State Street Global Advisors – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 19 Apr 2024 12:21:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png State Street Global Advisors – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouveau gestionnaire et fiduciaire chez Tangerine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tangerine-nomme-un-nouveau-gestionnaire-et-fiduciaire-pour-ses-fonds-dinvestissement/ Fri, 19 Apr 2024 12:10:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100022 PRODUITS — Gestion d’actifs 1832 S.E.C. agira désormais à ce titre.

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Fonds d’investissement Tangerine (GITI) a nommé sa filiale, Gestion d’actifs 1832 S.E.C., à titre de fiduciaire remplaçant, de gestionnaire et de conseiller en valeurs pour tous les Fonds d’investissement Tangerine. Cette nomination est effective depuis le 1er avril dernier.

Avant cela, Gestion d’actifs 1832 S.E.C. agissait comme conseiller en valeurs des Portefeuilles FNB mondiaux Tangerine, les Portefeuilles mondiaux socialement responsables Tangerine et le Fonds du marché monétaire Tangerine.

À noter que ce changement n’entraîne aucune modification quant aux objectifs de placement, aux stratégies ou aux frais des Fonds d’investissement Tangerine et que State Street Global Advisors demeure le sous-conseiller des Portefeuilles principaux Tangerine.

L’équipe de gestion de portefeuille des Fonds d’investissement Tangerine, déjà inscrite sous le nom de Gestion d’actifs 1832 S.E.C., continuera à servir de conseiller pour les fonds, mais abandonnera sa double inscription en tant que conseiller en portefeuille auprès de GITI.

De son côté, GITI abandonnera ses fonctions de gestionnaire de fonds de placement et de conseiller en portefeuille pour les Fonds d’investissement Tangerine et demandera l’abandon de ses inscriptions à titre de société et de personne physique.

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Investir dans l’immobilier ou dans les actions : quelle est la meilleure solution ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/investir-dans-limmobilier-ou-dans-les-actions-quelle-est-la-meilleure-solution/ Wed, 13 Sep 2023 10:20:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96138 ZONE EXPERTS - La réponse se résume à des facteurs de diversification et de liquidité.

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Le marché immobilier canadien a échappé aux prédictions de krach pendant plus d’une décennie, les prix des maisons semblant augmenter chaque année. Par conséquent, de nombreuses personnes peuvent penser que l’immobilier est un meilleur investissement à long terme que le marché boursier ou un fond négocié en Bourse (FNB) de marché large.

Toutefois, les données montrent que l’investissement dans un indice boursier général ou un FNB peut potentiellement surpasser l’immobilier au fil du temps en raison de plusieurs facteurs tels que la diversification, la liquidité, la performance historique, les faibles coûts et l’accès au marché. (Cet article analyse l’immobilier en tant que bien d’investissement et exclut les avantages fiscaux et autres de l’achat d’une résidence principale).

Selon une analyse de RBC Gestion mondiale d’actifs, l’indice composite de rendement total S&P/TSX a surpassé plusieurs grands marchés immobiliers canadiens, ainsi que la moyenne nationale, sur une période de 25 ans allant du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2021. Le même indice a également surpassé le prix moyen national des maisons sur 1 an, 3 ans, 5 ans et 10 ans au 31 décembre 2021.

Bien entendu, les performances passées ne garantissent pas les performances futures, et il est important de tenir compte des circonstances individuelles et des conditions du marché. Or, pourquoi le sentiment que l’immobilier est un meilleur investissement persiste-t-il ?

Cela peut s’expliquer par un biais de récurrence et de familiarité – l’immobilier fait souvent l’objet de l’actualité et les clients sont plus à même de comprendre un actif tangible. Cependant, grâce à l’éducation financière dispensée par leurs conseillers, les clients peuvent prendre une décision d’investissement plus éclairée.

Par exemple, si l’immobilier peut être moins volatil que les marchés boursiers en général, investir dans un indice boursier général permet de diversifier l’ensemble du marché. L’immobilier immobilise généralement une part importante du capital dans une seule propriété, ce qui peut exposer les investisseurs à des risques localisés tels que l’évolution du marché de l’immobilier ou des conditions de voisinage.

En outre, investir dans un FNB de marché large vient avec une liquidité beaucoup plus importante que dans l’immobilier, puisque vous pouvez acheter ou vendre vos parts à tout moment pendant les heures d’ouverture du marché. Cela vous permet d’ajuster rapidement votre portefeuille d’investissement en fonction de l’évolution des conditions du marché, des perspectives économiques ou de vos besoins financiers personnels. En revanche, la vente d’un bien immobilier demande généralement du temps et des efforts, et le produit de la vente peut ne pas être immédiatement disponible pour un réinvestissement. De plus, hypothéquer ou réhypothéquer un bien immobilier pour accéder au capital est un processus long.

Selon le type de FNB, les frais de gestion internes peuvent être assez bas. Par exemple, le FNB SPY de State Street offre une exposition au S&P 500 pour 0,0945 %, et le FNB ZSP de BMO a un ratio de frais de gestion (RFG) de 0,09 %. Les frais liés à l’investissement dans l’immobilier comprennent généralement les taxes foncières, l’assurance, l’entretien et l’aménagement paysager.

En outre, l’immobilier est souvent considéré comme un investissement à la sueur de son front, car les propriétaires doivent être prêts à entretenir l’immeuble qu’ils possèdent ou à confier le travail à un entrepreneur. En outre, l’investissement dans l’immobilier nécessite généralement une mise de fonds initiale importante sous la forme d’un acompte ou d’un prêt hypothécaire, alors que l’investissement indiciel est plus souple lorsqu’on achète des parts de FNB.

Investir dans un seul bien immobilier limite votre exposition à un lieu spécifique et à la performance du marché immobilier local. Les FNB offrent une diversification entre les secteurs d’activité et les zones géographiques, ce qui peut améliorer les rendements potentiels et réduire les risques. En effet, investir dans un indice de marché large permet de s’exposer à un grand éventail d’entreprises, qu’elles soient établies ou émergentes. La barrière à l’entrée de ce type d’investissement est moins élevée que pour la plupart des investissements immobiliers.

Cela ne veut pas dire que l’immobilier n’a pas sa place dans un portefeuille d’investissement bien diversifié. Il est recommandé d’allouer entre 5 % et 10 % du total des investissements à l’immobilier, sans compter la résidence principale.

Les clients qui s’inquiètent des dépenses et des efforts liés à la possession d’une propriété physique peuvent envisager des FNB de fiducie de placement immobiliser (FPI) tels que ZRE de BMO et XRE de iShare, qui ont tous deux un RFG de 0,61 %. Ces FNB peuvent être un bon moyen d’obtenir une exposition diversifiée à l’immobilier à un coût relativement faible.

Naomi Dobey, étudiante en troisième année de finance à l’Université McGill et stagiaire d’été au sein du groupe Mary Hagerman, a également contribué à cette chronique.

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Un économiste navigue sur la mer des FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-economiste-navigue-sur-la-mer-des-fnb/ Mon, 28 Aug 2023 04:14:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95754 L’économie devrait se raffermir et les consommateurs, gagner en confiance, estime-t-il.

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Économiste de formation et de profession, ­Fred ­Demers, aujourd’hui directeur et stratège en investissement à ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs, a démarré sa carrière à la ­Banque du ­Canada de 2001 à 2007, « un excellent endroit pour apprendre la ­macro-économie, mais pas la finance et l’investissement », ­commente-t-il.

Une série d’emplois subséquents l’a davantage aguerri aux détours financiers, notamment à la ­Caisse de dépôt et placement du ­Québec, au ­Crédit ­Suisse à ­New ­York et à ­TD ­Valeurs mobilières à ­Toronto. Dernier arrêt : ­BMO, depuis 2018, où « mon rôle est de participer à une équipe ­multi-actifs dans laquelle on construit des portefeuilles pour les clients en ayant recours surtout aux ­FNB (fonds négociés en ­Bourse) ».

La sélection de trois ­FNB qu’il met ici de l’avant est entièrement déterminée par sa lecture actuelle du contexte ­macro-économique, qui continue d’être agité par une mauvaise nouvelle persistante : « ­Les ours, qui prévoient une récession toujours retardée, vont continuer d’être tenaces », ­dit-il, et cela va continuer de faire peser une grande incertitude sur les marchés.

En contrepartie, sa lecture du contexte est optimiste et positive. « ­Je pense qu’on va continuer d’être surpris par de bonnes nouvelles », ­affirme-t-il. Par exemple, « les 200 000 emplois créés au dernier rapport de juin aux ­États-Unis ne sont pas le signe d’une économie en mauvaise posture ». À cela s’ajoutent la pénurie chronique d’emploi, les pénuries de logements et d’automobiles, et le fait que le taux d’inflation passe maintenant sous le taux des hausses salariales, indiquant que « les ménages vont commencer à regagner du pouvoir d’achat ».

« ­Tout cela n’élimine pas le risque de récession », convient l’économiste, mais ça indique que l’effet des hausses de taux est moins grand que ce qu’on aurait pu craindre. « S’il y a récession, elle sera très légère », ­juge-t-il.

Il a donc choisi des ­FNB qui « se positionnent par rapport à des thèmes lourds dans l’économie de façon à mettre un portefeuille à l’abri de ces mêmes thèmes et éviter de tomber dans des pièges à court terme ». C’est dire que chaque fonds présenté est un choix tactique défensif. Il ne prend pas place au cœur d’un portefeuille, mais propose plutôt une occasion de diversification à la périphérie tant que les nuages ­macro-économiques actuels ne se seront pas dissipés.

FNB vente d’options d’achat couvertes de banques canadiennes (ZWB)

Manufacturier : ­BMO gestion mondiale d’actifs

Offre initiale du fonds : janvier 2011

Actif sous gestion (ASG)
(6 juillet 2023) : 2,77 G$

Ratio de frais de gestion (RFG) : 0,71 %

Rendement annualisé depuis la création : 7,72 %

Réf. : ­BMO ­Covered ­Call ­Canadian Banks ­ETF ­ZWB | ­
BMO ­Gestion mondiale d’actifs (bmogam.com)

Le tout premier du genre à apparaître à l’échelle mondiale, ce ­FNB investit dans les titres des six grandes banques canadiennes. Sa particularité est de vendre des options d’achat qui, en même temps qu’elles produisent un revenu immédiat, limitent les gains à la hausse et atténuent les pertes à la baisse.

« C’est un fonds qui ne bouge pas beaucoup avec les années, mais le rendement total sur plusieurs années est intéressant », dit ­Fred ­Demers. En effet, un tel fonds vise avant tout le supplément de revenu produit par les primes des options. Idéalement, les titres ­sous-jacents bougeront très peu autant à la hausse qu’à la baisse, ce qui est le cas dans l’incertitude actuelle.

Ici, la concurrence provient des ­FNB de marchés monétaires et des ­FNB de comptes d’épargne à taux élevé, qui donnent actuellement un rendement d’environ 5 % avec risque minimal. « ­Dans le contexte actuel de taux élevés, on peut faire un peu mieux que les marchés monétaires, surtout pour un investisseur qui est encore en mode d’accumulation et qui est en mesure de prendre un peu plus de risque », dit l’économiste.

« ­Un ­FNB indiciel pur comme ­ZEB fait mieux à long terme », reconnaît volontiers ­Fred ­Demers (il s’agit du FNB ­BMO équipondéré banques qui, sur une période équivalente à celle de ­ZWB, a produit un rendement annualisé de 9,97 %, supérieur à celui de ZWB par deux points de pourcentage). Par contre, ­ZWB se présente comme un choix tactique et défensif à court terme dans le contexte actuel d’incertitude où les titres bancaires bougent peu.

Energy ­Select ­Sector ­SPDR (XLE)

Manufacturier : ­State ­Street ­Global Advisors

Offre initiale du fonds : décembre 1998

ASG : (6 juillet 2023) : 32,8 G$

RFG : 0,1 %

Rendement annualisé depuis la création : 7,56 %

Réf. : ­XLE : ­The ­Energy ­Select ­Sector SPDR® ­Fund (ssga.com)

Le secteur de l’énergie est un de ceux qui ont le plus souffert des craintes de récession, le prix du baril de pétrole ­WTI étant passé de 128 $US en juin 2022 à 70 $US en mai 2023. Depuis, le cours est remonté à 76 $US. Or, ­Fred ­Demers pense qu’on se trompe sur les craintes de récession et s’attend à ce que les prix continuent de se raffermir.

Ce ­FNB « est un moyen pour profiter d’un marché du brut qui est trop pessimiste », dit l’économiste. D’une part, avec une économie qui va se raffermir et des consommateurs qui vont gagner en confiance, les déplacements vont se multiplier et les prix à la pompe, monter. D’autre part, « on est trop optimistes au sujet de la transition énergétique » tandis que la consommation de pétrole ne cesse de monter.

Devant la tentative des gouvernements occidentaux d’abolir la production pétrolière, les compagnies pétrolières accroissent leurs dividendes et baissent leurs niveaux d’exploitation, créant une rareté croissante qui va simplement pousser les prix à la hausse. « ­On crée une rareté, alors qu’on devrait plutôt travailler à réduire la demande », commente l’économiste.

Le ­XLE est un véhicule de choix, juge ­Fred ­Demers, pour profiter de cette dynamique, du fait qu’il répartit son investissement entre 23 producteurs représentatifs du secteur énergétique du S&P 500. « ­Il donne une vue sur les deux prochaines années, où on pourrait être surpris par les prix. »

iBoxx $ ­Investment ­Grade ­Corporate ­Bond ­ETF (LQD)

Manufacturier : iShares

Offre initiale du fonds : juillet 2002

ASG : (6 juillet 2023) : 35,3 G$

RFG : 0,14 %

Rendement annualisé depuis la création : 4,48 %

Réf. : ­US iShares ­Template

Selon ­Fred ­Demers, ce ­FNB, avec les 2 607 titres qu’il recouvre, est dans une position optimale pour bénéficier d’une ­non-récession ou d’une récession bénigne. Et si une récession se matérialise, il n’en pâtira que très peu.

Les obligations de qualité investissement du portefeuille LQD sont concentrées sur la meilleure partie de la courbe des rendements, soit entre un et trois ans, juge l’économiste. On se retrouve dans une « situation incroyable » où les taux à deux ans sont à 4,57 % alors que ceux à 30 ans sont à 3,3 %.

Le choix de ce ­FNB s’inscrit dans un scénario de contexte incertain et ambigu. Si la récession ne se concrétise pas, LQD est en position d’en profiter ; si une récession survient, il gagnera aussi, mais un peu moins. En contrepartie, une position obligataire à long terme pourrait gagner en contexte de récession avec une baisse des taux, mais si les taux continuent de monter, elle ne peut que perdre. Avec ­LQD, « on isole le risque de se tromper sur la direction que vont prendre les taux, constate l’économiste. Plus encore, on augmente le rendement tout en diminuant le risque, ce qui est rare en investissement ».

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Moody’s abaisse la note de plusieurs banques américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/moodys-abaisse-la-note-de-plusieurs-banques-americaines/ Mon, 14 Aug 2023 11:28:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95555 Le financement et les risques immobiliers ont contribué à cette décision.

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Invoquant l’impact du resserrement des conditions financières, les tensions dans le secteur bancaire et les risques posés par l’immobilier commercial, Moody’s Investors Service a revu à la baisse les notes attribuées à un certain nombre de banques américaines de taille moyenne.

Les rapports financiers du deuxième trimestre ont révélé l’impact de la hausse des coûts de financement sur les bénéfices des banques, a déclaré Moody’s, une situation qui continuera à réduire la rentabilité des banques et à affaiblir leur capacité à générer du capital en interne pour une certain temps.

L’agence de notation a ainsi abaissé la note de dix banques, dont M&T Bank, Pinnacle Financial Partners et Commerce Bancshares. Elle a également placé les notes de six autres institutions sous surveillance en vue d’un éventuel abaissement, dont U.S. Bancorp, State Street, Northern Trust et Bank of New York Mellon Corp.

« Certaines banques ont réduit la croissance de leurs prêts, ce qui préserve leur capital mais ralentit également l’évolution de la composition de leurs prêts vers des actifs à plus haut rendement, alors même que leurs coûts de financement augmentent, ce qui pèse sur leur rentabilité », a noté Moody’s.

En même temps, la hausse des taux d’intérêt continue de peser sur la valeur des titres et des prêts à taux fixe des banques, ce qui contribue à poser des risques de liquidité.

Les banques américaines de taille moyenne sont généralement soumises à des exigences de fonds propres moins élevées que les plus grandes institutions bancaires, rappelle l’agence.

Toutefois, « dans le contexte actuel, certaines banques américaines, en particulier celles dont les pertes économiques importantes dues à la hausse des taux d’intérêt ne sont pas prises en compte dans leurs ratios de fonds propres réglementaires, sont moins résistantes et plus vulnérables à une perte de confiance des investisseurs », a suggéré Moody’s.

Enfin, l’agence de notation a indiqué que les banques de petite et moyenne taille sont plus exposées aux risques dans le secteur de l’immobilier commercial, qui sont élevés en raison du ralentissement de l’économie, de la baisse de la demande d’espaces de bureaux et de la hausse des taux d’intérêt.

« Ces forces sont susceptibles d’entraîner une détérioration de la qualité des actifs des prêts dans certains secteurs de l’immobilier commercial, ce qui exercera une pression supplémentaire sur les profils de crédit des banques ayant une exposition plus importante à ces secteurs », a déclaré l’agence de notation.

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Kaleido Croissance fait appel à Amundi pour la gestion de portefeuille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/kaleido-croissance-fait-appel-a-amundi-pour-la-gestion-de-portefeuille/ Wed, 14 Jun 2023 11:29:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94507 PRODUIT – L’entreprise prend un virage vers une approche d'investissement plus durable.

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Kaleido Croissance, spécialisée dans les régimes enregistrés d’épargne-études (REEE), a procédé à un changement dans la gestion de portefeuille de ses plans de bourses d’études Universitas et REEEFLEX.

Amundi Canada succède à State Street Global Advisors en tant que gestionnaire de portefeuille pour ces plans. Cette transition s’inscrit dans le cadre de modifications stratégiques visant à en optimiser le rendement potentiel futur.

Amundi se voit confier un mandat de gestion d’actions à faible volatilité, majoritairement composé d’actions nord-américaines sélectionnées selon des normes d’investissement responsable répondant aux critères ESG (environnement, société, gouvernance). Par ailleurs, des parts indicielles (FNB) seront ajoutées pour le segment d’actions internationales.

Pour Jean-Stéphane Parent, vice-président et chef de l’investissement chez Kaleido, l’intégration d’Amundi à l’équipe de gestion de portefeuille constitue une « avancée significative » pour les clients de Kaleido (anciennement connue sous le nom d’Universitas).

L’entreprise gère un portefeuille diversifié de stratégies d’investissement, dont la majorité incorpore des considérations ESG et d’investissement responsable.

« Leur engagement envers l’investissement durable et leur expertise avérée des marchés internationaux profiteront à l’ensemble des souscripteurs et des bénéficiaires des plans Universitas et REEEFLEX », a-t-il affirmé.

Amundi, un important gestionnaire d’actifs européen présent à l’international, est reconnu pour sa gamme complète de solutions d’investissement en gestion active et passive. L’entreprise, une filiale du groupe Crédit Agricole et cotée en bourse, est présente dans 35 pays et gère plus de 2 800 milliards $ d’actifs.

Amundi est Implantée à Montréal depuis 2005.

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Sophie Mayrand se joint à Trust Banque Nationale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/sophie-mayrand-se-joint-a-trust-banque-nationale/ Thu, 25 Aug 2022 12:06:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88680 NOUVELLES DU MONDE - Il s’agit d’un retour à la Banque Nationale, puisqu’elle y a amorcé son parcours professionnel en 1993.

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Sophie Mayrand a été nommée vice-présidente, gestionnaire de portefeuille chez Trust Banque Nationale. Dans ce nouveau défi amorcé en août, elle sera responsable des activités liées à la gestion de portefeuille pour les investisseurs privés et institutionnels.

Titulaire de la désignation CFA, Sophie Mayrand a été cadre en gestion d’actifs pour plus de 10 ans. Elle a aussi évolué en tant qu’experte en matière de stratégies d’investissement pour une autre période de 10 ans.

Depuis 2020, elle était vice-présidente principale et spécialiste-actions, chez Fiera Capital. Auparavant, elle a été directrice Investissements chez Wealthsimple. Au fil de sa carrière, elle a également travaillé chez State Street Conseillers en gestion globale pour plus de 15 ans, Mercer, et BMO Harris Bank. De 1993 à 1995, elle a été gestionnaire de comptes de devises et de taux d’intérêt au sein de la Banque Nationale du Canada.

Sophie Mayrand détient un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal, et une maîtrise en comptabilité et finance de l’Université de Sherbrooke.

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Utiles à son approche disciplinée, les FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/profil/utiles-a-son-approche-disciplinee-les-fnb/ Wed, 13 Oct 2021 04:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82357 Celle-ci est fondée sur la diversification et sur une gestion rigoureuse des risques.

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Laurent Wermenlinger est conseiller en placement chez Valeurs mobilières Desjardins (VMD) depuis 2006 et travaille dans le secteur financier depuis maintenant 40 ans. Egalement gestionnaire de portefeuille et planificateur financier, il est l’un des premiers conseillers en placement à avoir utilisé des fonds négociés en Bourse (FNB) au Québec, soit à partir de 1998.

Laurent Wermenlinger travaille alors chez PWL Capital, une firme qu’il a cofondée en 1996. Son approche d’investissement est basée sur la gestion du risque minimal et une construction de portefeuille à partir des différentes catégories d’actifs, « plutôt que les prévisions des prophètes du placement ».

Avant de se lancer, il fait ses recherches. Il se rend notamment aux Etats-Unis à des conférences pour connaître toutes les particularités du produit en question. « J’ai acquis une connaissance de base des produits disponibles. Il n’y en avait alors pas beaucoup », se rappelle-t-il.

Il tisse des liens avec Barclays Global Investors, alors chef de file des FNB à l’échelle mondiale. Au moment de son implantation au Canada, il développe des liens d’affaires avec cette firme afin que ses clients puissent bénéficier de ses stratégies.

Faibles coûts, transparence et efficacité fiscale étaient déjà alors les avantages phares des FNB. « Si vous prenez ces trois éléments, vous avez une combinaison gagnante pour la majorité des gens », remarque-t-il.

« Si le rendement moyen d’un portefeuille est de 4 % et que vous payez de 1,50 % à 2 % en frais de gestion, ça va être difficile. C’est encore plus vrai aujourd’hui. Il faut travailler le coût intrinsèque des placements de manière à donner le maximum de chances au client d’avoir un rendement qui est acceptable et qui rejoint l’objectif de placements. »

Aujourd’hui, le secteur des FNB est beaucoup plus diversifié et offre une multitude de stratégies aux conseillers. Laurent Wermenlinger crée encore des portefeuilles reposant principalement sur des FNB offerts notamment par iShares, Vanguard et State Street Global Advisors. On y retrouve aussi des fonds communs de placement quantitatifs à très bas frais de Dimensional Fund Advisors; cette dernière vise à générer un rendement additionnel grâce aux stratégies basées sur des recherches universitaires. Ses portefeuilles se composent également exceptionnellement de quelques titres individuels.

Laurent Wermenlinger gère l’actif de 170 familles dont l’avoir totalise 275 M$. Il travaille principalement avec des clients très nantis qui visent à préserver leur capital. Selon celui qui fait de la gestion discrétionnaire pour ses clients, les FNB sont des instruments de placement de choix.

Une autre force de bon nombre de FNB est qu’ils permettent de gérer le risque grâce à leur diversification. « La diversification est un des bénéfices qui est gratuit sur le marché », aime-t-il répéter à ses clients. Outre la diversification par titres et par régions géographiques, Laurent Wermenlinger s’est attelé à diversifier aussi les stratégies d’investissement de ses clients.

À la fin des années 1990, aux Etats-Unis, il a fait la connaissance des universitaires Eugene Fama et Kenneth French, pères du modèle à trois facteurs, une approche que Laurent Wermenlinger utilise encore de nos jours.

« On a rencontré ces gens régulièrement et ils nous ont communiqué l’essence de leurs recherches », souligne-t-il. À ce moment-là, ils ciblent trois facteurs importants :

  • Le facteur « marché », soit le rendement supérieur espéré lorsqu’on investit dans un portefeuille diversifié de titres de propriété;
  • Le facteur « valeur » d’actions d’entreprises ayant un ratio cours/valeur comptable élevé, par opposition aux titres de croissance;
  • La décision de privilégier les titres d’entreprises de petite capitalisation plutôt que de grande capitalisation.

Evidemment, depuis ce moment, d’autres styles sont venus se greffer aux théories des deux Américains et au portefeuille de Laurent Wermenlinger.

Et si certains facteurs semblent prendre leur temps pour dégager un rendement excédentaire, comme les titres du style valeur qui a sous-performé dans les 12 dernières années par rapport aux actions de croissance, Laurent Wermenlinger fait preuve de patience.

« Mon but n’est pas de deviner le style [qui va s’illustrer], mais plutôt de structurer un portefeuille avec un facteur valeur qui est présent tout le temps », précise-t-il.

Pour lui, l’investissement se pense à très long terme. Sa méthodologie ne s’étale pas sur un ou deux ans, mais sur « la vie utile de l’investisseur », soit aussi longtemps que ce dernier est prêt à prendre un certain risque.

Selon Laurent Wermenlinger, déjà à l’époque, la gestion de portefeuille était une démarche. Le but étant de prendre en compte la tolérance au risque du client, sa planification financière, puis de déterminer le rendement auquel il pourrait s’attendre.

« Comme gestionnaire de portefeuille, vous devez donner le plus de possibilités à votre client d’arriver à atteindre ses objectifs », résume-t-il.

Loin de la spéculation

Misant sur des investissements à conserver pendant des années, y compris pour améliorer l’efficacité fiscale de ses portefeuilles, Laurent Wermenlinger évite la spéculation avec les FNB ainsi que les FNB de cryptomonnaies. Il aime garder ses placements pendant plusieurs décennies et estime que les FNB de cryptomonnaies ne sont pas les produits les plus adaptés à sa philosophie.

« Je privilégie l’investissement stratégique à l’investissement tactique; il peut y avoir une ou deux occasions, mais ce n’est pas l’approche que j’utilise la plupart du temps », insiste-t-il.

Dans le même ordre d’idées, la pandémie n’a eu que peu d’influence sur la composition de ses portefeuilles. Il a vendu quelques titres en détention de devises américaines, car il y avait des gains de change importants à faire, mais a ensuite trouvé des équivalents au Canada. Il a aussi augmenté quelque peu la liquidité des portefeuilles afin de profiter des occasions qui se présentaient. Toutefois, il ne s’agissait que de petits mouvements.

« On ne peut pas prévoir l’avenir d’une façon systématique et prévisible, mais on peut structurer un portefeuille de manière à être présent, d’une façon organisée, structurée, réfléchie. On est présent sur différents marchés et selon différentes méthodologies, et moi j’entoure ça aujourd’hui de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). »

Favorable aux facteurs ESG

Laurent Wermenlinger n’a pas hésité à intégrer les facteurs ESG. Il s’occupe également des enfants de ses clients et note que ces derniers avaient ces considérations très à coeur. « Ils avaient une conviction profonde, et il faut écouter ses clients. Il y a trois ans, j’ai parlé avec tous les manufacturiers avec qui je fais affaire pour leur dire que c’était la direction vers laquelle je m’en allais. Ces derniers ont fait preuve de beaucoup d’écoute », relate-t-il.

L’équipe de Laurent Wermenlinger a fait la transition vers l’investissement ESG pour la portion de son portefeuille ayant une approche quantitative. Elle s’attèle à faire de même pour ses approches régionales. Or, adopter une politique ESG n’est pas si évident que cela.

« Il faut bien regarder les fonds et les analyser. La recherche est continuelle à ce sujet. On ne peut pas tout changer d’un seul coup. C’est une évolution en finance », souligne-t-il.

Il est toutefois confiant vis-à-vis de l’avenir et espère avoir un biais ESG pour l’ensemble de ses catégories d’actifs. Laurent Wermenlinger s’attend à ce que les choses changent rapidement sur ce plan, notamment que les analyses des fonds soient davantage précises, ce qui permettra de mieux gérer les risques ESG.

Approche internationale originale

Dans sa construction de portefeuille, la répartition géographique de Laurent Wermenlinger se différencie de celle de la plupart des gestionnaires de portefeuille, qui ont souvent un biais favorable aux titres financiers domestiques. Avec son équipe, il sous-pondère les actions canadiennes et américaines par rapport aux portefeuilles canadiens et internationaux standards qu’on retrouve chez les gestionnaires de portefeuilles canadiens.

Le Canada a évidemment une part dans ses portefeuilles, particulièrement sur le plan du secteur financier. « On est très loin du 50 %, précise-t-il. Nos portefeuilles sont vraiment des portefeuilles internationaux où on va travailler les régions, les secteurs (les secteurs mondiaux) et la devise. »

Laurent Wermenlinger investit également en Europe et en Asie, mais affirme que l’élément auquel il prête particulièrement attention dans ses portefeuilles, c’est la composante factorielle.

« Au fur et à mesure que je les décline dans mes portefeuilles, les facteurs ont de moins en moins d’importance, mais ils sont là quand même. Le plus important revient encore à la proportion d’argent que j’investis dans les marchés : les titres de propriété par rapport aux titres de créances. Ça reste encore la décision numéro un. »

Quant à l’avenir, Laurent Wermenlinger ne compte pas abandonner les FNB, au contraire il espère que ces derniers vont continuer d’évoluer.

« C’est une structure fantastique, mais avec ses limites. Sur le plan des titres de propriété, l’Amérique du Nord est très bien couverte, mais l’Asie et l’Europe le sont seulement en partie », conclut le gestionnaire qui espère qu’avec le temps, ces autres régions du monde seront mieux couvertes par l’offre de FNB.

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Syndrome FOMO et FNB thématiques https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/syndrome-fomo-et-fnb-thematiques/ Mon, 14 Jun 2021 04:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80505 Ces FNB présentent des risques à considérer dans ses vérifications diligentes.

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Ces derniers mois, on a assisté à la prolifération des fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques, qui exposent les clients à un sous-segment de marché lié à un thème ou une tendance en vogue. Même s’ils peuvent paraître attrayants et constituer des occasions d’investissement, une analyse convenable de leurs risques propres, y compris celui de concentration sectorielle, s’impose.

Ainsi, je ne connais aucun investisseur qui n’aimerait pas surfer sur la vague haussière de la toute dernière meilleure idée du siècle. L’appétit pour les titres spéculatifs, avec leurs promesses de richesses futures, fluctue en fonction des conditions des marchés et de l’humeur générale des investisseurs.

Durant les périodes de marchés haussiers, les investisseurs, y compris nos clients parfois, ont da v a nt a ge tenda nce à sous-estimer le réel risque du marché et à devenir plus téméraires. C’est à ces moments qu’ils commencent à être moins patients avec les portions plus défensives de leurs portefeuilles diversifiés et à tendre vers les placements plus spéculatifs.

Or, l’humeur des clients et des marchés peut se renverser. Lors de marchés baissiers, le réflexe est de larguer ses titres volatils et de se réfugier dans des placements plus conservateurs.

Bref, en période de baisse, l’investisseur est motivé par la peur, et en période de hausse, par l’appât du gain.

Récemment, il semble que ce dernier phénomène ait propulsé la prise de risque dans le marché. Et cette situation m’incite à la prudence.

Si vous avez le sens de l’aventure, on observe une croissance du nombre de petites firmes émettrices de FNB qui souhaiteraient bien vous donner de grosses émotions. En effet, plusieurs d’entre elles offrent des FNB thématiques, même si les plus grands manufacturiers de FNB en proposent aussi.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Par le passé, les gros acteurs de l’industrie établis depuis longtemps, tels BlackRock, Vanguard, State Street, BMO Gestion mondiale d’actifs, etc., ont bien servi le segment des FNB exposés aux catégories d’actifs plus traditionnelles. Or, ces firmes ont largement ignoré les FNB de type «saveur du mois», misant plutôt sur la thématique ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) pour leur croissance future. Ce sont principalement les plus petites et nouvelles firmes de FNB qui sont à l’origine de l’offre de FNB thématiques et qui permettent de participer aux toutes dernières sensations. Une nouvelle firme cherchant à se procurer une part du marché trouverait extrêmement difficile de concurrencer les acteurs établis sur le tableau des catégories d’actifs traditionnelles. Elles misent donc sur les produits de niche qui n’intéressent pas particulièrement les grandes firmes.

Voici quelques FNB thémat iques populaires par ces temps-ci.

Commençons par les cryptomonnaies. Elles ne laissent personne indifférent. Certains y voient la plus grande innovation monétaire du dernier siècle redonnant au peuple le pouvoir d’échange depuis trop longtemps monopolisé par les grandes institutions, les gouvernements et la classe dirigeante.

D’autres y voient la plus grande sottise de ce dernier siècle, peut-être même une arnaque orchestrée par un petit groupe anonyme et qui est majoritairement utilisée par des organisations ayant une réputation peu enviable pour négocier dans l’obscurité réglementaire. Seul l’avenir nous dira ce qu’il en est réellement. Peu importe le camp dans lequel on se trouve, il est possible au Canada de participer aux folles variations du bitcoin grâce au FNB BTCC de la firme Purpose. D’autres manufacturiers canadiens en offrent, dont Evolve et Placements CI.

Des fois, l’investisseur peut connaître beaucoup de succès grâce à ces produits thématiques ou hyper ciblés. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. La cryptomonnaie illustre bien l’attrait des «trades qu’il ne faut pas manquer». On se rappelle les histoires pathétiques de petits spéculateurs qui avaient tout perdu en misant ce qu’ils possédaient dans le but de pouvoir faire partie de la vague à la hausse du bitcoin en 2017-2018.

Il est là le danger des investissements thématiques qui carburent à la frénésie populaire, multipliée par les campagnes d’émoustillement menées sur les réseaux sociaux. On a intérêt à être parmi les premiers à participer à ces bulles spéculatives. Tous les autres ne sont là que pour aider la bulle à gonf ler, même si elle se dégonflera lorsque les premiers venus décideront de prendre leurs profits, avant qu’ils puissent éviter d’énormes pertes.

Le FNB BUZZ de la firme Van Eck offre d’investir dans les titres qui font le plus parler d’eux sur les réseaux sociaux, tels REDDIT, StockTwits et Twitter. Ce FNB détient 75 titres américains et, à ce jour, compte 500 M$US en actif sous gestion. Il investit aussi dans les actions de type chèque en blanc, mieux connues sous leur acronyme SPAC (special purpose acquisiton company). Ces sociétés n’ont aucune activité commerciale et sont formées strictement afin de récolter des capitaux dans le but d’acheter une entreprise existante. Généralement, on sait dans quel secteur elles visent à faire une acquisition. Les SPAC servent aux jeunes pousses à obtenir des capitaux.

Le FNB UFO de la firme Procure investit dans tout ce qui touche la conquête de l’espace.

Pour les fanas du sport professionnel, il y a le FNB MVP de la firme Roundhill Investments. Il investit dans les équipes de sport professionnelles, les ligues, les réseaux sportifs, et… les SPAC. Vous craignez un retour de l’inflation ? Vous pourriez utiliser le INFL de la firme Horizon Kinetics Asset Management qui tente de déterminer ces entreprises qui pourraient bénéficier d’une reprise de l’inflation. On n’y retrouve pas de SPAC !

Un FNB FOMO ? Pourquoi pas !

La popularité des FNB thématiques semble liée au syndrome FOMO (fear of missing out), caractérisé par la peur de rater quelque chose d’important.

Pourquoi ne pas boucler la boucle en offrant un FNB permettant d’investir d’un coup dans tous les thèmes chauds ? La petite firme Tuttle Tactical Management tentera d’attirer l’intérêt des investisseurs pour les toutes dernières modes avec son FNB portant évidemment le symbole… FOMO. La firme a récemment déposé une demande d’enregist rement auprès de la Securit ies and Exchange Commission. Tuttle propose d’appliquer des filtres de momentum sur tout ce qui bouge pour investir dans les thèmes les plus populaires parmi les investisseurs. Par exemple, il serait présentement investi dans les actions de momentum, Gamestop, BlackBerry, et autres titres en vogue sur les réseaux sociaux, les cryptomonnaies, l’hydrogène… et les SPAC.

Il est rendu si abordable et relativement simple d’émettre un nouveau FNB aux États-Unis si l’on est prêt à partager les revenus de gestion avec l’une des multiples firmes qui se spécialisent dans l’accompagnement de mise en marché. On dirait presque qu’il ne suffit que d’un acronyme accrocheur pour que certains se lancent dans l’industrie des FNB.

Ces produits représentent un niveau de risque jamais vu dans le passé. Les FNB offrant une concentration accrue, tels les FNB sectoriels, ou des catégories d’actifs volatiles existent depuis longtemps. Ces FNB sont certes plus volatils, mais permettent à l’investisseur une précision supérieure des allocations lorsqu’ils sont utilisés de manière modérée. Ils permettent aussi à l’investisseur convaincu de prendre une position dont le niveau de risque n’est pas pour tout le monde. Les nouveaux produits FOMO jouent toutefois sur une tout autre dimension, soit l’émotion de l’investisseur et la peur de manquer la nouvelle sensation. Cela les rend plus risqués et en fait des produits qui devraient être utilisés avec beaucoup de prudence.

Guy Lalonde est conseiller en placement, gestionnaire de portefeuille

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Gregory Chrispin se joint Addenda Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/gregory-chrispin-se-joint-addenda-capital/ Mon, 21 Sep 2020 12:07:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75092 NOUVELLES DU MONDE – Il fait désormais partie du conseil d’administration (CA) de la firme.

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Gregory Chrispin intègre le CA d’Addenda Capital à titre d’administrateur. La société privée de gestion de placement espère ainsi profiter de ses connaissances en planification stratégique et en gestion de portefeuille acquises au cours de ses plus de 30 ans d’expérience dans le milieu financier.

« Nous sommes ravis d’accueillir M. Chrispin au sein de notre conseil d’administration, commente Roger Beauchemin, CFA, président et chef de la direction d’Addenda et membre du CA. Sa connaissance du secteur coopératif et de tous les aspects du secteur des services financiers, en particulier de la gestion de portefeuille, ainsi que son sens aigu des affaires feront de lui un excellent atout pour notre conseil d’administration. Nous nous réjouissons de l’apport de Gregory au succès futur d’Addenda. »

Gregory Chrispin est déjà membre de plusieurs CA de sociétés de gestion de portefeuilles institutionnels. Depuis quatre mois, il est membre du comité d’examen indépendant de la Fondation fiduciaire canadienne de bourses d’études, un organisme à but non lucratif qui cherche à aider des familles canadiennes à épargner en vue des études postsecondaires de leurs enfants.

Il a également été vice-président du CA d’Aviso Wealth de 2018 à 2019 et membre du CA de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) de 2017 à 2019 où il a succédé à Yvon Charest au poste de président.

Gregory Chrispin a également travaillé plusieurs années à Desjardins, dont trois ans à titre de Premier VP Gestion de patrimoine et Assurance de personnes (2016-2019). Avant cela il était VP, Placements à Desjardins Gestion internationale d’actifs depuis 2010.

Il a aussi été pendant plus de 9 ans chez State Street Global Advisors, notamment à titre de Président et Directeur général de la société.

Gregory Chrispin est titulaire d’un baccalauréat en mathématiques et actuariat de l’Université de Montréal.

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Lutter contre le racisme systémique en gestion de patrimoine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lutter-contre-le-racisme-systemique-dans-la-gestion-des-richesses/ Fri, 17 Jul 2020 12:05:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67740 Il est temps d’avoir une véritable conversation et de changer la dynamique du pouvoir, estiment les professionnels noirs.

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Les semaines qui ont suivi l’assassinat de George Floyd par des policiers de Minneapolis, Darryl Brown ne se sentait pas confortable de parler de racisme systémique.

Bien que plusieurs s’attendaient à ce qu’il s’exprime à titre de conseiller noir dans une industrie majoritairement blanche, le planificateur financier de Toronto se sentait davantage mal à l’aise.

« Cela s’explique peut-être par le fait qu’au départ, une des choses que j’ai dû faire pour survivre dans l’industrie, c’est de tenter en quelque sorte de me convaincre que je ne suis pas noir, dit-il. Même si ça peut sembler complètement fou. »

Darryl Brown, le PDG et fondateur de You & Yours Financial, évoque des rencontres avec des groupes de clients en début de sa carrière. Il s’agissait toujours d’hommes blancs d’âge moyen. Il était alors particulièrement conscient d’être différent.

« C’est un sentiment – celui d’être différent – que j’ai toujours activement et inconsciemment cherché à étouffer, affirme-t-il. Une partie de moi, pour survivre, a toujours désiré se fondre dans la masse. »

Mais Darryl Brown affirme pourtant qu’il faut s’attaquer au racisme systémique dans l’industrie financière, même si « c’est gênant pour tout le monde ».

« L’industrie n’a pas toujours reconnu le fait qu’il s’agissait d’une problématique systémique, souligne-t-il. En fait, les gens se sont sentis offensés d’en parler. »

Depuis le meurtre de George Floyd en mai et les manifestations mondiales contre le racisme qui ont suivi, un certain nombre de grandes institutions financières ont toutefois reconnu l’existence de racisme systémique et annoncé des plans visant à accroître la diversité.

Les conseillers noirs, les gestionnaires de portefeuille et les cadres conviennent qu’il y a beaucoup de travail à faire.

Gregory Chrispin, un vétéran de 35 ans de l’industrie qui a occupé des postes de direction chez Desjardins et State Street Global Advisors, à Montréal, dit avoir subi des discriminations dans sa carrière, parfois de type silencieux. Il se rappelle avoir senti les regards peser sur lui lorsqu’il assistait à de grandes conférences de l’industrie.

Ces regards demandaient : « Pourquoi est-il ici ? D’où vient-il ? » Ils semblaient dire : « Quelqu’un a dû avoir besoin de satisfaire une statistique [sur la diversité] et c’est pour cela qu’il est ici » », confie Gregory Chrispin.

Lisa Hayles, gestionnaire de fonds chez Trillium Asset Management, à Boston, a grandi à Toronto où elle a amorcé sa carrière. Elle a déménagé à Londres au début des années 2000 avant d’atterrir à Boston, une ville qu’elle décrit comme plus paroissiale et où l’industrie financière est davantage « blanche ».

Une importante publication économique a récemment publié un entretien avec le PDG de Trillium Asset Management évoquant le manque de diversité parmi les investisseurs engagés dans le domaine des investissements responsables, comme ceux tenant compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). L’article évoquait toutefois la récente embauche de Lisa Hayles, incluant sa photo, bien qu’elle n’ait pas été interviewée.

Lisa Hayles, qui est une spécialiste de ce secteur d’investissement, estime que le traitement pouvait donner l’impression qu’elle était recrutée davantage pour satisfaire la diversité, puisque l’article n’évoquait pas son expertise et ses presque 20 ans d’expérience en investissement durable.

Les personnes qui ne me connaissent pas pourraient lire ça et se dire : « Elle a eu le poste parce qu’elle est noire. C’est exaspérant », estime-t-elle.

Elle a finalement publié un post sur LinkedIn au sujet de l’article et a eu l’occasion de parler au journaliste. Elle soutient que sa première réaction a cependant été révélatrice.

« Dès la lecture de l’article, j’ai compris qu’il y avait un problème, mais mon réflexe a été de refouler cette première impression et me disant qu’il ne fallait pas en faire tout un plat », explique-t-elle.

« Je trouve cela révélateur parce que c’est représentatif de l’expérience de personnes de couleur dans l’industrie de la gestion de portefeuille, et probablement dans tout un tas de secteurs. On constate une situation, on évalue sa gravité, et de quelle manière on désire la gérer, puis l’énergie qu’on est disposé à y investir. »

Gregory Chrispin signale avoir dû faire face à ce qu’il appelle des stéréotypes et des préjugés inconscients. Lorsqu’une personne lui a demandé un jour de parler de son passé et de sa famille, il a évoqué ses trois frères.

« Et aucun n’est en prison ? » a répondu la personne, avant de tapoter son épaule et de dire qu’il plaisantait.

Gregory Chrispin attribue de telles remarques à l’ignorance plus qu’à la malveillance. « Mais combien de personnes ont de tels préjugés ? »

Lorsque Darryl Brown a commencé sa carrière il y a plus de dix ans, ce qu’il voulait c’est aider les gens à gérer leur argent et éviter une insécurité financière comme celle qu’il avait connue en grandissant. Mais à l’époque, le salaire de départ des conseillers était souvent inférieur à 30 000 dollars, et à compter de la deuxième année, toute la rémunération était basée sur un système de commissions, dit-il.

Je me souviens avoir pensé à l’époque : « Est-ce que je vais aller voir les amis de mon père qui viennent jouer aux dominos le dimanche soir ? Est-ce que je dois solliciter une liste d’appels de l’association caribéenne canadienne de Guelph dont ma mère fait partie ? »

Ce dont il avait besoin, dit-il, c’était d’être au club de golf ou d’avoir accès à des prospects fortunés.

« Le travail consiste à solliciter des fonds à partir des réserves de richesse existantes, dit-il. En raison de ce que vous êtes, vous avez parfois un désavantage important pour y avoir accès. »

Darryl Brown dit que cela lui a semblé être « une bataille ridicule » et qu’il a fini par accepter un poste de chercheur, même si ses points forts étaient le travail de contact avec les clients et le conseil en investissement. « C’était extrêmement décevant pour moi. »

Il a fini par se donner une nouvelle chance et a fondé You & Yours Financial en 2017.

Selon Lisa Hayles, la primauté blanche et le racisme institutionnel sont des phénomènes mondiaux qui ont conduit à la sous-représentation des minorités dans le monde « très blanc et très masculin » de la gestion de portefeuille.

« Si nous voulons vraiment aborder la question des obstacles à la diversité et à l’intégration de la main-d’œuvre dans une optique globale, il est nécessaire de comprendre les raisons historiques qui ont conduit à la création du type de main-d’œuvre que nous avons aujourd’hui », soutient-elle.

« Le meurtre de George Floyd a provoqué un grand questionnement et a levé un voile sur la nature vraiment insoluble de la façon dont le racisme se manifeste », ajoute-t-elle.

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