Nasdaq – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 19 Dec 2023 14:19:17 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nasdaq – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La Bourse de Montréal : un modèle à exporter https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-bourse-de-montreal-un-modele-a-exporter/ Thu, 21 Dec 2023 11:17:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98234 DÉVELOPPEMENT - Selon le président et chef de la direction, Luc Fortin.

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Avec une croissance soutenue, une internationalisation réussie et une volonté constante d’innover pour répondre aux besoins changeants du marché financier mondial, la Bourse de Montréal est un modèle à exporter, a indiqué Luc Fortin, son président et chef de la direction, invité en novembre par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) à discuter des marchés boursiers et de la place des produits dérivés dans une économie innovante.

Celui qui est chef des activités globales de négociation du Groupe TMX estime que la réussite de la transformation du groupe repose sur une vision stratégique, une ouverture aux nouvelles technologies et une volonté constante de répondre aux besoins de sa clientèle.

Cette évolution passe par la nécessité de mondialiser les activités du Groupe TMX, en « attirant une clientèle globale avec des produits globaux ». Une étape essentielle, alors que plus de 50 % de l’activité du groupe provient désormais de clients internationaux, indique-t-il.

Pour se positionner sur ce marché, la Bourse de Montréal, spécialisée dans les produits dérivés, a pris les devants. Elle a étendu ses horaires pour être ouverte 20,5 heures par jour afin de répondre aux besoins de la clientèle internationale, en particulier celle de l’Asie. Malgré la volonté d’explorer de nouveaux marchés et de ne plus se cantonner au seul marché nord-américain, les États-Unis continuent d’occuper une place importante dans la stratégie du Groupe TMX, en raison de la présence de nombreuses banques canadiennes.

Transformation numérique

La Bourse de Montréal a pris le virage numérique au tournant des années 2000. Elle s’est alors spécialisée dans les produits dérivés, devenant la première bourse nord-américaine à échanger des contrats à terme de manière entièrement automatisée. La fusion avec la Bourse de Toronto et la Bourse de croissance TSX, en 2008, pour former le Groupe TMX, a marqué une étape importante de son développement. Elle a permis de consolider la position de Montréal sur le marché des produits dérivés et a ouvert la voie à de nouvelles opportunités.

Le marché des produits dérivés a connu une croissance accumulée d’environ 10 % en dix ans, signale Luc Fortin. Ce marché représente aujourd‘hui un capital actions de 4000 milliards de dollars (G$) et une activité de 1700 G$ en intérêts courus. Entre 650 000 et 700 000 contrats à terme se négocient chaque jour à la Bourse de Montréal grâce à la plateforme de négociation Sola, lancée en 2003 pour rivaliser avec le NY StockExchange et le NASDAQ. Développée à Montréal, cette plateforme sert également au Boston Options Exchange (Box). Le soutien technologique pour la plateforme américaine se fait entièrement à partir de Montréal.

La Bourse de croissance TSX constitue l’autre moteur de croissance du Groupe TMX. Depuis les 20 dernières années, plus de 700 petites sociétés ont gradué de la Bourse de croissance pour rejoindre les rangs du TSX. « Elle est un vecteur d’enrichissement, car la réussite des grandes entreprises permet aux plus petites de se financer », dit Luc Fortin.

Internationalisation

L’achat en 2012 de TMX par le groupe Mapple, un consortium composé d’investisseurs canadiens et québécois, a permis au groupe de se positionner face à la concurrence étrangère, alors que les Bourses du monde s’unissent pour attirer les capitaux et réaliser des économies d’échelle.

L’acquisition, quelques années plus tard, du britannique Trayport, un fournisseur mondial de solutions technologiques à l’intention des négociateurs, courtiers et bourses de produits énergétiques, a contribué à renforcer la position de la Bourse de Montréal sur la scène mondiale des produits énergétiques. Cette plateforme pourrait intéresser en particulier la clientèle de l’Asie, où il y a beaucoup d’occasions pour les commodités.

« La technologie est au cœur de l’innovation à la Bourse de Montréal », souligne Luc Fortin, ajoutant que l’utilisation de l’IA dans la négociation a déjà été testée avec succès aux États-Unis dans les nouvelles plateformes Alpha-X et Alpha DRK lancées le 7 novembre dernier. « Il y a énormément d’innovation qui se passe chez nous en création de produits dans l’espoir que la clientèle l’utilise. On écoute la clientèle et on livre le produit », indique-t-il. Cette approche constitue selon lui une clé importante dans le développement de la Bourse de Montréal.

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Éviter la catastrophe https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/justin-jacobsen-cfa/eviter-la-catastrophe/ Wed, 25 Oct 2023 10:17:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97011 ZONE EXPERTS - Le moment est-il venu de couvrir les actifs risqués ?

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Dans sa plus récente note, Howard Marks d’Oaktree Capital Management avance que pour en arriver à un historique de rendement supérieur à long terme, l’investisseur doit chercher à « faire un peu mieux que la moyenne chaque année » et « grâce à la rigueur, obtenir des résultats relatifs de bien supérieurs en période inclémente ». Cette approche, selon lui, permettrait d’éviter la volatilité extrême et les pertes substantielles. « De plus, ajoute-t-il, les meilleurs piliers pour soutenir un rendement à long terme supérieur à la moyenne reposent essentiellement sur une absence de catastrophes. »

Jusqu’à présent cette année, les actifs risqués des investisseurs ont dégagé des rendements plutôt robustes. Mais pendant combien de temps cette période faste pourra-t-elle durer?

À mon avis, nous en sommes aux dernières phases du cycle économique actuel; les données fondamentales de l’économie et des entreprises devraient donc s’affaiblir au cours des trimestres à venir. Quelques drapeaux rouges flottent actuellement sur le marché. Premièrement, les actifs risqués réagissent positivement tant aux bonnes qu’aux mauvaises nouvelles économiques, ce qui laisse croire à un degré relativement élevé de complaisance quant aux risques macroéconomiques. Deuxièmement, nous avons vu quelques pessimistes de renom devenir optimistes, ce qui peut signaler le genre de capitulation qu’on observe vers le sommet du marché.

Devant le chemin emprunté par les taux de rendement obligataires du gouvernement, les titres à revenu fixe ont effectivement dû subir une revalorisation. En revanche, les autres catégories d’actif qui sont moins concernées par les taux d’intérêt évoluent selon moi dans un monde où une réévaluation adéquate du coût du capital et des primes de risque manque à l’appel. La montée de la fin d’août n’était pas sans rappeler 2021, quand le marché avait cru avec optimisme que l’inflation serait passagère. Le S&P 500 a franchi la fin d’août à peu près au même point qu’il y a deux ans, c’est-à-dire à 4 508 en 2023 par rapport à 4 523 en 2021. Sous certains aspects, les marchés des titres à risque pourraient brûler les étapes encore plus qu’ils ne l’ont fait il y a deux ans.

L’inflation n’a pas été provisoire, et si l’on souhaite maintenir le prix actuel des actifs, nous avons besoin à la fois d’un atterrissage en douceur et d’une baisse des taux. Mais il semble bien improbable qu’on fasse les deux, et même possible qu’on ne fasse ni l’un ni l’autre. La valorisation des actions des entreprises publiques fortement capitalisées, des marchés privés et de l’immobilier s’est-elle convenablement adaptée au régime de taux d’intérêt élevés? En fin de compte, les primes de risque finiront éventuellement par retourner là où elles devraient être. Toutefois, cette revalorisation risque fort d’entraîner de la turbulence.

Il va sans dire que détenir un mandat souple pendant ces périodes difficiles peut s’avérer très utile. Au crépuscule de ce cycle économique, je m’attends à voir l’émergence d’un plus grand nombre d’occasions. Pour cette raison, notre pondération à découvert, qui aurait été principalement composée de bons du Trésor il y a quelques années, regroupe maintenant surtout des actifs risqués de nature indicielle, notamment des indices boursiers (comme le S&P 500, le Russell 2000 et le NASDAQ), des indices de crédit et des participations dans des titres de créance individuels. Des couvertures sur la duration ont été maintenues, mais je ne m’attends pas à ce que cette composante soit la plus grande source de risques à l’avenir. Nous avons une position nette décemment longue sur les obligations de sociétés et les titres d’État (par exemple les bons du Trésor à 6 mois du Canada et des États-Unis) et à découvert du côté des bons du Trésor à 10 ans.

Bref, le moment est particulièrement propice pour ajouter de la valeur en effectuant des opérations proactives qui ont pour but de protéger le capital, de minimiser les baisses et de créer de bonnes bases sur lesquelles asseoir de solides rendements à long terme supérieurs à la moyenne – et bien entendu, d’éviter les catastrophes.

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L’investissement indiciel n’est pas passif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/linvestissement-indiciel-nest-pas-passif/ Wed, 09 Aug 2023 10:21:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95510 FOCUS FNB - Le rééquilibrage de l’indice Nasdaq le rappelle.

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Vers le 21 juillet, Nasdaq mettait en œuvre un rééquilibrage spécial de son indice phare, le Nasdaq-100 Index (NDX). Cette opération vise à réduire la surconcentration de l’indice dans certains titres. Aucun titre n’a été retiré ou ajouté à l’indice.

Cet événement rappelle aux clients et aux conseillers qu’un fonds négocié en Bourse (FNB) indiciel est issu d’une méthodologie et laquelle est gérée par une organisation. En fonction de cette méthodologie, un indice est périodiquement rééquilibré et souvent reconstitué annuellement en fonction des règles de l’indice, des événements de marchés, comme les fusions et acquisitions, fermetures d’entreprises et les fluctuations dans les valeurs des titres en portefeuille.

« L’événement rappelle que l’investissement indiciel n’est pas nécessairement synonyme d’investissement passif et que la construction et le maintien d’un indice impliquent souvent de nombreuses décisions actives de la part des fabricants d’indices », lit-on dans une note à des clients sur la question produite à la mi-juillet par une équipe d’analyse de Marchés des capitaux CIBC, dont fait partie Jin Yan, Ian de Verteuil, Shaz Merwat et Jinzhu Zhai.

Selon cette note, environ 11 % de la pondération l’indice Nasdaq-100 a été redistribué à des plus petits émetteurs de l’indice. Les 10 plus importants titres de l’indice devaient passer d’une pondération de 59,6 % à 48,9 %, selon le plan prévu en juillet.

En juillet, Marchés des capitaux CIBC soulignait que ce genre de changement peut avoir différentes conséquences pour les investisseurs. D’abord, un rééquilibrage constitue un événement important de liquidité. Un volume de titres est vendu et d’autres sont achetés. Le défi est que les titres nouvellement achetés doivent avoir un volume suffisant pour absorber la demande. Pour une poignée de titres, le volume qui devait être acheté était supérieur au volume quotidien moyen.

Ensuite, un rééquilibrage est aussi synonyme que certains titres réalisent un gain en capital, ce qui engendre des conséquences fiscales dans les comptes non enregistrés. « Compte tenu de l’appréciation substantielle du prix des actions des principaux composants du NDX depuis le début de l’année, le rééquilibrage est susceptible de générer des gains en capital pour la plupart des FNB liés à l’indice. Les détenteurs de ces FNB devraient considérer la cristallisation des gains comme le résultat de décisions d’investissement « réussies », malgré les conséquences fiscales à court terme », écrivaient les auteurs de la note.

En outre, les investisseurs doivent garder en tête que ceux qui administrent les indices peuvent faire des choix qui se révèleront parfois financièrement moins rentables, comme le relatent les analystes de Marchés des capitaux CIBC : « Un autre excellent exemple est l’indice S&P 500 (SPX), où les composants de l’indice sont déterminés par un comité de l’indice plutôt que par des mesures purement quantitatives telles que la capitalisation boursière ou la liquidité. Notamment, Tesla Inc. (TSLA) n’a été ajouté à l’indice qu’en décembre 2020, alors que l’action était devenue éligible à l’inclusion en juillet de la même année, suite à la publication de ses résultats du deuxième trimestre. La décision de ne pas inclure TSLA initialement a certainement coûté aux investisseurs liés à l’indice SPX, car ils ont manqué une partie de la hausse de l’action. »

Par ailleurs, ce rééquilibrage met en lumière les effets potentiellement inattendus qu’ils peuvent engendrer. Par exemple, pour un client qui investissait dans l’indice Nasdaq précisément pour sa forte concentration dans le secteur technologique, ce rééquilibrage peut être mal accueilli.

Le secteur des FNB a répondu à cette insatisfaction en créant un produit unique, comme l’a fait valoir l’infolettre mensuelle Market Structure update de juillet, produite par Banque Nationale Marchés financiers. En effet, le mois dernier, Evolve Funds Group a lancé le Evolve NASDAQ Technology Index Fund (QQQT). QQQT est le premier FNB canadien qui mise uniquement sur les valeurs technologiques de l’indice Nasdaq-100.

« D’une certaine manière, la coexistence d’un FNB Nasdaq-100 (XQQ, par exemple) et d’un FNB Nasdaq-100 Technology (QQQT) dément le mythe de l’investissement passif. Bien que les investisseurs cherchent à minimiser les coûts de transaction et le risque idiosyncrasique par le biais des FNB, nombreux sont ceux qui cherchent encore à utiliser des fonds thématiques ou autrement ciblés pour exprimer leur point de vue sur le marché. Si les fonds indiciels ont tué la gestion active, ils seront également à l’origine de sa renaissance », lit-on dans la note de Banque Nationale Marchés financiers.

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Focus sur les FNB d’actions mondiales axées sur l’ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/focus-sur-les-fnb-dactions-mondiales-axees-sur-lesg/ Wed, 09 Aug 2023 10:14:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95519 FOCUS FNB - Mackenzie est le dernier à livrer concurrence dans un secteur qui comprend des stratégies actives et basées sur des facteurs.

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Puisque les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) ont une portée mondiale, il est normal que les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB) aient le choix entre des stratégies couvrant tous les pays. Le dernier fonds à avoir fait son apparition sur ce plan, le FNB Global 100 Corporate Knights Mackenzie, apporte un élément distinct d’expertise canadienne à son mandat.

Également offert sous forme de fonds commun de placement, ce FNB est fondé sur l’indice phare élaboré par Corporate Knights Inc. une société de recherche et d’édition établie à Toronto. L’indice Global 100 à pondération égale, qui remonte à 2005, évalue les entreprises en fonction de 25 indicateurs clés de performance (ICP).

Ces indicateurs englobent des critères tels que les revenus et les investissements durables, la gestion des ressources naturelles, les relations avec les employés, la rémunération des cadres et la diversité, ainsi que les performances des fournisseurs.

Les entreprises considérées comme engagées dans des activités à risque, telles que le blocage d’initiatives climatiques ou la contribution à la déforestation, sont exclues de l’évaluation, de même que les fabricants d’armes controversées, l’industrie du tabac et les fournisseurs de divertissements pour adultes. Sont également exclues les entreprises pharmaceutiques qui sont considérées comme des retardataires en termes d’accès aux médicaments.

Corporate Knights utilise également des filtres financiers conventionnels. Pour figurer dans le Global 100, les entreprises doivent avoir un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 milliard de dollars américains.

Les principaux critères de qualité financière, qui sont appliqués en tant que filtre préliminaire, sont basés sur le Piotroski F-Score développé par le professeur de comptabilité américain Joseph Piotroski. Le F-Score est basé sur neuf tests de solidité financière, tels que les bénéfices, les flux de trésorerie et le niveau d’endettement. Pour être éligibles au Global 100, les entreprises doivent réussir au moins trois tests, un seuil relativement bas.

Le capitalisme responsable s’est avéré rentable, selon les données historiques du Global 100, qui est reconstitué chaque année en janvier. Depuis sa création le 1er février 2005 jusqu’à la fin de l’année 2022, l’indice a enregistré un rendement annualisé de 8,3 %, contre 7,4 % pour l’indice MSCI All Country World.

Jusqu’à très récemment, il n’existait aucun moyen d’investir facilement dans les 100 entreprises. Cela a changé avec le lancement, en avril, de l’ETF et du fonds commun de placement Mackenzie, qui mettront le Global 100 à l’épreuve de la réalité.

« Nous avons vu là une excellente occasion d’exploiter les recherches de Corporate Knights, a déclaré Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Placements Mackenzie, basée à Toronto. Il s’agit de leur principal centre d’intérêt. Ils ne sont pas distraits par le lancement d’autres indices et la diversification de leurs activités à travers différents types d’ensembles de données. »

Prerna Mathews a déclaré que Mackenzie considère la nouvelle stratégie comme un élément de base du portefeuille pour les investisseurs qui recherchent une solution d’actions mondiales avec une large exposition à tous les secteurs et un filtre ESG.

La sélection finale des actions du Global 100 est effectuée de manière à ce que l’exposition sectorielle soit étroitement alignée sur celle de l’indice MSCI All Country World. L’exception à la neutralité sectorielle par rapport de l’indice est la combinaison des pondérations des secteurs des services publics et de l’énergie. Cela permet à Corporate Knights de réduire l’exposition aux entreprises de combustibles fossiles tout en maintenant le concept de neutralité sectorielle.

L’offre de Mackenzie rejoint une douzaine d’autres FNB d’actions mondiales avec des mandats ESG, dont la plupart utilisent également des méthodologies basées sur des facteurs.

Le FNB AGF Systematic Global ESG Factors, lancé en février 2018, a été l’un des premiers à faire son entrée sur le marché. Le fonds est géré à l’interne par l’équipe quantitative d’AGF Investments Inc. basée à Toronto, qui cherche à employer des facteurs ESG qui ont une corrélation significative avec les rendements futurs des actions.

Le portefeuille est largement diversifié, détenant récemment environ 130 titres en portefeuille. Au 30 juin, son rendement sur cinq ans était de 7,2 %, se classant dans le deuxième quartile de la catégorie des actions mondiales, selon Morningstar Canada.

Les indices conçus par la firme MSCI sont les plus répandus parmi les FNB d’actions mondiales basés sur des facteurs avec des mandats ESG. Ils sont utilisés pour les familles de fonds de BMO, CI et iShares.

Le FINB BMO MSCI Global ESG Leaders, par exemple, utilise une combinaison de notes ESG plus élevées déterminées par MSCI, ainsi que des exclusions sectorielles spécifiques. La stratégie exclut les entreprises qui tirent des revenus importants du tabac, de l’alcool, des jeux d’argent, de l’armement et de l’énergie nucléaire. Le portefeuille de BMO est pondéré en fonction de la capitalisation boursière et rééquilibré tous les trimestres.

Bien que les stratégies ESG de MSCI se traduisent par de faibles pondérations dans les secteurs traditionnels de l’énergie, la société Gestion mondiale d’actifs CI, basée à Toronto, va encore plus loin. Le FNB indiciel MSCI Monde Incidence ESG CI est basé sur une variante de l’indice MSCI qui exclut spécifiquement l’exposition à l’industrie des combustibles fossiles.

Parmi les autres FNB d’actions mondiales basés sur des facteurs, citons FNB Desjardins IR Mondial multifacteurs sans réserves de combustibles fossiles, qui est basé sur un indice Scientific Beta créé pour Desjardins, et le FNB Fidelity Développement durable mondial. Fidelity détient des actions ayant des notes ESG élevées, telles que définies par MSCI, tout en utilisant une méthodologie multi-factorielle développée à l’interne et dont elle est propriétaire.

Un autre concurrent dans ce segment de marché est le FNB Horizons Indice chefs de file mondiaux en matière de durabilité, qui suit un indice NASDAQ socialement responsable. L’un des principaux critères de sélection de cet indice de grandes capitalisations est d’identifier les entreprises qui sont des leaders mondiaux en matière de changement climatique, en fonction de leur efficacité en termes d’émissions de carbone. Plusieurs secteurs sont exclus, notamment les producteurs de combustibles fossiles, l’uranium et l’énergie nucléaire, les jeux d’argent, l’alcool et la malbouffe.

D’autres FNB d’actions mondiales axés sur l’ESG sont entièrement actifs, ce qui signifie qu’ils ne sont pas contraints par des indices basés sur des facteurs ou d’autres méthodologies quantitatives.

Le FNB Développement durable d’actions mondiales BNI NSGE, parrainé par Banque Nationale Investissements Inc. et lancé en janvier 2020, investit dans des sociétés dont les produits et les services sont conformes aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Sous-conseillé par AllianceBernstein Canada Inc. les titres du FNB font l’objet d’une analyse des données financières fondamentales et des facteurs ESG.

Le Fonds durable d’actions mondiales CIBC – Série FNB, qui existe depuis deux ans, est géré à l’interne par Amber Sinha, gestionnaire principale d’actions mondiales chez Gestion d’actifs CIBC inc. et Natalie Taylor, membre de l’équipe des actions mondiales fondamentales.

Le Middlefield Sustainable Global Dividend ETF adopte une approche de l’investissement mondial ESG axée sur le revenu. Géré par la société Middlefield Capital Corp. basée à Toronto, ce FNB à distributions mensuelles détient des sociétés qui versent des dividendes en mettant l’accent sur les considérations ESG.

Certains fonds à vocation sociale se concentrent sur le « E » de ESG.  C’est le cas de l’AGF Global Sustainable Growth Equity ETF, cogéré par Martin Grosskopf et Vishal Bané d’AGF. Le premier a notamment travaillé comme scientifique de l’environnement, et le second est un ancien chercheur ESG chez MSCI Inc.

Le portefeuille AGF n’est pas largement diversifié comme la plupart des mandats ESG mondiaux. Il se concentre plutôt sur plusieurs secteurs : les technologies de l’énergie et de l’électricité, les solutions pour l’eau et les eaux usées, la gestion des déchets et la lutte contre la pollution, ainsi que la santé et le bien-être. En tant que tel, FNB est peut-être considéré davantage comme un fonds thématique qu’une stratégie ESG mondiale de base.

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Rééquilibrage du Nasdaq 100 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/reequilibrage-du-nasdaq-100/ Wed, 19 Jul 2023 10:06:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95119 Quel impact pour les investisseurs ?

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Une grande partie de la volatilité associée au prochain rééquilibrage spécial du Nasdaq 100 s’est déjà produite, suggère un gestionnaire de portefeuille.

« Je pense que la volatilité qui devait découler de ce rebalancement s’est produite lundi dernier, alors que nous avons pu observer une certaine pression à la vente auprès de quelques-uns des plus grands noms », avance Robert Cavallo, qui cogère le Fonds mondial de technologie RBC et le Fonds RBC Sciences et technologies de la vie. « Je pense qu’il s’agit de bruit à très court terme. »

Le Nasdaq 100 se rééquilibrera le 24 juillet afin de répondre à la pondération démesurée qui caractérise les principaux titres de l’indice, connus sous le nom de Magnificent Seven (les sept magnifiques) : Microsoft Corp., Apple Inc., Nvidia Corp. Amazon.com Inc., Meta Platforms Inc., Tesla Inc. et Alphabet Inc.,

Les rééquilibrages spéciaux effectués précédemment par le Nasdaq 100, en 1998 et 2011, n’ont pas entraîné de volatilité démesurée, rappelle Robert Cavallo.

En outre, alors que les fonds indiciels qui suivent le Nasdaq 100 seront obligés d’ajuster leurs pondérations, les fonds qui gérés activement pourraient ne pas avoir à apporter autant de modifications.

Robert Cavallo a illustré cette situation en évoquant ses deux fonds qui sont toujours structurellement sous-pondérés Microsoft (12,67% du Nasdaq 100 avant le rééquilibrage) et Apple (12,04%), parce qu’ils ont un plafond de sécurité unique de 10%. (Aucun de ses fonds n’utilise le Nasdaq 100 comme référence.)

« Pour beaucoup de fonds, ce sont des poids qui n’étaient pas vraiment envisageables de toute façon, donc je ne sais pas si [le rééquilibrage] va vraiment changer la donne pour beaucoup de gens », questionne-t-il. « Je sais que de notre côté, cela n’aura pas d’impact sur notre philosophie de posséder ou non ces titres. »

Robert Cavallo aime les sept magnifiques, à l’exception de Tesla, malgré sa domination dans l’industrie des véhicules électriques. « Notre position est que nous ne pouvons pas nous sentir à l’aise avec ce qui est actualisé à l’avenir dans le prix d’aujourd’hui », dit-il. « Nous pensons toujours que le rapport risque-récompense n’est pas favorable. »

D’un autre côté, il est optimiste sur Nvidia.

« L’action est moins chère aujourd’hui qu’elle ne l’était plus tôt dans l’année, et ce que le marché sous-estime encore, c’est que les vents favorables de l’IA générative vont se manifester sur une plus longue période », analyse-t-il. « Nvidia est toujours dans une très bonne position où les chiffres vont se stabiliser au cours de la prochaine année ou la suivante. »

Lorsqu’ils investissent dans la technologie, Robert Cavallo a déclaré que les gens peuvent commettre l’erreur de s’attendre à ce que les entreprises perdantes rattrapent les gagnantes.

« Une chose que nous constatons avec la technologie, c’est que ce n’est pas nécessairement un retour à la moyenne – c’est une répulsion à la moyenne », lance-t-il. « Dans une perspective à plus long terme, les gagnants gagnent. »

Pour cette raison, il évite les titres de type valeur dans le secteur de la technologie. « Les redressements sont vraiment difficiles dans le domaine de la technologie », avance-t-il, expliquant que lorsqu’une entreprise manque un cycle de produit, il devient encore plus difficile de rétablir sa position concurrentielle.

Par exemple, Intel Corp. dominait le marché des semi-conducteurs en raison de ses prouesses de conception et de fabrication. « Mais TSMC les a dépassés, et cela fait des années et des années qu’ils tentent de rattraper ce retard », illustre-t-il.

Dans le domaine des semi-conducteurs, Robert Cavallo aime également Cadence Design Systems Inc. et Synopsys (toutes deux basées en Californie), qui, selon lui, se trouvent essentiellement en situation d’oligopole en matière de conception de semi-conducteurs.

Le Nasdaq 100 se reconstitue chaque mois de décembre, mais doit également se rééquilibrer chaque fois que les actions qui comptent pour plus de 4,5% de l’indice totalisent plus de 48%. Ce poids doit alors être ramené à 40 %. Les sept magnifiques représentent actuellement plus de 55% du poids de l’indice Nasdaq 100.

Pour l’année se terminant le 14 juillet, le Nasdaq 100 a rapporté 43,4%, tandis que le S&P 500 a rapporté 17,8%.

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Quelques aspects moins connus des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quelques-aspects-moins-connus-des-fnb/ Wed, 12 Jul 2023 09:57:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91411 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, partage quelques aspects moins connus des fonds négociés en Bourse (FNB).

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FI : Quels aspects les moins connus des FNB cherchez-vous à faire découvrir à vos clients?

Marc Larente : Il y a deux aspects qui sont extraordinaires et que de moins en moins de personnes utilisent parce que c’est un peu plus compliqué. Grâce aux FNB, on est capable de prendre avantage d’autres marchés à l’extérieur du Canada sans prendre de risque de devises.

Un produit qu’on utilise souvent c’est le XSP. Il nous permet d’investir dans le S&P 500, mais on est capable de le faire sans avoir à convertir nos dollars canadiens en dollars américains. On peut ainsi profiter de la performance du S&P 500 sans prendre de risque de devise.

On connaît nos clients. Beaucoup veulent investir dans les marchés étrangers, mais ils ne veulent pas convertir leurs dollars canadiens en dollars américains. Ils ont leurs raisons : ils peuvent ainsi avoir besoin de la liquidité canadienne dans leurs dépenses, ils habitent au Canada et leur portefeuille est en dollars canadiens, ou c’est peut-être un REER ou un CELI qu’ils ne veulent pas convertir. Peu importe la situation, avec les FNB, ils sont capables de diversifier à moindre risque.

On achète le XQQ aussi pour tirer avantage du NASDAQ, du marché américain, sans prendre de risque de devises. La devise peut facilement coûter de 5 à 8 % dans une année. Si on y ajoute la volatilité du marché, ça peut faire fluctuer énormément le portefeuille.

Notre objectif en tant que gestionnaire consiste à réduire la volatilité dans le portefeuille des clients. On veut avoir une performance raisonnable, mais sans trop de volatilité.

On a vu l’année passée le NASDAQ accuser une baisse de presque 30 % et le S&P 500, une baisse de 20 %. Si vous voulez être capable de réduire le risque de votre portefeuille, sa volatilité, et quand même être capable d’obtenir une bonne performance à la hausse, vous êtes obligé de diversifier à l’extérieur du Canada. Et vous êtes capable de le faire sans prendre de risque de devises.

La deuxième chose qu’on aime dans les FNB c’est qu’il permet d’investir dans un produit qui génère peut-être de l’intérêt qui est imposable à un taux marginal très élevé, mais avec les FNB, on est capable de transférer de l’intérêt en dividendes ou en gains en capitaux. Ainsi, le revenu généré par le FNB va être moins imposable que si le client investissait directement dans ces produits.

Ils offrent donc davantage de diversification sans prendre de risque de devises et sont capables de réduire votre taux d’imposition en transférant l’intérêt des produits qui ne sont pas très bien imposés dans des produits qui sont structurés de façon plus avantageuse fiscalement parlant.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Flambée des fusions-acquisitions dans le secteur biotechnologique  https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/amar-pandya/flambee-des-fa-dans-le-secteur-biotechnologique/ Wed, 05 Jul 2023 10:38:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94427 ZONE EXPERTS - La fièvre, l’antidote et le coup de grâce.

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Bien que les activités de fusion et acquisition (F&A) à l’échelle mondiale se soient considérablement calmées depuis l’année dernière, notamment en raison de la hausse fulgurante des coûts d’emprunt et du climat d’incertitude qui règne sur les marchés, il subsiste quelques zones où l’appétit des investisseurs n’a pas été gâché. Il s’agit notamment des soins de la santé, des produits industriels et des matériaux, et ces secteurs tirent parti de quatre grandes et puissantes tendances :

  1. relocalisation des chaînes d’approvisionnement en raison des tensions géopolitiques;
  2. électrification et besoin en matériaux rares;
  3. urbanisation mondiale et besoin en infrastructure et énergie optimisées;
  4. taux d’inflation et d’intérêt élevés qui font grimper les coûts de gestion de la dette.

Dans le secteur des soins de la santé, les activités ont atteint un sommet notable cette année. En effet, le volume d’ententes a surpassé de presque 50 % celui de l’année dernière. Au cours des quelques derniers mois, on a annoncé des douzaines d’ententes dans l’industrie pharmaceutique et biotechnologique, ce qui a fourni aux investisseurs en arbitrage sur fusion un flot d’ententes de première qualité. Cette effervescence est due à une multitude de facteurs venant tant du marché que des secteurs en question qui, ensemble, ont instauré un climat propice aux F&A.

Penchons-nous plus avant sur le secteur de la biotechnologie, lequel jouit présentement d’une forte reprise sur le plan des F&A.

Les entreprises biotechnologiques ont normalement pour produit un seul médicament ou traitement. Elles doivent réunir des millions de dollars pour financer les recherches et le développement, et faire approuver leur remède par la FDA alors que la date de mise en marché et l’issue sont incertaines. À la lumière de cette information, il va de soi que l’investissement dans une entreprise biotechnologique est hautement spéculatif. Ainsi, à cause des taux d’intérêt élevés, du marché plus volatil et de la perte d’appétit pour le risque des investisseurs spéculatifs, nombre d’entreprises biotechnologiques se sont retrouvées à court de capital et se négocient à un escompte considérable.

Les grandes compagnies pharmaceutiques assorties d’un solide bilan et de copieuses trésoreries sont bien placées pour faire l’acquisition d’un concepteur de médicament aux résultats cliniques probants ou prometteurs. En effet, les acquéreurs peuvent ensuite mettre à profit leurs propres services de marketing et de distribution, ainsi que leurs coûts indirects fixes, une stratégie à même de justifier le paiement d’une prime élevée pour bonifier leur portefeuille d’un nouveau médicament.

Bien que les grandes entreprises pharmaceutiques et d’assurance se trouvent de plus en plus sous la loupe des régulateurs, les nouveaux médicaments et traitements mis au point par le secteur biotechnologique recoupent de moins en moins ceux existants et rencontrent de ce fait moins de problèmes réglementaires. Comme les sociétés biotechnologiques sont normalement achetées avec des liquidités disponibles et intégrées à des entreprises pharmaceutiques plus importantes, ce genre d’acquisition a tendance à se conclure plus vite, ce qui apporte aux investisseurs sur arbitrage un rendement intéressant, particulièrement lorsque l’entente est structurée sous forme d’offre publique d’achat.

Normalement, une offre publique d’achat ne nécessite pas l’approbation du conseil d’administration ni le vote des porteurs de parts, ce qui accélère considérablement le processus menant à la fusion.

Voici, à titre d’exemple, une entente semblable qui concernait l’acquisition de Provention Bio, Inc. (NASDAQ : PRVB) par Sanofi S.A. (EPA : SAN). Sanofi voulait ainsi ajouter TZIELD de Provention, un médicament de premier plan pour le diabète de type 1, à son portefeuille d’actifs médicaux. Le 13 mars 2023, Sanofi a annoncé qu’elle entendait se porter acquéreur de Provention en vertu de modalités stipulant le lancement d’une offre publique d’achat par Sanofi visant toutes les actions en circulation de Provention à raison de 25 $ la part. Le cours de clôture des parts de Povention s’élevait à 24,10 $ quand l’offre d’achat a été annoncée. La fusion a été achevée à peine 46 jours plus tard le 28 avril 2023. Investir dans cette fusion au prix de clôture des actions à la date de l’annonce et y rester jusqu’à sa réalisation aurait rapporté un rendement de 3,7 % et un taux de rendement annualisé de plus de 33 %, ce qui met en évidence les mérites de ce genre de structure.

Le secteur de la biotechnologie a été la cible de nombreuses activités de F&A, offrant aux investisseurs en arbitrage une multitude d’occasions de première qualité, à faible risque et dotée d’un bon potentiel de rendements élevés. Nous avons récemment ajouté bon nombre de nouvelles positions dans le Fonds alternatif d’arbitrage Pender, notamment : Heska Corporation (NASDAQ : HSKA), Prometheus Biosciences Inc. (NASDAQ : RXDX), Satsuma Pharmaceuticals, Inc. (NASDAQ : STSA), BELLUS Health Inc. (NASDAQ : BLU), Spectrum Pharmaceuticals, Inc. (NASDAQ : SPPI) et IVERIC bio, Inc. (NASDAQ : ISEE).

Les sociétés de capital-investissement demeurent actives en ce qui a trait aux ententes sur le marché public, représentant la plus grande part des transactions et la majorité des ententes d’envergure pour l’année[1].

Considérant que les sociétés de capital-investissement possèdent presque un billion de dollars devant être déployés, que les valeurs sur le marché public sont plus attrayantes que celles sur le marché privé, que le retour en scène des banques en matière de financement par emprunt et que diverses mesures incitatives encouragent ce genre d’entente, le contexte est on ne peut plus favorable aux activités de F&A à l’avenir.

L’augmentation de la volatilité et des risques réglementaires a cependant eu comme effet positif l’élargissement des écarts sur arbitrage le mois dernier. En effet, les investisseurs en sont à réévaluer le risque afférent aux ententes et à demander un effet compensatoire plus élevé sous forme de primes pour les risques encourus et pour le manque de liquidité. Cela mène à une dispersion plus prononcée des écarts ou à des erreurs d’évaluation des risques, ce qui permet aux investisseurs en arbitrage de paramétrer leur exposition aux diverses ententes et d’optimiser leurs rendements ajustés en fonction du risque.

-30-

[1] https://www.institutionalinvestor.com/article/b8yk7w5g0tjg3m/Take-Private-Dealmaking-Continues-at-a-Record-Pace

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L’AMF a eu du pain sur la planche en 2022 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lamf-a-eu-du-pain-sur-la-planche-en-2022/ Mon, 19 Jun 2023 10:03:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94662 La majorité de l’information présentée par les firmes était non conforme.

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En 2022, l’Autorité des marchés financiers a exigé des améliorations ou des modifications pour 71 % des documents d’information transmis ou déposés par les quelque 260 émetteurs sous sa responsabilité, selon le sommaire annuel des activités de surveillance et de réglementation publié jeudi.

Les recommandations du régulateur ont porté principalement sur la conformité de l’information présentée dans les rapports de gestion et les sites Web au sujet des mesures financières non conformes aux principes comptables généralement reconnus (PCGR), les obligations relatives à l’information prospective prévues au Règlement 51-102, la conformité des états financiers aux normes internationales d’information financière (IFRS) et l’information financière d’une entreprise récemment acquise.

L’AMF a également exigé des modifications à l’information divulguée à propos de l’emploi du produit, des facteurs de risque, des enjeux relatifs à la situation financière de l’émetteur et des structures de capital-actions des sociétés.

Plusieurs émetteurs présentent les mesures financières d’une manière qui les rend confuses ou obscures, soulève le régulateur. Certaines firmes emploient des formules passe-partout pour expliquer l’utilité de ces mesures. Les estimations communiquées sur les carnets de commandes ne reposent pas toujours sur des commandes d’achat fermes. De plus, les firmes utilisent parfois une base à usage général dans la présentation des états financiers, ce qui ne permet pas de les comparer à d’autres.

Marché des capitaux au ralenti
L’année 2022 a été plus tranquille que 2021 sur le plan de la mobilisation des capitaux, notamment en raison de la hausse importante des taux d’intérêt et de l’inflation. « Cette situation nous a toutefois permis de concentrer nos efforts sur la réalisation des initiatives visant à moderniser l’encadrement réglementaire et optimiser nos activités de surveillance », a noté Hugo Lacroix, surintendant des marchés de valeurs de l’AMF.

L’année écoulée a vu ainsi une diminution importante du nombre de premiers appels publics à l’épargne et des sommes levées par les sociétés québécoises sur les marchés publics, a signalé Benoît Gascon, directeur principal du financement des sociétés de l’AMF.

La capitalisation boursière des sociétés québécoises a connu un recul de 9 %, passant de 744,8 milliards de dollars (G$) à 677,5 G$, tandis que sur le plan canadien, elle a enregistré une baisse de 12 %. Parallèlement, le nombre de sociétés québécoises inscrites à Bourse TSX ou TSXV a diminué de 3 %. On dénombrait par ailleurs 8 sociétés inscrites à la cote de la CSE et 12 à la cote du NASDAQ, comparativement à 10 et 13 en 2021. Au total, près de 300 prospectus ont été déposés au Canada.

Les entreprises minières québécoises ont tiré leur épingle du jeu. Elles ont levé deux fois plus de capitaux en 2022 par rapport à 2021, tandis que les placements des firmes technologiques ont chuté de 94 % durant la même période.

Présence des femmes

Autre constat : la représentation des femmes aux conseils d’administration des 58 sociétés inscrites à la Bourse de Toronto a progressé lentement depuis que leur présence est recensée. En 2022, 28 % des postes sur les CA de ces entreprises étaient occupés par des femmes, contre 18 % en 2015. De plus, 98 % de ces firmes avaient au moins une femme sur leur CA et 48 % en comptaient au moins trois en 2022, alors que ces proportions s’élevaient respectivement à 80 % et 20 % il y a 8 ans.

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Occasions chez les FNB de cybersécurité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/occasions-chez-les-fnb-de-cybersecurite/ Wed, 10 May 2023 10:08:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93924 FOCUS FNB - Face à l’augmentation des menaces des pirates informatiques, les entreprises de cybersécurité pourraient devenir les services publics du monde de la technologie.

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L’activité économique se déroulant de plus en plus en ligne, les cyberattaques constituent une menace permanente. C’est pourquoi les entreprises de cybersécurité, souvent considérées comme le segment des services publics du monde numérique, continuent de croître rapidement, même dans une économie morose.

La cybersécurité n’est probablement pas un secteur auquel les gens pensent lorsqu’ils se demandent : « Où vais-je investir dans un contexte de récession ? Mais ils devraient probablement le faire », a déclaré Raj Lala, président-directeur général d’Evolve Funds Group Inc.

Selon lui, la cybersécurité est l’un des rares domaines technologiques à être considéré comme une dépense non discrétionnaire par les entreprises clientes : « Même si les clients ont des difficultés financières, la cybersécurité est l’un des derniers domaines dans lesquels elles réduiront leurs dépenses ».

Evolve, dont le siège social est situé à Toronto, gère le fonds Evolve Cyber Security Index Fund, lancé en 2017 et doté de 133 millions de dollars en actif géré. Il s’agit du plus ancien et du plus important fonds négocié en Bourse (FNB) thématique de ce type au Canada. Il s’agit de l’un des cinq FNB de cybersécurité cotés au Canada, et chacun d’eux est indiciel.

En 2021, le FNB First Trust Nasdaq Cybersecurity et le FNB Horizons GX Cybersecurity Index ont rejoint ce thème d’investissement. Les nouveaux venus, tous deux lancés l’année dernière, sont le CI Digital Security ETF et l’iShares Cybersecurity and Tech Index ETF.

Karl Cheong, responsable de la distribution chez First Trust Portfolios Canada, de Toronto, a déclaré qu’il s’attendait à ce que les investisseurs en actions se concentrent davantage sur les fondamentaux et moins sur les actions conceptuelles dans le marché léthargique actuel.

Si c’est le cas, cela devrait favoriser les entreprises de cybersécurité. « Des ventes aux marges d’exploitation en passant par les bénéfices, les entreprises connaissent une croissance saine », a déclaré Karl Cheong.

Mark Noble, vice-président exécutif, stratégie FNB, chez Horizons ETFs Management (Canada), de Toronto, a déclaré que la cybersécurité est plus mature et établie que d’autres secteurs tels que les cryptoactifs ou l’intelligence artificielle, qui se trouvent à des stades d’adoption plus précoces par les investisseurs. « Je considérerais que la cybersécurité est probablement plus proche des sociétés technologiques traditionnelles de logiciels Internet », a-t-il dit.

Le FNB Horizons obtient son exposition en détenant des parts couvertes en devises d’un FNB coté au NASDAQ et géré par sa filiale américaine Global X Management Co. LLC. Global X s’attend à ce que les dépenses en matière de cybersécurité dépassent celles du reste du secteur des technologies de l’information, à court et à moyen terme, car les cyberattaques sont de plus en plus fréquentes et sophistiquées.

La tendance du télétravail ou du travail hybride, ainsi que le passage au stockage de données dans l’infonuagique, contribuent à augmenter la vulnérabilité des entreprises face aux pirates informatiques.

De même, les entreprises, les gouvernements et les autres types d’organisations ne sont pas réellement en mesure de lutter seuls contre les pirates informatiques et traiter leur demande de rançons (ransomwares) en raison notamment de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. « En raison de cette pénurie de capital humain, les entreprises ne peuvent pas trouver suffisamment de personnel pour répondre à leurs besoins en matière de cybersécurité », a déclaré Raj Lala. « Elles finissent donc par externaliser la majeure partie de leur travail de cybersécurité. »

Cela se traduit par une forte croissance pour des entreprises telles que Fortinet Inc., basée en Californie, qui figure parmi les principaux titres des cinq FNB. En 2022, Fortinet a enregistré une croissance de 32 % de son chiffre d’affaires, qui a atteint 4,4 milliards de dollars américains (G$), et un bénéfice net de 857 M$ US. Il s’agit de sa 14e année consécutive de rentabilité depuis son premier appel public à l’épargne en 2009.

Parmi les autres titres fréquemment détenus, émis par des entreprises toutes basées aux États-Unis, figurent Palo Alto Networks Inc, Okta Inc et CrowdStrike Holdings Inc.

En adoptant une approche de panier, comme avec les 40 actions du FNB d’Horizons, les investisseurs peuvent être assurés de participer à la croissance du secteur, a signalé Mark Noble. « La dernière chose que l’on souhaite, c’est de choisir un titre qui présente une dispersion individuelle par rapport au thème pour une raison ou une autre, ce qui fait que l’on ne participe pas à ce thème. »

Bien que les portefeuilles des cinq FNB présentent de nombreuses similitudes, certains d’entre eux ont une exposition plus large aux technologies. Les titres détenus par le fonds de CI, par exemple, comprennent les grandes capitalisations comme Microsoft Corp, Alphabet Inc et NVIDIA Corp, dont aucune n’est principalement un fournisseur de cybersécurité.

Le FNB d’Evolve, qui détient environ 43 actions de sociétés de matériel, de logiciels et de conseil, dont la capitalisation boursière est d’au moins 100 M$, fait partie fonds les plus orientés vers leurs thèmes.

« Nous voulions vraiment nous assurer que les entreprises qui réalisaient 90 à 100 % de leur chiffre d’affaires dans le domaine de la cybersécurité étaient bien présentes », a expliqué Raj Lala.

Le portefeuille d’Evolve permet également d’obtenir une exposition à des entreprises que les investisseurs ne détiendraient pas autrement, étant donné qu’il y a peu de chevauchement avec les titres des indices de grandes capitalisations comme le S&P 500 ou le NASDAQ 100.

Le FNB de First Trust est également exposé à des sociétés technologiques plus larges, dont Broadcom Inc. et Cisco Systems Inc. et exige une capitalisation boursière minimale de 500 M$ pour ses quelque 35 titres en portefeuille

Selon Karl Cheong, le fait d’inclure des sociétés à grande capitalisation dans le portefeuille permet d’obtenir de meilleures caractéristiques de protection à la baisse par rapport à ses homologues davantage spécialisés, ce qui devrait se vérifier au fil du temps. Mais le portefeuille de First Trust pourrait être à la traîne par rapport à ses pairs, a-t-il ajouté, alors que les conditions du marché favoriseraient les actions à plus petite capitalisation et à bêta plus élevé.

Malgré les attributs positifs du secteur de la cybersécurité, les trois FNB ayant une année civile complète de rendement en 2022 ont perdu de l’argent l’année dernière. Raj Lala, dont le fonds Evolve a perdu 36,6 %, blâme les ventes indiscriminées en période de marché baissier.

Karl Cheong de First Trust, dont le FNB a perdu 21,4 %, partage cet avis. Il a fait remarquer que parmi les quelque 90 % de titres de First Trust dont les flux de trésorerie étaient positifs, certains se vendaient plus que d’autres.

Les valorisations élevées sont en partie responsables de la volatilité des valeurs liées à la cybersécurité. « L’ensemble du marché reconnaît la demande à long terme en matière de cybersécurité, et ces actions sont tout simplement chères », a déclaré Mark Noble, dont le FNB Horizons a perdu 35,4 % l’année dernière. « Le fait que les valorisations élevées sont généralement très vulnérables à la hausse des taux d’intérêt a nui à ces titres. »

Les rendements des FNB sur la cybersécurité sont devenus positifs cette année, ce qui est une bonne nouvelle.

Le FNB d’Evolve, le seul à disposer d’un historique de cinq ans, a affiché un rendement annuel de 9,1 % sur cette période.

Bien que les valorisations des entreprises de cybersécurité restent légèrement supérieures à celles du marché général, elles ont considérablement baissé. Au début de l’année, le ratio cours-bénéfice moyen des actions rentables du FNB de First Trust était de 21, contre 28 l’année dernière.

« Les valorisations ne sont pas excessives par rapport à l’indice de référence [S&P 500], explique Karl Cheong, mais les bénéfices et les ventes sont nettement supérieurs et devraient continuer sur cette voie dans un avenir prévisible. C’est donc là que nous pensons qu’il y aura un plancher pour ce secteur, étant donné sa tendance favorable. »

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Doit-on craindre une bulle boursière ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/doit-on-craindre-une-bulle-boursiere/ Wed, 17 Feb 2021 14:54:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77971 La surchauffe observée sur les marchés boursiers pourrait en occasionner une, selon des experts.

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On répète souvent que nous sommes « tous dans le même bateau » depuis l’arrivée de la pandémie de COVID-19 en mars dernier, mais l’immense fossé qui sépare les données économiques sombres et la flambée des valorisations boursières suggère que certains Canadiens s’en tirent beaucoup mieux que d’autres.

Sur le plan financier, une grande partie de la population est épargnée par la crise ou se trouve même en meilleure forme. Le marché du logement est solide et ceux qui sont en mesure de travailler à distance ont amassé des montagnes d’argent. Ils consacrent notamment ces économies à des investissements qui dynamisent le marché.

Entre-temps, les mesures de confinement ont provoqué des perturbations majeures pour les travailleurs du secteur des services et d’autres secteurs qui ont été contraints de s’en remettre à l’aide gouvernementale.

« Tous les emplois qui ont été perdus dans le pays depuis le début de la crise, pas certains, tous, étaient dans des secteurs mal rémunérés et touchaient des emplois mal rémunérés », souligne Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de la Banque CIBC.

Les marchés boursiers nord-américains connaissent une période faste depuis mars, établissant de nouveaux records sur une base quasi quotidienne, même si la COVID-19 a frappé l’économie et terni les données sur l’emploi.

Certaines valorisations boursières ont grimpé en flèche alors que les marchés se remettaient de la correction provoquée par la pandémie en mars.

Les actions de Tesla ont bondi d’environ 1160 % au cours de la dernière année, tandis que celles de Shopify ont augmenté de 425 % et fait de la société d’Ottawa la plus grande valorisation boursière du Canada.

L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto est en hausse de 65 % par rapport aux creux du mois de mars dernier et il affiche une croissance de 6,5 % depuis le début du mois de février. Le rebond a été encore plus marqué aux États-Unis, avec un gain de 73 % pour la moyenne Dow Jones, un de 79,5 % pour l’indice élargi S&P 500 et un d’environ 113 % pour l’indice composé du Nasdaq, à forte composante technologique.

Pourtant, le chômage demeure obstinément élevé. Le taux de chômage du Canada a atteint 9,6 % en janvier, alors que 212 800 emplois disparaissaient.

Une récession asymétrique

La déconnexion entre les districts financiers de Bay Street et Wall Street et Monsieur et Madame Tout-le-Monde n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée au cours de la « récession la plus asymétrique » de l’histoire du Canada, observe Benjamin Tal.

Les investisseurs de détail avec des soldes de trésorerie sains ont augmenté les volumes du marché et ont contribué à des achats frénétiques qui ont propulsé des actions comme celles de GameStop et BlackBerry.

Le Groupe TMX, qui exploite la Bourse de Toronto, a noté que, dans un contexte d’augmentation des volumes, la proportion des transactions au détail a culminé à 45 % du volume total des transactions en janvier, comparativement à une moyenne de seulement 35 % un an plus tôt.

« Les facteurs qui sous-tendent la vigueur du courtage de détail sont des moteurs qui vont perdurer pendant un certain temps », a récemment fait valoir le chef de la direction de TMX, John McKenzie, auprès d’analystes lors d’une conférence téléphonique pour discuter des résultats financiers du groupe.

Il a insisté sur l’environnement de faibles taux d’intérêt qui soutient les évaluations du marché, la culture du télétravail qui prévaut en ce moment et la croissance continue des applications de courtage de détail.

Une bulle historique?

Le célèbre investisseur Jeremy Grantham, qui a prédit certaines des bulles du passé, dit maintenant que le marché haussier qui a commencé en 2009 a « mûri pour devenir une bulle épique à part entière » avec « une surévaluation extrême, des augmentations de prix explosives, des émissions frénétiques et un comportement spéculatif des investisseurs à un niveau hystérique. »

« Je pense qu’on se souviendra de cet événement comme de l’une des grandes bulles de l’histoire financière, avec la bulle des mers du Sud, celle de 1929 et celle de 2000 », a-t-il écrit dans un commentaire publié sur le site web de son entreprise.

« Ces grandes bulles sont là où les fortunes se font et se perdent, et où les investisseurs démontrent vraiment la mesure de leur courage. »

Alors que certaines actions sont surchauffées et menacent d’éclater, Benjamin Tal ne croit pas que cela se produira sur l’ensemble du marché,

« Je pense que nous devons clairement faire la distinction entre les poches spéculatives dont tout le monde parle et le marché en général », a-t-il estimé.

« Bien sûr, il y a toujours des risques que (le marché) y soit entraîné, mais à ce stade, cela ne semble pas être un scénario raisonnable. »

Selon les observateurs, les relances budgétaire et monétaire massives soutiennent les marchés, à moins que les bénéfices des entreprises ne s’effondrent et que les banques centrales ne resserrent leurs politiques.

Malgré tout, le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Jerome Powell, a indiqué cette semaine que la banque centrale resterait accommodante jusqu’à ce que l’emploi se rétablisse complètement.

Soulagement après GameStop

Erik Bregar, responsable de la stratégie de change à la Banque de change du Canada, croyait que la frénésie de l’histoire avec GameStop et les forums de Reddit pourrait éliminer un certain excès spéculatif du marché.

« Mais dès que ces actions se sont effondrées, tout le monde a poussé un soupir de soulagement et a de nouveau fait grimper le marché », a-t-il souligné lors d’une entrevue.

« Ce truc est difficile à éliminer. Je pense qu’il est possible de faire valoir fondamentalement que (le marché) ne devrait pas être aussi haut, mais il n’a pas encore été payant de miser contre ça. »

Il a ajouté qu’il y avait tout simplement trop de nouvelles positives et que des attentes largement répandues voulaient que l’économie mondiale soit forte au second semestre, à mesure que la vaccination contre la COVID-19 progressera.

« Je continue de croire que les actions représenteront une bonne valeur à mesure que nous avancerons ici tout au long de 2021 », a affirmé Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF.

Selon lui, des liquidités illimitées et des personnes qui investissent à la Bourse leur argent supplémentaire économisé sont les principaux moteurs de croissance du marché.

En fait, le taux d’épargne et les dépôts en espèces ont augmenté de plus de 10 % au cours des deux derniers trimestres, le niveau le plus élevé jamais enregistré, a souligné Brian Belski, stratège en chef des placements chez BMO Marchés des capitaux.

« Oui, les valorisations semblent étirées à première vue, mais elles doivent également être considérées dans le contexte de taux d’intérêt historiquement bas et d’une faible inflation, des ingrédients qui devraient persister tout au long de 2021 et au-delà, à notre avis », a-t-il écrit dans un rapport.

« Vu sous cet angle, nous pensons qu’il n’est pas déraisonnable que la valorisation boursière se maintienne (voire augmente légèrement) par rapport à son niveau actuel. »

Perspectives positives à long terme

Certains domaines du marché, y compris les actions de cannabis, la cryptomonnaie et certaines parties du secteur de la technologie sont « frivoles », mais d’autres investissements restent attrayants, a estimé Mike Archibald.

« Dans l’ensemble, si vous regardez ce que j’appellerais des sociétés solides, des piliers (…), ces actions me semblent toujours à un prix raisonnable et je pense toujours qu’il y a un bon potentiel de hausse pour un certain nombre de ces entreprises. »

Il est naturel et sain pour les marchés de faire une pause après de fortes courses. Les marchés boursiers sont tournés vers l’avenir et anticipent la façon dont les choses se dérouleront dans le futur, et non où elles en sont actuellement.

« Si vous pouvez regarder au-delà des prochains mois, les perspectives s’annoncent extrêmement prometteuses », a fait valoir Candice Bangsund, gestionnaire de portefeuille pour Fiera Capital.

Une correction à court terme de 5 % à 10 % est possible et devrait être considérée comme une occasion d’achat, mais des dépenses massives placent un plancher sous les pieds de tout mouvement à la baisse, a-t-elle estimé.

En outre, nous ne saurons pas si nous sommes dans une reprise soutenue ou une bulle spéculative « avant que ce soit dans le rétroviseur », a souligné Kristina Hooper, stratège en chef du marché mondial chez Invesco, dans une note.

« Et cela n’a pas vraiment d’importance pour les investisseurs à long terme. La réalité est que les rebonds et les corrections du marché se produisent, mais la ligne de tendance des actions à long terme est à la hausse. »

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