Valeurs Mobilières TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Valeurs Mobilières TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les opérations d’emprunt font grimper les commissions des banques d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-operations-demprunt-font-grimper-les-commissions-des-banques-dinvestissement/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100039 Trois courtiers canadiens se hissent dans les classements mondiaux.

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Selon les nouvelles données de LSEG Data & Analytics, les revenus totaux en banque d’investissement ont augmenté au cours du premier trimestre, grâce à une augmentation de l’activité d’émission de titres de créance.

Les commissions bancaires globales se sont élevées à 26,7 milliards de dollars américains (G$ US) pour les trois premiers mois de 2024, soit une hausse de 5 % par rapport au trimestre précédent et une quasi-stabilité par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Les commissions de prise ferme de titres d’emprunt ont augmenté de 17 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 10,3 G$ US, ce qui a fait grimper le total trimestriel.

Les autres segments d’entreprise ont affiché des commissions globales inférieures à celles du premier trimestre de 2023.

Les commissions sur les fusions et acquisitions ont diminué de 12 % pour s’établir à 7,1 G$ US ; les recettes des prêts syndiqués ont baissé de 11 % pour s’établir à 5,8 G$ US ; et les commissions de prise ferme d’actions ont diminué de 3 % pour s’établir à 3,5 G$ US, relève LSEG.

Les géants habituels de Wall Street ont continué à dominer le classement des banques d’investissement, JP Morgan conservant la première place, avec une part de marché globale estimée à 8,1 %, représentant 2,2 G$ US de commissions totales.

Goldman Sachs reste en deuxième position, avec une part estimée à 6,7 %, suivie par BofA Securities. Morgan Stanley et Citi complètent le top cinq, selon le rapport.

Un trio de banques canadiennes a également grimpé dans le classement, avec en tête RBC Marchés des Capitaux à la dixième place, gagnant une place par rapport à 2023.

Valeurs Mobilières TD est, quant à elle, passée de la 21e place en 2023 à la 15e place dans le classement mondial, et BMO Marchés des capitaux est passée de la 23e place l’an dernier à la 22e place.

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Lumière sur l’imposition des FNB pour les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lumiere-sur-limposition-des-fnb-pour-les-canadiens/ Wed, 10 Apr 2024 10:39:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100127 FOCUS FNB – La structure même du FNB et le compte dans lequel il est détenu peuvent avoir un effet sur sa fiscalité.

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Lorsqu’un client canadien détient un fonds négocié en Bourse (FNB), celui-ci doit en comprendre la fiscalité afin d’éviter certaines mauvaises surprises. Voici un résumé de certains éléments bons à savoir pour les conseillers, basés sur une étude de Valeurs mobilières TD.

« Choisir un placement adapté à la situation fiscale d’une personne permet de maximiser les rendements après impôt », soulignent les auteurs de Valeurs mobilières TD. Ceux-ci précisent que la fiscalité est une question complexe et qu’elle dépend grandement des situations personnelles de chacun, d’où la pertinence de consulter un expert en fiscalité.

D’abord, il y a généralement deux façons pour un investisseur détenant un FNB canadien d’être imposé : soit sur les distributions versées par les FNB, soit sur les gains/pertes en capital en cas de cession de parts. Le prix de base rajusté (PBR) est utilisé pour calculer les gains ou les pertes en capital aux fins de l’impôt lorsque des parts de FNB sont vendues.

Plusieurs types de distributions

Si un client détient des parts de FNB dans des comptes enregistrés, tel qu’un REER, un FERR, un REEE, un CELI, etc., les distributions ne sont pas immédiatement imposables. Cependant, elles peuvent l’être lorsqu’elles sont retirées, selon le type de compte enregistré.

Or, si un client détient un FNB dans un compte non enregistré, il recevra des formulaires d’impôt T3 pour les FNB structurés en fiducie ou des formulaires T5 pour les FNB structurés en catégorie de société pour ses distributions imposables.

Un client peut recevoir différents types de distribution de la part d’un FNB, en fonction de la nature du revenu généré par ce fonds. Il peut s’agir de distributions de dividendes canadiens, de revenus d’intérêts canadiens, de revenus étrangers, de gains en capital, de remboursement de capital, ainsi que les distributions fantômes.

Chaque type de distribution a un traitement fiscal particulier. Attardons-nous sur certains d’entre eux qui pourraient être synonymes de surprises, bonnes ou mauvaises, pour vos clients.

Distributions fantômes : Ce sont des distributions de gains en capital qui ne se font pas en espèces, mais bien sous forme de gains en capital réinvestis. On les appelle « distributions fantômes », car les clients doivent payer une facture fiscale réelle sans avoir reçu d’argent pour le faire.

L’ampleur de ces distributions fantômes dépend de la bonne tenue des marchés financiers ainsi que du style du gestionnaire (taux de rotation du portefeuille). Dans tous les cas, pour éviter qu’un client n’ait de surprise en ce sens, son conseiller devrait l’aviser de ce risque dans les années où ces distributions peuvent être plus importantes.

La « bonne nouvelle » de ces distributions est que, après le réinvestissement, le prix de base rajusté (PBR) par part doit être augmenté pour tenir compte des distributions réinvesties. Ainsi, le PBR augmenté devrait réduire les gains en capital réalisé au moment de la vente du placement.

Revenu étranger : Lorsqu’un client investit à l’étranger par l’intermédiaire d’un FNB, il peut recevoir des dividendes et d’autres sources de revenus provenant de placements non canadiens. Dans certains cas, un client peut bénéficier du crédit pour impôt étranger en fonction de la retenue d’impôt étranger effectuée.

Dans certains cas, ce crédit d’impôt étranger ne compense pas l’impôt étranger réellement perçu sur ce placement, car celui-ci peut être à deux niveaux. L’un de ces niveaux d’impôt ou les deux peuvent donc devenir des coûts indirects découlant de la détention de placement étranger.

Sans entrer dans les détails, car le texte suivant en fait un bon résumé, il existe une exonération fiscale avantageuse lorsqu’un client canadien détient un FNB américain qui investit dans des titres américains, dans un REER ou dans un autre compte de retraite. Dans ce cas, il n’y aura pas de retenue d’impôt étranger sur ce placement.

De plus, dans un compte non enregistré, un FNB canadien qui détient des titres internationaux directement est en général considéré plus avantageux pour un client canadien par opposition à la détention d’un FNB américain qui investit directement dans des titres internationaux. Le FNB canadien est assujetti à un niveau d’impôt, qui est récupérable avec le crédit d’impôt étranger, alors qu’un FNB américain coté en Bourse similaire est assujetti à deux niveaux d’impôt, dont un seul est récupérable.

Remboursement de capital. Un client peut recevoir d’un fonds un montant qui représente la remise du capital investi. Le remboursement de capital (RC) n’est pas imposable pour l’année où il est reçu, mais entraîne une diminution du prix de base rajusté (PBR) des parts du client.

Chaque dollar de remboursement de capital reçu réduit d’autant le PBR du détenteur. Lorsque son PBR est rendu à 0, les distributions de RC supplémentaires constituent du gain en capital plutôt que du RC. À la vente des parts, les gains en capital sont calculés et imposés en fonction du PBR, le cas échéant. En clair, on crée des économies fiscales à court terme, mais on vient ainsi créer une facture fiscale de plus en plus élevée à la disposition des parts du FNB au fur et à mesure qu’on reçoit du RC.

À compter du moment où le PBR est nul, l’impact fiscal est supérieur à un fonds identique sans rendement de capital, indiquait Dany Provost, directeur planification financière et optimisation fiscale, à SFL Expertise, à Québec, dans un récent texte sur l’imposition des FNB.

« Lorsque des simulations sont faites pour comparer les deux types de fonds, toutes autres choses étant égales par ailleurs, on se rend compte qu’il existe un point de croisement des deux situations. Avant ce point, l’avantage est aux fonds avec remboursement de capital, et après, c’est l’inverse. Dans la mesure du possible, le conseiller devrait ainsi illustrer les deux situations afin de constater si, oui ou non, avec l’horizon de placement désiré, un fonds avec remboursement de capital est préférable », écrivait-il.

Dividendes canadiens. Ce sont des distributions de dividendes qui proviennent généralement des placements du FNB dans des actions de sociétés canadiennes. « Les Canadiens bénéficient de crédits d’impôt pour dividendes lorsque ceux-ci sont versés par des sociétés canadiennes imposables », lit-on dans l’étude de Valeurs mobilières TD.

Ces crédits non remboursables réduisent le montant de l’impôt dû. Il existe deux types de dividendes : les dividendes déterminés et les dividendes non déterminés, lesquels font l’objet d’un traitement fiscal différent et qui varie selon le palier d’imposition provincial ou fédéral. « Le plus souvent, les dividendes déterminés sont versés par de grandes entreprises canadiennes (y compris des sociétés ouvertes), qui paient un impôt sur les sociétés plus élevé », indique Valeurs mobilières TD.

Détention de FNB américains

Bon nombre de clients détiennent des FNB cotés à une Bourse américaine. Sans entrer dans les détails, « en règle générale, les distributions des FNB américains sont considérées comme entièrement imposables pour les investisseurs canadiens qui ont des comptes imposables et doivent être déclarées comme un revenu étranger aux fins de l’impôt », écrit Valeurs mobilières TD.

Comme pour les FNB canadiens, la cession de parts de FNB américain peut entraîner un gain ou une perte en capital pour un client canadien, dont 50 % en seront imposables.

De plus, les clients canadiens doivent composer avec les complexes règles en matière de retenue d’impôt aux États-Unis lorsqu’ils investissent dans des FNB américains, tel que présenté dans un récent texte sur les coûts cachés des distributions de Laurent Boukobza, de Placements Mackenzie.

Ventes à perte à des fins fiscales

La disposition de parts de FNB peut donner lieu à des gains et des pertes en capital, selon le cas. Une stratégie souvent mise de l’avant dans les derniers mois d’une année civile est celle de la vente à perte à des fins fiscales.

Cette stratégie consiste à « utiliser les pertes en capital dans les comptes non enregistrés pour optimiser les rendements après impôt » d’un portefeuille. « Si un investisseur a vendu un placement à un prix inférieur à son PBR, il subit une perte en capital qu’il peut utiliser pour compenser les gains en capital de l’année en cours, reporter rétrospectivement aux trois années précédentes ou reporter indéfiniment sur les années à venir », indique Valeurs mobilières TD.

Tirer profit de cette stratégie n’est pas évident et demande de bien la comprendre, ainsi que de maîtriser les règles des pertes apparentes. Le texte « Tirer profit des pertes sur placements » en explique bien les nuances. Par contre, cette stratégie n’est pas une solution miracle en soi et compte son lot de critiques, comme en fait foi le texte : « Pas une panacée, la vente à perte à des fins fiscales ».

Les complications du formulaire T1135

Si un investisseur détient certains biens étrangers, y compris des parts de FNB américains, dont le coût total est supérieur à 100 000 $, il doit déclarer ces biens sur le formulaire T1135, selon Valeurs mobilières TD. Pour éviter les écueils et complications liés au fait de remplir ce formulaire, certains clients canadiens préfèrent ainsi investir dans des FNB cotés à une bourse canadienne, car ceux-ci ne sont pas considérés comme des biens étrangers, même lorsqu’ils détiennent des actifs sous-jacents comme des actions américaines.

Gare à l’impôt successoral américain

Les droits de succession américains sont un facteur important pour les investisseurs canadiens. En effet, cet impôt s’applique selon un taux progressif sur la valeur marchande de la succession imposable du défunt et conformément à certains seuils d’exclusion, selon Valeurs mobilières TD. Les biens situés aux États-Unis, y compris les parts de FNB américains, sont généralement assujettis au calcul des droits de succession. C’est aussi le cas des biens immobiliers américains, des titres de sociétés américaines, etc.

« Soulignons que les fonds communs de placement et les FNB canadiens qui investissent dans des titres américains ne sont pas assujettis aux droits de succession américains. Par conséquent, les investisseurs canadiens peuvent éviter de verser des droits de succession américains en investissant dans des FNB canadiens qui investissent dans des titres américains », lit-on dans l’étude de Valeurs mobilières TD.

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Les FNB de CEIE s’adaptent à une nouvelle ère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-ceie-sadaptent-a-une-nouvelle-ere/ Mon, 05 Feb 2024 12:24:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98741 Avec l'entrée en vigueur des règles du BSIF en matière de liquidité.

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Avec l’entrée en vigueur des nouvelles exigences en matière de liquidité pour les fonds négociés en Bourse (FNB) de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE), la combinaison des taux inférieurs offerts par les banques de dépôt et des changements apportés au contenu des FNB affecte les rendements de ces produits populaires.

En octobre, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a ordonné la mise en place d’exigences plus strictes en matière de liquidités pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé d’ici le 31 janvier. Sur la base de l’examen de la stabilité des dépôts effectué par l’organisme de réglementation, les banques doivent désormais classer les dépôts des FNB de CEIE dans la catégorie des financements de gros non garantis, avec un taux de liquidation de 100 %.

Cette classification plus stricte se traduit par des taux plus bas pour les dépôts provenant de ces fonds.

Les fabricants de FNB ont indiqué que les banques avaient modifié leurs tarifs au cours des trois derniers mois et que l’effet sur les rendements s’était fait sentir avant la date limite du 31 janvier, bien que les négociations se poursuivent.

Raj Lala, président-directeur général d’Evolve ETFs à Toronto, a déclaré que les rendements pourraient encore changer, les fabricants essayant d’obtenir des taux plus compétitifs auprès des banques.

« Le scénario le plus prudent, presque le pire, est que nous nous situons quelque part autour du taux au jour le jour », a déclaré Raj Lala, faisant référence au taux de prêt au jour le jour de la Banque du Canada, qui est actuellement de 5 %. « Mais nous espérons tous que nous pourrons obtenir un peu plus que cela. »

Andres Rincon, responsable de la vente et de la stratégie des FNB chez Valeurs Mobilières TD, estime qu’il y aura probablement des divergences entre les banques en ce qui concerne les taux offerts. Bien que les règles du BSIF soient claires sur la façon de classer les dépôts, « nous verrons une valeur différente pour ces dépôts d’une banque à l’autre pour une multitude de raisons, prédit-il. Et pour cette raison, les taux seront différents. »

Le 31 octobre, lorsque le BSIF a annoncé les changements, les FNB de CEIE offraient des rendements bruts compris entre 5,3 % et 5,5 %. Fin janvier, les rendements bruts de la plupart des fonds se situaient autour du taux d’intérêt débiteur de 5 % de la Banque du Canada.

Valeurs Mobilières TD avait initialement prévu une baisse des rendements de 50 points de base, mais a publié un rapport en janvier indiquant que les rendements pourraient encore baisser.

Certains fonds ont ajusté leurs positions en réponse à l’examen du BSIF, tandis que d’autres ont déjà fait usage de la flexibilité prévue dans leur prospectus. Daniel Straus, directeur général de la recherche et de la stratégie des FNB à la Financière Banque Nationale, s’attend à ce que les fonds, qui sont « essentiellement actifs », ajustent leurs allocations en fonction de ce que les banques offrent.

« Les fonds ont la liberté, comme l’indique leur prospectus, de modifier et de faire pivoter leurs portefeuilles vers d’autres instruments sûrs à court terme », explique-t-il.

« Même si certains de ces FNB portent la mention « épargne » dans leur nom, ce n’est pas exactement ce qu’ils sont. Ce n’est pas la même chose qu’un compte d’épargne direct. »

Environ 10 % du FNB d’épargne à intérêt élevé CI (CSAV), d’une valeur de 8,5 milliards de dollars (G$), étaient investis dans des titres du gouvernement canadien à la fin du mois de décembre. Le Fonds d’épargne à intérêt élevé Purpose (PSA), d’une valeur de 5,6 G$, qui a élargi l’an dernier son objectif d’investissement pour inclure les titres du marché monétaire, était investi à près de 30 % dans des bons du Trésor canadien au 30 janvier.

Vlad Tasevski, directeur de l’exploitation et responsable des produits chez Purpose Investments a déclaré que Purpose essaiera d’optimiser le rendement en étant « agnostique » quant aux avoirs du fonds Purpose et en ajustant entre les comptes d’épargne et les bons du Trésor. « C’est pourquoi nous avons déjà redéployé une partie des dépôts de ces comptes [d’épargne] vers les bons du Trésor canadien », explique-t-il.

Le fonds d’épargne à intérêt élevé Ninepoint (NSAV), qui a également modifié son objectif d’investissement l’année dernière, était alloué à 44 % aux comptes d’épargne à intérêts élevés à la fin décembre, et environ la moitié était répartie entre les obligations d’entreprises à court terme et les billets à acceptation bancaire. En conséquence, le FNB Ninepoint offrait des rendements plus élevés que les autres fonds de CEIE (5,40 % au 31 décembre).

Le Fonds Compte d’épargne à intérêt élevé (HISA), doté de 5,2 G$, et le FNB Horizons épargne à intérêt élevé (CASH), doté de 4,4 G$, étaient encore entièrement consacrés aux dépôts bancaires à la fin du mois de janvier. Bien que les deux fonds puissent investir dans d’autres véhicules, les sociétés ont déclaré qu’elles n’avaient pas l’intention de le faire.

L’examen du BSIF a bouleversé le paysage des produits d’investissement avant l’annonce des nouvelles règles en matière de liquidité en octobre, car les fabricants ont lancé des fonds du marché monétaire qui ne dépendent pas des dépôts bancaires.

Certains fonds du marché monétaire et CPG rapportent maintenant plus que les FNB de CEIE, mais Raj Lala a indiqué qu’il y a un compromis, les investisseurs renonçant à une partie de la liquidité offerte par les FNB d’épargne.

Selon la Financière Banque Nationale, plus de 9,3 G$ ont été investis dans des FNB du marché monétaire et des CPG l’année dernière, bien que les flux aient ralenti plus tard dans l’année et que les deux catégories aient connu des rachats en décembre.

Un rapport de Valeurs Mobilières TD attribue la baisse de popularité des FNB de CEIE en partie aux règles de liquidité plus strictes, mais les investisseurs pourraient également chercher à redéployer leurs liquidités.

« Nous avons connu une période de forte hausse sur les marchés d’actions et les gens ont décidé de retirer de l’argent de leurs réserves et de l’investir dans le marché », rapporte Raj Lala.

Daniel Straus note des flux vers d’autres produits à revenu fixe, à savoir les fonds obligataires globaux et à plus long terme, car les investisseurs anticipent les baisses de taux et tirent profit des titres qui ont été battus en 2022.

« Lorsque les marchés se déchirent, les gens sortent l’argent de leur matelas », déclare Daniel Straus.

Selon Valeurs Mobilières TD, la Banque nationale du Canada est le plus grand preneur de dépôts des fonds de CEIE, suivie par la Banque de Nouvelle-Écosse, la CIBC et la Banque de Montréal.

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2023 : un grand millésime pour le secteur des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/2023-un-grand-millesime-pour-le-secteur-des-fnb/ Wed, 10 Jan 2024 11:40:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98389 FOCUS FNB – Les FNB de liquidités ont été demandés.

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L’année 2023 se présente comme « une des meilleures pour l’industrie des fonds négociés en Bourse (FNB) au Canada », affirme Valeurs mobilières TD (VMTD) dans ETF Weekly.

Le bilan général est très bon, avec des entrées de fonds totales de 38,4 milliards $ (G$) et le lancement de 167 nouveaux fonds, une hausse de 14 % par rapport au nombre de lancements enregistrés en 2022.

C’est la deuxième année de suite où les créations nettes de FNB surpassent largement les créations nettes fonds communs de placement. En effet, pour les 11 premiers mois de 2023, les fonds communs ont affiché des rachats nets de 51,6 G$, comparativement à des créations nettes de 34,3 G$ pour les FNB, soit un différentiel de 86 G$.

« Considérant l’adoption croissante des FNB par les investisseurs, surtout chez les plus jeunes, cette tendance est appelée à se poursuivre », note VMTD. Gardons cependant en tête que le secteur des FNB canadiens n’accapare encore qu’un actif sous gestion total de 380 G$, soit 20 %, de l’actif total de 1,9 billion de dollars en fonds communs.

Domination du revenu fixe

Poursuivant sur une lancée engagée dès le début de 2023, les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré les plus fortes entrées de fonds, soit 12,5 G$, tout juste devant les FNB d’actions qui n’ont pas été en reste avec des entrées de 12,1 G$. « Plusieurs investisseurs voient les titres à revenu fixe, grâce à des rendements attrayants à plus faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel », commente VMTD.

En troisième place viennent les FNB de gestion de liquidités avec des créations nettes de 8,9 G$. Si on agglomère les FNB de cette catégorie avec les FNB obligataires, un geste que pose VMTD, on se retrouve avec un total impressionnant de 21,3 G$, ce qui hausse les titres à revenu fixe au niveau de catégorie la plus populaire de 2023, avec une part de 56 % des entrées de fonds. Malgré cet important afflux d’argent, les FNB de titres à revenu fixe n’occupent encore qu’une part de 31% du total des actifs investis en FNB au Canada.

Le nombre total de FNB s’élève maintenant à 1376 fonds où, sur les 167 nouveaux venus de l’année, les FNB d’actions ont accaparé la part du lion avec 95 lancements, prenant largement le pas sur les 39 FNB obligataires inaugurés dans l’année. En considérant la popularité des fonds obligataires, une telle préséance accordée aux FNB d’actions étonne.

Une gestion qui « s’active »

Une catégorie qui se distingue en 2023 est celle des FNB à gestion active, qui ont vu des entrées de fonds de 15,0 G$, soit 39 % du total, talonnant de très près les entrées de 16,8 G$ qu’ont engrangées les FNB passifs. Il convient de noter que les FNB actifs ne représentaient que 24 % des actifs sous gestion du marché canadien des FNB, alors que les FNB passifs en représentaient 67 %. Par conséquent, la croissance des FNB actifs a largement dépassé celle des FNB passifs en 2023. « La tendance devrait se poursuivre en 2024, car de plus en plus de gestionnaires de fonds actifs lancent des FNB », note VMTD.

Une différence majeure sépare les FNB à gestion passive et ceux à gestion active. Les premiers ont connu des entrées très irrégulières qui ont épousé les sursauts de performance des marchés. Ainsi, on note des pics majeurs dans l’entrée de fonds en mars, juin, novembre et décembre 2023, avec un sommet de près de 2,5 G$ en novembre. Par ailleurs, sauf pour une pointe de 1,7 G$ en mars, les entrées du côté des fonds actifs ont été soutenues et régulières, sans jamais essuyer de recul. Les fonds passifs, pour leur part, ont vu des saignées d’actifs trois mois sur les douze, le mois de janvier marquant un creux avec des rachats nets de 700 M$, mars et septembre enregistrant des reculs d’environ 250 M$.

Notons deux autres développements en 2023. D’une part, la popularité des FNB avec stratégie d’options ne s’est pas démentie, renforcée par la volatilité des marchés, la catégorie accueillant des entrées nettes de 3,5 G$. De plus, elle a vu apparaître le premier FNB obligataire à stratégie d’options. L’autre développement tient à un regain de vie des FNB de cryptoactifs, le secteur voyant affluer 1,0 G$ suite au retour en force de Bitcoin dont le prix a monté à 42 000 $US à la fin de l’année, doublant presque son niveau de départ en janvier 2023.

L’année a été marquée par un trouble majeur dans la catégorie des FNB de gestion de liquidités, provoqué par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF). Ainsi, au cours de 2023, pendant dix mois, ces FNB ont connu des entrées nettes d’argent spectaculaires, atteignant par exemple 3,3 G$ en mars seulement. Par contre, une intervention potentielle de la part du BSIF pesait sur ce marché, car ce régulateur envisageait de revoir le traitement des liquidités des déposants. Après l’intervention du BSIF, les rendements ont reculé de 30 à 40 points de base de leur sommet précédent d’environ 5,1%. Ces rendements demeurent fort attrayants, mais il en résulte que « les investisseurs hésitent probablement à injecter d’autres sommes dans ces produits en regard du changement potentiel des rendements », juge VMTD.

VMTD ne se prononce pas sur l’évolution à venir de ces FNB de gestion de trésorerie, mais l’année 2023 n’en reste pas moins spectaculaire, avec des entrées totales de fonds de 6,6 G$, auxquelles on peut ajouter l’afflux additionnel de 2,3 G$ dans les FNB de titres des marchés monétaires.

Gagnants et perdants

Chez les manufacturiers de FNB, les grands gagnants de 2023 sont RBC iShares, qui a connu des entrées nettes de 9 G$, presque le double de son plus proche concurrent, Les FNB d’Horizons, qui ont engrangé 4,97 G$ en créations nettes, sont suivis de ceux de Banque Nationale Investissements, avec 4,1 G$, de Vanguard, avec 3,9 G$ et des FNB de CI, avec 3,75 G$. Bien qu’il soit le deuxième manufacturier en importance au Canada en termes d’actifs après RBC iShares, Gestion d’actifs BMO n’a enregistré des entrées nettes que de 2,48 G$ en 2023.

BMO a connu des saignées majeures, les plus importantes de l’industrie. Trois de ses fonds (ZUQ, ZPS et SMP) ont vu 1,09 G$ les quitter, alors que cinq FNB de BMO paraissent au classement des 10 fonds qui ont connu les plus forts rachats nets de 2023.

Un développement majeur pointe en 2024 : une baisse possible des taux directeurs des banques centrales. Cela affectera certainement la catégorie championne des FNB de gestion de trésorerie, déjà freinée par la décision du BSIF qui doit entrer en vigueur le 31 janvier.

Par ailleurs prévoit VMTD, « les FNB à revenu fixe pourraient être confrontés à des difficultés en cas de baisse des rendements. En revanche, les FNB d’actions pourraient bénéficier d’un afflux de capitaux, car le marché des actions pourrait être stimulé par la baisse des taux d’intérêt. »

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Popularité grandissante des séries FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/popularite-grandissante-des-series-fnb/ Wed, 10 Jan 2024 10:48:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98388 FOCUS FNB - Elles sont synonymes de compromis pour les investisseurs.

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L’an dernier, de nombreux émetteurs de fonds au Canada ont adopté, pour leurs fonds communs, la structure à deux catégories de parts, soit les unités de fonds négociés en Bourse (FNB) et les unités de fonds communs, constate Valeurs mobilières TD dans une note parue à la fin de l’année dernière.

Ainsi, en 2023, 30 % des nouveaux lancements de FNB étaient des séries de FNB de fonds communs de placement existants, selon une étude publiée fin 2023 par Valeurs mobilières TD.

« La série de FNB permet aux gestionnaires de fonds de tirer parti du succès des fonds communs de placement et des stratégies existantes et de bénéficier de la flexibilité d’une enveloppe FNB en lançant la même stratégie sous forme de FNB », lit-on dans celle-ci.

Par exemple, à la fin d’octobre dernier, iA Clarington a élargi sa gamme de fonds à gestion active avec trois autres séries de FNB pour un fonds qui couvre les actions mondiales, un fonds qui couvre les titres de sociétés et un autre les titres à revenu fixe canadiens, évoquait une récente note à des clients de Banque Nationale Marchés financiers.

« Dans un contexte de changements séculaires et d’un paysage de plus en plus complexe, les fonds iA Clarington offrent la discipline et la conviction de gestionnaires actifs expérimentés. Ce lancement porte à huit le nombre de FNB de iA Clarington, qui sont tous des séries de FNB de fonds communs de placement plus importants », indiquait BNMF dans sa note.

Au Canada, les émetteurs peuvent déposer les parts de FNB et de fonds communs dans le même prospectus et les lancer ensemble, ce qui en facilite le lancement selon Valeurs mobilières TD (VMTD). « De plus en plus, nous constatons que les sociétés de fonds communs de placement traditionnelles s’intéressent au marché des FNB en ajoutant des parts de FNB aux stratégies existantes qui ont été couronnées de succès », précise ainsi la firme.

Valeurs mobilières TD évoque quelques avantages pour les émetteurs de lancer des séries de FNB de fonds communs existant, plutôt que de lancer des FNB « autonomes » :

  • des actifs plus importants : par rapport à la création d’un FNB autonome, l’ajout de parts de FNB à un fonds existant permet aux gestionnaires de fonds d’effectuer des transactions de plus grande taille, ce qui peut conduire à une meilleure tarification et à des coûts de transaction plus faibles;
  • un historique : si le fonds commun de placement a été lancé avant les parts de FNB, les investisseurs peuvent disposer de l’historique des performances pour prendre des décisions d’investissement éclairées;

Lire aussi : Forces et faiblesse des séries FNB de fonds communs

  • une base d’investisseurs plus large : malgré le regroupement de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) et de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM) et la création de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), de nombreux investisseurs canadiens, sous les anciens canaux de l’ACFM, n’ont pas facilement accès aux FNB et le fait d’avoir à la fois des parts de fonds communs et des séries de FNB permet aux émetteurs de fonds d’accéder aux investisseurs des anciens canaux de distribution de l’ACFM et de l’OCRCVM;
  • un meilleur accès : « l’accès à cette base d’investisseurs serait plus limité si l’émetteur du fonds passait d’un fonds commun à un FNB autonome », écrit VMTD;
  • une réduction des coûts fixes : l’ajout de séries FNB à un fonds commun de placement existant peut réduire certains coûts fixes, tels que les frais de vérification, de comptabilité et d’enregistrement réglementaire.

Compromis importants

 

Cependant, les parts de FNB comprennent des coûts implicites plus élevés que les parts de FNB autonomes. Un des avantages de ces derniers est qu’ils permettent d’externaliser complètement les coûts de transaction. Ainsi, lorsqu’il y a une transaction entre un acheteur et un vendeur de FNB, seuls ces derniers paient les frais de cette transaction. Ces frais sont notamment intégrés à l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur du FNB. Dans un FNB autonome, ces coûts ne sont pas transférés indirectement à l’ensemble des détenteurs d’un fonds, alors que c’est le cas pour les détenteurs de séries de FNB ou de parts de fonds communs.

« Un FNB ne pouvant pas externaliser tous les coûts d’exécution en raison du partage des actifs avec une structure de fonds différente prive les investisseurs de l’un des principaux avantages des FNB », illustre VMTD.

Cette mutualisation expose les investisseurs au risque d’importants mouvements d’entrée et de sortie, ce qui peut réduire le rendement de la série FNB, indiquait Placements Mackenzie dans une analyse des avantages et inconvénients de ces séries. Cela peut également entraîner des conséquences fiscales pour tous les détenteurs de parts.

Par ailleurs, certaines séries de FNB peuvent ne pas offrir une transparence quotidienne de leurs actifs gérés, contrairement à de nombreux FNB autonomes. Ceci peut engendrer un coût indirect lorsque les marchés sont très volatils et où le prix du FNB peut être sujet à un écart cours acheteur-cours vendeur important.

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FNB pour cibler les obligations à long terme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-pour-cibler-les-obligations-a-long-terme/ Wed, 13 Dec 2023 10:55:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98140 FOCUS FNB - Leur liquidité supplémentaire reste intéressante.

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Depuis quelques mois, certains investisseurs ont un regain d’appétit pour les fonds négociés en Bourse (FNB) détenant des titres à revenu fixe à long terme.

En effet, en novembre, les FNB du genre inscrits à la cote au Canada ont affiché des créations nettes de 666 millions de dollars (M$), par rapport à 676 M$ pour les FNB de fonds du marché monétaire, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). En octobre, les premiers connaissaient des entrées nettes 598 M$ et les seconds de 462 M$.

Différents facteurs expliquent cette popularité des FNB obligataires à long terme. D’abord, sur le plan financier, bon nombre d’économistes identifiaient récemment les obligations à long terme comme bon marché.

« Le modèle de juste valeur de notre bureau de chef des investissements pour les obligations américaines à 10 ans indique que le rendement est actuellement supérieur de plus de 70 points de base (ou deux écarts-types) à la juste valeur. Bien qu’il y ait des risques que les taux augmentent à partir de ce point, compte tenu de la possibilité d’une hausse de l’inflation et des politiques « hawkish » de la Réserve fédérale américaine (Fed), les obligations semblent bon marché dans le contexte historique, ce qui offre l’occasion aux investisseurs qui ont une exposition minimale à la catégorie d’actifs de commencer à y ajouter des parts de leur portefeuille », écrivait BNMF dans une analyse publiée à la fin d’octobre.

À la mi-novembre, Valeurs mobilières TD (VMTD) arrivaient à un constat analogue. En effet, John Aitkens, stratège à la Banque TD a souligné récemment que les rendements des obligations du Trésor à 10 ans augmentent toujours pendant les périodes de resserrement de la politique monétaire de la Fed, mais qu’ils ont tendance à atteindre leur maximum quelques semaines avant ou après la dernière hausse des taux d’intérêt de la Fed.

Le sommet dans les taux d’intérêt à long terme, que l’on n’a pas vu depuis 2007, constitue donc une bonne occasion d’achat pour les obligations à long terme, ajoute VMTD : « Dans ce cas, les investisseurs devraient avoir intérêt à détenir des obligations à long terme dans leurs portefeuilles d’investissement. L’équipe des taux de TD recommande également une opération stratégique d’achat de bons du Trésor à 10 ans, car l’équipe s’attend à ce que les données économiques s’affaiblissent au cours des prochains mois et prévoit une récession pour le deuxième trimestre 2024, ce qui exercera une pression à la baisse sur les taux. »

Par ailleurs, le chef des investissements de la BN identifie la duration cible d’un portefeuille de titre à revenu fixe de 8,2 ans, soit environ un an de plus que la durée de l’indice de référence.

« Si les investisseurs souhaitent allonger la durée de leur portefeuille de titres à revenu fixe, ils pourraient envisager d’ajouter une petite position dans des FNB de bons du Trésor à long terme « à l’épreuve de la récession ». Par exemple, si la durée moyenne d’un portefeuille obligataire correspond à celle de l’indice de référence de l’univers canadien, qui est d’environ 7 ans, il est possible d’ajouter une année à l’exposition à la duration en réduisant la pondération de l’indice de référence à 90 % de sa position antérieure et en ajoutant environ 10 % de ZFL, qui a une durée de 17 ans », lit-on dans l’étude de BNMF.

BNMF soutient par ailleurs que les clients qui souhaitent mettre leur portefeuille « à l’épreuve d’une récession » devraient également envisager d’exposer une part de leurs titres à revenu fixe à des titres de courte échéance, comme les FNB de marché monétaire ou les FNB de comptes à intérêt élevés. Ceux-ci sont actuellement assortis de taux de rendement bruts intéressants et ont une faible duration. Ils n’offrent toutefois pas de garantie contrairement aux certificats de placement garantis, qui sont couverts par la Société d’assurance-dépôts du Canada.

Caractéristiques intéressantes

Selon VMTD, les FNB constituent un outil d’investissement pour les investisseurs qui souhaitent profiter de la baisse potentielle des taux d’intérêt en s’exposant stratégiquement aux obligations à long terme. Non seulement ces fonds ont généralement une série de titres à revenu fixe comme actifs sous-jacents et constituent donc des titres diversifiés, mais ces fonds sont généralement offerts avec des faibles frais de gestion par rapport aux fonds communs de placement de titres à revenu fixe.

VMTD identifie d’autres avantages potentiels des FNB de titres à revenu fixe. D’abord, ils sont relativement accessibles et peuvent être négociés durant les heures d’ouverture des Bourses et plateforme de négociation. À l’opposé, les titres à revenu fixe individuels ne sont généralement pas transparents, car on les négocie hors cote.

De plus, les FNB de titres à revenu fixe sont dotés d’une liquidité additionnelle. En plus de la liquidité intrinsèque du FNB qui découle de celle du marché des titres sous-jacents, les FNB obligataires offrent une liquidité secondaire provenant des transactions entre acheteurs et vendeurs de FNB. Ainsi, une transaction entre ces derniers est possible sans que l’on ait à négocier les titres sous-jacents du FNB, d’où une couche additionnelle de liquidité, selon VMTD.

En outre, la plupart des obligations offrent des paiements de coupon tous les six mois, tandis que la plupart des FNB obligataires offrent des distributions mensuelles. « Bien que le montant de la distribution ne soit pas fixe, de nombreux investisseurs à revenu fixe ont intérêt à disposer d’un flux de revenus plus régulier », écrivent les auteurs de VMTD.

Ces derniers ajoutent que la plupart des FNB obligataires, à l’exception des FNB à échéance cible, n’arrivent pas à échéance comme des obligations individuelles. « Ils tendent à offrir une échéance constante en achetant et en vendant continuellement des obligations dans le portefeuille, ce qui peut être difficile à mettre en œuvre pour les investisseurs individuels », lit-on dans la note.

Options sur le marché

Il existe plusieurs FNB obligataires à long terme sur le marché canadien. Les clients peuvent choisir des FNB d’obligations fédérales, provinciales, d’entreprises de haute qualité et globales en fonction de leur appétit pour le risque.

Parmi les plus importants FNB à longue échéance en termes d’actif, on retrouve le FINB BMO obligations fédérales à long terme (ZFL) (frais de gestion de 0,20%) dont l’actif est de 3 G$, suivi du FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD (0,20%) à 1,7 G$ et du Invesco Long Term Government Bond Index ETF Government (PGL), (0,25%) à 326 M$.

Pour les investisseurs qui recherchent une exposition à long terme aux bons du Trésor américain, il existe plusieurs options dans le paysage des FNB canadiens. Des parts couvertes en dollars canadiens, des parts non couvertes en dollars canadiens et des parts en dollars américains sont également disponibles. Le marché canadien des FNB ne propose pas de FNB sur les obligations américaines à long terme, qu’il s’agisse d’obligations d’entreprises ou d’obligations globales.

Parmi les plus importants FNB, on retrouve le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme (ZTL/F), dont les frais de gestion sont à 0,20% et l’actif géré à 255 M$. Il est suivi par le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme (ZTL), assorti de frais de 0,20% et d’un actif de 204 M$, et du FNB d’obligations du Trésor américain à long terme TD (TULB), dont les frais sont de 0,20% et l’actif, de 124 M$.

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Mariage entre FNB et produits structurés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mariage-entre-fnb-et-produits-structures/ Thu, 09 Nov 2023 10:59:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97273 FOCUS FNB - De nouveaux types de fonds à « résultats déterminés » ont fait leur apparition.

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L’arrivée récente sur le marché canadien d’une nouvelle vague de fonds négociés en Bourse (FNB) à « résultat déterminé » a capté l’attention d’observateurs. Ces derniers se sont intéressés aux avantages et inconvénients de ces FNB qui semblent issus d’un mariage avec des produits structurés. Voici les faits saillants de l’analyse d’un de ceux-ci.

Bon nombre de conseillers connaissent déjà les produits structurés, par exemple les billets à capital protégés. Généralement offerts par des institutions financières, ces contrats à terme visent à satisfaire le besoin des investisseurs pour un certain degré de protection. Traditionnellement, l’émetteur du produit structuré s’engage à livrer le rendement d’un panier de titres financiers sous-jacents, jusqu’à un certain plafond. Ces produits sont souvent assortis de frais de gestion plus élevés qu’un panier de titres indiciels équivalent et le détenteur du produit s’aliène généralement le rendement en dividende du portefeuille d’actions sous-jacent.

Il existe différents types de produits structurés. Certains offrent, par exemple, le double du rendement du panier de titres sous-jacents à l’échéance, jusqu’à un certain plafond, alors que l’exposition à la baisse équivaut à une fois le rendement de l’indice.

Valeurs mobilières TD regroupe tous les FNB qui utilisent des stratégies similaires sous le vocable FNB à résultats déterminés ou Defined outcome ETFs. Ils sont arrivés sur le marché américain en août 2018 par le biais de la firme Innovator ETFs et leur popularité semble se maintenir depuis.

Il existe différents sous-groupes de FNB à résultats déterminés :

  • les FNB « à tampons » (buffer) qui cherchent à offrir un coussin intégré contre les pertes à la baisse sur une période donnée en échange d’une hausse plafonnée;
  • les FNB « à tampons échelonnés » (Laddered Buffer) sont un portefeuille pondéré de plusieurs FNB à tampons avec des plafonds de hausse et des périodes de performance différents;
  • les FNB à rendement majorés (Accelerated) offrent un rendement deux ou trois fois supérieur à celui d’un indice ou d’un actif de référence jusqu’à un certain plafond, avec une simple exposition à la baisse sur une période donnée;
  • les FNB d’empilement (Stacker ETFs) offrent le rendement haussier de deux ou trois indices jusqu’à un plafond, et une exposition à la baisse d’un seul indice sur la période du contrat;
  • et les FNB à barrière de revenu offrent une distribution prédéterminée et une barrière de protection contre la perte d’un indice de référence.

Parmi les FNB à résultat déterminé, les FNB à tampons (y compris les FNB à effet tampon échelonné) et les FNB à rendements majorés sont les stratégies les plus populaires et seules ces deux stratégies sont disponibles au Canada, selon Valeurs mobilières TD.

Mécanique

Ces stratégies utilisent chacune une combinaison de trois stratégies ayant recours à des produits dérivés afin de générer les résultats attendus. À la fois pour les FNB à tampons et les FNB à rendements majorés utilisent les deux stratégies suivantes, d’après une note destinée à des clients de Valeurs mobilières TD.

La première consiste à acheter une option d’achat profondément dans le cours ou en jeu sur l’indice de référence pour générer une exposition synthétique de 1:1 à l’indice.

La deuxième consiste à vendre une option d’achat à la hausse qui établit un plafond au gain potentiel.

Pour le FNB à tampons, la troisième stratégie consiste à constituer un écart d’option de vente (put spread). Ainsi, on va simultanément acheter une option de vente avec un prix de levé élevé et vendre une option de vente avec un prix de levée plus bas.

Pour le FNB à rendement majoré, la troisième stratégie consiste à acheter une option d’achat dans le cours afin de profiter de la stratégie à rendement majoré.

Prenons l’exemple d’un FNB à tampon de BMO Gestion mondiale d’actif, soit le FNB BMO d’actions américaines avec tranche protégée – octobre couvert en dollars canadiens (ZOCT) pour un client qui le détient durant toute la durée du contrat, soit du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2024. Il vise à offrir une marge de protection sur la première tranche de 15 % (avant les frais et les taxes et impôts) de la baisse du cours de l’indice de référence, sur une période d’environ un an commençant le premier jour ouvrable d’octobre de chaque année et se terminant le dernier jour ouvrable de septembre de l’année suivante ou vers cette date. Si l’indice sous-jacent connaît une baisse significative de 40 %, le FNB subira une perte de 25 %. Si l’indice subit une baisse modérée de 15 %, le rendement du FNB sera de 0 %. Si, au contraire, l’indice subit une hausse, le FNB imitera son comportement jusqu’à un plafond de 10 %.

Pour les FNB à rendement majoré, prenons l’exemple du FNB BMO d’actions américaines à rendement majoré couvert en dollars canadiens (ZUEA). Ce FNB vise à procurer aux porteurs de parts un revenu et environ le double du rendement à la hausse d’un indice conçu pour mesurer le segment des sociétés à grande capitalisation du marché boursier américain jusqu’à concurrence d’un plafond (avant les frais et les taxes et impôts) et approximativement une seule exposition à la baisse (avant les frais et les taxes et impôts) au cours de la période du résultat cible, soit un trimestre. La période du résultat cible initiale est la période commençant à la date d’émission initiale et d’inscription des parts du FNB et se terminant vers le 31 décembre 2023. Après cette période du résultat cible initiale, chaque période du résultat cible subséquente durera environ un trimestre à compter du premier jour ouvrable de janvier 2024. Le plafond pour la période du résultat cible initiale est estimé entre 5,0 % et 7,0 %, avant les frais et les taxes et impôts.

Si l’indice subit un rendement à la baisse, le FNB subira la même baisse. Par contre, en cas de rendement trimestriel modéré de 3 % de l’indice, le rendement trimestriel de l’indice sera de 6 %. En cas de forte hausse du rendement trimestriel de l’indice, le rendement de l’indice sera plafonné entre 5 et 7 %.

Les deux types de FNB ne versent pas de distributions, souligne Valeurs mobilières TD dans sa note. Ainsi, l’exposition à l’indice sous-jacent se fait de manière synthétique avec un produit dérivé. Les dividendes attendus pendant la durée de vie de l’option sont intégrés dans le prix de l’option. Par conséquent, le rendement total de ces FNB à résultat déterminé sera basé sur le rendement du prix de l’actif de référence, ce qui diffère de la détention directe des actifs sous-jacents.

« En outre, le profil de rendement des FNB à résultat déterminé ne s’applique qu’aux investisseurs qui détiennent l’investissement pendant toute une période de résultat cible. Si l’investisseur achète les FNB après le premier jour d’une période de résultat cible ou vend les FNB avant la fin d’une période de résultat cible, le rendement peut être supérieur ou inférieur au résultat annoncé », souligne Valeurs mobilières TD.

Les frais de gestion de ces FNB sont supérieurs à ceux des FNB qui répliquent les indices sous-jacents. Par exemple, les FNB de BMO cités plus haut avaient un ratio des frais de gestion de 0,73 %.

Les FNB à tampons dominent le secteur des FNB à résultat déterminés, représentant 87 % de l’actif sous gestion. Aux États-Unis, on compte 200 produits à résultats déterminés, représentant 30 G$ en actif ou 0,5 % du marché.

« Dans l’ensemble, les stratégies de résultats définis sont encore relativement nouvelles dans le paysage des FNB. Par rapport aux États-Unis, où de nombreuses stratégies sont disponibles, les FNB à résultats déterminés commencent à peine à émerger au Canada. En outre, certaines nouvelles stratégies américaines n’ont pas encore été introduites au Canada. Dans un contexte de ralentissement mondial, les FNB à tampons devraient gagner en popularité auprès des investisseurs défensifs. En outre, avec le vieillissement de la population, les stratégies axées sur le rendement, telles que la barrière de revenu, peuvent également intéresser les investisseurs canadiens », lit-on dans l’analyse de Valeurs mobilières TD.

 

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Apparition d’une nouvelle stratégie d’options d’achats couvertes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/apparition-dune-nouvelle-strategie-doptions-dachats-couvertes/ Wed, 11 Oct 2023 10:33:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96595 FOCUS FNB - Des FNB de titres à revenu fixes sont les actifs sous-jacents de ces fonds.

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En septembre, le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) a vu apparaître un nouveau genre de FNB, soit les FNB de vente d’options d’achat couverte sur titres à revenu fixe.

Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) notait cette première canadienne avec l’arrivée sur le marché du Hamilton U.S. Bond Yield Maximizer ETF (HBND). D’autres manufacturiers, dont Harvest, ont emboité le pas ou le feront, car une poignée d’émetteurs de fonds (Evolve, Horizons) avaient, en septembre, rempli un prospectus préliminaire dans le but d’ajouter ce type de fonds à leur gamme.

Jusqu’à présent, les premiers FNB lancés ont quelques traits communs. D’abord, comme bon nombre de fonds ayant comme actif sous gestion des titres à revenu fixe étrangers, on retrouve une couverture contre le risque change. De plus, des gestionnaires actifs tentent de dégager pour l’investisseur un revenu de prime supplémentaire en vendant des options d’achats couvertes sur les actifs qu’ils gèrent.

En raison de ces opérations, ces FNB ont des taux de distribution mensuelle plus élevés que les autres FNB obligataires.

Que peut-on s’attendre de ce nouveau genre de FNB? Deux équipes d’analystes ont tenté de répondre à cette question en regardant l’expérience américaine où ce type de fonds est offert depuis un an.

Celle de Banque Nationale Marchés financiers note que ces lancements font suite au succès récent de l’iShares 20+ Year Treasury Bond BuyWrite Strategy ETF (TLTW) aux États-Unis, qui a été lancé il y a un peu plus d’un an et qui a connu un énorme succès dans un marché obligataire en difficulté.

« Depuis son lancement, le TLTW a attiré plus de 740 millions de dollars d’entrées nettes et détient désormais 660 millions de dollars d’actifs. Depuis le début de l’année, TLTW a surperformé de 7,4 % son homologue TLT, qui n’est pas un FNB d’options d’achat couvertes, ce qui s’explique en grande partie par le rendement supplémentaire. Cela n’est pas surprenant puisque les stratégies d’options d’achat couvertes sont susceptibles de surperformer les versions d’options d’achat non couvertes lorsque les marchés sous-jacents sont à la baisse », écrivent les auteurs de la note de BNMF.

Il existe trois autres fonds obligataires d’options d’achat aux États-Unis, dont deux proposent une exposition aux obligations d’entreprises et un seul aux bons du Trésor américain, ajoutent-ils. Ils n’ont pas tous connu le même succès en termes de ventes nettes.

Les fonds iShares High Yield Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (HYGW US Equity, frais de gestion: 0,69%), et iShares Investment Grade Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (LQDW US Equity, frais de gestion de : 0,34%) ont eu des ventes nettes plutôt faibles.

Expérience américaine

La stratégie spécifique mise en œuvre pour les options d’achat couvertes a un impact important sur la performance et le rendement des options d’achat couvertes mise en œuvre, souligne l’équipe d’analystes de Valeurs mobilières TD. En effet, iShares a implanté une stratégie selon laquelle elle vend des options d’achat hors du cours (out of the money) de 2 % sur 100 % du portefeuille sous-jacent.

« Si iShares adoptait une stratégie différente de vente d’options d’achat, la performance pourrait être très différente », écrivent les auteurs de la note de Valeurs mobilières TD, dont entre autres Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB et Mary Jane Young, cheffe des négociations, ventes et stratégies de FNB. Ils notent que les FNB obligataires à option d’achat couverte ne vendent que des options sur des FNB obligataires, et non sur les obligations sous-jacentes. Ils ajoutent que Hamilton, contrairement à iShares, vend des options d’achats dans le cours (at the money).

Par ailleurs, TLTW a obtenu le plus de succès auprès des investisseurs, tandis que les flux vers HYGW et LQDW ont été relativement faibles.

Étant donné que ces FNB existent depuis plus d’un an, leurs données historiques donnent un aperçu du comportement de ces FNB par rapport à leurs FNB sous-jacents traditionnels. Les données montrent que le TLTW a offert un rendement stupéfiant de 18,66 % sur 12 mois, contre 3,39 % pour le TLT. La différence de 15,28 points de pourcentage correspond au revenu des primes d’options d’achat couvertes.

« Il convient de souligner qu’aux États-Unis, les primes des options d’achats sont imposées comme un revenu, alors qu’au Canada, elles sont généralement imposées comme des gains en capital. Les primes d’option d’achat sont largement déterminées par la volatilité du prix du sous-jacent, qui a évolué de manière significative tout au long de l’année. En fait, le rendement indiqué sur la base de la distribution la plus récente a déjà baissé à 13,21 %, ce qui suggère des primes moins élevées pour la vente d’options d’achat en raison d’une moindre volatilité des prix du TLT », lit-on dans la note de VMTD. La même tendance est observée pour HYGW et LQDW.

Dans l’ensemble, les niveaux de rendement des FNB d’obligations à option d’achat couverte peuvent varier considérablement d’un moment à l’autre. Cette variabilité est probablement la raison pour laquelle les FNB cotés au Canada visent un rendement de 10 %, malgré la possibilité de rendements plus élevés, selon Valeurs mobilières TD.

Par ailleurs, les FNB obligataires de vente d’options d’achat couvertes peuvent surperformer ou sous-performer leur FNB sous-jacent en fonction de l’environnement, soulignent les auteurs de VMTD : « Il n’y a aucune certitude que le FNB d’options d’achat couvertes affichera une performance supérieure ou inférieure à celle des FNB sous-jacents au cours d’une période donnée. » Cette performante dépend largement de la volatilité des prix et des mouvements des FNB sous-jacents.

Notons que les TLTW et HYGW ont surperformé leurs FNB sous-jacents (TLT et HYG) sur une période de 12 mois, tandis que le LQDW a légèrement sous-performé.

Potentiel à la hausse limité

Même si les FNB d’options d’achat couvertes présentent un taux de distribution élevé, ce qui peut être attrayant pour certains, les investisseurs devraient bien les comprendre avant d’y investir. Ces FNB ont des défauts, dont le principal est de perdre le potentiel à la hausse de ces fonds. En effet, le potentiel à la hausse de ces FNB est limité par l’option d’achat. Si le prix du FNB sous-jacent monte rapidement, l’acheteur de l’option d’achat va exercer son option ce qui nuit au potentiel d’appréciation de l’actif sous-jacent à long terme.

Les investisseurs achètent des FNB d’obligations gouvernementales à long terme pour se protéger de la récession, car on s’attend à ce que ces FNB montent en flèche si les taux à long terme chutent pendant une récession, ce qui pourrait servir de couverture contre les pertes du marché des actions, souligne VMTD : « Les FNB de vente d’options d’achats sur obligations gouvernementales peuvent se comporter différemment en cas de récession, car le potentiel de hausse des prix est quelque peu limité par la vente d’options d’achat. Les investisseurs doivent tenir compte de cette limite. »

Par ailleurs, en raison de la popularité des FNB d’obligations totales (aggregate bond ETFs) et des FNB d’obligations à court terme parmi les investisseurs canadiens, VMTD ne serait pas surpris qu’ils deviennent l’actif sous-gestion de FNB canadiens de vente d’options d’achats sur titre à revenu fixe.

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Les FNB non indiciels gagnent du terrain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-non-indiciels-gagnent-du-terrain/ Wed, 13 Sep 2023 10:30:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96163 Ils représentent désormais 27 % des actifs en FNB canadiens.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) non indiciels sont de plus en plus populaires et continuent de gagner des parts de marché dans le secteur des FNB inscrits à la cote au Canada, selon Valeurs mobilières TD.

Dans une note destinée à des clients qui a été publiée en juillet, la firme de courtage livre certains faits intéressants sur ce segment de marché. En voici un résumé.

36 % des créations nettes

La part des créations nettes de FNB non indiciels est supérieure à la part des actifs gérés en FNB non indiciels. Résultat, ce type de FNB gagne des parts de marché.

« Au premier semestre de 2023, les FNB gérés activement (excluant les FNB de liquidité) ont attiré de nouveaux actifs pour un montant de 7,1 G$, soit 36% du total des créations nettes. En revanche, les FNB gérés activement ne représentent que 27 % du total des actifs sous gestion », lit-on dans le rapport de Valeurs mobilières TD.

Plus en plus populaires

Les FNB gérés activement ont généralement des ratios des frais de gestion plus élevés que celui des fonds indiciels. Malgré tout, les premiers restent populaires parmi les investisseurs qui cherchent à battre le marché général et à tirer profit des fluctuations de prix. Et les investisseurs y injectent des liquidités.

« En conséquence, la part de marché des FNB gérés activement a doublé, passant de 13 % en 2018 à 27 % en 2023. En réponse à la hausse de popularité, les émetteurs de FNB ont lancé plus de FNB à gestion active que de fonds indiciels au cours des cinq dernières années de 2018 à 2023, sauf en 2021 », lit-on dans le rapport.

43 % des FNB sont non indiciels

En septembre, la part des fonds à gestion active représentait même 28 %, la différence étant allouée aux fonds indiciels.

Selon Valeurs mobilières TD, on compte 593 FNB gérés activement (excluant les FNB de liquidité), soit 43 % des FNB canadiens. « Les stratégies les plus populaires sont les FNB de vente d’options d’achat couvertes (99 FNB), suivies des stratégies ESG (43 FNB), des FNB d’allocation d’actifs (38 FNB), des FNB de revenus (36 FNB), des stratégies alternatives (28 FNB) et des FNB de faible volatilité (13 FNB). Ces stratégies ont connu des niveaux de popularité différents auprès des investisseurs en 2023 », lit-on dans l’étude.

Popularité des FNB de titres à revenu fixe

Parmi les 20 FNB gérés activement ayant enregistré les plus fortes entrées nettes au premier semestre 2023, plus de la moitié (11 FNB) sont des FNB de titres à revenu fixe ou du marché monétaire (excluant les FNB de liquidités), ce qui indique une forte préférence pour ces actifs parmi les investisseurs, fait valoir Valeurs mobilières TD.

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Nouvelle catégorie de FNB de titres à revenu fixe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouvelle-categorie-de-fnb-de-titres-a-revenu-fixe/ Wed, 13 Sep 2023 10:26:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96161 Leurs gestionnaires vendront des options sur ces actifs.

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Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens est sur le point d’accueillir ses premiers fonds de titres à revenu fixe qui incluront une stratégie de vente d’options d’achat couvertes, selon Valeurs mobilières TD. Deux fonds canadiens lanceront des stratégies sur ce plan.

Ainsi, malgré le fait que le marché des FNB d’actions qui utilisent des stratégies de ventes d’options d’achat et d’options de vente soit bien développé, ce n’est pas le cas du côté des FNB de titres à revenu fixe qui combinent ces stratégies. Les choses vont changer, note Valeurs mobilières TD.

Le 28 août 2023, Hamilton a déposé un prospectus pour le Hamilton U.S. Bond Yield Maximizer ETF (HBND), et peu de temps après, Harvest a déposé le Harvest Premium Yield Treasury ETF (HPYT), tous deux visant à améliorer les rendements des bons du Trésor américain à long terme.

« Avec ces deux dépôts, le Canada devrait bientôt entrer sur le marché des options d’achat couvertes à revenu fixe, qui s’est avéré particulièrement intéressant dans le contexte actuel de taux d’intérêt élevés. Bien que les rendements attendus de ces FNB n’aient pas été officiellement publiés, on peut affirmer sans risque de se tromper, compte tenu des titres comparables cotés aux États-Unis, que ces FNB devraient rapporter plus de 10 %, avec une combinaison de revenus et de gains en capital », lit-on dans une note de Valeurs mobilières TD.

Aux États-Unis, des FNB sur les options d’achat couvertes du Trésor américain sont disponibles depuis plus d’un an. Le premier FNB du genre a été l’iShares 20+ Year Treasury Bond BuyWrite Strategy ETF (TLTW), lancé le 22 août 2022, selon le courtier.

« Le FNB a accumulé 650 millions de dollars en un an, avec un rendement de 19,37 % sur 12 mois. Il convient de noter que le niveau de rendement dépend fortement de la volatilité sous-jacente des options d’achat émises et de l’environnement des taux d’intérêt, qui peuvent varier considérablement de temps à autre », soulignent les auteurs de Valeurs mobilières TD.

 

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