Morgan Stanley – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Morgan Stanley – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les opérations d’emprunt font grimper les commissions des banques d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-operations-demprunt-font-grimper-les-commissions-des-banques-dinvestissement/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100039 Trois courtiers canadiens se hissent dans les classements mondiaux.

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Selon les nouvelles données de LSEG Data & Analytics, les revenus totaux en banque d’investissement ont augmenté au cours du premier trimestre, grâce à une augmentation de l’activité d’émission de titres de créance.

Les commissions bancaires globales se sont élevées à 26,7 milliards de dollars américains (G$ US) pour les trois premiers mois de 2024, soit une hausse de 5 % par rapport au trimestre précédent et une quasi-stabilité par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Les commissions de prise ferme de titres d’emprunt ont augmenté de 17 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 10,3 G$ US, ce qui a fait grimper le total trimestriel.

Les autres segments d’entreprise ont affiché des commissions globales inférieures à celles du premier trimestre de 2023.

Les commissions sur les fusions et acquisitions ont diminué de 12 % pour s’établir à 7,1 G$ US ; les recettes des prêts syndiqués ont baissé de 11 % pour s’établir à 5,8 G$ US ; et les commissions de prise ferme d’actions ont diminué de 3 % pour s’établir à 3,5 G$ US, relève LSEG.

Les géants habituels de Wall Street ont continué à dominer le classement des banques d’investissement, JP Morgan conservant la première place, avec une part de marché globale estimée à 8,1 %, représentant 2,2 G$ US de commissions totales.

Goldman Sachs reste en deuxième position, avec une part estimée à 6,7 %, suivie par BofA Securities. Morgan Stanley et Citi complètent le top cinq, selon le rapport.

Un trio de banques canadiennes a également grimpé dans le classement, avec en tête RBC Marchés des Capitaux à la dixième place, gagnant une place par rapport à 2023.

Valeurs Mobilières TD est, quant à elle, passée de la 21e place en 2023 à la 15e place dans le classement mondial, et BMO Marchés des capitaux est passée de la 23e place l’an dernier à la 22e place.

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GP Manuvie recrute chez BlackRock https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/gp-manuvie-recrute-chez-blackrock/ Fri, 01 Mar 2024 12:56:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98994 NOUVELLES DU MONDE – Pour accélérer sa croissance sur les marchés privés mondiaux.

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Gestion de placements Manuvie a recruté Anne Valentine Andrews à titre de cheffe mondiale, Marchés privés. La gestionnaire arrive de BlackRock, où elle a passé les neuf dernières années, le plus récemment à titre de directrice générale et cheffe mondiale, Infrastructure et Immobilier. Elle a également siégé au comité d’exploitation mondial, au comité sur le capital humain et au comité de direction des marchés de capital à risque privé de la firme.

Avant BlackRock, Anne Valentine Andrews a été co-cheffe et cheffe de l’exploitation de la plateforme Morgan Stanley Infrastructure et a travaillé à la Macquarie Bank à Melbourne et à New York. Elle détient une maîtrise en finance appliquée de l’Université Macquarie, à Sydney, et un baccalauréat en économie de l’Université Monash, à Melbourne, en Australie.

Chez GP Manuvie, elle dirigera les équipes responsables des placements et orientera la stratégie globale, le développement des affaires et la croissance des activités de la firme au sein des marchés privés. Elle a également pour mandat de stimuler l’innovation en matière de produits sur le marché privé dans les canaux de distribution de détail, institutionnels et de régimes de retraite.

Établie à New York, Anne Valentine Andrews prendra ses fonctions le 4 mars. Elle relèvera de Paul Lorentz, président et chef de la direction de GP Manuvie.

Le recrutement de la gestionnaire s’inscrit dans la stratégie d’expansion de la plateforme de marchés privés mondiaux de la firme, a précisé le président, ajoutant que les investisseurs individuels et institutionnels exigent un accès élargi aux marchés privés « pour renforcer leurs portefeuilles, trouver diverses sources d’alpha et atteindre leurs objectifs de placement ».

Anne Valentine Andrews estime que la capacité de GP Manuvie à gérer des actifs non traditionnels pour ses clients et dans sa plateforme d’assurance permettra de créer des initiatives intéressantes de développement de produits et des occasions de co-investissement.

GP Manuvie et son fonds général gèrent actuellement environ 120 milliards de dollars américains d’actifs au sein des marchés privés, selon les résultats au 30 septembre 2023.

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Morgan Stanley condamné à indemniser une ex-employée candidate au Congrès https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/morgan-stanley-condamne-a-indemniser-une-ex-employee-candidate-au-congres/ Thu, 15 Feb 2024 20:34:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99118 PLANÈTE FINANCE - L'entreprise n'a pas approuvé une campagne politique en tant qu'activité professionnelle extérieure.

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La profession de conseiller est-elle compatible avec des ambitions politiques ? L’Autorité de régulation de l’industrie financière (FINRA) semble considérer que oui.

Un groupe d’arbitrage composé de trois représentants du régulateur américain vient d’ordonner à Morgan Stanley de verser 147 000 dollars US de dommages et intérêts à une ancienne courtière de Floride, Deborah Adeimy, rapporte Financial Planning.

Deborah Adeimy, qui travaille depuis 29 ans dans le secteur financier et n’est plus enregistrée comme courtière, brigue l’investiture républicaine pour le siège du 22e district du Congrès en Floride.

Elle accuse Morgan Stanley d’avoir violé ses contrats de travail, d’ingérence délictuelle, de licenciement déguisé et de traitement inéquitable, selon la sentence prononcée. Lors de l’arbitrage, elle a fait valoir que la société de courtage aurait dû lui accorder un congé temporaire en vertu de ses politiques, mais que l’entreprise a plutôt réaffecté ses clients et l’a forcée à partir, selon Advisor Hub.

Démissionner pour se présenter

Comme plusieurs entreprises américaines, Morgan Stanley possède des procédures autorisant ses employés à se présenter à des élections. Ils doivent toutefois veiller à ce que leurs activités politiques soient séparées de celles de l’entreprise.

Cependant, toutes les réponses que Deborah Adeimy a obtenues à la suite de ses demandes d’autorisation d’absence indiquaient qu’elle « devrait démissionner pour pouvoir se présenter », selon Kate Meisen, sa directrice des communications.

Les fonctions politiques sont souvent examinées de près dans le secteur financier, car les opinions du candidat peuvent être considérées comme représentant celles de l’entreprise. Or les banques veulent s’assurer qu’il n’y a pas de conflit apparent avec la souscription d’obligations municipales et d’autres activités gouvernementales, mentionne Advisor Hub.

Sommes importantes en jeu

L’ancienne courtière souhaite maintenant vérifier les calculs relatifs à la somme de 147 000 $ qui lui a été accordée en dommages et intérêts par la FINRA, indique Investment News. Elle réclamait plus de 10 millions de dollars (M$), dont 2,9 M$ de dommages-intérêts compensatoires et 8,1 M$ de dommages-intérêts punitifs, selon la sentence. À moins que les deux parties ne demandent une explication de la sentence, les arbitres n’ont pas à motiver leur décision, précise Advisor Hub.

Advisor Hub signale qu’en 2014, un ancien courtier de Morgan Stanley dans l’Illinois a remporté 525 000 $ US en arbitrage après avoir affirmé que l’entreprise l’avait diffamé lorsqu’elle l’avait licencié pour s’être présenté à un siège de député. L’entreprise a déclaré qu’il n’avait pas demandé l’autorisation, mais l’ex-courtier a prétendu que l’entreprise était revenue sur une autorisation précédente.

Finance et politique

Deborah Adeimy n’est pas la seule conseillère à se lancer en politique. La planificatrice financière Diane Young court sous les couleurs du Parti démocrate dans la banlieue de Détroit. Sans compter les anciens financiers qui siègent actuellement au Congrès, comme le député républicain French Hill, un ex-banquier, et le sénateur Tim Scott, un ancien professionnel de la vente d’assurances.

Deborah Adeimy n’est certes plus inscrite en tant que courtière ou conseillère en investissement, mais elle met tout de même en avant sur le site web de sa campagne sa carrière et ses titres professionnels en finance pour parler d’économie, un sujet qui intéresse particulièrement les électeurs américains en ce moment, indique Investment News.

Avant d’être recrutée par Morgan Stanley, Deborah Adeimy a commencé sa carrière chez le prédécesseur d’UBS, Painewebber, en 1990, et a travaillé chez Merrill Lynch pendant trois ans avant de se joindre à Smith Barney, racheté par Morgan Stanley. Elle a ensuite été embauchée par Merrill, puis par Wells Fargo avant de retourner chez Morgan Stanley en 2018, selon BrokerCheck.

En 2022, elle a perdu la primaire du Parti républicain face à Dan Franzese, qui a lui-même perdu les élections générales face à la députée démocrate Lois Frankel. La femme d’affaires a ensuite travaillé au bureau de J.P. Morgan Securities à Palm Beach, en Floride, de novembre 2022 à novembre 2023 avant de se lancer une deuxième fois dans la course aux élections.

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Les défis de Ted Pick, nouveau PDG de Morgan Stanley https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-defis-de-ted-pick-nouveau-pdg-de-morgan-stanley/ Thu, 09 Nov 2023 11:28:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97104 PLANÈTE FINANCE - Faire croître la gestion de patrimoine en est un.

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Après plusieurs mois de suspense, la nomination de Ted Pick marque un nouveau chapitre dans l’histoire de la banque américaine. Le PDG nouvellement élu succèdera en janvier prochain à James Gorman, qui a dirigé le géant de Wall Street pendant 14 années. Âgé de 65 ans, le vétéran de la finance assumera le rôle de président exécutif pour assurer la transition pendant une période indéterminée.

Ted Pick, âgé de 54 ans, n’est pas un nouveau venu chez Morgan Stanley. Il œuvre depuis près 30 ans au sein de l’institution financière. Depuis deux ans, il occupe les fonctions de coprésident. À ce titre, il est chargé notamment de la banque d’affaires et des marchés de capitaux.

Il s’apprête à marcher dans les pas d’un pilier de la finance. James Gorman est réputé avoir sauvé Morgan Stanley de la catastrophe après la crise financière de 2008. Les clients s’étaient alors détournés de la banque, ce qui avait provoqué des doutes sur sa survie.

À la suite de cette crise, l’ancien PDG avait entrepris une transformation sur plusieurs années, plaçant la gestion de patrimoine au cœur de sa stratégie. Cette refonte lui a permis non seulement de redonner à Morgan Stanley sa place sur l’échiquier de Wall Street, mais aussi de propulser sa valeur boursière au-dessus de celle de son rival Goldman Sachs, rapporte Think Advisor.

« En 15 ans, il nous a conduits de la quasi-faillite à une position gagnante », a déclaré Ted Pick lors de sa première interview après l’annonce de sa nomination. Le PDG élu a déclaré qu’il maintiendra la direction de Morgan Stanley et ne prévoit aucun changement de stratégie.

Une succession attendue

James Gorman avait annoncé en mai qu’il prévoyait de se retirer au cours de l’année. Ted Pick faisait figure de dauphin. Deux autres membres de la haute direction étaient en lice pour le poste : Andy Saperstein et Dan Simkowitz. Ils ont été nommés respectivement responsable de la gestion de la richesse et des investissements et co-président et responsable des titres institutionnels.

Dans une entrevue, le PDG a salué la décision unanime du conseil d’administration de promouvoir Ted Pick. Il a souligné l’expérience de son successeur en matière de restructuration, de gestion des risques, de relations clients et de technologie. « C’est un cadre de classe mondiale, et il comprend notre culture », a-t-il déclaré.

La décision finale a également été saluée avec soulagement par les actionnaires. « Cela apporte la clarté nécessaire et devrait aider à orienter la direction après des mois d’incertitude », a signalé Bloomberg Intelligence.

Regagner des parts de marchés

Élevé au biberon de Morgan Stanley, Ted Pick a gravi les échelons, d’abord comme analyste puis en tant que banquier pour le marché des capitaux. Après 2008, il a joué un rôle important à la tête de la division des actions à un moment où la banque perdait des clients. Sous sa direction, cette branche a retrouvé une position saine, dépassant même ses concurrents pour obtenir la première place.

Par la suite, Ted Pick a été chargé de redonner vie à la division des titres à revenu fixe, mission qu’il dont il s’est également acquitté avec succès. Toutefois, l’éclatement de l’affaire du fonds Archegos, en 2021, a terni ce bilan, faisant perdre 911 millions de dollars à Morgan Stanley. La banque fait par ailleurs l’objet d’une enquête de la justice américaine sur les pratiques de négociation de bloc, qui relèvent de la responsabilité de Ted Pick.

Le défi le plus pressant du nouveau PDG sera toutefois de faire regagner des parts de marché à l’activité d’investissement, en perte de vitesse après avoir cédé du terrain à Goldman Sachs et JPMorgan, retient Thinkadvisor. Dans le même temps, les investisseurs voudront s’assurer que l’activité gestion de fortune pourra continuer à attirer rapidement des actifs.

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Les activités de gestion de patrimoine des banques déçoivent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-activites-de-gestion-de-patrimoine-des-banques-decoivent/ Tue, 31 Oct 2023 11:28:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97055 Les clients ont gardé davantage leurs actifs en espèces.

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Après des années de forte croissance, les divisions de gestion de patrimoine de certaines grandes institutions financières ont déçu les attentes en 2023. Morgan Stanley, Bank of America et Wells Fargo ont moins bien brillé à cet égard par rapport à l’année précédente, selon leurs récents états financiers. Les dirigeants pointent les taux d’intérêt élevés, qui incitent les clients particuliers à conserver davantage leurs actifs en espèces plutôt que de les investir, rapporte Thinkadvisor.

Morgan Stanley déclare ainsi 35,7 milliards de dollars (G$) de nouveaux actifs nets au cours du troisième trimestre de 2023, soit 45 % de moins qu’à la même période de l’année précédente et 60 % de moins qu’au deuxième trimestre. Les revenus nets de la banque sont en baisse de 4 % par rapport au trimestre précédent et les actifs sous gestion totaux ont reculé de 2 %, tout cela alors que les revenus et les actifs des clients ont augmenté de 5 % et de 16 % respectivement sur l’année.

Du côté de Bank of America, l’activité de gestion de patrimoine a rapporté 1 G$ au troisième trimestre, soit 13 % de moins qu’à la même période en 2022. Les revenus ont quant à eux chuté de 2 % par rapport à 2022, s’établissant à 5,3 G$.

Chez Wells Fargo, les bénéfices de la gestion de patrimoine ont plongé de 17 % par rapport à l’année précédente. Lors de la présentation de ses financiers du troisième trimestre, le 13 octobre, le directeur financier de l’institution financière, Mike Santomassimo, a déclaré que les sorties de l’activité de gestion de patrimoine avaient contribué à une baisse de 5 % des dépôts moyens par rapport à 2022, tandis que le PDG, Charlie Scharf, a mentionné que l’activité Wells Fargo Advisors avait « fait du surplace pendant longtemps ».

La faute aux taux d’intérêt

Situation inédite : Les espèces représentent actuellement 23 % des actifs des clients particuliers de Morgan Stanley, comparativement à une moyenne historique de 18 %. Conséquence : les revenus d’intérêts nets accusent un recul de 9 % par rapport au trimestre précédent et de 3 % sur l’année. Chez Wells Fargo, les revenus nets d’intérêts ont chuté de 7 %, pour la même raison.

Bank of America a indiqué pour sa part le 17 octobre lors d’une conférence téléphonique que le montant des investissements à court terme orientés vers la trésorerie, tels que les fonds du marché monétaire et les titres du Trésor, était passé d’environ 500 G$ à près de 800 G$ au cours des dernières années.

Les pertes dues à la hausse des taux d’intérêt ont cependant été compensées chez Bank of America par des frais de gestion d’actifs plus élevés dus à des niveaux de marché supérieurs et aux flux de clients, selon le président et chef de la direction, Brian Moynihan. Les nouveaux conseillers ont rapporté un total de 87 G$ tandis que l’activité mondiale de gestion de patrimoine a établi près de 7 000 nouvelles relations client, a-t-il indiqué.

Malgré les résultats mitigés des activités de gestion de patrimoine en 2023, les dirigeants des trois institutions financières se sont montrés plus optimistes pour l’année 2024. Ils misent sur une forte croissance organique et s’attendent à ce que les avancées technologiques permettent aux conseillers de gagner en efficacité. Ils souhaitent également que la diminution des taux d’intérêt, attendue en 2024 et 2025, incitera les clients à conserver moins d’espèces dans leur cochonnet et à investir davantage leurs liquidités.

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Alors que l’étoile de la Chine pâlit, celle de l’Inde scintille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/alors-que-letoile-de-la-chine-palit-celle-de-linde-scintille/ Wed, 18 Oct 2023 09:45:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96777 Mais il serait hasardeux d’annoncer prématurément une déconfiture chinoise.

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Une Bourse près de ses sommets historiques et un taux de croissance économique parmi les plus élevés au monde ont fourni au premier ministre Narendra Modi une tapisserie de fond spectaculaire pour accueillir les dirigeants de la planète à la rencontre du G20 à New Delhi au début de septembre. L’étoile indienne brillait aussi intensément que celle de la Chine s’assombrit.

Des grands noms comme Apple et Samsung déplacent une partie de leur production vers l’Inde, tandis que la valeur du parquet NSE de Mumbai atteignait récemment un sommet de 3,8 billions $US. « L’Inde est en voie de devenir la troisième économie en importance dès 2027, dépassant le Japon et l’Allemagne, et son parquet boursier sera le troisième au monde en 2030 », prévoyait Morgan Stanley dans une étude de novembre 2022.

Croissance de 7,2% en 2023

Au cours de la dernière décennie, l’Inde a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,5%, rapporte Morgan Stanley; ce rythme a grimpé à 6,7% en 2022 et pourrait être de l’ordre de 7,2% en 2023, selon Deloitte Insights.

Le boom indien prend place dans le secteur manufacturier à deux niveaux, selon Morgan Stanley. Tout d’abord, le mouvement bien connu de la délocalisation virtuelle est appelé à s’amplifier. Le nombre de gens qui travaillent à des emplois situés hors des frontière est appelé à doubler à 11 millions d’ici 2030, alors que les dépenses annuelles de sous-traitance à l’international passeront de 180 milliards de dollars américains (G$) à 500 G$.

Mais l’Inde est également appelée à briller au plan manufacturier grâce à un régime copieux de crédits fiscaux, d’incitatifs à l’investissement et de dépenses en infrastructure. Ainsi, la part manufacturière dans le PIB indien pourrait passer de 15,6% actuellement à 21% en 2031.

Tout comme on a vu l’émergence d’une vaste classe moyenne en Chine, l’Inde est appelée à suivre le même chemin. À la fin de la décennie, les dépenses de consommation pourraient plus que doubler, passant de 2,0 billions $US en 2022 à 4,9 billions $US, dans des secteurs aussi variés que les vêtements et accessoires, le loisir, les biens ménagers et les services.

Les occasions d’investir dans le marché vont abonder, soutient Morgan Stanley, notamment dans l’expansion des services financiers, les titres industriels et les biens de consommation. La décennie indienne à venir pourrait ressembler au chemin suivi par la Chine de 2007 à 2012, pense Morgan Stanley. « L’Inde offre l’occasion de croissance la plus attrayante en Asie dans les années à venir », écrivent les auteurs de l’étude.

La Chine pâtit

Pendant ce temps, le parcours de la Chine multiplie les signes de détresse. La croissance de son PIB n’est plus que l’ombre des taux spectaculaires de 10% que le pays a déjà affichés. « Nous prévoyons que la croissance du PIB sera en moyenne de 3,3% pour la période allant de 2019 à 2030 », prévoit Preston Caldwell, économiste en chef pour les États-Unis chez Morningstar.

En 2017, Morningstar publiait une étude qui analysait les chances que l’économie chinoise s’enfonce dans « le piège du revenu moyen ». C’est le piège d’une stagnation sans fin dans lequel une majorité de pays sont tombés après avoir connu des croissances spectaculaires. Parmi 96 pays classés à titre d’économies à faible ou moyen revenu en 1960, seulement 12 ont réussi à passer au niveau des revenus élevés.

Les obstacles majeurs auxquels la Chine se heurte sont ceux d’une baisse démographique presque abyssale, d’un surinvestissement aux rendements déclinants, d’une croissance médiocre de la productivité et d’un poids de dette qui représente 290% du PIB.

Le déclin démographique est sans doute le plus troublant, surtout quand on le compare au profil en croissance de l’Inde. D’ici la fin du siècle, la Chine fait face à une chute de population à 770 millions, selon des projections de l’Institut national d’études démographiques. À la même échéance, l’Inde comptera une population deux fois plus nombreuse, soit 1,53 G$. Les répercussions d’une telle baisse démographique chinoise sur le secteur immobilier, le travail et la consommation pourraient être dévastatrices.

La Chine ne se fera pas oublier

Mais attention, il serait hasardeux d’annoncer prématurément une déconfiture chinoise. Il vaut la peine de se remémorer le chemin parcouru. Quand il était étudiant à l’Université de Nankin en 1985, l’économiste canadien Mark Kruger, qui travaille aujourd’hui à Yicai Global, à Shanghai, se rappelle qu’il n’y avait pas d’autos à ce moment-là; tout le monde se déplaçait à bicyclette, et les pénuries alimentaires et vestimentaires étaient constantes.

Aujourd’hui, la Chine est premier producteur d’autos électriques au monde et devance les États-Unis dans 37 secteurs de technologie de pointe parmi 44, selon une étude du Australian Strategic Policy Institute. L’Empire du Milieu mène autant en intelligence artificielle et en biotechnologie que dans les matériaux avancés et les technologies hypersoniques. Son compte de brevets, à 1,58 million en 2021 est le double de celui des États-Unis. Le rapport précise que la performance de l’Inde au chapitre technologique est encore loin derrière.

Si plusieurs pensent que la Chine n’accèdera pas au statut de pays à revenu élevé, Mark Kruger le voit d’un autre œil. En 2010, le revenu national chinois par habitant était 65% sous le seuil du « revenu élevé » de 14 000 $US tel que l’établit la Banque mondiale et auquel tous les analystes réfèrent. Notons que le revenu national par habitant en Inde est d’environ 2 200 $US.

En 2022, la Chine n’était plus qu’à 7% sous le seuil. Au rythme actuel, Mark Kruger prévoit que le revenu moyen par habitant, présentement de 12 850 $US, pourrait croiser la ligne du revenu élevé dès 2026, malgré un contexte économique plus ardu, et très certainement avant 2030.

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L’or se mérite l’attention des investisseurs à nouveau https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lor-se-merite-lattention-des-investisseurs-a-nouveau/ Wed, 13 Sep 2023 09:50:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96151 L’or a depuis peu surpassé son sommet historique de 1 800$ alors que les menaces de récession continuent de peser.

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Cette situation incite plusieurs investisseurs à renouer avec le métal jaune. Cependant, un récent modèle d’analyse laisse croire que la dynamique qui sous-tend ce marché a quitté ses ancrages traditionnels.

Historiquement, « le métal précieux a joué un rôle de couverture contre l’inflation en gagnant en valeur quand le pouvoir d’achat du dollar américain fléchit », explique Christopher Baxter, analyste chez Morgan Stanley dans une note du 22 juin dernier.

De plus, poursuit-il, l’or est très peu corrélé au marché des actions, ce qui veut dire que sa valeur ne suit pas les mêmes hauts et bas, ce qui le rend attrayant aux investisseurs en période de stress économique. En fait, ajoute l’analyste, « dans six des huit récessions qui ont sévi depuis 1973, l’or a surpassé l’indice S&P 500. »

Au gré des fluctuations quotidiennes, le prix de l’or est quelques fois passé sous la barre des 1 800 $US depuis qu’il a surpassé ce sommet à la fin de juin 2020, mais chaque fois il s’est redressé, enregistrant son sommet de 2 052 dollars américains en mai dernier. Depuis, au 8 septembre, il s’est replié à 1 922 dollars américains, mais sans nier sa constante pression à la hausse.

Déjà, à ce prix, l’or se maintient bien au-dessus de la majorité des prédictions faites à la fin de 2022, même les plus optimistes. Pour 2023, Société Générale le voyait atteindre 1 550 dollars américains et Fitch 1 600 dollars américains, tandis que ABN AMRO et Commerzbank poussaient jusqu’à 1 900 dollars américains. Personne ne prévoyait un saut jusqu’à 2 052 dollars américains, ni même à 1 922 dollars américains.

Se distinguant du lot des prévisions, InvestingHaven avait prévu une montée au-dessus de 2 000 dollars américains, une prévision qui s’est avérée. À present, ce même groupe annonce une hausse de 20% à 2 500 dollars américains quelque part en 2024 ou 2025.

Quels sont les facteurs qui militent en faveur d’une poursuite de la montée des prix? Christopher Baxter en dénombre trois.

Un dollar américain plus faible favorable au prix de l’or

Historiquement, l’or et le dollar américain présentent une relation inverse : lorsque la valeur du dollar diminue par rapport aux autres devises, le prix de l’or a tendance à augmenter, et vice versa. À ce moment-là, l’analyste prévoyait un affaiblissement du dollar américain au second semestre de 2023, ce qui s’est vérifié. « En fait, au cours des 40 dernières années, note Christopher Baxter, l’or a enregistré les meilleurs rendements semestriels lorsque le dollar a baissé par rapport à des niveaux élevés. »

La baisse des taux d’intérêt pourrait faire grimper le prix de l’or

L’or est considéré comme un actif de « longue durée », ce qui signifie qu’il peut être particulièrement sensible aux variations des taux d’intérêt. Par exemple, au cours des 25 dernières années, son prix a augmenté d’environ 10 % pour chaque point de pourcentage de baisse du taux d’intérêt « réel » (corrigé de l’inflation) de l’obligation de référence du Trésor américain à 10 ans. Cette évolution est intéressante pour les investisseurs aujourd’hui, car la Réserve fédérale, après avoir rapidement augmenté les taux d’intérêt pour juguler une inflation élevée depuis des décennies, pourrait finalement commencer à les réduire, ce qui pourrait faire grimper le prix de l’or.

Les banques centrales achètent de l’or à un rythme soutenu

En 2022, les banques centrales ont acheté de l’or au rythme le plus rapide depuis 1967, soit environ 1 136 tonnes. Cette année, les achats des banques centrales ont atteint 228 tonnes au premier trimestre, battant le record du premier trimestre de 2013 – et rien n’indique que le rythme va ralentir. Quelques raisons essentielles expliquent cette forte demande de la part des banques centrales : comme outil de couverture contre l’inflation qui continue de sévir dans plusieurs pays; comme instrument stratégique de la part de certains pays pour se diversifier hors de monnaies dominantes comme le dollar américain, l’euro, le yen et la livre sterling; plusieurs pays émergents voulant combler leur déficit d’or comparé aux quantités détenues par les économies avancées.

Christopher Baxter met de l’avant le rôle traditionnel de l’or dans un portefeuille à titre de « havre de paix » dans un contexte de ralentissement économique, un rôle soutenu par la demande accrue de la part des banques centrales du monde.

Cependant, une récente étude d’Urban Jermann, du département de finance du Wharton School de l’Université de la Pennsylvanie, remet en question ce statut de « havre de paix », le chercheur affirmant que « la majeure partie de la valeur de l’or tient à son rôle d’actif d’investissement. » Selon lui, « l’or peut être considéré comme un substitut pour des obligations réelles et, tout comme de telles obligations, sa valeur bouge en tandem avec les taux d’intérêt réels. Cependant, l’or affiche également une valeur à titre d’option. Et parce que l’or a une duration potentiellement longue, la valeur de cette option peut être très élevée. »

Un article de Bloomberg tire quelques conclusions de ces observations. « Le prix de l’or a suivi des principes passablement standard depuis 1990, peut-on lire. En termes simples, le prix décline quand les taux d’intérêt réels montent. Cela tient au fait que l’or lui-même ne porte aucun rendement d’intérêt, de telle sorte que, à des niveaux de taux plus élevés, le coût d’opportunité de détenir de l’or augmente. De ce point de vue, l’or est semblable à tout autre actif. »

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La banque de détail boudée https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/la-banque-de-detail-boudee/ Mon, 28 Aug 2023 04:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95747 La rivalité entre Goldman Sachs et Morgan Stanley s’est trouvée un nouveau terrain de jeu, et ce ne sera pas le secteur de la banque de détail.

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 Ces dernières années, les deux géants américains de taille similaire – autour de 50 G$ US de revenus annuels – ont pris des chemins différents pour assurer leur croissance. Goldman Sachs a développé ses services de détail aux particuliers avec sa banque en ligne Marcus et ses cartes de crédit personnalisées. De son côté, Morgan Stanley s’est délibérément orientée vers la gestion de fortune.

Ces trajectoires différentes ont eu des résultats aussi variés. Morgan Stanley a amélioré ses ratios financiers, dopant la valeur de son action et le rendement de ses fonds propres. Goldman Sachs a payé la diversification coûteuse dans la banque de détail.

Cela explique le virage que prend Goldman Sachs. Après avoir cessé le recrutement de nouveaux clients pour sa banque en ligne et annoncé des coupes dans ses activités de cartes de crédit personnalisées, la banque s’apprête à imiter sa concurrente.

Goldman Sachs va redéployer ses ressources vers la gestion de patrimoine des clients fortunés. Ses revenus devraient être stimulés par la croissance des frais de gestion facturés aux clients, les prêts et les activités de banque privée. Pour cela, elle mise sur ses capacités à accéder aux gens fortunés impliqués dans les activités de banque d’investissement, un secteur dont Goldman Sachs est le chef de file au niveau mondial.

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Les titres obligataires de qualité feront mieux que les titres à rendement élevé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-titres-obligataires-de-qualite-feront-mieux-que-les-titres-a-rendement-eleve/ Wed, 16 Aug 2023 10:36:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95574 À moins d’un ralentissement économique

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Malgré la hausse accélérée des taux d’intérêt, les entreprises ont bien tenu jusqu’ici. Mais les choses n’en resteront pas là, surtout si l’économie ralentit ou tombe en récession, car les taux élevés créent beaucoup de pression sur les coûts. On s’attend donc à ce que le secteur obligataire des entreprises en souffre. Dans un renversement inattendu, les titres à rendement élevé vont faire nettement moins bien que les titres de qualité.

« Une période prolongée de taux élevés et de faible croissance pèsera sur les fondamentaux du crédit des entreprises, affirme Vishy Tirupattur, directeur mondial, recherche sur les titres à revenu fixe, chez Morgan Stanley. Les emprunteurs de première qualité seront mieux à même de faire face à la situation, tandis que les emprunteurs de moindre qualité verront l’accessibilité à la dette devenir de plus en plus difficile. »

Au moment d’écrire ces lignes, l’analyste de Morgan Stanley anticipait la dernière hausse de taux de la Réserve Fédérale américaine (Fed) en juillet dernier. Et il a eu raison, notant que le geste de la Fed, imité par la Banque du Canada, allait continuer de faire peser sur les entreprises un coût plus lourd de la dette et allait compliquer leur capacité de lever de nouveaux capitaux ou de refinancer leur dette existante.

Mur de financement

L’horizon est assez chargé, relève Vishy Tirupattur. « À l’heure actuelle, écrit-il, les entreprises américaines font face à un ‘mur de financement’, avec 2 600 milliards $US de dettes arrivant à échéance entre 2023 et 2025. » La capacité des entreprises à surmonter ce mur dépendra de la qualité de leur crédit. « En conséquence, poursuit-il, nous nous attendons à une décompression des marchés du crédit aux entreprises, c’est-à-dire que les écarts de taux des emprunteurs de moindre qualité seront plus élevés que ceux des emprunteurs de moins bonne qualité. »

« Il y a un niveau élevé d’inquiétude quant au niveau de défaut potentiel du secteur obligataire à haut rendement », renchérit Lan Anh Tran, directrice, analyste de recherche, chez Morningstar. Avec les taux plus élevés et les conditions de crédit plus serrées, les entreprises ne pourront plus émettre de la dette à des taux plus bas. La qualité de crédit de ces émetteurs est en question. »

Certes, la placidité actuelle des marchés obligataires pourrait laisser croire autrement, reconnaît Lan Anh Tran. Après un sommet de 4,6% en octobre 2022, l’écart de crédit entre le crédit de qualité et le crédit à haut rendement a fléchi à 3,8%. « Les investisseurs ne semblent pas très préoccupés actuellement par une récession et les risques de défaut, » commente-t-elle. Mais avec des taux élevés qui persistent et des perspectives de récession, ou tout au moins de ralentissement, « on va s’inquiéter davantage des firmes à plus haut risque incapables de rembourser leurs dettes. »

On parlait beaucoup récemment d’un atterrissage en douceur, une situation qui aurait contribué à atténuer les craintes de défaut de paiement. Par contre, les déboires actuels de la Chine, où certains observateurs croient déceler les premiers signes d’une déflation à venir, ont contribué à freiner ce qu’un stratège a appelé « le rally de la non-récession ».

Au quatrième trimestre de 2022, les dépenses d’intérêt pour l’entreprise médiane augmentaient déjà plus vite que son BAIIA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement). Depuis, elles n’ont fait que s’accélérer, note Vishy Tirupattur. À la fin de 2023, en supposant des bénéfices léthargiques, le ratio de couverture des prêts va plus probablement passer sous la moyenne historique, tombant à 4,5 comparé au sommet de 5,5 à la fin de 2021. Or, si les bénéfices déclinent, « ce ratio pourrait chuter près de creux ‘récessionistes’ et hausser sensiblement le nombre d’entreprises avec des ratios en détresse », prévoit l’analyste.

Le coup d’œil est complètement différent du côté des sociétés bénéficiant d’une note de première qualité.  Certes, elles aussi verront leur ratio de couverture chuter sous leur niveau très robuste actuel, mais elles devraient relever le défi en s’occupant de bien calibrer leur bilan, juge Vishy Tirutattur.

Renversement des rendements

Le résultat final est inattendu. Pour le crédit de première qualité, Morgan Stanley prévoit pour la période à venir des rendements totaux de 7% à 8%, alors qu’ils seront de 4% à 5% du côté des obligations à haut rendement.

Lan Anh Tran ne se prononce pas de façon aussi précise sur les rendements des deux catégories de titres, mais « je suis d’accord avec la lecture générale » de Morgan Stanley, dit-elle. Elle recommande donc aux investisseurs de se déplacer du côté des titres de première qualité.

Elle reconnaît que certains titres à haut rendement pourraient très bien tirer leur épingle du jeu; elle ne veut donc pas faire une croix sur l’ensemble du secteur. Par contre, elle soumet le conseil suivant : « L’investisseur qui veut investir en haut rendement devrait recourir à un gestionnaire actif qui pourra faire un meilleur travail de sélection de titre. Je crois qu’une approche active et sélective peut donner lieu à de meilleurs résultats à ce moment-ci comparé à une approche passive qui mise sur un indice de marché global. »

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Sophia Bennaceur se joint au CA chez Equisoft https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/sophia-bennaceur-se-joint-au-ca-chez-equisoft/ Fri, 28 Jul 2023 11:29:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95188 NOUVELLES DU MONDE - Pour aider la firme à poursuivre son expansion mondiale.

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La responsable régionale et technologique de la banque d’affaires Morgan Stanley à Montréal, Sophia Bennaceur, intègre le conseil d’administration d’Equisoft, un fournisseur de solutions d’affaires numériques pour les secteurs de l’assurance et de la gestion de patrimoine.

Sophia Bennaceur possède plus de 20 ans d’expérience dans les opérations, la finance et les technologies de l’information, ainsi qu’en transformation organisationnelle. Elle a été embauchée pour diriger les opérations du Centre technologique de Morgan Stanley à Montréal en 2016, avec pour mandat de déployer la stratégie d’affaires du bureau montréalais de la firme basée à New York. En 2022, elle en a été nommée directrice régionale et responsable technologique. Avant de se joindre à Morgan Stanley Montréal, Sophia Bennaceur a occupé différents rôles à la Société Générale, à Paris puis à Montréal, incluant celui de directrice financière et cheffe des opérations.

« Equisoft est à l’avant-garde de la révolution numérique dans les domaines de l’assurance et de la gestion de patrimoine, c’est pourquoi j’ai hâte de pouvoir aider à définir son orientation stratégique », a déclaré la femme d’origine franco-tunisienne qui détient un MBA de HEC Paris et une maîtrise en finance et en investissement de l’Université d’Exeter.

Luis Romero, président et chef de la direction d’Equisoft, a indiqué que l’expertise de la gestionnaire en matière d’accélération de croissance et de mise en œuvre des changements organisationnels sera déterminante dans la définition de l’orientation future de la firme qu’il a fondée en 1994. « Tout comme Equisoft, Sophia valorise l’équité et l’inclusion », a-t-il ajouté.

Le conseil d’administration d’Equisoft est présidé par Emilio B. Imbriglio, administrateur de sociétés qui a été président et chef de la direction de Raymond Chabot Grant Thornton de 2013 à 2022. Il se compose également de Sylvain Brosseau (Gestion d’actifs mondiale Walter), Fulvio Bussandri (Corporation des Aliments I-D), Laird Elliott (Preneur Consulting Services), Robert Héroux (IBM), Annalee Moore (Sun Life) et Peter Strom (March Networks).

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