Association des femmes en finance du Québec – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 01 May 2024 11:06:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Association des femmes en finance du Québec – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouvelle présidente au CA de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouvelle-presidente-au-ca-de-laffq/ Wed, 01 May 2024 11:06:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100628 NOUVELLES DU MONDE - Saloua Benkhouya milite pour une plus grande diversité dans l’industrie financière.

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Engagée depuis plusieurs années dans le développement du leadership et du capital féminin, Saloua Benkhouya est reconnue pour son engagement dans des entreprises innovantes détenues par des femmes.

Élue au poste de présidente du conseil d’administration de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) à compter du mois de mai, elle souhaite continuer à s’investir auprès de la relève et à militer pour une plus grande diversité dans l’industrie financière.

Membre active de l’AFFQ depuis 2016, elle y a occupé le rôle de secrétaire et a été membre du comité d’audit et de gestion des risques. À titre de présidente du CA, elle succède à Manuelle Oudar, qui a été nommée sénatrice en février dernier.

Saloua Benkhouya travaille au Fonds de solidarité FTQ depuis mai 2022. Elle y occupe le poste de vice-présidente aux placements privés et investissements d’impact. Elle est également responsable du portefeuille Services, qui inclut, entre autres, les services financiers et marketing, les technologies et le génie-conseil.

La mère de trois jeunes enfants a commencé sa carrière à l’international comme vice-présidente, banque d’investissement et marchés mondiaux au sein d’HSBC (maintenant RBC), au Moyen-Orient, de 2006 à 2009. Elle s’est ensuite jointe à SNC Lavalin comme directrice principale en financement structuré et projets d’infrastructure. Elle a notamment dirigé l’élaboration de la stratégie du marché du Qatar dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde de football 2022.

En 2012, elle s’est jointe à la Banque Royale du Canada (RBC), où elle a œuvré au sein du groupe des marchés des capitaux à Toronto, New York et Montréal. Elle a par la suite occupé différents postes de responsabilité au sein de la banque. Lorsqu’elle l’a quittée en janvier 2022, elle agissait à titre de vice-présidente des services financiers aux entreprises – Industries diversifiées, médias et divertissement

Saloua Benkhouya détient une maîtrise en administration MBA de l’Université McGill et a suivi des programmes de formation en Fintech et Intelligence artificielle pour hauts dirigeants au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et à Harvard.

« C’est un grand privilège pour moi d’être nommée à la présidence du conseil d’administration de l’AFFQ, un point culminant dans mon engagement de longue date auprès de l’équipe. J’ai toujours cru au pouvoir de se rassembler pour évoluer et je considère que l’AFFQ joue un rôle central dans le développement et la progression des femmes en finance », a-t-elle déclaré.

Membre de la conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership 2022, Saloua Benkhouya siège aussi aux CA de Robotique First et de Montrusco Bolton Investments.

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Du sang neuf au CA de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/du-sang-neuf-au-ca-de-laffq/ Tue, 05 Dec 2023 13:12:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97779 NOUVELLES DU MONDE - Cinq nouveaux administrateurs font leur entrée.

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Le Conseil d’administration de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a élu cinq nouveaux membres lors de son assemblée générale annuelle, qui s’est tenue le 27 novembre.

  • Amandine Michaud, cheffe de cabinet de Rana Ghorayeb, présidente et cheffe de la direction d’Otéra Capital, a été recrutée par la firme en 2020 à titre de directrice, Communications et Marketing. Elle a travaillé chez Addenda Capital et chez Kruger. Elle détient une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal.
  • Geneviève Pellerin Lemonde, Première directrice, Analytique, chez Investments PSP, se spécialise en investissement, gestion et modélisation des risques financiers, ainsi qu’en développement de stratégies analytiques. Elle a été directrice principale chez KPMG Canada et analyste séniore à la Banque Nationale. 
  • Laury-Ann C. Paulin, responsable de l’Accélérateur Banque du Futur chez Banque de Développement du Canada (BDC), travaille depuis 12 ans à la BDC, où elle a occupé les fonctions de directrice du Parcours client, directrice du centre d’affaires virtuel et coach régionale pour le Québec.
  • Ilham El Hazmi, leader de pratique en Stratégie de Valorisation des Données chez Desjardins, a travaillé également à la Banque Nationale et à la Banque Laurentienne. Elle détient un DESS en veille d’entreprise et TIC de l’Université d’Orléans, en France, et un certificat en gestion de projet de HEC Montréal.
  • Patrick Lamontagne, chef des opérations et associé depuis juin 2021 chez Van Berkom, a été vice-président exécutif pour Gestion Optimum et vice-président, Est du Canada chez Investissements Standard Life. Il détient une maîtrise en économie et un baccalauréat en mathématiques de l’Université de Montréal.

Les nouveaux membres succèdent à Manon Beaulieu, Manon Roy et Jessica Syms. Deux administratrices voient leur mandat renouvelé pour une période de deux ans. Il s’agit de Saloua Benkhouya et Sylvie Pinsonnault.

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Gala Les Talentueuses https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/gala-les-talentueuses/ Tue, 30 May 2023 10:06:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94172 DÉVELOPPEMENT - Reconnaître la valeur des parcours atypiques

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L’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a célébré les réalisations des professionnelles en finance lors de son Gala Les Talentueuses qui a eu lieu le 11 mai dernier, à Montréal.

Il s’agissait de la 18e édition de cet événement qui a rassemblé quelque 600 personnes, un auditoire majoritairement féminin quoique les hommes se font plus nombreux d’une année à l’autre.

« Depuis quelques années, on limite le nombre d’inscriptions à 600, explique Martine Cantin, directrice générale de l’AFFQ. On tient à conserver cette taille pour notre événement afin de permettre aux personnes présentes de se retrouver et de réseauter plus facilement. En deux semaines, tous les billets sont vendus. »

Des parcours atypiques

Les lauréates et finalistes sont très représentatives de l’évolution du monde de la finance où les profils et les parcours se diversifient, soutient Martine Cantin. « Il y a moins de carrières linéaires où les gens travaillent toute leur vie dans l’industrie, explique-t-elle. Également, on voit plus qu’avant des progressions latérales plutôt que verticales. C’est davantage reconnu et valorisé. »

Un bel exemple de parcours atypique est celui de Rana Ghorayeb, présidente et cheffe de la direction d’Otéra Capital, la filière immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui s’est vu décerner le prix Inspiration Andrée Corriveau.

Titulaire d’une maîtrise en génie civil de l’Université Concordia, elle a d’abord travaillé dans le secteur immobilier avant de compléter une maîtrise en finance à l’Université de New York. Elle a travaillé dans le domaine des investissements immobiliers à New York et à Londres pour ensuite revenir à Montréal où elle a lancé sa firme de consultation en immobilier. Elle a été recrutée par la CDPQ en 2012 où elle gère le portefeuille des infrastructures pour ensuite prendre la direction d’Otéra Capital en 2019.

Le prix Inspiration Andrée Corriveau — du nom de la fondatrice de l’AFFQ — souligne à la fois le parcours et l’engagement communautaire de la lauréate. Lors de son discours d’acceptation, Rana Ghorayeb a souligné que, chez elle, ce sont « deux rôles qui s’exercent main dans la main. C’est important de redonner à la société », dit celle qui siège notamment au conseil des gouverneurs de l’Université Concordia et au comité consultatif de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody.

Des femmes de cœur

Le prix Étoile montante a été remis à Julie Côté, conseillère stratégique, Régime de rentes du Mouvement Desjardins. Elle a entamé sa carrière dans le domaine de gestion de patrimoine pour une petite firme — « c’est là où j’ai tout appris », dit-elle — avant d’œuvrer pour de grandes organisations. Elle a travaillé pendant plus de 16 ans pour la CDPQ avant de se joindre à Desjardins il y a un peu plus d’un an.

Elle a fait réagir la foule en précisant qu’elle avait acheté la robe qu’elle portait avec beaucoup d’élégance à la boutique du Chaînon, un organisme qui vient en aide aux femmes en difficulté, dont elle est l’une des administratrices. « C’est un devoir de soutenir les grands enjeux de la société. L’authenticité et la bienveillance se concilient avec le monde de la finance », a-t-elle déclaré lorsqu’elle est montée sur la scène pour recevoir son prix.

Le prix leadership a été attribué à Nathalie Lamarche, directrice générale de La maison grise de Montréal, qui offre de l’hébergement pour femmes violentées. Elle a joint l’organisme il y a plus de 28 ans où elle s’emploie à « redonner du pouvoir aux femmes ». Pour recevoir son prix, elle a tenu à être accompagnée sur la scène par trois de ses collaboratrices. « Il faut unir nos forces pour plus d’impact », a-t-elle souligné. « C’est beau de leader avec le cœur », s’est exclamée Mitsou Gélinas, l’animatrice du gala à son retour sur la scène. L’entrepreneure, conférencière et animatrice à la radio et à la télévision, était accompagnée de sa sœur, Abeille Gélinas, qui agissait comme DJ.

Un leader engagé

Cette année, le prix Alter Ego a été remis à Denis Ricard, président et chef de la direction de iA Groupe financier. Il a souligné qu’à son arrivée à la tête de l’organisation en 2018, les femmes constituaient à peine 22 % des membres de la haute direction. Aujourd’hui, elles sont plus du tiers à 36 %. L’objectif du dirigeant est d’atteindre entre 40 % et 60 % d’ici quatre ans. « Pour y arriver, cela prend des actions. On a mis en place une politique et un programme pour aider les femmes dans leur progression professionnelle. Il faut les encourager à prendre des positions de leadership afin de construire un avenir meilleur pour toutes et tous », a affirmé ce père de deux filles qui souhaite qu’elles aient les mêmes possibilités que les garçons.

Au nombre des autres lauréates, il y a eu Anabelle Corbeil, prix Relève RBC, qui est étudiante à l’École des sciences de la gestion à l’UQAM. Le prix Relève Desjardins a été remis à deux étudiantes de HEC Montréal, soit Charlène Hébert et Meriem Mehri. Quant à Jeanne Bourgault, étudiante à la maîtrise en ingénierie financière à HEC Montréal, elle s’est vu remettre le prix Relève CDPQ.

Les prix Relève honorent des femmes qui se démarquent dans leur parcours universitaire en finance.

Le public présent dans la salle a attribué le prix Coup de cœur à Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal centre et Rive-Nord, Gestion de patrimoine, à la Financière des professionnels, qui était une des finalistes pour le prix Leadership.

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La parité dans le monde des affaires https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-parite-dans-le-monde-des-affaires/ Thu, 25 May 2023 11:20:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94159 DÉVELOPPEMENT - Des avancées mais encore des progrès à accomplir.

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Alors que les femmes sont aujourd’hui en nombre égal aux hommes sur le marché du travail au pays, elles demeurent encore sous-représentées dans les postes de direction et au sein des conseils d’administration. Et la progression est lente.

C’est d’ailleurs ce même constat qui a incité Caroline Codsi a fondé en 2010 La Gouvernance au Féminin, un organisme sans but lucratif qu’elle préside depuis.

Une prise de conscience

C’est à la suite d’un parcours mouvementé sur trois continents que cette Libanaise d’origine, qui a connu la guerre civile dans son pays, vient rejoindre sa famille et s’installe au Canada en 1990.

Détentrice d’un diplôme en langues et civilisations étrangères de l’Université Paris-VII et d’un certificat en ressources humaines de HEC Montréal, la jeune femme qui parle couramment quatre langues entame son parcours professionnel au sein de la grande entreprise, gravissant rapidement les échelons.

« J’avais une telle conviction qu’au Canada, l’égalité était quelque chose d’acquis, de présent à tous les niveaux, que je n’ai pas fait face à certains biais inconscients ou à des pensées limitantes qu’ont certaines femmes. »

Néanmoins, au gré des postes de direction qu’elle occupe, notamment chez Morneau Shepell et Knightsbridge, sa perception change.

« Je me suis dit : où sont les femmes ? C’est là que j’ai aussi pris conscience des barrières systémiques […], qui venaient de la culture de l’entreprise et qui faisaient en sorte que les femmes ne progressaient pas. »

Une incitation à l’action

Parallèlement, elle se renseigne sur les possibilités d’accéder aux conseils d’administration d’entreprises privées cotées en bourse au Canada.

Elle découvre alors que peu de femmes y siègent, « autour de 12 % en 2010 », dit-elle, un chiffre qui la sidère et qui la pousse à agir.

Pour combler l’écart

C’est dans le but de favoriser l’accès des femmes à des postes décisionnels et aux conseils d’administration, et de promouvoir la parité dans le monde des affaires que La Gouvernance au Féminin a précisément été créée.

Au départ centré sur les événements et les activités de réseautage, l’organisme élargit progressivement son offre aux membres, mettant sur pied un programme de mentorat ainsi qu’une formation en gouvernance, destinés tous deux aux femmes à des postes de direction et à des professionnelles issues surtout de la grande et très grande entreprise.

Le soutien à la parité

Convaincue que le changement doit aussi s’opérer au sein même des organisations, Caroline Codsi lance avec son équipe, en 2017, le programme de Certification Parité, avec le soutien de McKinsey.

Cet outil diagnostic évalue, à l’aide de 75 critères quantitatifs et qualitatifs, la position d’une organisation, à tous les niveaux hiérarchiques, en matière de parité des genres. Au terme de l’évaluation, celle-ci reçoit un rapport personnalisé ainsi qu’une note générale lui permettant de se qualifier pour un niveau de certification : bronze, argent, or ou platine.

En 2022, 83 entreprises ont été certifiées. En 2017, elles étaient 17, souligne Caroline Codsi, interviewée d’ailleurs peu après l’un des deux galas annuels de reconnaissance de l’organisme, celui de Toronto, qui a rendu hommage aux organisations certifiées.

Destiné initialement aux grandes entreprises de plus de 400 employés au Canada et aux États-Unis, le programme de certification est maintenant accessible aux PME.

Des obstacles persistants

Si la présidente de La Gouvernance au Féminin observe un changement marqué dans les mentalités, elle croit « que la progression des femmes est encore beaucoup trop lente, avec un recul depuis la pandémie, les femmes ayant été atteintes de manière disproportionnée par les pertes d’emplois ou ayant quitté d’elles-mêmes parce que c’était devenu trop difficile ou exigeant ».

Selon elle, cette réalité est principalement due au fait que les femmes continuent de s’occuper davantage des tâches ménagères que les hommes.

Outre les pensées limitantes encore très présentes chez les femmes, entre autres le syndrome de l’imposteur, elle estime que des biais inconscients par rapport aux genres persistent.

« Quand on est une femme, qu’on est sûre de soi, qu’on a un leadership fort, on va souvent être critiquée. On va dire qu’on est agressive. Alors que pour un homme avec les mêmes comportements, on va dire qu’il est inspirant et que c’est un leader fort qu’on a envie de suivre. »

La fin du boys club ?

Quant aux barrières systémiques auxquelles les femmes se heurtent, elle remarque aussi une évolution à la fois au sein des entreprises et de la société en général.

« La question est devenue centrale parce que les entreprises comprennent d’abord qu’avec la pénurie de talents que nous connaissons, on ne peut pas laisser de côté 51 % de la population. Ensuite, avec la culture et la mentalité des jeunes générations, les femmes comme les hommes n’ont pas envie de faire partie d’un boys club avec une mentalité d’hommes blancs des années 1960. »

Une lente progression

Cela dit, « on est loin de la coupe aux lèvres », constate Caroline Codsi.

De fait, d’après le huitième rapport des autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) participantes publié en octobre 2022[1], 24 % des postes d’administrateurs étaient occupés par des femmes au Canada. Quant à la présidence des conseils d’administration, seulement 7 % de femmes occupaient cette fonction au pays. Finalement, seulement 5 % des entreprises canadiennes cotées à la Bourse de Toronto étaient dirigées par des femmes.

Par ailleurs, aux États-Unis, pour la première fois de l’histoire, 10 % de femmes dirigeaient des entreprises du Fortune 500[2] au 1er janvier 2023.

Pour une loi sur la parité

Pour Caroline Codsi, la solution pour assurer la parité dans le monde des affaires réside dans l’instauration d’une loi, citant en exemple la loi Copé-Zimmerman en France.

Adoptée en janvier 2011, celle-ci vise notamment à atteindre un quota de 40 % de femmes dans les conseils d’administration. Or, en 2021, ce chiffre a été dépassé, notamment pour les grandes entreprises cotées du CAC 40, qui comptaient 45 % d’administratrices[3].

« Quand on légifère, on trouve les femmes, et quand on ne légifère pas, on trouve des excuses », résume-t-elle selon sa formule préférée.

Des ressources et des alliés

Parmi les ressources autres que La Gouvernance au Féminin sur lesquelles les femmes peuvent s’appuyer pour l’avancement de leur carrière, Caroline Codsi mentionne les associations liées aux secteurs d’activité, les ordres professionnels et les chambres de commerce.

Elle termine en adressant ce conseil aux femmes :

« Il est très important de discuter avec d’autres femmes et de réseauter dans des réseaux très mixtes, parce qu’il faut échanger avec des hommes influents qui croient dans la question de l’égalité des genres et qui vont nous propulser en avant. Ce sont eux qui ont le pouvoir. Si 95 % des PDG sont des hommes, il faut qu’on collabore. Et la Gouvernance au Féminin le fait depuis 2010. »

[1] Avis multilatéral 58-314 du personnel des ACVM: Examen sur la représentation féminine aux postes d’administrateurs et de membres de la haute direction -Rapport de la 8e année (lautorite.qc.ca)

[2] New Year, New Glass Heights: Women Now Comprise 10% Of Top U.S. Corporation CEOs (forbes.com)

[3] livret_-_10_ans_loi_cope-zimmermann-2.pdf (haut-conseil-egalite.gouv.fr)

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Une haute fonctionnaire à la tête de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-haute-fonctionnaire-a-la-tete-de-laffq/ Tue, 15 Nov 2022 13:14:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90095 NOUVELLES DU MONDE – Manuelle Oudar succède à Françoise Lyon.

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L’Association des femmes en finance du Québec a choisi une nouvelle présidente pour son conseil d’administration en la personne de Manuelle Oudar, présidente-directrice générale de la Commission des normes de l’équité de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Membre active de l’AFFQ depuis 2016, Manuelle Oudar s’est impliquée, en autres, au sein du comité de rayonnement provincial et siège au conseil d’administration depuis 2018.

« L’AFFQ est fière de pouvoir compter sur son engagement à faire rayonner chacune des membres œuvrant dans le milieu de la finance au Québec et de bénéficier de sa polyvalence et de son expertise tant personnelle que professionnelle », a indiqué l’AFFQ, qui a souligné également « le professionnalisme, la rigueur, la disponibilité et le dévouement » de la présidente sortante.

La haute fonctionnaire succède à Françoise Lyon, qui occupait la présidence du conseil de l’association depuis 2018, et dont le mandat venait à échéance.

Avocate, diplômée en droit et en droit bancaire de l’Université Laval, Manuelle Oudar a œuvré durant près de 25 ans au sein de la fonction publique québécoise.

Elle a notamment dirigé le service des affaires juridiques du ministère de la Justice, avant d’être nommée sous-ministre adjointe au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en 2010, puis sous-ministre au ministère du Travail deux ans plus tard.

En 2016, elle est devenue présidente de la CNESST. Elle préside également le conseil de l’Institut de recherche en santé et sécurité du travail (IRSST).

Son parcours lui a valu de recevoir un prix Leadership de l’AFFQ et un prix d’excellence de l’Institut d’administration publique du Québec. Elle a figuré par ailleurs dans le Top 100 des Canadiennes les plus influentes (WXN).

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Angela D’Angelo récompensée par l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/angela-dangelo-recompensee-par-laffq/ Tue, 16 Mar 2021 12:11:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78533 NOUVELLES DU MONDE - L’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a dévoilé les lauréats de ses différents prix.

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Le conseil d’administration de l’AFFQ a décerné le prix Inspiration-Andrée-Corriveau à Angela D’Angelo, vice-présidente, développement et expérience client à la Financière Banque Nationale.

Titulaire d’un baccalauréat en Arts de l’Université Concordia, Angela D’Angelo « est reconnue pour sa vision atypique du leadership », indique l’AFFQ.

Comme gestionnaire, elle aborde les objectifs de l’organisation en développant le talent, le potentiel et les forces individuels des employés. Elle considère chacun d’eux comme une ressource essentielle au succès de l’entreprise, et surtout au succès financier de leurs clients. Femme dynamique, déterminée et résiliente, intègre et leader, elle réussit à se démarquer en tant que femme dévouée par sa capacité à faire rayonner ses employés, ses collègues et son entourage. Elle est une grande ambassadrice pour le rayonnement des femmes dans le milieu financier tant les femmes professionnelles que les investisseuses, signale aussi l’Association.

L’AFFQ tiendra la 2e édition de sa web-célébration sous le thème « l’Unité, une force essentielle des talentueuses », le jeudi 27 mai prochain. C’est à cette occasion que différents prix seront officiellement remis, de même que l’identité d’autres lauréates seront dévoilées.

C’est notamment le cas du Prix Étoile montante, remis à une membre de l’AFFQ dont la carrière est en plein essor et qui s’est illustrée par ses qualités professionnelles dans le domaine de la finance et des affaires.

Les finalistes sont :

  • Caroline Bergeron, directrice principale, développement des affaires et relations investisseurs, Innocap.
  • Aliénor Armand-Linot, directrice en chef, ressources naturelles, Investissements PSP.
  • Natalya Novikov, associée et chef de la direction financière, Cycle Capital.

C’est aussi le cas pour le Prix Leadership, qui est remis à une membre s’étant illustrée par son leadership dans le domaine de la finance et des affaires.

Les finalistes sont :

  • Louise Boivin, vice-présidente, Bureau de projets et Modernisation bancaire, Desjardins
  • Marie-Claude Soucy, vice-présidente des services administratifs, Autorité des marchés financiers
  • Annamaria Testani, première vice-présidente, Banque Nationale Investissements

L’AFFQ a par ailleurs dévoilé d’autres lauréats.

Le Prix Initiative pour l’avancement des femmes en finance, offert pour une initiative visant le développement, la promotion et l’avancement des femmes en finance, est remis à l’initiative : Programme – Femmes en investissement de CFA Montréal.

Le prix Alter Ego, décerné à un homme qui incarne et partage la vision de l’AFFQ, est remis à Guy LeBlanc, président-directeur général chez Investissements Québec.

Quant au Prix Coup de chapeau du jury, il est remis à Mano Malu, directrice principale, Crédit commercial, TD Services aux entreprises. Le jury a tenu à souligner le parcours de cette « femme talentueuse d’exception qui, malgré les embûches qui ont parsemé son chemin, a gravi les échelons pour devenir une leader hors pair ».

Finalement, l’AFFQ a dévoilé les lauréates de prix qui honorent des femmes qui ont excellé au cours de leurs études universitaires en finances.

Le Prix Relève Desjardins 2021 est remis à Chourouk Bouguerra, étudiante à l’Université Laval et à Alycia Brodeur-Charron, étudiante à HEC Montréal.

Le Prix Relève RBC 2021 est remis à Coralie Beaudet, étudiante à l’Université Laval.

Le Prix Relève CDPQ 2021 est remis à Emmie Grégoire-Salmon, étudiante à HEC Montréal.

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Les marchés n’attendent personne : il faut savoir s’adapter rapidement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-marches-nattendent-personne-il-faut-savoir-sadapter-rapidement/ Fri, 15 May 2020 12:06:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66410 La pandémie a forcé plusieurs changements, sans prévenir.

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Sonia Léveillé, Directrice Contrôle et évaluation des portefeuilles Gestion de patrimoine et Assurance de personnes, Desjardins, a partagé son expérience relative à la nécessité de son équipe d’adapter rapidement ses méthodes de travail depuis le début de la pandémie, lors d’un webinaire de l’Association des femmes en finance du Québec.

La gestionnaire a tenu à expliquer sa fonction. Son rôle n’est pas de prendre les décisions concernant les placements, mais plutôt de « refléter en temps réel, sur une base quotidienne, les transactions effectuées dans le fonds de placement ». Concrètement, elle doit, avec son équipe, calculer chaque jour la valeur marchande des titres détenus, achetés ou vendus, ce qui peut s’avérer une tâche colossale lorsque les marchés connaissent une instabilité persistante.

Cette activité est essentielle parce qu’elle donne chaque matin à tous les investisseurs les informations nécessaires sur leurs placements.

Pour Sonia Léveillé, les perturbations ont commencé le 27 février, à la suite d’une panne technologique à la Bourse de Toronto qui a forcé sa fermeture à 14h, plutôt qu’à 16h comme à l’habitude.

« Le 27 février a été un point de bascule. Il y a eu un déclenchement de notre cellule de crise et de notre plan de continuité des affaires à ce moment-là. »

Puis, avec le début de la pandémie, le S&P500 amorçait sa chute, et l’indice VIX, qui mesure la volatilité, est alors devenu central dans la surveillance des marchés, parce que « plus il bougeait, plus les contrôles devaient augmenter », confie Sonia Léveillé. La volatilité a explosé de 563%, un record.

Les perturbations du marché ont provoqué plusieurs réponses, notamment celles des banques centrales. Les effets de ces mesures sur les marchés se sont ressentis presque immédiatement.

« Les taux directeurs canadiens et américains ont baissé de 1,50%, ce qui a créé beaucoup de panique dans les marchés, tout le monde voulait vendre, ce qu’il ne faut absolument pas faire dans ce genre de circonstances. Il y a eu aussi beaucoup de rachats massifs de titres », explique la gestionnaire.

Composer avec le télétravail

Sonia Léveillé décrit le passage au télétravail comme une grande surprise, puisque le groupe n’était pas familié avec cette méthode de travail. L’adaptation s’est faite très rapidement et a mobilisé toutes les ressources disponibles.

« Le télétravail pour nous, d’habitude, est une exception, précise-t-elle. On en faisait à peine une fois par trimestre, parce que notre travail nécessite qu’on soit en étroite communication. Heureusement, notre plan de continuité des affaires était à jour et très efficace, et nous a permis de basculer rapidement vers ce nouveau mode de travail. Nous sommes passé de 0 télétravail à 100% télétravail en 24h. »

Cette adaptation a dû se faire dans des conditions de marché très instables, nécessitant des contrôles accrus et une vigilance sans précédent.

« Nous nous sommes retrouvés à devoir gérer, en plus de la volatilité, un volume d’activité sans précédent et l’introduction de nouveaux produits à taux négatifs, conséquence des baisses de taux d’intérêt », déclare la gestionnaire.

Elle précise que les temps de travail ont explosé, que les contrôle de fin de journée ont augmenté de 600%, et que des tâches qui, d’ordinaire, prenaient de 20 à 30 minutes, prenaient désormais 2h15 à compléter. Des retards de communication de données étaient inévitables et beaucoup plus important, ce qui a eu une conséquence non seulement sur les clients, mais aussi les employés qui se retrouvaient à travailler jusqu’aux petites heures du matin.

Sonia Léveillé confie, cependant, que son équipe a su parfaitement s’adapter aux changements imposés, et elle insiste sur la gestion efficace des personnes. Elle appelle les gestionnaires à veiller au bien-être de leurs employés et à leur confort en premier.

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