Patrimoine Richardson – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 24 Apr 2024 10:56:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Patrimoine Richardson – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nomination à Patrimoine Richardson https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-a-patrimoine-richardson-2/ Wed, 24 Apr 2024 10:56:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99946 NOUVELLES DU MONDE – Un nouveau vice-président, stratégie d’entreprise et analyse a été nommé.

L’article Nomination à Patrimoine Richardson est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Kevin Shubley rejoint Patrimoine Richardson à titre de vice-président, stratégie d’entreprise et analyse.

Ce dernier apporte plus de 30 ans d’expérience, notamment dans la gestion de patrimoine, l’exécution stratégique, la gestion du changement, la création de produits d’investissement, ainsi que l’implémentation de plateformes technologiques.

Diplômé d’un baccalauréat en administration de l’Université Acadia, il occupait récemment le poste de vice-président, responsable des initiatives stratégiques, au sein de Gluskin Sheff & Associates. Avant cela, il a longtemps travaillé à la Banque TD. Dans son dernier emploi, il était à la tête d’un secteur d’activité qui gérait plus de 37 milliards de dollars d’actifs sous gestion, pour le compte de clients très fortunés et institutionnels.

« Kevin est un ajout de taille à notre équipe de direction, s’enthousiasme Dave Kelly, le nouveau directeur de l’exploitation de Patrimoine Richardson. Après avoir travaillé ensemble au sein de Gluskin Sheff et à la Banque TD pendant de nombreuses années, j’ai pu constater en personne tout ce qu’il est capable d’accomplir. Son expérience en matière de résultats financiers constitue une source d’inspiration. Je suis convaincu qu’il nous aidera à promouvoir notre programme afin d’atteindre nos objectifs ambitieux. »

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Kevin Shubley aura pour mission d’intensifier les initiatives de l’entreprise notamment en matière de transformation numérique, afin que les conseillers disposent de la veille stratégique nécessaire pour répondre aux besoins de leur clientèle et élaborer des stratégies encore plus solides.

« J’ai été attiré par la culture clanique de Patrimoine Richardson, qui se distingue nettement par son approche axée sur les conseillers, son esprit entrepreneurial et sa capacité à nouer des liens étroits avec les clients. Je suis impatient de commencer à travailler et d’aider Patrimoine Richardson à devenir la référence pour les meilleurs conseillers au Canada et leurs clients », affirme Kevin Shubley.

L’article Nomination à Patrimoine Richardson est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
OCRI : espoirs et inconnu https://www.finance-investissement.com/edition-papier/pointage-des-regulateurs/ocri-espoirs-et-inconnu/ Mon, 15 Apr 2024 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100120 On craint les effets de sa tarification.

L’article OCRI : espoirs et inconnu est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Près de 16 mois après sa création, l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), fruit de la fusion entre l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) et l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM), a franchi plusieurs étapes importantes. Cependant, certaines zones d’ombre persistent, notamment quant au cadre réglementaire qui sera en vigueur dans cette nouvelle entité et aux conditions dans lesquelles elle l’exercera, comme en témoignent les résultats du ­Pointage des régulateurs 2024.

La plupart des responsables de la conformité qui ont répondu au sondage saluent le travail accompli par l’OCRI au cours des derniers mois. Plus de la moitié (54,5 %) d’entre eux se déclarent satisfaits des premières actions du régulateur et de leurs interactions avec cet organisme d’autoréglementation (OAR). Seuls 15,1 % des répondants s’en sont dit insatisfaits. Les personnes neutres et sans opinion représentent 30 % des voix, ce qui suggère qu’elles attendent la fin de la période de transition pour se prononcer.

Un groupe de répondants apprécient l’ouverture au dialogue, la transparence des communications ainsi que l’écoute et la disponibilité des dirigeants de l’OCRI. Un sondé aime le fait qu’ils soient « en mode solution ». « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’OCRI sur notre demande d’enregistrement de double licence cette année et nous avons été vraiment impressionnés par le niveau de collaboration », témoigne un participant.

Cependant, des répondants expriment des insatisfactions à l’égard de la période de mise en place du régulateur. L’un d’eux juge que l’OCRI n’était pas suffisamment préparé à la fusion, ce que réfute l’OCRI. « C’est un chantier très exigeant qui a été préparé depuis un certain temps, mais ce n’est pas la faute de l’OCRI », juge ­Martin ­Boulianne, directeur de suc­cursale à ­Patrimoine ­Richardson, à Montréal. Un autre répondant trouve la réglementation difficile à comprendre pendant la transition.

Bâtir un avion en plein vol

Invité à commenter les résultats du sondage, ­François Bruneau, ­vice-président administration au Groupe Cloutier, souligne la transparence et l’accessibilité des dirigeants de l’OCRI. Or, il exprime son désir d’en savoir plus, étant donné le peu de résultats concrets jusqu’à présent de son point de vue. « ­Il n’y a pas ­grand-chose de livré pour le moment à part un logo et un plan d’action », dit-il. L’OCRI n’est pas d’accord, comme elle le signale dans le texte « Craintes liées à la croissance de l’OCRI ».

Maxime ­Gauthier, ­directeur général à ­Mérici Services financiers, estime que la transition s’est effectuée dans l’urgence, mais que l’OCRI a bien travaillé jusqu’à présent, démontrant une volonté de remplir sa mission de protection du public. « ­Ils construisent un avion en plein vol et savent seulement le jour où ils vont atterrir », illustre-t-il.

Divers éléments préoccupent les responsables de la conformité par rapport à l’implantation de l’OCRI. Un sondé soulève les risques d’incohérences et de chevauchements qui pourraient exister entre les pouvoirs de l’OCRI, de la ­Chambre de la sécurité financière (CSF) et de l’Autorité des marchés financiers (AMF). « Nous espérons une uniformité dans l’ensemble de l’industrie afin de rehausser le niveau de professionnalisme des intervenants », ­dit-il. « ­Nous collaborons activement avec la ­CSF et l’AMF pour assurer une harmonisation entre nos organismes, répond l’OCRI dans un courriel. Notre collaboration continue permettra de gérer toute incohérence potentielle. »

Des répondants craignent également qu’une nouvelle couche de procédures administratives les amène à passer plus de temps à faire de la conformité plutôt que du service-conseil. « À chaque fois qu’on revoit des systèmes, il y a un risque d’avoir des tâches administratives supplémentaires », confirme ­Carl Thibeault, ­vice-président principal, ­Services financiers (distribution) d’IG ­Gestion de patrimoine.

« J’espère que ce ne sera pas le cas, car le but de la démarche qui a mené à la création de l’OCRI était de simplifier les processus pour rendre la charge réglementaire moins lourde à administrer pour les firmes en vue de créer plus de valeur. » ­Il estime que l’alourdissement de la charge réglementaire, qui est déjà plus importante pour les acteurs de l’industrie du courtage en valeurs mobilières au ­Québec que dans les autres provinces, pourrait accentuer l’enjeu de compétitivité des firmes qui ont des activités au ­Québec.

Nébuleuse question des frais

Plusieurs commentaires visent l’opacité planant sur les frais éventuels qui seront facturés par l’OCRI à ses membres. Qui paiera quoi et combien ? C’est la question qui turlupine les répondants au pointage. Actuellement, les frais des courtiers en épargne collective (CEC) se répartissent entre ceux de l’AMF, de la ­CSF, de la ­Base de données nationale d’inscription et du ­Fonds d’indemnisation des services financiers, soit environ un millier de dollars par an et par représentant, calcule Maxime Gauthier.

Étant donné que l’OCRI s’occupera, à terme, de l’inspection et de l’inscription, l’AMF ne ­devrait-elle pas baisser ses frais en conséquence ? ­Si les tarifs augmentent, les courtiers pourraient être tentés de refiler une partie de la facture aux clients et d’augmenter les frais de conseil ou d’administration. Cette solution pourrait désavantager les investisseurs du ­Québec par rapport à ceux des autres provinces, estime le dirigeant.

François ­Bruneau partage cette crainte. Il ne voit pas pourquoi il devrait payer pour les services de l’OCRI et de la ­CSF si leurs compétences se recoupent. À ­IG, on se prépare à faire face aux différentes éventualités en matière de hausse des frais. À cet égard, ­Carl ­Thibeault croit que l’implantation de l’OCRI se fera « à coût nul ». Ce sera plutôt l’inflation qui engendrera une augmentation des frais de gestion, selon lui. L’OCRI souhaite maintenir les frais d’exploitation des courtiers à un niveau gérable : « Nous nous assurerons que la structure des cotisations est raisonnable et qu’elle témoigne de la valeur offerte par l’OCRI. »

L’intégration des nouvelles règles de l’OCRI pour les ­CEC du ­Québec pourrait faire que les représentants en épargne collective ne pourraient plus partager leurs commissions avec un cabinet d’assurance qui leur appartient, s’inquiète un répondant. L’OCRI vient de terminer une consultation sur la rémunération des représentants et entend se pencher sur la question. (Lire le portrait de ­Claudyne Bienvenu)

Un autre sondé estime que le manuel de règlements de l’OCRCVM semble être « fortement priorisé » dans le processus d’harmonisation des règles entre les secteurs de l’épargne collective et du plein exercice. « ­Ceci nécessitera des efforts d’adaptation importants pour les courtiers en épargne collective alors que peu ou pas d’ajustements seront nécessaires pour les anciens inscrits de l’OCRCVM », ­signale-t-il.

Cette situation pourrait nuire aux acteurs de plus petite taille, estime ­François ­Bruneau, dont la firme relevait de l’ACFM avant la création de l’OCRI. Il redoute les effets d’une « prise de contrôle » de l’­ex-OCRCVM sur le nouvel ­OAR et l’imposition de règlements plus prescriptifs que ceux de ­l’ACFM. « ­Si le livre de règlements unifié de l’OCRI est 100 % celui de l’OCRCVM, on va devoir complètement réécrire nos politiques et procédures pour s’adapter à ces changements. Pendant qu’on fait ça, on ne fait pas avancer la qualité du conseil », rapporte le dirigeant. Cela signifierait entre autres pour la firme de former ses dirigeants, ses représentants et l’ensemble de son personnel, le tout dans un temps restreint, ce qui représenterait des coûts importants, ­précise-t-il.

Progrès substantiels

L’OCRI répond qu’il a réalisé des « progrès substantiels » en moins de 16 mois. « Nous reconnaissons qu’une grande partie de notre travail s’est déroulée en coulisses et nous commençons maintenant à en récolter les fruits », indique l’OAR dans un courriel. Au chapitre des réalisations, il nomme la publication de deux des cinq phases du livre de règles (la troisième est pour bientôt), la création d’un Bureau de l’investisseur et d’un comité de liaison au Québec, et la publication des priorités pour l’an 1. L’intégration des divisions et des systèmes informatiques des deux anciens régulateurs a toutefois été un défi majeur, souligne l’organisme.

Depuis le 1er avril, le calendrier des contrôles de conformité des courtiers en fonds communs de placement et des courtiers en valeurs mobilières est aligné sur l’exercice fiscal de l’OCRI, fait savoir le régulateur. Il en ira de même pour les rapports de contrôle. Les rapports d’inspection seront quant à eux adaptés afin de repérer les domaines nécessitant une attention im­médiate. L’OCRI prévoit par ailleurs effectuer son premier examen des entreprises au ­Québec cet automne.

De plus, l’OCRI ne croit pas qu’il y ait un risque d’arbitrage réglementaire pendant la période transitoire, comme s’inquiète un sondé, car le règlement ­31-103 s’applique aux ­CEC. « ­Nous travaillons à la mise en œuvre de la délégation de pouvoirs afin de dissiper les préoccupations et de faciliter la transition », répond l’OCRI.

Pointage des régulateurs 2024

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici

L’article OCRI : espoirs et inconnu est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un ajout à l’équipe de gestion privée Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/un-ajout-a-lequipe-de-gestion-privee-desjardins/ Thu, 29 Feb 2024 12:03:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99235 NOUVELLES DU MONDE - Pour la région Laval, Laurentides, Lanaudière.

L’article Un ajout à l’équipe de gestion privée Desjardins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion privée Desjardins développe son équipe et accueille une nouvelle gestionnaire en la personne de Chantal Matos. Possédant une expérience de plus d’une vingtaine d’années dans le domaine financier, dont une dizaine en tant que gestionnaire de portefeuille dans des firmes en gestion privée, Chantal Matos travaillait comme planificatrice financière chez Gestion financière MD avant de se joindre à l’équipe de Gestion privée Desjardins.

Elle a également été directrice-conseil pour la Société de gestion privée des Fonds FMOQ, et a œuvré chez Optimum et Richardson.

La conseillère détient les titres de planificatrice financière et de CIM. Elle est diplômée en gestion financière et en gestion d’entreprise de HEC Montréal et détient un baccalauréat en biologie médicale de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Au sein de Gestion privée Desjardins, Chantal Matos servira la clientèle des régions de Laval, des Laurentides et de Lanaudière.

L’article Un ajout à l’équipe de gestion privée Desjardins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Marc Dalpé revient à la FBN https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/marc-dalpe-revient-a-la-fbn/ Thu, 16 Nov 2023 11:11:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97478 NOUVELLES DU MONDE - Il s’associe à deux autres conseillers en placement.

L’article Marc Dalpé revient à la FBN est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le conseiller en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille Marc Dalpé fait un retour à la Financière Banque Nationale (FBN) après près de 20 ans d’absence.

Il formera une équipe qui comprend trois conseillers en gestion de patrimoine et est composée de 10 personnes au total. Leur bureau sera situé à la Place Ville-Marie.

En plus de Marc Dalpé, l’équipe comprend Jean-Philippe Phaneuf, conseiller en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille, ainsi que Jean-Mikael Michaud, Conseiller en gestion de patrimoine.

Leurs actifs sous gestion s’élèvent à 850 millions de dollars. Les trois conseillers seront regroupés sont l’enseigne Patrimoine Dalpé et associés.

« Pour Patrimoine Dalpé et associés, être le conseiller financier principal signifie d’aller bien au-delà de la traditionnelle gestion de patrimoine et de la gestion privée. Grâce à la relation de confiance et à la fine compréhension des besoins de nos clients, nous pouvons offrir sans frais additionnels des services à valeur ajoutée facilitant la réelle mise en œuvre d’une planification financière couvrant toutes les étapes de la vie de nos clients », lit-on sur le site web de l’équipe.

Il s’agit d’un retour à la FBN pour Marc Dalpé, lui qui y a œuvré d’octobre 1990 à mai 2003 avec son ex-associé Jean-Marc Milette. Le duo avait passé chez Valeurs mobilières Desjardins en 2003 avant d’y être congédié, en novembre 2011, au même moment que sept autres conseillers de VMD, pour ne pas avoir divulgué à VMD des comptes offshore de quelques clients.

Marc Dalpé et Jean-Marc Milette ont toujours affirmé que les motifs de leur congédiement étaient la volonté de VMD de renégocier leur contrat de travail et ont contesté leur congédiement devant la Cour supérieure, en mai 2013. En 2018, un juge notait que les agissements off book des conseillers constituait une infraction grave, mais donnait raison aux conseillers : ils auraient dû être indemnisés pour leur congédiement. En raison d’une quittance signée peu après le congédiement, les conseillers ne recevront pas de compensation.

De novembre 2011 à novembre 2023, Marc Dalpé a travaillé chez Patrimoine Richardson comme conseiller en placement. Marc Dalpé est né à Montréal en 1959.

L’article Marc Dalpé revient à la FBN est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Patrimoine Richardson accueille un analyste en actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimoine-richardson-accueille-un-analyste-en-actions/ Fri, 11 Aug 2023 09:59:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95569 NOUVELLES DU MONDE - À son bureau de Montréal.

L’article Patrimoine Richardson accueille un analyste en actions est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Anthony Zicha se joint au bureau de Montréal de Patrimoine Richardson.

Ce bachelier de l’université Concordia a passé les quatre dernières années chez RBC Dominion valeurs mobilières, dont la plus récente à titre de gestionnaire associé de portefeuille. Auparavant, il a travaillé plus de 21 ans à la Banque Scotia, en partie auprès de Marché des capitaux Scotia.

« Adepte de l’aventure, Anthony consacre son temps libre à piloter des avions, à skier et à explorer le monde», peut-on lire via LinkedIn sur le profil de Patrimoine Richardson. On y signale aussi qu’Anthony Zicha « détient le titre d’analyste TopGun, décerné par plus de 200 des plus influents gestionnaires de portefeuille du côté acheteur au Canada. »

L’article Patrimoine Richardson accueille un analyste en actions est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les nouvelles règles rendront les clients « plus heureux » https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/les-nouvelles-regles-rendront-les-clients-plus-heureux/ Mon, 08 May 2023 04:08:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93808 Les conseillers qui ont une approche professionnelle ne devraient pas s'inquiéter des nouvelles règles.

L’article Les nouvelles règles rendront les clients « plus heureux » est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les nouvelles règles concernant les obligations d’information sur le coût total des fonds distincts, l’interdiction des frais d’acquisition reportés et l’interdiction potentielle des rétrofacturations du conseiller pourraient entraver le style de vente de certains représentants en assurance de personnes. Or, en fin de compte, ces changements sont positifs pour le secteur, affirment des sources du secteur de l’assurance.

« La simple vente d’une police d’assurance en général pouvait se conclure en un rendez-vous de 45 minutes, maintenant elle peut prendre une heure et demie » , a déclaré Shannon Tatlock, conseillère chez Kevin R. Williams Financial Services, une entreprise de la Financière Sun Life, située à Moncton.

« En tant que conseiller, cela peut être frustrant, parce que cela signifie faire plus de paperasse, passer plus de temps en explications. Mais en fin de compte, le client est plus heureux » , a-t-elle dit.

Pour sa part, Andrew Feindel, gestionnaire de portefeuille chez Richardson Wealth, à Toronto, a déclaré que ces changements signifient que l’époque où un agent d’assurance se rendait à domicile pour conclure une vente est quasiment révolue.

« On pourrait probablement faire valoir que cela élimine bon nombre de conseillers qui étaient motivés à se rendre au domicile de cette personne pour recevoir un chèque de 5 000 $ ou 10000 $. Ils n’offriront sans doute pas la même expérience de service s’ils ne reçoivent pas de commission à la souscription », a-t-il déclaré.

Certains conseillers vendent le produit qui leur rapporte la meilleure commission, a signalé Shannon Tatlock, qui espère que les nouvelles règles et la transparence supplémentaire permettront aux clients d’être mieux informés.

« Les clients sauront exactement ce qu’ils possèdent et seront en mesure de prendre une décision plus éclairée, ce qui, espérons-le, réduira la vente de produits inadéquats, a-t-elle dit. En tant que conseillers, nous devons interroger [les clients] sur leurs besoins liés à leur style de vie. »

Par exemple, si vous travaillez avec un jeune couple qui ne peut consacrer que 50 $ par mois à ses primes d’assurance et qu’une analyse montre qu’il a besoin d’une protection de 1 M$, l’assurance temporaire est sans doute un meilleur choix que l’assurance permanente.

Dans certains cas, « j’ai précisément dit à des clients qu’ils n’avaient pas besoin d’assurance pour l’instant, a poursuivi Shannon Tatlock. Les célibataires qui possèdent une maison et beaucoup de capitaux, qui ont une assurance collective et n’ont pas de personne à charge, pourquoi auraientils besoin d’une assurance ? Selon moi, si nous abordions le sujet de cette manière, nous ferions plus de ventes et nous gagnerions en crédibilité et en confiance. »

D’après Shannon Tatlock, ces changements réglementaires s’imposaient depuis longtemps et ils ne signifient pas que les fonds distincts sont un produit à éviter.

« Il y a un moment approprié pour utiliser ces produits » , a dit Shannon Tatlock, qui convient que les règles relatives aux fonds distincts devraient être alignées sur celles qui s’appliquent à la vente de fonds communs de placement.

Trop de clients ont été pris de court par une pénalité pour frais d’acquisition reportés, parce qu’on leur avait vendu un fonds « d’une manière rapide et intelligente », selon Andrew Feindel.

Ces changements pourraient aussi conduire à une diminution du nombre de personnes qui vendent des fonds distincts, a affirmé Andrew Feindel. En effet, l’un des principaux attraits qui poussait les conseillers à vendre ces fonds plutôt que d’autres produits de placement était la commission à la souscription.

« Si on supprime ça, j’imagine que [moins de] personnes vendront des fonds distincts » , a déclaré Andrew Feindel, qui n’est pas partisan des fortes commissions à la souscription pour n’importe quel produit de placement.

« S’il y en a une, le client doit le savoir, a-t-il remarqué. Si vous achetez un produit de placement, vous aimeriez savoir que je reçois une rémunération initiale de 2,5 %. »

L’abandon de la rétrofacturation du conseiller mettrait aussi fin à la rétribution des mauvaises pratiques, par exemple le fait de dissuader un client de résilier son assurance uniquement parce que le conseiller pourrait devoir rembourser la commission.

« [La rétrofacturation] pousse de nombreux conseillers à dire : Pourquoi ne payez-vous pas jusqu’à la fin de l’année et nous pourrons réexaminer la situation ? juste pour pouvoir traverser cette période de deux ans » , a souligné Andrew Feindel.

L’accent mis sur la transparence et la responsabilité est une mesure positive, et les changements n’empêchent pas de dormir Brian Laundry, représentant en assurance chez Manulife Securities Insurance, à Toronto.

« Les conseillers les plus compétents -ceux qui font de la planification financière et font vraiment bien leur travail -ne sont pas inquiets » , a-t-il remarqué.

« Les très bons conseillers ne se préoccupent pas de la transparence des frais, a ajouté Brian Laundry. Parce qu’ils vous diront : Je mérite chaque dollar. Voilà ma rémunération. »

L’article Les nouvelles règles rendront les clients « plus heureux » est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Finalistes Leader/cadre de l’industrie financière https://www.finance-investissement.com/edition-papier/actualite/finalistes-leader-cadre-de-lindustrie-financiere/ Wed, 23 Feb 2022 05:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85432 Découvrez les autres personnes qui se sont distinguées dans cette catégorie.

L’article Finalistes Leader/cadre de l’industrie financière est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Pierre Miron,

Le jury lui a decerné la mention spéciale innovation.

« Catalyseur d’une poussée de croissance technologique pour iA Groupe financier, Pierre Miron pilote la réorganisation des ressources afin d’en accroître l’efficacité. Il a à cœur l’innovation et prend des risques pour atteindre ses buts », déclare le jury du Top des leaders de l’industrie financière du Québec

Le vice-président exécutif et chef de la transformation chez iA Groupe financier, Pierre Miron, a du coffre. Il a plus d’un quart de siècle d’expérience dans la gestion des technologies de l’information appliquées au secteur financier, dont un peu plus de neuf ans à titre de responsable des opérations d’investissements et des technologies de l’information à la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Peu après son arrivée chez iA en 2018, il commande un inventaire des technologies favorisant le travail à distance. Constatant un « certain retard » de l’organisation, il prône alors l’accélération de la modernisation des équipements sur la base du principe du « n’importe où, n’importe quand et sur n’importe quel appareil. »

« Lorsque la COVID a frappé, nous avons été en mesure, en l’espace d’un week-end, de faire qu’environ 7 000 employés de l’organisation puissent travailler à distance. Le premier confinement s’est ainsi déroulé sans bris et sans perte de temps », dit Pierre Miron. Les conseillers n’ont pas été en reste.

« À l’échelle du Canada, environ 25 000 conseillers indépendants font affaire avec iA. Sous l’impact de la COVID-19, on a mis le paquet afin de les encourager à adopter les outils technologiques nécessaires à la continuité de leurs affaires. Cela a représenté un grand défi du point de vue organisationnel et technologique », dit-il. Au cours des prochains mois, Pierre Miron entend mettre en place un Bureau de la transformation du Groupe iA afin, notamment, d’accroître la rentabilité et l’utilisation des « actifs » de l’écosystème TI. Il s’agit d’éviter la multiplication de solutions existantes, d’en acquérir de nouvelles lorsque leur nécessité se fait sentir et de développer des applications maison lorsque leur valeur ajoutée s’impose. À titre d’exemple d’exercice futur de rationalisation des ressources, mentionnons un programme d’externalisation des services opérationnels de placements qu’a récemment impulsé Pierre Miron. Selon le vice-président exécutif, le champ de bataille se déplacera bientôt dans l’arène de la « personnalisation de l’expérience client ». Et le premier assureur de personnes au Québec (en parts de marché) ne lésinera pas sur les munitions. Pierre Miron aura les commandes d’un « budget d’investissement TI excédant les 500 M$ au cours des prochaines années ».

David Savignac, gestionnaire de portefeuille et cofondateur de Global Alpha Capital

Le jury lui a decerné la mention spéciale ESG. 

En 2021, David Savignac, cofondateur de Global Alpha Capital, a recruté un gestionnaire de portefeuille ainsi que deux analystes, dont Elisabeth Lekhtman, spécialisée en environnement et affectée à l’évaluation des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des sociétés à petite capitalisation.

L’information ESG de ces entreprises n’est pas toujours facilement accessible. La firme a donc mis au point sa propre méthode d’analyse basée sur cinq critères : la publication d’un rapport ESG, les actions sur le plan environnemental, la contribution à la collectivité, la gouvernance et la reconnaissance comme chef de file en matière d’ESG. La note au pointage justifie l’achat ou non d’une action, dit David Savignac : « Les entreprises ayant un pointage situé entre 3,8 et 4,5 se voient attribuer un taux d’actualisation moindre, car elles présentent moins de risque dans le portefeuille. Celles qui sont moins cotées voient leur taux d’actualisation ajusté en conséquence. »

Le rôle des analystes est essentiel dans le processus d’évaluation. Ils effectuent des entrevues régulières avec les sociétés ciblées et épluchent les rapports ESG des entreprises. Global Alpha, qui vote parfois contre la direction d’entreprise sur certaines propositions, gère ainsi des portefeuilles qui affichent entre autres des émissions de carbone relatives inférieures à celles de l’indice de référence. Le jury a salué cette approche novatrice en décernant à David Savignac une mention spéciale « pour avoir mis en place une méthodologie pour évaluer tous les aspects ESG jusque dans ses portefeuilles, ce qui est exceptionnel ». Le jury note également qu’il « contribue à la croissance de ce gestionnaire de portefeuille et à son succès ».

Fondée en 2008 par David Savignac, Robert Beauregard et Qing Ji, la firme peaufine depuis plusieurs années son approche ESG. « Il y avait un alignement des intérêts et des valeurs parmi les cofondateurs. On pouvait choisir des investissements tout en étant responsables », relate David Savignac. L’équipe de 14 personnes sert une clientèle située au Canada et aux États-Unis. Depuis 2015, l’actif sous gestion de Global Alpha est passé de 500 M$ à près de 7 G$. Plusieurs des clients sont des caisses de retraite d’États américains. « Les investisseurs veulent être rassurés sur le fait que le processus d’évaluation ESG est bien mené. On y croit vraiment », dit David Savignac. Signataire des Principes pour l’investissement responsable, créés en partenariat avec les Nations Unies, la firme a reçu la cote A+ pour sa gouvernance. Pour l’avenir, les associés souhaitent continuer à développer la stratégie d’investissement dans les pays émergents et à faire croître la firme tout en maintenant sa dimension humaine.

Erika Tatiana Fernandez, Vice-présidente, Finance, contrôle et ressources humaines, Chef de l’exploitation par intérim Groupe financier PEAK

« Grâce au soutien de Robert Frances et de son équipe, elle a contribué à la croissance de PEAK ainsi qu’à sa transformation technologique dans le but de mieux servir sa clientèle », a dit le jury.

Première femme à occuper le poste de chef de l’exploitation chez PEAK, elle a participé à l’implantation de pratiques exemplaires en matière de gouvernance et de respect des employés, autant sur le plan de la diversité que sur celui de l’inclusion. Au 31 octobre 2021, PEAK affichait un actif sous administration (ASA) de 13,6 G$, soit une hausse de 12% depuis le début de 2021 et de 20% sur 12 mois. En 2016, son ASA s’élevait à 8 G$, ce qui représente une croissance annuelle composée de 11% sur cinq ans. Le courtier regroupe plus de 1 500 conseillers qui servent quelque 150 000 clients. Malgré la pandémie, PEAK a conservé l’appui de ses employés (résultats des sondages hebdomadaires), a connu un excellent taux de rétention de son personnel et a procédé à un grand nombre d’embauches.

Marjorie Minet, Vice-présidente exécutive services-conseils en gestion de patrimoine, Mouvement Desjardins

« Chacun des réseaux qu’elle gère a connu en 2021 des résultats notables sur le plan de la croissance de même qu’au chapitre de leur taux net de recommandation. Elle s’efforce de faire vivre les principes ESG au sein de ses équipes », a indiqué le jury.

Pour les réseaux Gestion privée, Service Signature et Valeurs mobilières Desjardins – ce dernier soulignait en décembre 2021 son 30e anniversaire –, on enregistre des ventes nettes en forte croissance par rapport à 2020. Le taux net de recommandation s’établit à 76% de promoteurs, et 13% de personnes dont la loyauté a augmenté. Pour l’ensemble des réseaux d’offre spécialisée, l’actif total géré a crû de 18% en 2021 par comparaison à 2020 (au 31 octobre 2021). D’ici à la fin de 2022, il est prévu que Service Signature et Gestion privée exercent leurs activités dans le cadre réglementaire de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières.

François Provost, Vice-président régional, Ventes au détail, Est du Canada, Placements Mackenzie

« Son équipe et lui ont contribué à mettre fin à la séquence de rachats nets connue chez son émetteur jusqu’en 2015. Depuis, l’entreprise enregistre des ventes nettes en croissance. Il a appuyé son équipe afin de regagner la confiance des conseillers en leur offrant une valeur ajoutée », a dit le jury.

Pour Placements Mackenzie, les revenus du Québec ont presque doublé de 2015 à 2020, et 2021 s’annonçait comme une année record. En ce qui concerne la profitabilité, elle a aussi doublé depuis 2015. L’ajout de ressources et d’experts francophones établis au Québec a contribué à y accroître la pertinence de Placements Mackenzie. François Provost et son équipe ont déployé beaucoup d’efforts auprès d’établissements universitaires afin d’attirer des candidats respectant les critères de sa politique de diversité et d’inclusion. De janvier à septembre 2021, les ventes nettes de fonds d’investissement de l’ensemble des activités de Mackenzie étaient de 4,7 G$, par rapport à 2,4 G$ pour la même période de 2020.

Mario Rigante, Président régional, Québec, BMO Gestion privée

« Il a participé à la mise en place d’une série d’outils pour soutenir les conseillers de sa division. Il s’efforce de donner vie à sa vision d’offrir à ses clients une multitude de ressources financières et de l’expertise en gestion de patrimoine », a dit le jury.

Pour l’exercice 2021, le résultat net de BMO Gestion privée était de 704 M$ par rapport à 661 M$ pour la même période de 2020. La fusion de BMO Nesbitt Burns et de BMO Banque privée, en 2019, a permis de proposer une multitude de ressources aux clients, notamment des outils et des experts en planification financière et successorale, transition d’entreprises, fiscalité et philanthropie. Au 31 octobre 2020, 43 G$ d’actifs étaient gérés par des sous-conseillers qui ont intégré au moins une approche d’investissement responsable à leurs stratégies.

Martin Boulianne, Directeur de succursale Patrimoin Richardson

« Il contribue à faire croître ce courtier avec son équipe et à y créer un environnement de travail agréable pour celle-ci. Il donne vie à sa manière, au Québec, à la transaction de la firme qui a mené à sa nouvelle image de marque », a indiqué le jury.

Pour la période de 12 mois se terminant le 30 septembre 2021, les revenus moyens par conseiller s’élevaient à 1,26 M$ et les revenus totaux d’assurance de Patrimoine Richardson au Québec, à 647 000 $. C’est une hausse de 10 % et de 66 % respectivement par rapport à la même période en 2020. Les premiers ont connu une croissance annuelle composée (CAC) de 2,3 % de 2018 à 2021, et les seconds, de 21,3 %. Au 30 septembre 2021, l’actif moyen géré par conseiller était de 152 M$, soit une hausse de 14,3 % en un an et une CAC de 7% de 2018 à 2021.

Chez Patrimoine Richardson, la conformité est vue comme un outil de développement des affaires pour les conseillers, et au Québec, le taux de mise à jour requise des documents d’ouverture de comptes est le plus bas au Canada.

Avec la collaboration de Jean-François Barbe et Carole Le Hirez

L’article Finalistes Leader/cadre de l’industrie financière est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Planification de la retraite : les titres à revenu fixe hybrides https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/planification-de-la-retraite-les-titres-a-revenu-fixe-hybrides/ Mon, 22 Nov 2021 16:46:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83612 FI TV – Francis Sabourin, directeur, gestion de patrimoine, gestion de portefeuille, conseiller en placement, Patrimoine Richardson, parle des titres à revenu fixe hybrides dans le cadre d'une planification de la retraite.

L’article Planification de la retraite : les titres à revenu fixe hybrides est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
On a le revenu fixe traditionnel, le revenu généré par les titres à dividendes et la troisième catégorie dont j’aimerais vous parler : c’est celle du revenu généré par des stratégies d’options, comme fonds ajoutés à des titres boursiers, dans le but de générer du revenu supplémentaire.

C’est évident que les stratégies d’options ont pour but de générer du revenu et non pas de spéculer sur l’appréciation ou la dépréciation du titre. Donc c’est soit via la vente d’options de vente ou la vente d’options d’achat qui vont générer un revenu sur le gain en capital ce qui est intéressant, car il peut s’accumuler au revenu en dividendes du portefeuille.

C’est évident qu’on peut avoir une fluctuation dans le portefeuille parce qu’on peut se faire exercer quand on vend une option d’achat ou de vente. Mais dans l’ensemble on va être capable d’aller chercher un revenu supplémentaire que dans un portefeuille de dividendes traditionnel, mais sans pour autant avoir une performance supplémentaire. Donc ça va générer plus de revenus, mais pas nécessairement une appréciation globale.

Il y a plusieurs manières d’acheter ce genre de portefeuilles là. Soit via des fonds négociés en Bourse (FNB) gérés activement ou passivement ou des fonds mutuels gérés activement.

Une autre stratégie qu’on peut utiliser pour aller chercher du revenu hybride, c’est du côté des obligations, profiter de la fluctuation du marché obligataire dans son ensemble. Soit en ayant un portefeuille où nous vendons à découvert des obligations, où l’argent qu’on reçoit va servir à acheter d’autres titres d’obligation qui sont plus performants en termes de rendement que les titres que nous avons vendus à découvert pour aller chercher un écart de rendement qui soit appréciable. Encore là il peut y avoir de la fluctuation, un peu de volatilité, mais ça peut faire partie d’un portefeuille de revenu de retraite pour aller chercher du revenu soit mensuel ou trimestriel.

Ce genre de portefeuilles alternatifs peut être acheté sous forme de FNB gérés passivement ou activement ou fonds mutuels alternatifs qui ont une liquidité quotidienne.

L’article Planification de la retraite : les titres à revenu fixe hybrides est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Planification de la retraite : les valeurs génératrices de revenus https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/planification-de-la-retraite-les-valeurs-generatrices-de-revenus/ Mon, 22 Nov 2021 16:46:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83613 FI TV – Francis Sabourin, directeur, gestion de patrimoine, gestion de portefeuille, conseiller en placement, Patrimoine Richardson, parle des valeurs génératrices de revenus dans le cadre d'une planification de la retraite.

L’article Planification de la retraite : les valeurs génératrices de revenus est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une des catégories de revenu qu’on oublie se trouve dans la portion action du portefeuille. Certains secteurs boursiers génèrent de bons dividendes pour les investisseurs, que ce soit dans les services financiers, l’énergie, les services publics, les communications et même les fiducies immobilières.

La beauté d’avoir du revenu de dividendes c’est qu’on a le droit à un crédit d’impôt au provincial et au fédéral aussi, et ça nous permet de bonifier notre rendement avant impôt.

C’est sûr que certaines structures comme les fiducies immobilières ne versent pas de dividendes. Ces structures font plutôt une distribution, ça peut être en partie une distribution de revenus ou de retours de capital. Le retour de capital n’est imposable qu’au moment où de la vente du titre. À ce moment, vous allez payer de l’impôt suite au retour de capital qui diminue votre prix de base rajusté, ce qui vous permet d’aller chercher du revenu mensuel.

Les fiducies de revenu immobilières sont mal aimées depuis quelques mois en raison de la volatilité des marchés financiers, mais elles génèrent des rendements appréciables quand on tient compte du rendement à long terme, mais elles sont volatiles et ont une imposition un peu différente des actions ordinaires à dividendes.

Faut faire attention aussi dans les secteurs où nous achetons des titres à dividendes, et surtout les régions où nous les achetons. Parce que si on achète des titres à dividendes américains, comme des compagnies pharmaceutiques, il faut savoir que le revenu de dividende étranger est pleinement taxé, comme du revenu d’intérêt. Même chose avec le revenu de dividende de corporations internationales ou mondiales. On est taxé comme du revenu fixe, mais ça génère tout de même du revenu.

C’est évident que lorsqu’on cherche des titres à dividendes, il faut accepter une certaine volatilité, dans les bonnes ou moins bonnes années, à la hausse ou à la baisse. Mais si les dividendes ont tendance à augmenter annuellement ou régulièrement, ça permet d’avoir comme une indexation de notre revenu de retraite.

Les titres à dividendes on peut les acheter à la pièce, en fonds mutuels gérés activement, en fonds négociés gérés passivement ou en fonds négociés en Bourse gérés activement. Il existe plusieurs manières d’en acheter, mais prenez le temps de les étudier avant.

L’article Planification de la retraite : les valeurs génératrices de revenus est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le revenu fixe dans le cadre de la planification de retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-revenu-fixe-dans-le-cadre-de-la-planification-de-retraite/ Mon, 22 Nov 2021 16:46:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83594 FI TV - Francis Sabourin, directeur, gestion de patrimoine, gestion de portefeuille, conseiller en placement, Patrimoine Richardson, analyse le marché des titres à revenu fixe dans le cadre d’une planification de retraite.

L’article Le revenu fixe dans le cadre de la planification de retraite est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le revenu fixe est un élément important dans le portefeuille. Mais les revenus générés par les revenus fixes actuellement sont relativement bas, que ce soit par l’entremise de CPG, d’obligations gouvernementales ou corporatives, etc.

On s’attend à des rendements de 1-2 %, voire 2,25 % ou 2,50 %, ce qui n’est pas très élevé une fois qu’on a payé l’impôt et si l’on tient compte de l’inflation qui grimpe.

Les actions privilégiées sont une classe d’actif dans le revenu fixe qui a été peut-être sous-évaluée, mais qui peut offrir un rendement relativement intéressant entre 3,50-4 % en dividendes pour les mois à venir.

Les gens ont tendance à croire que les actions privilégiées sont des actions, mais ce qui permet de les classer dans la catégorie du revenu fixe, c’est le fait qu’elles versent un dividende fixe et ont une date de rachat relativement établie.

Nous, on les considère comme un bon compromis pour aller chercher du revenu. Il ne faut pas oublier que du fait que les actions privilégiées versent un dividende, cela nous donne droit au crédit d’impôt pour dividendes canadiens, ce qui bonifie notre rendement avant impôt de l’ordre de 1-1,25 %. Donc, au lieu d’être à 3,50-4 %, on va peut-être tomber à 4,5-5 % en matière d’équivalence d’intérêt versé trimestriellement.

Pour les gens qui cherchent du revenu, ça peut être une alternative intéressante. C’est vrai que les actions privilégiées ont été volatiles dans le passé, mais depuis juillet 2021, le Surintendant des institutions financières permet aux institutions émettrices d’actions privilégiées de pouvoir acheter en partie leurs actions privilégiées et de les remplacer par des notes obligataires. Ainsi, le marché des actions privilégiées rétrécit, car les institutions les rachètent pour les remplacer par de nouvelles obligations, ce qui est beaucoup moins coûteux pour eux en termes de financement.

Pour les investisseurs qui ont été échaudés par les actions privilégiées dans le passé en raison de leur volatilité, ça peut être un bon compromis pour les 12 prochains mois d’obtenir un dividende de la corporation canadienne avec une volatilité qui devrait être pas mal moins grande que dans les années passées pour les détenteurs de parts d’actions privilégiées.

L’article Le revenu fixe dans le cadre de la planification de retraite est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>