Refinitiv – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 31 Aug 2023 12:25:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Refinitiv – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La CIBC et la Laurentienne annoncent un bénéfice en baisse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-cibc-et-la-laurentienne-annoncent-un-benefice-en-baisse/ Thu, 31 Aug 2023 12:25:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96002 Au troisième trimestre.

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La Banque CIBC annonce que son bénéfice du troisième trimestre a chuté de plus de 10 % par rapport à l’année précédente, le montant qu’elle a mis de côté pour les prêts irrécouvrables ayant triplé au cours du trimestre.

La banque déclare avoir réalisé un bénéfice de 1,43 milliard de dollars (G$), soit 1,47 $ par action, pour le trimestre terminé le 31 juillet, en baisse par rapport au résultat de 1,67 G$, soit 1,78 $ par action, enregistré l’an dernier.

« Nous avons généré de solides résultats financiers au troisième trimestre malgré un contexte économique plus difficile, a déclaré Victor G. Dodig, président et chef de la direction de la Banque CIBC, dans un communiqué. La dynamique toujours solide de nos activités essentielles au chapitre du rendement est le reflet de notre approche rigoureuse dans la répartition des ressources et l’exécution de notre stratégie focalisée sur le client. Nous continuons de tirer parti de nos investissements récents dans les talents et la technologie, lesquels permettent à notre équipe d’en faire plus pour aider nos clients à faire de leurs idées une réalité. »

Les produits ont totalisé 5,85 G$, en hausse par rapport aux 5,57 G$ du même trimestre de l’exercice précédent.

La CIBC indique que sa dotation à la provision pour pertes sur créances s’est élevée à 736 M$ pour le trimestre, en hausse par rapport aux 243 M$ du troisième trimestre de l’exercice précédent.

Sur une base ajustée, la CIBC annonce avoir gagné 1,52 $ par action au cours de son dernier trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,85 $ par action un an plus tôt.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,68 $ par action, selon les estimations compilées par la firme de données sur les marchés financiers Refinitiv.

Banque Laurentienne

La Banque Laurentienne du Canada a annoncé pour sa part un bénéfice de 49,3 M$ pour le troisième trimestre, en baisse par rapport aux 55,9 M$ enregistrés au cours du même trimestre de l’année précédente.

La banque, qui a annoncé en juillet qu’elle procédait à un examen de ses options stratégiques, a déclaré que le bénéfice s’élevait à 1,03 $ par action pour le trimestre terminé le 31 juillet, en baisse par rapport à 1,18 $ par action un an plus tôt.

Les revenus ont totalisé 260,8 M$ pour le trimestre, comparativement à 260,0 M$ pour le même trimestre l’an dernier.

Les provisions pour pertes sur créances de la Banque Laurentienne se sont élevées à 13,3 M$ pour le troisième trimestre, comparativement à 16,6 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la banque déclare avoir gagné 1,22 $ par action au cours de son dernier trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,24 $ par action il y a un an.

« Nous avons déclaré de solides résultats pour le trimestre, et je suis extrêmement satisfaite des progrès que nous continuons de réaliser au chapitre de nos priorités pour l’exercice 2023, plus particulièrement en ce qui a trait à l’accent continu mis sur l’amélioration de l’expérience client », a dit Rania Llewellyn, présidente et chef de la direction, dans un communiqué.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 1,16 $ par action, selon les estimations compilées par la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

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Power Corp subira des effets limités de la débâcle de Silicon Valley Bank https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/power-corp-subira-des-effets-limites-de-la-debacle-de-silicon-valley-bank/ Sun, 19 Mar 2023 20:56:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92609 Et présente des résultats en deçà des attentes des analystes.

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Les nuages qui planent sur le secteur bancaire dans la foulée de la crise de liquidités qui a frappé la Silicon Valley Bank ne devraient pas avoir d’effets « matériels » sur le portefeuille de Power Corporation, anticipe la direction du conglomérat de la famille Desmarais.

La clientèle de la Silicon Valley Bank, qui est passée sous contrôle du gouvernement américain, est majoritairement issue du milieu des entreprises technologiques. Dans les derniers jours, Power Corp a fait le tour de ses différents investissements dans le secteur des fintechs afin d’évaluer le risque encouru. « Il n’y a rien de « matériel » en ce qui concerne le groupe dans son ensemble », assure le chef des finances, Gregory Tretiak, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes financiers, vendredi.

Ça ne veut pas dire que toutes les fintechs en portefeuille ne sont pas concernées par les manchettes économiques des derniers jours. « C’est sûr que pour certaines entreprises en démarrage, ça perturbe les activités, admet Gregory Tretiak. Elles doivent trouver différentes sources de crédit à court terme. »

Ces entreprises ne sont toutefois pas à risque, assure-t-il. « On n’a pas vu de perturbations majeures pour les entreprises en portefeuille, que ce soit au Canada ou en Europe. »

Power Corporation détient des participations majoritaires dans l’assureur Great-West, la Société financière IGM et Whealtsimple. Elle a également des investissements dans les entreprises québécoises Lion Électrique, un constructeur d’autobus et de camions électriques, et Lumenpulse, un spécialiste de l’éclairage.

Résultats inférieurs aux attentes

Power Corporation a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes des analystes, après la fermeture des marchés la veille.

Dans sa présentation aux analystes vendredi, le président et chef de la direction, Jeffrey Orr, a mentionné que le contexte économique était difficile pour le secteur financier. Il a souligné que l’industrie des fonds communs canadiens avait enregistré des retraits records en 2022 dans un contexte où les marchés boursiers et obligataires affichaient des rendements négatifs. « Ce n’était pas une année où la confiance des investisseurs était très élevée. »

Au quatrième trimestre, le bénéfice net du conglomérat s’établit à 486 millions de dollars (M$), comparativement à 626 M$ à la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté dilué par action était de 59 cents, par rapport à 1 $.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 98 cents, selon la firme de données financières Refinitiv.

Par filiale, l’analyste Graham Ryding, de Valeurs mobilières TD, estime que la Great-West, la Société financière IGM et le Groupe Bruxelles Lambert ont donné des résultats similaires aux prévisions. « Cependant, cela a été contrebalancé par les pertes dans les plateformes d’investissements et les entreprises autonomes », commente-t-il dans une note.

Au cours du trimestre, Power a déprécié la valeur de son actif dans Lion Électrique de 109 M$. Le conglomérat juge cependant que le constructeur d’autobus et de camions électriques est sur la bonne voie. La direction est satisfaite des plus récents résultats de l’entreprise.

« Ça ne veut pas dire que nous avons perdu de l’argent, je veux le clarifier, insiste Jeffrey Orr. Nous avons investi un peu plus de 100 M$ et la valeur de notre participation est d’environ 220 M$. Nous avons dû prendre une charge, mais la valeur est significativement plus élevée que l’argent investi. »

L’analyste Phil Hardie, de Banque Scotia, croit qu’il n’y a pas de grandes conclusions à tirer des résultats trimestriels tandis que les résultats « volatiles » des entreprises autonomes sont une source de « bruit ».

Un des objectifs que poursuit Power Corporation, qui a réorganisé ses activités en 2020, est de réduire l’écart entre la valeur de son actif net et le prix de son action. L’écart avoisinait les 35 % en 2015. Cet écart était tombé à 17 % en juin, mais est remonté à 24 %.

Jeffrey Orr estime que l’écart est sur une tendance baissière. Cette tendance n’est pas linéaire et la réduction de l’écart s’accompagne de soubresaut, défend-il.

Phil Hardie croit, pour sa part, que l’écart se résorbera. Il estime que l’évaluation est attrayante quand on tient compte de l’élargissement de l’aubaine sur la valeur de l’actif net dans les derniers mois. « En attendant, les investisseurs sont récompensés par un généreux dividende de 6 % », ajoute l’analyste.

Vendredi, l’action reculait de 1,10 $, ou 3,12 %, à 34,18 $ à la Bourse de Toronto, vers midi.

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2021 : une année faste pour la banque d’investissement  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/2021-une-annee-faste-pour-la-banque-dinvestissement/ Fri, 07 Jan 2022 13:10:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84564 La vigueur des marchés des actions et des fusions-acquisitions a fait grimper les commissions des banquiers à des niveaux record. 

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L’activité mondiale de banque d’investissement a atteint plusieurs records en 2021, selon les nouvelles données de Refinitiv.

La société a indiqué que le total des commissions de banque d’investissement a bondi de 22 % l’an dernier pour atteindre 159,4 milliards de dollars américains (G$ US), soit le niveau le plus élevé jamais enregistré.

Les commissions de souscription sur le marché des actions ont augmenté de 25 % en 2021 pour atteindre un niveau record de 40,0 G$ US, selon Refinitiv.

La vigueur du marché des premiers appels publics à l’épargne (PAPE), y compris les sociétés d’acquisition à vocation spécifique (SAVS) – ou Special Purpose Acquisition Company (SPAC) en anglais), a été un facteur clé de cette augmentation.

Dans le même temps, les frais de fusion et d’acquisition ont bondi de 46 % l’année dernière pour atteindre 48,2 G$ US, marquant ainsi la période annuelle la plus forte jamais enregistrée pour les frais de conseil.

Les commissions de souscription de titres de créance sont restées plus ou moins stables d’une année sur l’autre, mais les commissions liées à l’activité de prêt syndiqué ont atteint le chiffre record de 26,7 milliards de dollars US, soit une hausse de 26 % par rapport à l’année précédente, selon le rapport.

Le secteur financier a été le principal moteur des honoraires des services bancaires d’investissement mondiaux en 2021, selon Refinitiv, représentant près d’un tiers du total.

Le secteur de la technologie a connu le plus grand bond d’activité, avec des honoraires en hausse de 45 % d’une année sur l’autre.

Si la masse globale des honoraires a atteint des sommets l’an dernier, elle s’est également concentrée : les trois premières banques ont vu leur part combinée augmenter de 2,2 % pour atteindre 21 %.

JP Morgan est restée en tête, avec des honoraires de banque d’investissement totalisant 12,9 G$ US, soit une part de marché de 8,1 %.

Goldman Sachs s’est classée deuxième, avec une part globale estimée à 7,2 %, et Morgan Stanley était troisième.

BofA Securities et Citi complètent le top 5.refini

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Rarement optimal, de couvrir le risque de change https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits/rarement-optimal-de-couvrir-le-risque-de-change/ Wed, 13 Oct 2021 04:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82355 Pour un investisseur canadien, l'absence de couverture pourrait réduire la volatilité de son portefeuille et lui éviter un coût important.

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Parmi les principaux actifs auxquels sont généralement exposés les investisseurs canadiens, lequel a le mieux performé au pire de la tempête boursière survenue du 19 février au 23 mars 2020? C’est un actif qu’on ne voit pas nécessairement sur leur relevé de portefeuille, soit le dollar américain par rapport au dollar canadien. Durant cette courte période, la devise américaine s’est appréciée de 9,8 % par rapport à la devise canadienne, déclassant les obligations fédérales (2,8 %) et l’or (-2,5 %), selon les données disponibles sur Refinitiv.

Or, la tendance s’est inversée de manière spectaculaire au cours des 16 mois suivants. La quasi-totalité des marchés obligataires, boursiers et même des commodités affiche de forts gains du 23 mars 2020 au 30 juillet 2021. La paire dollar américain-dollar canadien ($ US/$ CA) reste pratiquement seule en territoire négatif, avec une variation de -14,1 % durant cette période.

Concrètement, pour un investisseur canadien dont le portefeuille ne comporte aucune couverture de risque de change, le rendement des actions américaines s’est avéré moins décevant pendant le marché baissier éclair du début 2020 (ex. : -34 % pour le S&P 500 en $ US, contre -27 % en $ CA) et moins bon au cours des 16 mois subséquents (96 % pour le S&P 500 en $ US, contre 69 % en $ CA) lorsqu’il est mesuré en devise locale, selon les chiffres de Refinitiv.

De tels écarts de performance ont ravivé les questionnements sur la meilleure approche à adopter en matière de couverture du risque de change. Analysons le cas le plus courant auquel font face les investisseurs canadiens: celui de la couverture de devise pour les fonds d’actions américaines.

Coûts non négligeables

Combien coûte l’opération de couverture des variations du taux de change entre nos deux pays? Explicitement, le coût est négligeable. Le marché à terme sur la paire $ US/$ CA est très liquide, ce qui explique pourquoi les ratios de frais de gestion des principaux fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions américaines couverts pour la devise (XSP affiche un RFG de 10 points de base (pb), VSP, de 9 pb, et ZUE, 9 pb) sont pratiquement identiques à ceux de leurs versions non couvertes (XUS : 10 pb, VFV : 8 pb, ZSP : 9 pb).

Attention, cela ne veut pas dire que l’investisseur canadien doit s’attendre à ce que la performance du fonds couvert contre le risque de change soit identique à celle qu’obtient un investisseur américain. Il existe en effet des coûts implicites associés à la mécanique des opérations de couverture de change.

Pour les quantifier, comparons la performance de l’indice S&P 500 en dollars américains à celle du S&P 500 couvert en dollars canadiens publiées par la société Standard & Poor’s. Ce dernier est l’indice que suivent les principaux FNB d’actions américaines couverts et il opère avec des contrats à terme sur la paire $ US/$ CA à échéance d’un mois, rééquilibré mensuellement.

Résultat : de janvier 1994 à la fin de juin 2021, couvrir le risque de change du S&P 500 a engendré un coût implicite de 73 pb par année, en moyenne. C’est toutefois l’étendue de cet écart de performance qui frappe, allant d’un gain de près de 200 pb (début 2004) à une perte de plus de 400 pb (fin 2009). Comment expliquer cela?

Le premier suspect est le coût de portage (cost of carry) lié aux contrats à terme utilisés. Comme ceux-ci sont à échéance d’un mois, le niveau du $ US/$ CA vendu à terme doit tenir compte de l’écart de taux d’intérêt à un mois entre le Canada et les Etats-Unis. Comme le montre le graphique 1, ce facteur entraîne parfois un coût, mais il peut également générer des gains lorsque les taux d’intérêt sont plus élevés de notre côté de la frontière.

Ainsi, le différentiel de taux d’intérêt moyen depuis 1994 n’est que de 4 pb… à l’avantage des Canadiens. Alors, qu’est-ce qui explique véritablement le coût implicite observé sur la période? C’est l’effet résiduel de change, soit l’écart de performance engendré par le fait que la quantité de dollars américains couverts et la véritable exposition du fonds peuvent varier de façon importante entre les quatre semaines séparant les moments où un fonds rééquilibre sa couverture de devise.

Pour mieux comprendre l’effet résiduel de change, imaginons un fonds canadien reproduisant l’indice S&P 500, avec un actif de 100 M$ US en date du 28 février 2020, soit juste avant le pire de la crise de la COVID-19. Pour couvrir le risque de change, celui-ci vend à découvert 100 M$ US contre le dollar canadien. Un mois plus tard, lorsque vient le moment de rééquilibrer sa couverture, la valeur des actifs n’est que de 87 M$ US. Le fonds se retrouve donc avec un excès de position à découvert de 13 M$ US… sur un dollar américain qui vient de s’apprécier de 6 %. Cette situation lui coûte environ 75 pb de sous-performance par rapport au S&P 500.

En principe, cet effet pourrait être à l’avantage des Canadiens si le dollar américain et les actions américaines fluctuaient dans le même sens. Malheureusement, c’est exactement l’inverse qui se produit généralement – particulièrement depuis les 15 dernières années et surtout en période de forte volatilité boursière.

Écart de performance analysé

Maintenant que nous connaissons l’origine du coût implicite, qu’en est-il de la performance des actions américaines avec une couverture de change comparée à celle d’un portefeuille laissant le dollar canadien fluctuer librement? Pour y répondre, examinons cette fois le S&P 500 en dollars canadiens (c’est-à-dire aucune couverture) par rapport au S&P 500 couvert en dollars canadiens. Une analyse des fenêtres mobiles de cinq ans permet d’obtenir un juste milieu entre un intervalle trop court (bruyant) et trop long (peu informatif). À noter que pour allonger la période observée, le rendement du S&P 500 en $ US entre 1980 et 1994 est utilisé comme substitut pour le fonds couvert1.

Constat: depuis 1980, le S&P 500 couvert pour le change a sous-performé son alternative non couverte de 82 pb par année, en moyenne. Encore une fois, l’étendue de l’écart de rendement est considérable, allant de +1030 pb (en novembre 2007) à – 800 pb (en janvier 2016) sur une période annualisée de cinq ans (voir le graphique 2).

De plus, un portefeuille d’actions américaines couvert pour le risque de change s’est avéré plus volatil au cours des quatre dernières décennies. La différence entre l’écart-type des rendements en pourcentage du S&P 500 couvert en dollars canadiens et celui sans couverture est en moyenne de 91 pb sur une période annualisée de cinq ans.

Une hausse de la volatilité est observable depuis 2008. Le S&P 500 couvert en dollars canadiens s’est avéré nettement plus volatil (en moyenne de 280 pb sur une période annualisée de cinq ans) entre 2008 et 2021. Les deux stratégies présentaient pourtant plus ou moins le même niveau de risque entre 1980 et 2008.

Les constats: depuis 1980, couvrir le risque de change s’est avéré parfois très bénéfique pour les rendements, d’autres fois très néfaste, et en moyenne légèrement négatif. Plus récemment, les investisseurs ne couvrant pas le taux de change ont eu droit à des rendements nettement moins volatils. Pourquoi?

Vous aurez peut-être remarqué que la sousperformance moyenne du S&P 500 couvert (82 pb) est presque identique au coût implicite de couverture (73 pb). Ce n’est pas un hasard. En effet, on entend souvent que les mouvements de devises sont un jeu à somme nulle à long terme. C’est effectivement ce qu’un regard sur 50 ans de mouvements du dollar canadien par rapport au dollar américain nous indique – plus l’horizon augmente, plus la variation annualisée moyenne converge à zéro.

Bien entendu, l’étemel paradoxe en investissement est que bien que nous ayons pour la grande majorité un horizon d’investissement à long terme, personne ne vit dans le «long terme». Au contraire, nous sommes tous confrontés à la succession des variations à court et moyen terme qui, dans le cas de la devise, peuvent parfois donner lieu à des écarts de performance de plus de 10 points de pourcentage d’une année à l’autre.

Néanmoins, la bonne nouvelle est que si une perspective de portefeuille global est prise, ces variations annuelles offrent un précieux effet diversificateur. En fait, les données analysées démontrent que la devise américaine (par rapport à la devise canadienne) arbore pratiquement le titre d’ultime valeur refuge. Ni l’or ni les obligations gouvernementales ne peuvent se targuer d’une corrélation négative avec les marchés boursiers américains depuis près de cinq décennies comme le dollar américain (corrélation calculée sur une fenêtre glissante de 5 ans, voir le graphique 3).

D’ailleurs, ce phénomène s’est accentué lors des deux plus récents marchés baissiers – la corrélation des bons du Trésor et de l’or avec la Bourse augmentant au pire moment, tandis que celle du $ US/$ CA baissait. Concrètement, cela a permis de réduire du quart environ les pertes du S&P 500 en $ CA par rapport à son alternative couvrant le change lors des marchés baissiers d’octobre 2007 à mars 2009 (aucune couverture: rendement de -42,9 %; couverture complète: -58,5 %) et de février 2020 et mars 2020 (aucune couverture: rendement de -27,4 %; couverture complète : -35,9 %).

Stratégies à évaluer

À la lumière de ces informations, quelle est la meilleure approche? Laisser les rendements des actions américaines fluctuer parallèlement aux aléas du dollar canadien? C’est ce qui semble être la stratégie privilégiée sur une base stratégique.

Bien qu’on parle souvent de «risque» de change, dans le cas du $ US/$ CA, celui-ci a plutôt l’allure d’une bénédiction déguisée. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui, considérant la rareté d’actifs offrant une diversification robuste par rapport aux marchés boursiers… sans pour autant amputer l’espérance de rendement à long terme d’un portefeuille.

Est-ce dire qu’il faut proscrire la couverture de change des actions américaines en toutes circonstances? Pas nécessairement. Au-delà de la froideur des chiffres, il ne faut pas sous-estimer la gestion des émotions qui peut rendre difficile le fait de s’en tenir à une stratégie lorsque son opposée surperforme. Par conséquent, couvrir 50 % de l’exposition à la devise est une pratique répandue qui n’est peut-être pas optimale du point de vue de la construction de portefeuille, mais qui peut s’avérer appropriée pour certains, dans la mesure où elle permet de minimiser le «risque de regret», tout en conservant une partie de l’effet diversificateur du billet vert.

De plus, si les mouvements du $ US/$ CA sont un jeu à somme nulle, par définition, ils doivent suivre un processus de retour à la moyenne. De ce fait, des occasions de couvrir (et découvrir) une fraction de l’exposition à la devise doivent forcément se présenter lorsqu’on atteint des niveaux de déviations extrêmes par rapport à une certaine valeur d’équilibre.

A ce chapitre, un concept populaire en valorisation de devises est celui de la parité des pouvoirs d’achat (PPA) absolue – une théorie basée sur la «loi du prix unique» selon laquelle le même panier de biens doit coûter le même prix, quelle que soit la monnaie dans laquelle ce dernier est fixé. Cette théorie comporte de nombreuses lacunes, mais offre tout de même un bon point de départ qu’on peut ensuite ajuster pour tenir compte du niveau moyen effectif du taux de change.

Ce faisant, on constate qu’une déviation d’environ 15 % par rapport au niveau de PPA ajusté a historiquement représenté un bon signal de renversement potentiel. Ce seuil de surévaluation du dollar américain a été atteint en mars 2020 et février 2016, et de sous-évaluation en mars 2011 et octobre 2007 – tous des points d’inflexion importants pour la devise.

En somme, comme pour toute décision de placement, il est nécessaire d’user de jugement quand vient le moment de déterminer son exposition au dollar américain. Dans tous les cas, il est important de prendre cette décision en ayant une vue globale du risque d’un portefeuille, en considérant les preuves solides du caractère défensif de la devise américaine et le coût implicite lié à sa couverture. De plus, on devrait considérer l’impact fiscal potentiel découlant du fait de passer d’un fonds à l’autre, ce qui peut rendre la gestion active de la couverture de change d’autant plus contreproductive pour les investissements dans des comptes non enregistrés.

Pour voir ces graphiques en grand, cliquez ici. 

1. Ce proxy n’inclut donc pas le coût implicite lié aux opérations de couverture. Toutefois, son effet est probablement limité sur cette période si on considère qu’un contexte de taux d’intérêt canadiens généralement plus élevés contrebalançait l’effet résiduel de change.

Afin de lire un rapport de Banque Nationale Investissements plus détaillé sur le sujet, cliquez ici.

* Louis Lajoie est stratège en investissement, Bureau du chef des placements, Banque Nationale Investissements

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PIB: hausse de 1,2 % en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pib-hausse-de-12-en-aout/ Fri, 30 Oct 2020 14:52:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76207 Toutefois, l’économie globale peine à retrouver son niveau pré-COVID-19.

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Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 1,2 % en août, après avoir augmenté de 3,1 % en juillet, selon ce que rapporte Statistique Canada.

L’agence indique toutefois que l’activité économique globale était encore inférieure d’environ 5 % au niveau observé en février avant la pandémie.

Les économistes s’attendaient en moyenne à une augmentation de 0,9 % pour août, selon la société de données financières Refinitiv.

Dans une estimation préliminaire, Statistique Canada note que la croissance pour septembre a été d’environ 0,7 %.

La croissance en août est survenue alors que les industries productrices de biens ont connu une hausse de 0,5 % et les industries productrices de services, de 1,5 %.

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L’économie canadienne a progressé de 3,0 % en juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/leconomie-canadienne-a-progresse-de-30-en-juillet/ Wed, 30 Sep 2020 17:15:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75465 Le produit intérieur brut réel du Canada a affiché une croissance de 3,0 % en juillet, a indiqué mercredi Statistique Canada, ce qui était conforme à l'estimation préliminaire de l'agence fédérale.

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Cette performance se comparait à une croissance de 6,5 % pour le mois de juin.

Les économistes s’attendaient en moyenne eux aussi à une croissance de 3,0 % pour juillet, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Dans son rapport, Statistique Canada note que les 20 secteurs industriels qu’il étudie ont affiché des augmentations en juillet. Les secteurs de l’agriculture; des services publics; de la finance et des assurances; ainsi que des services immobiliers et des services de location et de location à bail ont ainsi récupéré les pertes encaissées depuis le début de la pandémie.

Le secteur de la fabrication a augmenté de 5,9 % en juillet, après avoir enregistré une expansion de 15,1 % en juin, grâce à une hausse continue de la production, tout en restant environ 6 % en deçà de son niveau d’avant la pandémie.

Le secteur des services d’hébergement et de restauration, durement touché, a bondi de 20,1 % en juillet, ce qui représentait un troisième mois consécutif de croissance de plus de 10 %.

En outre, la production des soins de santé et de l’assistance sociale s’est accrue de 3,7 % en juillet, alors que davantage de médecins, de dentistes et de laboratoires ont rouvert avec l’assouplissement des mesures visant à limiter la propagation de la COVID-19.

Dans l’ensemble, Statistique Canada calcule que la production économique reste toujours environ 6 % sous son niveau de février, soit avant l’arrivée de la pandémie au pays.

La croissance s’est probablement poursuivie en août, a indiqué l’agence, mais à un rythme plus lent. L’estimation préliminaire de Statistique Canada vise une hausse de 1,0 % du PIB pour ce mois.

L’économiste en chef de la Banque CIBC, Avery Shenfeld, a souligné dans une note que le ralentissement de la croissance en août, jumelé à la hausse du nombre de cas de COVID-19 au cours des dernières semaines, suggérait que le pays pourrait s’attendre à des gains moins importants dans les mois à venir.

« L’assouplissement des restrictions liées à la COVID-19 a alimenté de solides gains du PIB canadien en juillet et août, mais les préoccupations tournent maintenant autour de l’idée que nous pourrions devoir payer pour une partie de cette plus large réouverture », a-t-il écrit.

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Une inflation annuelle plus basse que prévue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-inflation-annuelle-plus-basse-que-prevue/ Wed, 16 Sep 2020 16:50:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75144 L'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,1 % en août par rapport au même mois l'an dernier, a indiqué mercredi Statistique Canada.

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L’inflation annuelle est ainsi restée inchangée par rapport à celle observée en juillet.

Les économistes s’attendaient en moyenne à une inflation annuelle de 0,4 % en août, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Les prix de l’essence ont diminué de 11,1 % par rapport à août 2019, après avoir enregistré une baisse de 14,9 % en juillet.

En excluant l’essence des calculs d’inflation, l’indice des prix

à la consommation a augmenté de 0,6 % en août.

Les prix ont grimpé dans d’autres catégories telles que les services de soins personnels, où ils ont progressé de 7,2 %, notamment en raison des hausses de prix des coupes de cheveux et des services de coiffure, sous l’effet des coûts liés aux mesures prises pour limiter la transmission de la COVID-19.

La moyenne des trois mesures canadiennes de l’inflation de base, considérées comme de meilleurs indicateurs des pressions sous-jacentes sur les prix et suivies de près par la Banque du Canada, était de 1,7%.

La Banque du Canada a l’intention de maintenir son taux directeur directeur à 0,25 %, qu’elle considère comme sa valeur plancher, jusqu’à ce que l’inflation revienne à la cible idéale de 2,0 % de la banque centrale.

L’espoir est qu’en maintenant son taux bas, la banque centrale puisse faire baisser les taux des prêts hypothécaires et des prêts pour permettre aux gens d’emprunter et de dépenser plus facilement pour aider l’économie alors qu’elle se remet de la crise de la COVID-19.

Des experts suggèrent que le taux directeur de la Banque du Canada pourrait rester à son niveau actuel jusqu’à la fin de 2022 ou même jusqu’en 2023, bien que le rythme de la reprise dépende en grande partie de la trajectoire de la pandémie, qui a touché de larges pans de l’économie canadienne.

Le rapport mensuel sur l’inflation a noté que les frais de transport aérien ont chuté de 16 % par rapport à août 2019, après avoir diminué de 8,6 % en juillet, la baisse de la demande pendant la pandémie ayant convaincu les compagnies aériennes d’offrir des rabais.

À l’échelle régionale, les prix ont augmenté le plus rapidement à l’Île-du-Prince-Édouard, où, selon Statistique Canada, les consommateurs ont payé davantage pour les cigarettes _ qui ont enregistré une augmentation annualisée de 7,8 % après que la province a instauré une taxe spéciale à la mi-juillet.

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Chômage: sommet atteint en mai https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/chomage-sommet-atteint-en-mai/ Fri, 05 Jun 2020 14:25:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67056 Le taux de chômage a atteint un sommet en mai, même si l'économie a ajouté 289 600 emplois, alors que des entreprises ont pu rouvrir grâce à l'assouplissement des mesures de santé publique mises en place pour lutter contre la pandémie.

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Le taux de chômage a atteint 13,7 % dépassant le sommet précédent de 13,1 % établi en décembre 1982, selon ce que rapporte Statistique Canada vendredi.

L’augmentation du taux de chômage est survenue alors que de plus en plus de personnes ont commencé à chercher du travail.

L’augmentation du nombre d’emplois arrive après la perte de trois millions d’emplois en mars et avril.

Les économistes attendaient en moyenne une perte de 500 000 emplois en mai et un taux de chômage de 15,0 %, selon la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

Recul du taux de chômage au Québec

Au Québec, le taux de chômage a reculé de 3,3 % le mois dernier pour s’établir à 13,7 %.

Statistique Canada explique que d’avril à mai, l’emploi au Québec a progressé de 6,5 % (231 000). D’ailleurs, la croissance de l’emploi observée au Québec a été la plus forte parmi les provinces et elle a représenté une reprise d’environ 30 % des baisses cumulatives enregistrées en mars et en avril.

De plus, le nombre de personnes mises à pied temporairement a reculé au Québec.

À l’exception de la Nouvelle-Écosse, les deux autres provinces des Maritimes ont commencé à assouplir les restrictions liées à la COVID-19 au début de mai. Le nombre de personnes en emploi a progressé de 17 000 au Nouveau-Brunswick, de 8600 en Nouvelle-Écosse et de 2600 à l’Île-du-Prince-Édouard.

Au Nouveau-Brunswick, le taux de chômage a légèrement fléchi d’avril à mai, de 13,2 % à 12,8 %. En revanche, il a augmenté ailleurs dans les Maritimes: de 12 % à 13,6 % en Nouvelle-Écosse et de 10,8 % à 13,9 % à l’Île-du-Prince-Édouard.

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Les grandes banques relèveront-elles le défi du numérique ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-grandes-banques-releveront-elles-le-defi-du-numerique/ Fri, 20 Mar 2020 12:18:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65101 Les actionnaires ont-ils la patience d'attendre les effets des investissements massifs des banques dans leur transformation numérique ? Une enquête américaine des consultants Oliver Wyman jette le doute sur la question.

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Comme le montrent avec éclat les valeurs boursières élevées des grandes technos du pays de l’Oncle Sam, le numérique à grande échelle a la cote auprès des investisseurs.

Pendant ce temps, les grandes banques de nos voisins du Sud souffrent en silence.

Selon les chiffres d’Oliver Wyman, les vingt plus grandes entreprises technologiques américaines ont accru leur capitalisation boursière de 3,8 billions de dollars entre 2010 et 2018. La hausse de situe à 800 milliards de dollars chez les vingt plus grandes institutions financières américaines.

En outre, les fintechs qui s’attaquent aux marchés bancaires reçoivent énormément d’appui. Citant des chiffres de Refinitiv, Oliver Wyman signale que le multiple moyen cours-bénéfice des sociétés de technologies financières cotées en bourse est passé de 39 en 2010 à 49 en 2018. Parallèlement, ce multiple est passé de 14 à 11 pour l’ensemble de l’industrie des services financiers. Chez les grandes technos, le multiple moyen cours-bénéfice est passé de 17 à 22.

Les investisseurs doutent-ils de la capacité des grandes banques américaines à utiliser efficacement des milliards pour leurs transformations numériques ?

De fait, lors d’un sondage mené par Oliver Wyman en novembre dernier, un investisseur sur quatre, seulement, se dit convaincu de l’efficacité des stratégies de transformation numérique des banques. Moins de 1 % de ces mêmes investisseurs sont d’avis que ces stratégies sont bien articulées !

Ce scepticisme pourrait amplifier les difficultés boursières que devront affronter les banques américaines.

Oliver Wymans estime que « les actionnaires pourraient devenir moins indulgents au cours des prochaines années alors que l’économie amorce un déclin inévitable après plus de dix années d’expansion. Les investisseurs et les analystes sont récemment devenus de plus en plus préoccupés par les dépenses technologiques des banques. Ils leur posent de difficiles questions sur leurs portefeuilles d’investissement et la probabilité de générer de la valeur. »

Le temps presse, poursuit Oliver Wymans, car la concurrence des Amazon de ce monde n’est pas une vue de l’esprit. « Nous avons pris une centaine d’années afin d’avoir dix millions de clients. Une entente avec une grande techno peut faire doubler ce chiffre du jour au lendemain », dit un directeur des finances d’une grande banque citée par Oliver Wymans.

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La Banque TD affiche un profit en croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-td-affiche-un-profit-en-croissance/ Thu, 27 Feb 2020 20:51:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64659 La Banque TD a annoncé jeudi une hausse de son dividende, tout en publiant des résultats inférieurs aux attentes pour son premier trimestre.

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L’institution financière établie à Toronto a réalisé un profit de 3 milliards de dollars (G$), en hausse par rapport à celui de 2,4 G$ de la même période l’année dernière.

La TD versera désormais un dividende trimestriel de 79 cents par action, en hausse comparativement à son versement trimestriel précédent de 74 cents par action.

Le bénéfice par action de la banque s’est chiffré à 1,61 $ pour le trimestre clos le 31 janvier, comparativement à celui de 1,27 $ par action du même trimestre un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la TD a indiqué avoir obtenu un profit de 1,66 $ par action, un résultat en hausse par rapport à celui de 1,57 $ par action du premier trimestre de 2019.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté par action de 1,69 $, selon les prévisions recueillies par Refinitiv.

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