » puisque les investisseurs auront reçu néanmoins le produit de la vente.

« Les informations communiquées par Emerge aux détenteurs de parts sont totalement inadéquates », a pour sa part déclaré Garth Myers, associé chez Kalloghlian Myers LLP à Toronto, qui a déposé une proposition de recours collectif à l’encontre d’Emerge. « Il ne contient pas de détails sur les coûts engendrés par leur mauvaise conduite pour les détenteurs de parts, en particulier en ce qui concerne la liquidation de ces actifs ».

Garth Myers a déclaré que son cabinet avait l’intention de poursuivre avec son action collective même si Emerge remboursait intégralement ses créances d’ici le 29 décembre, car « nous ne connaissons toujours pas l’étendue des dommages causés », a-t-il déclaré. « Les créances ne sont qu’une partie de l’affaire ».

L’action collective n’a pas été certifiée.

Emerge Canada Inc. n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.

La société torontoise AUM Law a été désignée le 1er novembre pour surveiller la liquidation des FNB. À la suite de la liquidation ordonnée des 11 FNB, l’inscription d’Emerge Canada Inc. sera entièrement suspendue par la CVMO.

Occasions perdues

« Si l’on récapitule l’expérience des investisseurs, la communication a été mauvaise, et la transparence a fait défaut », a déclaré Yves Rebetez, partenaire de Credo Consulting Inc. d’Oakville, en Ontario. « Et puis, l’exécution de tout cette situation et le résultat final me laissent pantois ».

La date de liquidation du 31 octobre signifie que les FNB Emerge ARK n’ont pas profité de l’envolée spectaculaire des technologies le mois dernier. L’ARK Innovation ETF de Cathie Wood, sur lequel EARK est basé, a enregistré un rendement de 31,1% pour le mois de novembre, après trois mois consécutifs de pertes. Il s’agit du meilleur mois de de ce FNB depuis sa création.

De plus, « en novembre, le BMO ARK Innovation Fund a été le fonds d’actions le plus performant au Canada, y compris les fonds communs de placement et les FNB », a signalée Danielle LeClair, directrice de la recherche sur les gestionnaires chez Morningstar Canada. « Cette année, ce sont les fonds de crypto-monnaie qui ont obtenu les meilleurs résultats, mais en novembre, [le fonds BMO] a même battu ces stratégies ».

Les rendements sur la base de la valeur liquidative des six fonds Emerge ARK entre le 6 avril, le jour de l’ordonnance d’interdiction d’opérations, et le 31 octobre vont de -19,80% pour EAGB à 2,36% pour le FNB de technologie autonome et de robotique. Le fonds EARK a enregistré un rendement de -6,67 %.

Yves Rebetez se demande pourquoi les investisseurs doivent attendre jusqu’à la fin décembre pour recevoir le produit net de la vente si les fonds ont été entièrement liquidés au 31 octobre. Il ajoute qu’avec le passage des marchés canadiens et américains au règlement le jour suivant en 2024, le délai semble encore moins raisonnable.

« Ce n’est pas [encore] T+1, mais cela ne devrait pas être T+50 », a-t-il déclaré. En conservant le produit, le gestionnaire « prive l’investisseur de la possibilité d’anticiper le marché…. Vous n’avez pas la possibilité de redéployer les fonds, et vous avez raté l’investissement que vous vouliez au départ, qui a depuis explosé ».

Leçons tirées

Yves Rebetez espère que l’affaire Emerge suscitera une réflexion auprès du secteur et des instances réglementaires.

« Quel est le délai raisonnable pour éviter que les investisseurs se retrouvent de nouveau dans ce genre de situation ? Comment combler l’écart entre la divulgation initiale [des problèmes d’Emerge] et l’accès aux fonds des investisseurs pour que cela ne prenne pas autant de temps ? » Les régulateurs doivent réexaminer ce type de situation et trouver comment ils peuvent empêcher que cela n’atteigne un stade comme celui qui a été atteint, afin de protéger les investisseurs avant que cela ne devienne un problème.

Yves Rebetez et Dan Hallett ont également attiré l’attention sur les règles comptables qui ont permis à Emerge d’accumuler une créance aussi importante.

« Qu’est-ce que cela dit du modèle de gouvernance des fonds communs de placement et des fonds négociés en Bourse pour que [la créance] ait pu persister et croître à ce point ? » a déclaré Dan Hallett. (Une créance a été déclarée pour la première fois par Emerge dans ses états financiers de 2019).

« On en revient aux principes comptables acceptables et à l’importance relative », estime Yves Rebetez. « Si la [créance] est de 100 000 dollars et que les actifs s’élèvent à 100 millions de dollars, ce n’est pas grave. Mais lorsqu’elle atteint un million de dollars, puis 5 millions de dollars, Houston, nous avons un problème, n’est-ce pas ? Ce que cela signifie pour moi, c’est que la surveillance n’est pas assurée ou qu’elle est insuffisante, et que lorsque des mesures sont prises, il est déjà trop tard ».

Selon Dan Hallett, la principale leçon à tirer pour le secteur est l’importance de la diligence raisonnable à l’égard des sociétés de fonds, tant pour les conseillers en services financiers que pour les investisseurs individuels.

Les informations sur les créances « figuraient directement dans les états financiers ; il n’y avait rien de caché », a rappelé Dan Hallett. « C’était un chiffre important qui augmentait à chaque fois. »

Dan Hallett, qui a passé la majeure partie de sa carrière à défendre les intérêts des investisseurs, estime que les investisseurs individuels doivent également procéder à ce type d’analyse, même s’il reconnaît que nombre d’entre eux choisissent des titres sur la base de rumeurs et d’anecdotes.

« Vous devez avoir un bon processus de diligence raisonnable avec une liste de contrôle pour chaque produit, car vous ne savez pas où vous allez trouver un problème s’il y en a un », a-t-il déclaré. « Si vous faites la validation par vous-même, il vous incombe de savoir ce que vous achetez ».

Chronologie : FNB Emerge

– 3 novembre 2022 : BDO LLP démissionne de son poste d’auditeur des fonds Emerge.

– 31 mars : Date limite à laquelle Emerge était censée déposer ses états financiers annuels vérifiés.

– 6 avril : Ordonnance d’interdiction d’opérations sur les 11 FNB gérés par Emerge Canada Inc.

– 14 avril : Advisor.ca rapporte que l’ensemble des six FNB ARK d’Emerge Canada doit plus de 2,5 millions de dollars en créances à Emerge.

– 11 mai : Emerge Canada est suspendue pour insuffisance de capital.

– 14 juillet : date de liquidation des versions américaines des cinq FNB EMPWR

– Août : Dans des documents déposés auprès du greffier du comté d’Erie, une femme embauchée en février 2022 en tant qu’assistante de direction chez Emerge Capital Management Inc., société basée à Buffalo (New York), allègue qu’elle n’a pas reçu de salaire entre le 16 décembre 2022 et le 6 mars 2023.

– 15 septembre : Cinq FNB EMPWR américains demandent à la Securities and Exchange Commission (Commission des valeurs mobilières des États-Unis) de se désenregistrer.

– Octobre : Trois employés d’Emerge Canada Inc. déposent un avis de motion contre Lisa Lake Langley et Emerge Capital Management Inc. pour avoir omis de rembourser près de 200 000 $US qu’ils avaient prêtés à l’entreprise plus tôt dans l’année.

– 19 octobre : Emerge Canada annonce qu’elle liquide ses 11 FNB.

– 31 octobre : Date de liquidation des 11 FNB d’Emerge Canada

– 20 décembre : Les parts proportionnelles sont payées aux détenteurs de parts « au plus tard » à cette date ; les FNB sans créances sont liquidés.

– 29 décembre : date de résiliation des cinq FNB Emerge ARK ayant des créances impayées, que ces créances soient payées ou non.

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Comment éviter les escroqueries en matière d’allégement de dette? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/comment-eviter-les-escroqueries-en-matiere-dallegement-de-dette/ Wed, 13 Dec 2023 05:58:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98032 C’est possible!

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Pour toute personne confrontée à une spirale d’endettement et à une baisse de sa cote de crédit, la solution parfaite d’un conseiller en redressement financier peut apporter une lueur d’espoir. Néanmoins, selon des experts, si leurs promesses semblent trop belles pour être vraies, c’est probablement le cas.

« Toute personne qui promet d’éliminer vos dettes ou d’améliorer votre cote de crédit fait des promesses en l’air parce que ce n’est tout simplement pas possible », affirme Brandon Smith, syndic autorisé en insolvabilité chez Ira Smith Trustee & Receiver à Vaughan, en Ontario.

Brandon Smith, qui travaille dans ce domaine depuis près de 20 ans, souligne que certains consultants en allégement de dette trompent les consommateurs en difficulté financière en leur vantant les mérites de programmes de désendettement et en les faisant payer pour des services qu’ils ne sont pas qualifiés pour fournir.

Le Bureau du surintendant des faillites (BSF), un organisme fédéral qui administre la Loi sur la faillite et l’insolvabilité, a publié le mois dernier un avis aux consommateurs concernant les escroqueries au désendettement qui ciblent les personnes endettées.

« Certains cabinets de services-conseils en redressement financier non licenciés exigent des centaines et même des milliers de dollars en frais inutiles pour des services qu’ils ne sont pas autorisés à fournir, tout en donnant une fausse image des services qu’ils offrent réellement », peut-on lire dans l’avis du 14 novembre.

Des promesses irréalistes ou des pressions pour prendre des décisions hâtives, l’exigence de paiements initiaux, des frais « d’acheminement » ou « administratifs » pour rencontrer des syndics en insolvabilité et la demande de couper les communications avec les créanciers sont quelques-uns des signes d’une escroquerie en matière d’allégement de dette, selon l’agence fédérale.

Un service gratuit

Stacy Yanchuk Oleksy, cheffe de la direction de l’organisme à but non lucratif Credit Counselling Canada, s’est fait l’écho d’un de ces signaux d’alarme en particulier: les consultants qui demandent de l’argent pour ce qui devrait être un service gratuit.

« Tout consommateur peut entrer dans le bureau d’un syndic autorisé en insolvabilité pour obtenir des conseils gratuits et, s’il est insolvable, il peut déposer ses documents et payer ses cotisations », explique-t-elle.

« Les consommateurs n’ont pas à payer pour être orientés vers un syndic en insolvabilité. »

Un syndic autorisé en insolvabilité (SAI), qui relève du BSF, peut procéder à une évaluation de la santé financière d’un débiteur, réglementée par le gouvernement, avant de donner des conseils en matière d’insolvabilité ou de faillite. Un consultant en redressement financier n’est pas nécessairement qualifié pour le faire.

Selon Yanchuk Oleksy, les consultants en endettement à but lucratif ont créé un intermédiaire pour des services qui n’en nécessitent pas. Cela se produit « parce qu’il y a de l’argent à gagner ».

Pourtant, un consultant en redressement financier ne fait rien d’illégal, rappelle Yanchuk Oleksy. « C’est tout simplement inutile. »

Un consultant peut proposer une vision plus optimiste des solutions d’allégement des dettes, examiner la situation financière du client et finalement remettre les documents à un syndic autorisé en insolvabilité _ un syndic qui accepte ce type de recommandation, précise-t-elle.

Les consommateurs devront alors payer une commission initiale pour la recommandation. L’administrateur recommandé répète l’évaluation, qui peut ou non déboucher sur l’insolvabilité. « Maintenant, ce même consommateur va payer des frais supplémentaires pour l’insolvabilité exigée par la loi », ajoute Yanchuk Oleksy.

Elle cite l’exemple d’un client qui avait payé près de 6000 $ pour des services de conseil, avant d’être orienté vers un syndic. La première visite de ce dernier était gratuite.

La stigmatisation financière

Sushil Talwar, consultant en allégement de dette chez Goodbye Problems à Mississauga, en Ontario, affirme que son travail de conseiller était important.

« Je suis comme un interprète pour les débiteurs », déclare-t-il, précisant que son travail consiste à expliquer en termes simples le jargon juridique, comme proposition de faillite et redressement de crédit.

Sushil Talwar explique qu’il rencontre ses clients et les aide à constituer un dossier, ce qui prend environ six mois, qui est ensuite envoyé à un syndic.

Il n’a pas de certificat qui lui permette de travailler de manière indépendante, mais il fait valoir son expérience et sa confiance dans le secteur.

Selon Yanchuk Oleksy, le manque de connaissances financières, l’absence de réglementation plus stricte et la stigmatisation sont les raisons pour lesquelles les gens se retrouvent piégés par des intermédiaires.

« Nous ne parlons jamais de nos chèques de paie et nous ne parlons certainement pas de nos dettes parce qu’il y a tellement de honte et d’embarras liés à l’argent », observe-t-elle.

Il y a une raison pour laquelle un consommateur prend la première bouée de sauvetage qui apparaît, souvent des annonces en ligne avec de grandes promesses, dit-elle.

Un intermédiaire qui retarde

Les consultants peuvent également retarder le processus d’obtention d’aide, selon André Bolduc, associé et vice-président principal aux services-conseils en finance chez BDO à Ottawa.

« Lorsque vous passez par une tierce partie, vous prolongez le processus, il n’y a pas de soulagement immédiat ou de clarté », déclare-t-il, ce qui crée un stress supplémentaire pour les personnes déjà confrontées à une situation difficile.

« Le mot en F, faillite, fait peur à beaucoup de gens », indique M. Bolduc, qui est également syndic autorisé en insolvabilité. « Malheureusement, les gens associent le fait de parler à un syndic autorisé en insolvabilité à la faillite. »

Il existe un malentendu courant selon lequel le fait de rencontrer un syndic d’insolvabilité mène automatiquement à la faillite.

« S’il est vrai qu’une fois qu’un débiteur dépose une proposition ou fait faillite, nous devenons la partie prenante des créanciers, précise Brandon Smith, dès le départ, nous sommes leurs conseillers ».

Il suggère d’éviter les consultants à but lucratif qui conseillent de ne pas parler aux créanciers ou de ne pas leur verser de cotisations.

Des ressources

Brandon Smith indique qu’il existe des agences légitimes de conseil en crédit à but non lucratif, notamment Conseil en crédit du Canada, qui aident les gens à établir un budget et à mettre en place un plan de remboursement des créanciers _ ce qu’ils peuvent envisager s’ils ne sont pas tout à fait au bord de l’insolvabilité ou de la faillite.

Les consommateurs peuvent également consulter le site officiel du Bureau du surintendant des faillites pour trouver un syndic autorisé en insolvabilité.

Si quelqu’un a perdu de l’argent à cause d’un consultant en allégement de dette, il doit déposer une plainte auprès du service de protection des consommateurs pour publicité déloyale ou non-respect des promesses, a rappelé Yanchuk Oleksy.

Il est également possible de le signaler au Better Business Bureau, à un bureau d’information aux consommateurs, comme l’Office de la protection du consommateur au Québec, ou au Bureau de la concurrence.

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Deuxième enquête sur les risques systémiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deuxieme-enquete-sur-les-risques-systemiques/ Fri, 08 Dec 2023 11:44:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98085 Les ACVM publient un résumé des résultats.

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Cette deuxième enquête annuelle sur les risques systémiques des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) fournit de l’information quant aux préoccupations des participants au marché en matière de stabilité du système financier canadien.

L’enquête réalisée du 16 octobre au 7 novembre 2023 a permis de récolter les réponses de 489 gestionnaires de portefeuille et courtiers en placement au Canada.

« Grâce à un taux de réponse d’un peu plus de 48 %, nous avons pu recueillir de l’information importante et fiable sur les risques nouveaux et existants pour la stabilité financière », a déclaré Stan Magidson, président des ACVM et président-directeur général de l’Alberta Securities Commission.

Globalement, les répondants affirment être un peu plus préoccupés qu’il y a un an, particulièrement en ce qui a trait à l’endettement des ménages, aux taux d’intérêt élevés, au marché immobilier, aux risques géopolitiques et aux cyberrisques.

Selon plus de 75 % des répondants, l’endettement des ménages présente un risque élevé ou très élevé pour la stabilité financière du pays.

Enfin, les répondants étaient relativement sereins par rapport au passage du taux CDOR au taux CORRA, de même qu’à l’abrégement du cycle de règlement standard de deux jours à un jour après la date de l’opération.

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Les banques annoncent des provisions plus élevées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-annoncent-des-provisions-plus-elevees/ Thu, 07 Dec 2023 12:56:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97813 Notamment la CIBC.

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Plusieurs banques canadiennes ont publié jeudi leurs résultats du quatrième trimestre qui montrent une augmentation des fonds réservés aux prêts en difficulté et une forte concentration sur la gestion des dépenses, alors qu’elles se préparent au ralentissement attendu de l’économie.

Le Groupe Banque TD a augmenté ses provisions pour pertes potentielles sur prêts à 878 millions de dollars (M$), la Banque Royale à 720 M$ et la Banque CIBC à 541 M$, tandis que mardi, la Banque Scotia a annoncé avoir mis de côté 1,3 milliard de dollars (G$).

La hausse des provisions intervient alors que Statistique Canada a dévoilé le 30 novembre dernier que l’économie avait reculé de 1,1 % sur une base annualisée au troisième trimestre, les taux d’intérêt élevés faisant pression sur les consommateurs et les entreprises.

Alors que le ralentissement devrait se poursuivre, les banques se sont efforcées de réduire leurs dépenses pour mieux traverser le creux, notamment en restreignant leurs effectifs.

La Banque TD a annoncé jeudi qu’elle supprimait environ 3 % de son personnel, soit environ 3100 postes, et qu’elle assumerait des frais de restructuration de 363 M$ ce trimestre et une charge similaire le trimestre prochain pendant qu’elle mettait en œuvre les compressions.

« Cela fait partie d’un programme de restructuration plus large visant à rationaliser et à apporter des gains d’efficacité à la banque, puis à contribuer à créer la capacité d’investir dans la croissance future », a déclaré le chef des finances de la Banque TD, Kelvin Tran.

La Banque CIBC a annoncé qu’elle avait régulièrement réduit ses effectifs tout au long de l’année, soit une baisse d’environ 5 %, ou 2300 emplois, par rapport à l’année dernière, et qu’elle avait d’engager une charge de 114 M$ au quatrième trimestre dans le cadre de cette réduction.

La Banque Royale a annoncé au dernier trimestre qu’elle coupait ses effectifs de plus de 3 %, les derniers résultats annonçant une baisse de 3000 postes par rapport à la fin du deuxième trimestre.

Dans le même temps, les trois banques ont annoncé le 30 novembre une augmentation de leurs dividendes.

La hausse des dividendes est intervenue alors que les banques ont souligné la stabilité de leurs finances et qu’elles s’attendent à résister aux turbulences à venir.

« Nous avons conçu la CIBC pour faire face à l’environnement économique qui pourrait survenir en 2024 », a déclaré Victor Dodig, président et chef de la direction de la Banque CIBC, lors d’une conférence téléphonique sur les résultats.

« Si les choses ralentissent, nous nous débrouillerons en conséquence. Si les choses s’améliorent et qu’il y a de très bonnes chances que nous ayons cet « atterrissage en douceur », nous en profiterons également. »

La Banque CIBC a annoncé un bénéfice de 1,48 milliard de dollars (G$), ou 1,53 $ par action diluée, pour le trimestre terminé le 31 octobre, contre un bénéfice de près de 1,19 G$, ou 1,26 $ par action, un an plus tôt.

Pour le même trimestre, la Banque Royale a quant à elle communiqué un bénéfice de 4,13 G$, ou 2,90 $ par action, contre 3,88 G$, ou 2,74 $ par action, un an avant. Du côté de la Banque TD, un bénéfice de 2,89 G$, ou 1,49 $ par action, a été enregistré, en baisse par rapport à un bénéfice de 6,67 G$, ou 3,62 $ par action, un an plus tôt.

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L’ARC annonce le taux prescrit pour le 1er trimestre 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/larc-annonce-le-taux-prescrit-pour-le-1er-trimestre-2024/ Wed, 06 Dec 2023 11:02:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97795 Le taux d'intérêt à payer sur l'impôt en souffrance passera à 10 %.

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C’est officiel : le taux prescrit sur les prêts aux membres de la famille sera de 6 % au premier trimestre 2024, et le taux d’intérêt que les Canadiens doivent payer sur les impôts en souffrance sera de 10 %. Ces taux sont respectivement de 5 % et de 9 % pour le trimestre en cours.

L’Agence du revenu du Canada (ARC) a récemment publié les taux d’intérêt annuels prescrits pour les montants dus à ou par l’agence pour la période du 1er janvier au 31 mars.

La dernière fois que le taux prescrit a atteint 6 %, c’était au deuxième trimestre de 2001.

Le taux prescrit était de 1 %, et le montant exigé sur les impôts en souffrance de 5 %, du troisième trimestre de 2020 jusqu’à ce que les taux commencent à augmenter au troisième trimestre de 2022.

Le taux que l’ARC applique aux impôts en souffrance, aux cotisations au Régime de pensions du Canada et aux cotisations d’assurance-emploi est toujours supérieur de quatre points de pourcentage au taux prescrit.

Le taux prescrit est calculé en fonction de la moyenne des bons du Trésor à trois mois du premier mois du trimestre précédent, arrondie au point de pourcentage supérieur.

Les prêts à taux prescrits peuvent être utilisés pour fractionner les revenus d’investissement avec un conjoint, un concubin ou un autre membre de la famille. Les prêts peuvent être accordés directement à un membre de la famille ou à une fiducie familiale, qui peut ensuite verser des distributions aux membres de la famille se situant dans des tranches d’imposition inférieures, dans le cadre d’une stratégie de prêt à taux prescrit correctement exécutée. Toutefois, à mesure que le taux prescrit augmente, le rendement attendu de l’investissement doit lui aussi augmenter pour que la stratégie soit viable.

Parmi les autres annonces clés de l’ARC pour le premier trimestre 2024, citons :

  • le taux à payer sur les trop-perçus des entreprises passera de 5 % à 6 % ;
  • le taux à payer sur les trop-perçus des contribuables autres que les sociétés passera de 7 % à 8 % ;
  • le taux utilisé pour calculer les avantages imposables accordés aux employés et aux actionnaires sous forme de prêts sans intérêt ou à faible taux d’intérêt passera de 5 % à 6 % ;
  • et le taux pour les prêts ou dettes pertinents des contribuables corporatifs passera de 8,99 % à 9,16 %.

Pour consulter la liste complète des taux d’intérêt prescrits par l’ARC, cliquez ici.

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Les consommateurs canadiens sur la sellette https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-consommateurs-canadiens-sur-la-sellette/ Fri, 03 Nov 2023 11:58:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97118 Les factures, l’endettement et la protection des données les préoccupent.

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Les factures, l’endettement et la protection des données sont les sujets de préoccupation principaux des consommateurs canadiens, révèle un sondage récent mené par Equifax Canada en prévision du Mois de la littératie financière, qui aura lieu en novembre.

Notons toutefois que près de la moitié des répondants au sondage n’ont jamais reçu d’éducation financière.

Les principaux faits saillants

Parmi les principales constatations du sondage d’Equifax :

  • les jeunes adultes de 18 à 34 ans sont plus susceptibles d’utiliser les médias sociaux à des fins d’éducation financière (42 % contre 22 % chez l’ensemble des répondants);
  • 36 % des jeunes adultes ont déclaré avoir manqué un paiement de facture en 2023, contre 23 % pour l’ensemble des répondants;
  • 45 % des répondants s’inquiètent du remboursement de leurs dettes (prêts hypothécaires, prêts étudiants). Or, seulement 18 % ont sollicité l’aide de professionnels à ce sujet.

Des problèmes d’abordabilité

Selon le sondage, l’abordabilité des logements constitue une préoccupation majeure, 86 % des répondants ayant déclaré que les gouvernements devraient en faire plus pour régler ce problème.

De plus, 36 % craignent que leur prêt hypothécaire soit renouvelé à un taux d’intérêt supérieur à leurs moyens, laissant entrevoir des difficultés financières futures.

Les données indiquent également que 31 % des répondants ont dû trouver un revenu supplémentaire pour absorber la hausse de leurs paiements hypothécaires ou de leur loyer, et que 35 % s’inquiètent pour leur sécurité d’emploi.

Finalement, 19 % ont mentionné être dans une situation financière précaire et ressentent le besoin de déménager en raison de problèmes d’abordabilité.

Un stress financier accru

D’après le sondage, les jeunes adultes au Canada semblent ressentir davantage les difficultés financières comparativement à leurs homologues plus âgés.

De fait, 52 % des répondants de 18 à 34 ans éprouvent de l’anxiété au sujet de leur endettement personnel, contre 39 % chez les autres répondants.

Ces jeunes adultes sont également plus susceptibles d’explorer les « petits boulots » (69 % contre 47 %) ou de songer à occuper un deuxième et même un troisième emploi (48 % contre 30 %) pour augmenter leur revenu et s’acquitter de leurs obligations financières.

La protection des données financières

Chez les jeunes adultes de 18 à 34 ans, 32 % estiment qu’il est peu probable qu’ils soient victimes d’un vol d’identité, comparativement à 19 % pour l’ensemble des répondants.

De plus, les jeunes adultes interrogés ont déclaré qu’ils sont moins susceptibles d’installer un logiciel antivirus à jour sur leur ordinateur (61 % contre 72 % de la population générale).

Enfin, les jeunes adultes vérifient plus régulièrement leur dossier de crédit (68 % contre 62 % pour l’ensemble des répondants). Cela dit, 32 % ne consultent jamais leur dossier de crédit, alors que « la vérification du dossier de crédit est l’une des meilleures façons de repérer rapidement le vol d’identité », fait valoir Equifax.

Le sondage d’Equifax a été réalisé du 15 au 18 septembre 2023 auprès de 1564 Canadiens au moyen du panel en ligne de Léger.

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Augmentation du risque lié au refinancement de la dette des entreprises https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/augmentation-du-risque-lie-au-refinancement-de-la-dette-des-entreprises/ Fri, 20 Oct 2023 10:20:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96883 Affirme Moody's.

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Avec plus de 3 000 milliards de dollars de dettes d’entreprises arrivant à échéance dans un contexte de taux d’intérêt élevés, les risques propres au refinancement augmentent, selon Moody’s Investors Service.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique qu’environ 1,26 trillion de dollars d’obligations d’entreprises de première qualité arriveront à échéance entre 2024 et 2028.

« Des taux d’intérêt plus élevés et plus longs augmentent les coûts de refinancement, ce qui est négatif pour le crédit », indique Moody’s. « Les entreprises qui souhaitent se refinancer continueront à être confrontées à des coûts de financement plus élevés, car l’inflation persistante maintient les taux de référence à un niveau élevé. »

Le risque de refinancement est également en hausse pour les entreprises américaines de qualité spéculative, selon Moody’s, « alors que les échéances atteignent 1,87 trillion de dollars dans un contexte de conditions financières tendues ».

La quantité de dettes de qualité spéculative arrivant à échéance au cours des cinq prochaines années est en hausse de 27 % par rapport au niveau déjà record de l’année dernière. Le montant arrivant à échéance au cours de la période 2024-2025 a augmenté d’environ 25 % pour atteindre 333 milliards de dollars, « augmentant le risque de refinancement à court terme », signale Moody’s.

Bien que le risque de récession ait légèrement diminué, l’économie américaine devrait encore ralentir au cours de l’année à venir. Moody’s prévoit que le PIB réel des États-Unis augmentera de 1,9 % cette année et de seulement 1,0 % en 2024.

Dans ce contexte et face au risque de refinancement, le risque de défaillance augmente, selon Moody’s, car la part de la dette détenue par les entreprises les moins bien notées s’est accrue.

« Nous prévoyons que le taux de défaillance des entreprises américaines de qualité spéculative atteindra un pic de 5,6 % en janvier 2024 avant de redescendre à 4,6 % d’ici août 2024 », estime l’agence.

Parmi les entreprises de qualité, « les écarts de crédit restent conformes aux niveaux historiques, malgré des taux de référence plus élevés », mentionne Moody’s, ajoutant que cela soulignait la qualité du crédit des entreprises.

« Les liquidités des entreprises ont augmenté de 10 % par rapport à l’année dernière au mois de juin. Les positions de liquidité sont solides pour les émetteurs de qualité et atténuent partiellement le risque de remboursement », déclare Moody’s.

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Endettement : un québécois sur cinq peine à effectuer ses remboursements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/endettement-un-quebecois-sur-cinq-peine-a-effectuer-ses-remboursements/ Tue, 10 Oct 2023 12:00:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96592 Selon un rapport de l'INRS.

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Déjà en 2022, près d’un Québécois sur cinq a eu de la difficulté à rembourser ses dettes. Un plus grand nombre risquent de se trouver dans cette posture précaire au moment où l’inflation et la hausse des taux d’intérêt plombent les finances des ménages, selon un rapport de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), publié mardi.

Avec un sondage auprès de 4800 répondants, l’INRS a voulu connaître la proportion de Québécois qui vivent de l’insécurité financière par rapport à leurs dettes. Ses chercheurs voulaient également savoir quel était le profil des personnes les plus touchées par cette précarité et comment elles s’étaient trouvées dans cette posture difficile.

Au total, 18 % des ménages affirment avoir de la difficulté à rembourser leurs dettes. Si vous êtes dans cette situation, vous n’êtes pas seul, insiste Maude Pugliese, chercheuse spécialisée en finances et inégalités à l’INRS, en entrevue.

« Les personnes qui ont des difficultés d’endettement se sentent souvent très seules. Elles n’osent pas en parler. Elles pensent que c’est leur faute. (…) Pour moi, il y avait vraiment un intérêt à montrer que, finalement, il y a beaucoup de gens qui sont touchés par ça. »

Les réponses de ceux qui peinent à payer leurs dettes démontrent que l’enjeu n’est généralement pas une question de responsabilités individuelles, défend Maude Pugliese. L’étude rapporte que 70 % des gens qui ont contracté des dettes en raison d’un évènement, comme une perte d’emploi, une maladie ou l’obligation de s’occuper d’un proche, ont de la difficulté à les rembourser. Cette proportion est de seulement 10 % pour ceux qui ont utilisé le crédit pour acheter une maison ou une voiture.

Ces parcours de vie démontrent que le manque de connaissance n’est pas l’unique facteur qui mène les ménages dans une posture financière difficile. « Les gens étaient somme toute peu susceptibles de dire que c’était seulement un manque de connaissances qui les avait menés aux dettes. »

L’étude démontre également que la proportion de personnes qui peinent à rembourser leurs dettes est plus importante chez les jeunes, les parents seuls, les personnes racisées et les nouveaux arrivants.

À la lumière des réponses données par les répondants, on aurait tort de voir l’insolvabilité comme un problème de volonté personnelle, prévient Maude Pugliese. Avoir de la difficulté à rembourser est une étiquette très stigmatisante pour celui ou celle qui la porte.

Elle donne l’exemple de la cote de crédit, « qui est utilisée beaucoup plus largement que pour seulement octroyer des prêts », notamment pour obtenir un emploi ou un logement. « C’est devenu presque une façon d’évaluer la moralité des gens, à quel point ils peuvent être fiables ou non. »

Ce sentiment d’exclusion est également vécu dans les interactions avec les institutions financières. « Il y a toutes sortes de choses qui peuvent faire en sorte que les gens puissent se sentir mal à l’aise de poser des questions, précise-t-elle. Tu peux aussi sentir que tu n’es pas respecté ou encore que tu ne sens pas que tu cadres avec la clientèle usuelle d’une institution. »

La chercheuse précise que le sondage communique des informations sur la perception des répondants, mais qu’il ne permet pas de déterminer si les actions des banques justifient ou non cette impression.

Une taxe sur l’amour

Fait inusité, plusieurs parents se sont trouvés dans une posture financière difficile après avoir emménagé avec un nouveau conjoint.

Maude Pugliese donne l’exemple d’une mère qui recevait des allocations familiales alors qu’elle était célibataire et qui perd ce soutien après avoir emménagé avec un nouveau conjoint. « Très rapidement, après un an, on va prendre en considération le revenu du nouveau conjoint, mais c’est bien possible que le conjoint ne participe pas aux dépenses des enfants qui ne sont pas les siens. »

Le pire à venir?

Le portrait tracé par l’étude pourrait se détériorer davantage en raison de l’augmentation du coût de la vie et des taux d’intérêt élevés. L’INRS avait fait son premier coup de sonde au début de l’année 2022, juste avant que l’inflation ne s’emballe. Ses chercheurs ont donc décidé de refaire un sondage en 2023 auprès d’un plus petit échantillon de 800 répondants.

En apparence, le rapport indique qu’il n’y avait pas de différences « statistiquement significatives » entre 2022 et 2023. En ajustant les données afin de comparer des personnes ayant des caractéristiques similaires, « le risque de déclarer des difficultés de remboursement devient bien plus élevé en 2023 qu’en 2022, par 16,1 points de pourcentage », peut-on lire dans le rapport.

Bien des propriétaires pourraient se trouver en mauvaise posture au moment du renouvellement du terme de leur prêt hypothécaire à un taux plus élevé, prévient Maude Pugliese. « Les effets de la hausse du taux directeur vont prendre un certain temps à se matérialiser complètement. »

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