L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 01 May 2024 14:28:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La divulgation des mesures disciplinaires par l’ARSF est contestée par la justice https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-divulgation-des-mesures-disciplinaires-par-larsf-est-contestee-par-la-justice/ Thu, 02 May 2024 09:27:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100519 Un tribunal de l’Ontario autorise une demande de contrôle judiciaire des pratiques d’application de la loi.

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Un tribunal de l’Ontario a rejeté une tentative préliminaire de rejeter une procédure d’exécution engagée par l’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF), mais a autorisé une contestation potentielle de l’approche de l’autorité de réglementation.

Selon une décision de la Cour supérieure de justice de l’Ontario, l’ARSF a proposé une mesure d’exécution contre un courtier en hypothèques en juin 2023. Elle cherchait à révoquer le permis du courtier et à lui imposer des pénalités pour des violations présumées des règles relatives aux courtiers en hypothèques. Elle affirmait notamment que l’entreprise n’avait pas coopéré avec l’organisme de réglementation.

Ces allégations n’ont pas été prouvées.

Dans l’intervalle, le courtier a demandé au tribunal d’annuler l’avis d’audience de l’autorité de régulation à son encontre. Le courtier a également demandé un contrôle judiciaire des directives de l’ARSF qui définissent son approche en matière de publication des mesures d’application. Il a également demandé de revoir la décision de l’ARSF de publier les allégations dans cette affaire — mais pas la demande d’audience du courtier et son refus des allégations.

« Les requérants demandent des ordonnances obligeant l’organisme de réglementation à modifier sa politique de publication, à retirer l’avis de proposition de son site Web, à publier leur réponse à l’avis de proposition et à appliquer le régime législatif afin d’empêcher les concurrents des requérants d’utiliser l’avis de proposition à mauvais escient pour nuire à la réputation et aux affaires des requérants », a résumé le tribunal.

En réponse, l’ARSF a demandé à la Cour d’annuler toutes les demandes de contrôle judiciaire.

« L’organisme de réglementation soutient qu’il est clair et évident que les requérants ne peuvent prétendre à la réparation demandée dans le cadre de cette procédure », a rapporté le tribunal.

En fin de compte, la Cour a rendu une décision partagée. Il s’est rangé du côté de l’organisme de réglementation en rejetant la demande de contrôle judiciaire de la mesure d’exécution initiale, mais a refusé d’annuler la contestation de l’approche de l’ARSF en matière de divulgation de ce type de procédures.

Les « plaintes des courtiers concernant la conduite de l’autorité de régulation lors de la publication de l’avis de proposition et de son contenu sont prématurées », a tranché la Cour au sujet de la contestation de la mesure d’exécution. La proposition d’action disciplinaire devrait d’abord être traitée par le Tribunal des services financiers qui entend ce type d’affaires, explique la Cour.

« Lors de cette audience, il incombera à l’autorité de régulation de prouver les allégations contenues dans son avis de proposition. Les demandeurs auront le droit de se défendre pleinement et équitablement, précise la décision. En fin de compte, le tribunal tirera des conclusions de fait et appliquera le droit approprié. S’il estime que l’autorité de régulation n’a pas dit la vérité ou a violé ses obligations, il envisagera la solution appropriée. »

Après cette audience, les personnes faisant l’objet d’une mesure d’exécution auraient le droit de demander un contrôle judiciaire des décisions du tribunal, a continué la Cour. À ce stade, la Cour bénéficierait « d’un dossier de preuve complet, des conclusions de fait sur les éléments de preuve contestés, ainsi que de l’avis et du raisonnement du tribunal spécialisé sur les questions qui ont été débattues devant lui par les parties ».

La procédure du tribunal devrait se dérouler avant qu’un contrôle judiciaire ne soit envisagé, a conclu la Cour.

Toutefois, le tribunal a refusé d’annuler les demandes d’examen de la décision de l’ARSF de publier ses allégations sans que le courtier ait demandé une audience sur ces allégations.

Selon la décision du tribunal, le courtier a déclaré que ses rivaux utilisaient les allégations de l’organisme de réglementation « pour les salir sur le marché » et que le refus de l’ARSF de publier la demande d’audience « porte atteinte à sa réputation et a un impact sur ses droits légaux ».

Dans sa décision, le tribunal a noté que la Cour suprême du Canada « a reconnu l’intérêt juridique des personnes à l’égard de leur réputation ».

« Je n’accepte pas les arguments de l’organisme de réglementation selon lesquels il est clair et évident qu’il s’agit de décisions privées non révisables ou de décisions qui ne portent pas atteinte aux droits ou aux intérêts légaux des demandeurs », a déclaré la Cour, sans aborder la question de savoir si le courtier peut valablement contester les directives de l’ARSF sur l’annonce des mesures d’exécution, ou les décisions de publication de l’ARSF dans cette affaire.

En conséquence, le tribunal a refusé d’annuler l’offre du courtier pour un contrôle judiciaire des orientations de l’autorité de régulation et de ses décisions sur ce qu’il convenait de publier dans cette affaire.

Le tribunal a toutefois déclaré qu’il n’y avait pas lieu d’ordonner à l’ARSF de prendre des mesures à l’encontre d’autres entreprises qui auraient utilisé les allégations d’application de la loi à leur avantage concurrentiel.

« Les requérants n’ont aucune obligation envers l’autorité de régulation de prendre des mesures à l’encontre de leurs concurrents. En outre, les poursuites et l’exécution sont toujours discrétionnaires », a estimé le tribunal.

« Comme cette affaire est devant les tribunaux et le Financial Services Tribunal, nous ne ferons pas d’autres commentaires », a déclaré un porte-parole de l’ARSF dans un courriel.

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Le CIFP poursuit FP Canada pour rupture d’accord et diffamation commerciale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-cifp-poursuit-fp-canada-pour-rupture-daccord-et-diffamation-commerciale/ Wed, 01 May 2024 11:06:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100517 La plainte demande 1,2 million de dollars de dommages-intérêts.

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Le Canadian Institute of Financial Planning (CIFP ou Institut canadien de planification financière) poursuit FP Canada pour 1,2 million de dollars, alléguant une rupture d’accord, une dépréciation de l’achalandage, le discrédit de son entreprise et de ses services en violation de la Loi sur les marques de commerce, et une diffamation commerciale.

CIFP a déposé la plainte le 17 avril auprès de la Cour supérieure de justice de l’Ontario à Toronto. Les allégations portent sur la marque de commerce de Chartered Financial Planner du CIFP, qui a été approuvée en mars par l’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF) comme titre de compétence pour le titre de « planificateur financier ».

À la suite de l’approbation de l’ARSF, FP Canada a publié un communiqué indiquant que les consommateurs pourraient confondre le titre de Chartered Financial Planner avec le titre que FP Canada supervise, à savoir le titre de Certified Financial Planner. Selon le registre des détenteurs de titres de l’ARSF, 68 % des détenteurs de titres en vertu des règles de protection des titres de l’Ontario détenaient le titre de Certified Financial Planner le 22 mars.

Le titre de Certified Financial Planner est assujetti aux normes mondiales de planification financière.

FP Canada a assuré dans un courriel qu’elle n’était pas au courant que le CIFP avait déposé une plainte contre elle.

Gervas Wall, associé chez Deeth Williams Wall à Toronto et avocat du CIFP, a dit n’avoir aucun commentaire à faire pour le moment.

À la suite de la déclaration de FP Canada en mars, des critiques véhémentes ont été émises sur les médias sociaux au sujet du titre de compétence du CIFP et de son approbation par l’ARSF. Une coalition de l’industrie, comprenant le président de la Financial Planning Association of Canada (FPAC), a demandé à l’ARSF d’obliger le CIFP à renommer son titre de compétence ou d’annuler son approbation. La déclaration fait état de la confusion des consommateurs, ainsi que du risque de tromperie et d’abus.

FP Canada a fait de « fausses déclarations en sachant que le Chartered Financial Planner et le Certified Financial Planner coexistent sur le registre canadien et sur le marché canadien depuis des décennies », selon la plainte du CIFP. « En faisant ces fausses déclarations, FP Canada a pris des mesures pour restreindre l’utilisation du titre de Chartered Financial Planner par le CIFP. »

Le CIFP délivre le titre de Chartered Financial Planner depuis « au moins 1979 », selon la déclaration, et utilisait auparavant l’abréviation CFP.

En 1995, FP Canada (alors le Financial Planning Standards Council) a commencé à superviser le titre de Certified Financial Planner (CFP) au Canada. Un différend concernant le titre de CFP a été réglé par un accord conclu en 1996 entre FP Canada et le CIFP, ainsi qu’avec le propriétaire des titres de Certified Financial Planner et de CFP, selon la plainte. À l’époque, le propriétaire était le Certified Financial Planner Board of Standards, dont le siège se trouvait alors au Colorado.

Dans le cadre de l’accord, le CIFP a rejoint FP Canada et a cédé ses « droits sur le CFP » à la société du Colorado, selon la plainte.

« Le CIFP a accepté de ne pas accorder son titre de Certified Financial Planner à tout futur étudiant, tant que le CIFP demeurait membre de FP Canada », peut-on lire dans le document. (Citant une section de l’accord, la plainte indique que le CIFP a maintenu son titre pour les centaines de détenteurs de titres qui existaient en 1996.)

Le CIFP a cessé d’être membre de FP Canada « depuis un certain temps », affirme la plainte, et les parties avaient convenu qu’une fois que le CIFP ne serait plus membre, son utilisation de la marque Chartered Financial Planner serait « illimitée ».

En 2004, le Financial Planning Standards Board (FPSB) est devenu propriétaire des marques Certified Financial Planner et CFP. « FP Canada, le FPSB (en tant que successeur en titre…) et le CIFP restent liés par l’accord de règlement », indique la plainte.

Le CIFP n’abrège pas sa désignation.

La plainte allègue également que FP Canada a « faussement affirmé » que les normes d’accréditation du CIFP ne répondent pas aux normes de formation et d’éthique nécessaires pour aider les consommateurs — une référence à la déclaration faite par FP Canada en mars dernier.

FP Canada avait souligné que la protection du titre avait pour but d’assurer « la clarté et la confiance des consommateurs dans le fait qu’une personne qui se dit “planificateur financier” a satisfait aux normes élevées de formation et d’éthique nécessaires pour aider les consommateurs à atteindre le bien-être financier ».

« FP Canada a refusé ou négligé de se rétracter comme l’exigeait le CIFP, peut-on lire dans la plainte. Les déclarations de FP Canada ont causé et continueront de causer des dommages monétaires importants ainsi qu’un préjudice irréparable au CIFP. »

Avant la plainte du CIFP, FP Canada a déclaré à Advisor.ca qu’elle continuerait à faire part de ses préoccupations à l’ARSF et au ministre des Finances de l’Ontario, et qu’elle « s’opposerait vigoureusement à toute utilisation non autorisée de ses marques de commerce sous licence ».

Toujours avant le dépôt de la plainte, Keith Costello, président et chef de la direction du CIFP, a déclaré à Advisor.ca que son organisation continuerait d’utiliser le titre de compétence sans aucun changement. « Nous défendrons légalement et vigoureusement toute utilisation de la marque en cas de contestation », a-t-il affirmé.

Le Certified Financial Planner et le Chartered Financial Planner satisfont tous deux aux normes réglementaires relatives à l’utilisation du titre de planificateur financier en Ontario, a mentionné l’ARSF dans un communiqué envoyé par courriel.

« Les consommateurs peuvent être sûrs que tout titre approuvé utilisé par un organisme d’accréditation approuvé par l’ARSF signifie qu’un professionnel financier a satisfait à des normes minimales de formation, qu’il est supervisé et qu’il doit se conformer à un code de conduite », précise le communiqué.

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Advocis règle le différend avec SeeWhy concernant le non-paiement de matériel d’étude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/advocis-regle-le-differend-avec-seewhy-concernant-le-non-paiement-de-materiel-detude/ Fri, 12 Apr 2024 10:58:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100063 L’association a payé la facture impayée, plus les intérêts et la majorité des frais de justice, selon SeeWhy.

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Advocis a conclu un accord avec SeeWhy Financial Learning basé à Huntsville (Ontario), un fournisseur de matériel de préparation aux examens poursuivait l’association pour près de 100 000 $ pour non-paiement de matériel d’étude.

« À la veille de la procédure d’enquête, Advocis a finalement accepté de payer la totalité de la facture, plus les intérêts courus, ainsi que la majorité des frais juridiques que nous avons engagés pour faire respecter le contrat », a déclaré Cory Snyder, directeur des ventes et des services de SeeWhy Learning, dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

SeeWhy Learning affirme qu’Advocis a violé un contrat de service en « omettant ou en refusant de payer » une facture de 92 963,97 dollars pour du matériel pédagogique, selon une déclaration déposée le 29 décembre auprès de la Cour supérieure de justice de l’Ontario à Brantford (Ontario).

SeeWhy avait réclamé le paiement de la facture, des intérêts antérieurs et postérieurs au jugement, ainsi que les dépens.

« Advocis se réjouit d’avoir pu résoudre à l’amiable les questions en litige avec SeeWhy Learning et n’a pas d’autre commentaire à faire », a affirmé Douglas Smith, avocat d’Advocis et associé de Borden Ladner Gervais à Toronto, dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

Le matériel d’apprentissage non payé précédemment concernait le cours d’Advocis pour le programme de qualification de la licence d’assurance vie (LLQP), qui est requis pour les examens de certification d’assurance. La liste des ressources d’étude du cours comprend la « suite complète d’outils d’étude SeeWhy Learning », indique Advocis sur son site web.

Advocis avait affirmé dans une déclaration de défense qu’elle avait été surfacturée, déclarant qu’une « condition implicite » de l’accord était qu’Advocis ne paierait des frais à SeeWhy que si les étudiants accédaient au matériel d’apprentissage de SeeWhy pendant le cours. (Le site web d’Advocis n’indique pas que les étudiants peuvent dégrouper les différentes ressources du cours).

Cory Snyder a indiqué dans son communiqué que, bien que l’accord de service « soit une affaire privée entre deux entreprises, Advocis a affirmé avoir été surfacturé, et c’est pourquoi nous nous exprimons publiquement sur la question en partageant l’issue de notre action en justice ».

Advocis avait demandé au tribunal de rejeter l’action avec dépens.

« Bien que nous ayons effectué six paiements trimestriels conformément aux termes du (des) contrat(s) tels que nous les comprenons, Advocis n’a pas payé la facture du septième trimestre, a écrit Cory Snyder. En conséquence, nous avons été contraints d’entamer une action en justice, persuadés que les tribunaux confirmeraient la lecture simple du contrat. »

L’affaire étant maintenant réglée, « nous espérons que les deux parties peuvent maintenant commencer à mettre cette affaire derrière elles et qu’elles continueront à honorer l’accord pour la durée restante, au bénéfice de tous les étudiants inscrits au programme », a souligné Cory Snyder.

Advocis fait face à deux autres plaintes.

Greg Pollock, qui a été évincé de son poste de président-directeur général de l’association en septembre, poursuit son ancien employeur pour licenciement abusif, et a déposé sa plainte au début du mois de décembre. Comme le rapporte Advisor.ca, la demande de Greg Pollock s’élève à 2,5 millions de dollars (M$). Advocis nie tout acte répréhensible et a l’intention de contester vigoureusement les allégations de Greg Pollock, a assuré l’avocat de l’association dans un communiqué.

Julie Martini, directrice de l’exploitation chez Advocis, poursuit également son employeur pour congédiement déguisé et injustifié. Comme le rapporte Advisor.ca, Julie Martini réclame, quant à elle, 208 000 $, ainsi que d’autres indemnités, selon une demande déposée en mars. Advocis nie les allégations et a l’intention de contester vigoureusement la demande de Julie Martini, a réitéré l’avocat de l’association dans un communiqué.

Ces dernières années, Advocis a dû faire face à une baisse du nombre de membres, à des coûts de mise à jour de ses programmes de formation et d’investissement dans l’infrastructure, ainsi qu’à des retombées liées à une pandémie. L’association a cherché à réduire ses coûts après que les dépenses ont dépassé les recettes de 2,5 M$ pour l’exercice 2022.

Les résumés des états financiers inclus dans le rapport annuel 2022 d’Advocis, publié l’été dernier, indiquent que l’association a levé des fonds en augmentant sa ligne de crédit à 500 000 dollars, en organisant un prêt de 610 000 dollars sur la valeur de rachat des polices d’assurance-vie détenues et en établissant une ligne de crédit de 1,7 M$ à partir de son Fonds de l’Initiative du siècle (financé par les cotisations des membres), dont elle a également reçu le soutien.

L’Initiative du siècle a été créée en 2006 pour assurer la capitalisation de l’association et est financée par les cotisations des membres. Son solde était de 5,5 M$ à la fin de l’année 2022.

Les résumés indiquent que l’association est en train d’achever un « plan de restructuration » visant à « réduire les dépenses de fonctionnement et à fournir une base financière solide à l’organisation ».

Le rapport annuel 2022 indique également qu’Advocis a assumé des coûts en tant qu’organisme d’accréditation en vertu du cadre de protection des titres de l’Ontario pour les titres de « conseiller en services financiers » et de « planificateur financier ».

En date du 4 avril, les deux titres de l’association approuvés par les autorités de réglementation — Professional Financial Advisor pour l’utilisation du titre de « conseiller en services financiers » et Chartered Life Underwriter pour l’utilisation du titre de « planificateur financier » — représentaient respectivement 0,1 % et 8,2 % des détenteurs de titres dans la province, selon le registre des détenteurs de titres créé par l’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF).

La surveillance des organismes d’accréditation par l’ARSF, fondée sur le risque, met l’accent sur les tests de résistance des ressources, c’est-à-dire sur la façon dont les organismes vont gérer les demandes accrues de ressources et s’assurer qu’ils peuvent administrer et maintenir leurs programmes d’accréditation de manière efficace.

À la suite du premier examen des organismes de délivrance des titres, qui a eu lieu à l’automne 2023, l’ARSF a publié un rapport suggérant des domaines d’amélioration liés à la formation continue, à l’attestation des détenteurs de titres et aux plaintes des consommateurs.

En ce qui concerne les tests de résistance, le rapport indique que la meilleure pratique consiste pour un organisme de délivrance des titres à « établir des rôles et des responsabilités clairs pour les domaines fonctionnels relatifs aux opérations de délivrance des titres et à surveiller de manière proactive leurs ressources en personnel ».

Dans une déclaration envoyée par courriel, l’ARSF a déclaré que sa réponse lorsqu’un organisme de délivrance des titres est en difficulté financière est de « gérer et de suivre activement la question pour s’assurer qu’il fonctionne efficacement en tant qu’organisme de délivrance des titres et qu’il remplit ses obligations » en vertu du cadre de protection des titres de propriété.

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L’ARSF approuve un autre titre de compétence pour l’utilisation du titre de PF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/larsf-approuve-un-autre-titre-de-competence-pour-lutilisation-du-titre-de-pf/ Fri, 05 Apr 2024 11:15:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99909 Le CIFP offre le titre de planificateur financier agréé à de nouveaux candidats.

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L’organisme de réglementation des services financiers de l’Ontario a approuvé un autre titre de compétence en vertu des règles de protection des titres de la province. Le titre de planificateur financier agréé (Chartered Financial Planner), supervisé par l’Institut canadien de planification financière (Canadian Institute of Financial Planning [CIPF]), a été approuvé pour l’utilisation du titre de « planificateur financier », a annoncé l’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF) le 22 mars dernier.

Avec l’ajout du titre, il y a maintenant six titres approuvés pour le titre de « planificateur financier » (voir le tableau ci-dessous). (Il y a également huit titres approuvés pour l’utilisation du titre de « conseiller en services financiers ».

Le titre de planificateur financier agréé n’est pas nouveau, affirme Keith Costello, président et chef de la direction du CIFP, mais le CIFP n’offrait pas le titre aux nouveaux candidats, car il se concentrait sur la formation pour les titres de FP Canada.

L’an dernier, FP Canada a commencé à offrir toute la formation pour ses titres à l’interne [bien que les fournisseurs de formation nationaux, y compris le CIFP, puissent toujours offrir la formation technique pour les titres]. À l’époque, Keith Costello avait prévu que la décision de FP Canada, ainsi que le régime de titres multiples de l’Ontario, entraîneraient la création d’un plus grand nombre de titres.

Avec le cadre de protection des titres, « nous avons décidé de rétablir [le titre de planificateur financier agréé], car nous recevions beaucoup de demandes de la part de divers clients », résume Keith Costello.

Le titre de planificateur financier agréé que FP Canada supervise a un acronyme de marque déposée. Le CIFP indique sur son site Web que le titre de planificateur financier agréé n’aura lui pas d’acronyme. « Notre objectif est de rétablir et de souligner la pleine signification du titre de planificateur financier agréé, en veillant à ce qu’il se distingue en tant que marque d’excellence et de professionnalisme dans l’industrie ».

Alors que le titre de Consultant agréé en matière de retraite ou Registered Retirement Consultant du CIFP — précédemment approuvé par l’ARSF — se concentre sur la planification de la retraite, le titre de planificateur financier agréé se concentre sur toutes les disciplines de la planification financière, nuance Keith Costello, et le titre se distingue par son contenu, sa méthodologie d’apprentissage et ses ressources de formation.

Il a également fait remarquer que le CIFP offre des titres à d’autres secteurs tels que l’assurance et la banque. « Nous sommes très diversifiés. »

L’approbation de plusieurs titres par l’ARSF a suscité des inquiétudes, notamment parce que les professionnels du secteur pourraient choisir le titre le moins cher et que la complexité du régime ajoute à la confusion des consommateurs.

Dans un communiqué annonçant l’approbation du planificateur financier agréé, l’ARSF a fait appel au choix des consommateurs.

« En approuvant un autre titre de compétence, nous offrons aux particuliers et aux familles un plus grand choix lorsqu’ils recherchent l’aide d’un professionnel financier qualifié », a avancé Huston Loke, vice-président exécutif de la conduite des marchés à l’ARSF, dans un communiqué.

Keith Costello s’est réjoui que les conseillers puissent choisir entre plusieurs titres et que le public investisseur puisse également choisir entre plusieurs professionnels « pour obtenir l’aide dont il a besoin ».

Les titres de compétences des planificateurs financiers en chiffres

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

Remarque : les personnes qui ont utilisé le titre de « planificateur financier » au plus tard le 1er janvier 2020 et qui n’ont pas de titre approuvé peuvent encore utiliser ce titre pendant la période de transition, qui s’achève dans deux ans.

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Assurance-vie : le projet d’orientation de l’ARSF est un premier pas dans la bonne direction https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/assurance-vie-le-projet-dorientation-de-larsf-est-un-premier-pas-dans-la-bonne-direction/ Tue, 19 Mar 2024 10:59:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99583 L’industrie et les défenseurs des droits de l’homme estiment qu’il faut poursuivre le travail.

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L’Autorité de régulation des services financiers de l’Ontario (ARSF) a proposé des orientations ciblées à la suite d’examens réglementaires qui ont mis au jour des problèmes généralisés dans le secteur de l’assurance-vie. Bien que cette décision soit largement considérée comme une première étape bienvenue, le cadre réglementaire doit être davantage rénové pour faire face aux menaces omniprésentes qui pèsent sur les consommateurs.

En novembre, l’ARSF a lancé une consultation de 90 jours sur une proposition d’orientation décrivant ses attentes en matière d’agents d’assurance-vie, y compris les agents généraux (AG), pour qu’ils soient considérés comme aptes à obtenir une licence. La proposition a été émise à la suite d’examens réglementaires qui ont mis en évidence un ensemble de pratiques commerciales troublantes.

L’autorité de régulation a constaté que la formation et la supervision des agents étaient insuffisantes, que la vente de produits était inadaptée et que les modèles de rémunération étaient susceptibles de porter préjudice aux consommateurs.

Un examen a révélé que 80 % des ventes de produits d’assurance-vie universelle ne correspondaient pas clairement aux besoins des consommateurs — une situation qui crée « un risque important de mauvais résultats », a souligné l’ARSF dans un rapport publié à l’automne dernier qui détaillait ses conclusions.

Un examen distinct des AG qui utilisent la commercialisation à paliers multiples a révélé des manquements généralisés à la conformité dans ces entreprises, y compris des conflits d’intérêts non divulgués, des manquements en matière de formation et de supervision, et des pratiques de vente médiocres.

Les directives proposées par l’ARSF visent à clarifier la conduite prise en compte pour déterminer l’aptitude à délivrer un permis. Ces nouvelles orientations visent également à rappeler aux assureurs et aux AG les attentes de la réglementation en matière de sélection et de supervision des agents d’assurance-vie.

Les orientations proposées bénéficient d’un large soutien.

L’évaluation de l’aptitude à la délivrance d’un permis est un élément essentiel de la protection des consommateurs, a assuré le groupe de défense des investisseurs FAIR Canada dans son mémoire.

« Étant donné les conclusions alarmantes des examens de l’ARSF, la clarification des attentes concernant la façon dont la conduite passée et actuelle peut influer sur l’aptitude d’un agent à détenir un permis est non seulement appropriée, mais aussi nécessaire pour protéger les Ontariens, a déclaré FAIR Canada. Ces conclusions appellent la réponse réglementaire la plus ferme possible de la part de l’ARSF ».

Le groupe estime également que les directives proposées devraient clarifier et combler les lacunes concernant les attentes liées à l’aptitude.

FAIR Canada pense que les décideurs politiques ont encore du pain sur la planche, d’autant plus que la législation provinciale sur les assurances est antérieure au modèle actuel d’AG et « ne définit ni n’envisage spécifiquement les AG, ni le rôle qu’ils jouent aujourd’hui dans les activités d’assurance en Ontario ».

Cette préoccupation a été reprise par les Courtiers indépendants en sécurité financière du Canada (CISF).

« Nous suggérons de moderniser la législation existante afin de mieux refléter les rôles et les responsabilités de tous les acteurs du système de distribution », avance le mémoire du groupe commercial de l’industrie.

FAIR Canada a également suggéré que le gouvernement permette à l’ARSF de créer et d’établir des exigences pour de nouvelles catégories de permis. Il a également recommandé que l’ARSF soit habilitée à déterminer si de nouvelles entreprises ou de nouveaux modèles d’entreprise exercent des activités qui devraient relever de la législation et de la réglementation en matière d’assurance.

Sans l’autorité nécessaire, l’organisme de réglementation pourrait être confronté à une contestation juridique de son interprétation de la législation de la part des assureurs et des AG, a suggéré FAIR Canada, ce qui pourrait entraîner des conséquences dommageables pour les consommateurs.

« Si une telle contestation aboutissait, elle entraverait sérieusement la surveillance des AG par l’ARSF et sa capacité à protéger le public », a averti FAIR Canada, en particulier à la lumière des récentes conclusions de l’organisme de réglementation.

Le Comité consultatif des consommateurs (CCC) de l’ARSF a appuyé les directives proposées, mais a demandé que des mesures supplémentaires soient prises.

Par exemple, le CCC a recommandé à l’ARSF de définir plus clairement les rôles et les responsabilités des assureurs et des AG, de renforcer la supervision afin d’améliorer le respect des normes réglementaires et de renforcer l’application de la loi afin de décourager les comportements répréhensibles.

En outre, le CCC a demandé à l’organisme de réglementation d’encourager la dénonciation des comportements contraires à l’éthique et illégaux en adoptant une solide protection des dénonciateurs, et d’intensifier l’éducation des consommateurs afin que les clients comprennent le service qu’ils peuvent attendre de l’industrie.

Le CCC a également poussé l’ARSF à tenir les assureurs et les AG responsables des préjudices subis par les consommateurs « s’il existe un lien significatif entre la création ou l’augmentation du risque et la conduite autorisée par l’assureur ou l’AG ».

L’ARSF a fait part de son intention de prendre un grand nombre de mesures de ce type dans le cadre de ses efforts visant à améliorer la protection des consommateurs dans le secteur de l’assurance-vie, y compris une nouvelle règle pour les AG qu’elle prévoit de publier cette année pour recueillir des commentaires.

En prévision de nouvelles règles et directives potentielles, les CISF ont demandé à l’ARSF d’harmoniser ses efforts avec des travaux similaires en cours dans d’autres provinces — telles que la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick — afin de mieux définir le rôle des AG dans le cadre réglementaire de l’Ontario.

« L’harmonisation des définitions et des approches réduit la confusion réglementaire, les coûts et la nécessité de concevoir des approches sur mesure pour une juridiction particulière », ont souligné les CISF.

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L’ARSF est prête à renforcer les exigences relatives au titre de conseiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/larsf-est-prete-a-renforcer-les-exigences-relatives-au-titre-de-conseiller/ Mon, 18 Mar 2024 11:20:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99477 Les organismes d’accréditation ont également discuté de la priorité à accorder aux clients.

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L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) surveille la façon dont les autres provinces mettent en œuvre la législation sur la protection des titres et se dit disposée à renforcer le régime de l’Ontario.

En réponse à une question sur l’augmentation des normes minimales pour le titre de conseiller en services financiers comme en Saskatchewan, qui a proposé des exigences liées à la planification pour le titre de conseiller en services financiers, Wendy Horrobin, chef de la délivrance des permis et de l’évaluation des risques, conduite du marché, a déclaré que l’organisme de réglementation évaluera continuellement le régime de l’Ontario.

« Nous examinons déjà le cadre, a affirmé Wendy Horrobin lors de la conférence annuelle de l’ARSF qui s’est tenue le 4 mars dernier. Nous rassemblons des preuves en ce moment même. L’organisme de réglementation avait déjà annoncé qu’il examinerait la protection des titres à la fin du mois de mars afin d’évaluer les points à améliorer. »

L’ARSF examinera la proposition de protection des titres de la Saskatchewan, ainsi que d’autres propositions qui émergeront, et un principe d’amélioration continue sera appliqué à la protection des titres au fil du temps, a-t-elle dit. Tout changement sera « basé sur des preuves ».

La question a été posée au cours d’une table ronde où trois des cinq organismes d’accréditation (OA) assujettis au régime de protection des titres de l’Ontario ont discuté de leur expérience dans le cadre d’une séance portant sur la réglementation provinciale des titres de « conseiller en services financiers » et de « planificateur financier ».

Tashia Batstone, présidente et chef de la direction de FP Canada, a assuré que son organisation se concentre « à 100 % » sur la protection des consommateurs et que FP Canada a « plaidé très fortement auprès de l’ARSF » pour inclure une norme d’intérêt supérieur dans les règles de protection des titres.

Marie Muldowney, directrice générale de l’Institut canadien des valeurs mobilières, a déclaré que son organisation mettait davantage l’accent sur la nécessité de faire passer les intérêts des clients en premier, et qu’elle le faisait savoir dans les documents de cours.

Anthony Williams, vice-président de l’Institut de planification financière, a affirmé que la protection des consommateurs et l’éthique professionnelle étaient « au premier plan » et qu’elles s’étendaient aux conférences et aux ateliers de son organisation.

La question de l’intérêt supérieur a de nouveau été soulevée au cours d’une période de questions : Comment l’ARSF supervise-t-elle le principe qui consiste à faire passer les clients en premier ?

Les règles de protection des titres exigent que les titulaires d’une accréditation approuvée traitent les clients « avec compétence, professionnalisme, équité, honnêteté et bonne foi », a souligné Wendy Horrobin, qui a animé le groupe de discussion.

L’ARSF attend des OA agréés qu’ils placent le principe du client d’abord au cœur de leurs activités, a-t-elle ajouté. « Pour satisfaire à cette norme, il faut notamment faire passer l’intérêt du client en premier lors de l’élaboration d’un plan financier ou de la fourniture de conseils financiers. »

Pour évaluer ce principe, les organismes de certification doivent notamment veiller à ce que les personnes habilitées respectent un code de conduite.

Les OC doivent également communiquer activement le principe aux détenteurs de titres. « Qu’il s’agisse de séminaires, de webinaires [ou de programmes de formation continue], ce principe est au premier plan de l’apprentissage continu pour les détenteurs de titres », a précisé Wendy Horrobin.

Elle a également déclaré que les organismes de certification devraient s’assurer que les consommateurs sont satisfaits.

« Je pense que c’est ce qui a été critiqué dernièrement : le fait qu’il n’y ait qu’un processus de vente en cours » lorsqu’il s’agit de conseils, a-t-elle rapporté. « C’est évidemment ce que nous ne voulons pas voir. »

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L’ARSF va lancer des questionnaires sur les risques et les pratiques commerciales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/larsf-va-lancer-des-questionnaires-sur-les-risques-et-les-pratiques-commerciales/ Tue, 12 Mar 2024 11:14:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99475 Le régulateur provincial tente d’identifier les risques cachés et d’établir une base de référence pour les pratiques commerciales.

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L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) va introduire deux questionnaires : l’un pour aider l’autorité de réglementation à identifier les risques dont elle n’est pas consciente et l’autre pour déterminer une base de référence pour les pratiques commerciales et les comportements conformes, ont déclaré des représentants de l’ARSF lors de l’événement 2024 FSRA Exchange qui s’est tenu à Toronto le 4 mars dernier.

L’ARSF a récemment terminé la conception d’un questionnaire pour son prochain « programme de renseignements », qui aidera à identifier les poches de risque dont l’organisme de réglementation n’est pas conscient, rapporte Swati Agarwal, directrice des sociétés d’assurance de personnes et de la supervision nationale à l’ARSF.

Le questionnaire sera envoyé à toutes les compagnies d’assurance de l’Ontario.

« Il pourrait y avoir des agents généraux à haut risque, des compagnies d’assurance à haut risque. Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas », souligne-t-elle.

L’organisme de réglementation provincial lancera également un questionnaire sur les pratiques commerciales et la conformité, informe Robert Prior, directeur principal de la conduite du marché au sein de l’unité des agents d’assurance de personnes de l’ARSF. Le questionnaire sera envoyé au hasard aux agents titulaires d’un permis, plutôt qu’à des personnes en particulier, et demandera aux agents d’attester qu’ils disent la vérité.

Robert Prior espère que le questionnaire permettra de corriger les comportements non conformes et de mettre en évidence les meilleures pratiques.

« L’idée est d’avoir une composante éducative. Il ne s’agit pas d’attraper les méchants tout le temps, explique Robert Prior. Il s’agit de souligner ce que les gens ont fait de bien [et] de s’en servir comme d’une opportunité d’apprentissage pour améliorer l’ensemble des pratiques commerciales ».

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L’ARSF renforce le processus d’examen du programme de qualification du permis d’assurance-vie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/larsf-renforce-le-processus-dexamen-du-programme-de-qualification-du-permis-dassurance-vie/ Fri, 16 Feb 2024 12:14:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99004 L'organisme adopte des sanctions plus sévères pour la tricherie et des restrictions sur la réécriture.

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À la suite de rapports faisant état de tricheries aux examens, l’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF) resserre les procédures d’examen pour les aspirants agents d’assurance-vie.

L’organisme de réglementation a déclaré que les nouvelles procédures d’examen s’aligneront sur les meilleures pratiques nationales.

Entre autres choses, l’ARSF introduira des conséquences plus sévères pour les tricheurs, exigera des étudiants qu’ils répondent par écrit aux manquements allégués avant de pouvoir repasser l’examen, et introduira une période d’attente plus longue pour les candidats qui échouent à plusieurs reprises à l’examen du Programme de qualification du permis d’assurance-vie (PQPAV).

L’organisme de réglementation a déclaré qu’il travaillait avec le Durham College, qui administre l’examen du PQPAV en Ontario, « afin d’assurer une mise en œuvre harmonieuse de la nouvelle politique ».

« L’adoption de cette politique par l’ARSF est une autre mesure prise pour s’assurer que seuls les candidats qualifiés puissent demander un permis d’agent d’assurance-vie. »

En juin dernier, l’ARSF a déclaré avoir reçu des rapports de tricherie à l’examen du PQPAV et avoir exigé que certains candidats passent l’examen en personne.

En décembre, les Organismes de réglementation des services d’assurance du Canada (CCRRA) ont introduit de nouvelles directives sur l’administration des examens visant à améliorer l’équité et l’intégrité des procédures d’examen.

Ces orientations traitent notamment des procédures de passation des examens en personne et en ligne, des politiques de rattrapage des examens et des conséquences en cas de mauvaise conduite et de non-respect des protocoles d’examen.

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Greg Pollock poursuit Advocis pour licenciement abusif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/greg-pollock-poursuit-advocis-pour-licenciement-abusif/ Tue, 13 Feb 2024 11:21:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99014 Le président et directeur général de longue date affirme avoir été licencié sans préavis.

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Greg Pollock, qui a été évincé de son poste de président-directeur général d’Advocis en septembre, poursuit son ancien employeur pour licenciement abusif.

Greg Pollock, âgé de 68 ans, affirme avoir été licencié « sans motif » et sans préavis. Il aurait appris le licenciement par un message texte du président du conseil d’administration d’Advocis, Eric Lidemark, le 13 septembre, selon une déclaration déposée en décembre auprès de la Cour supérieure de justice de l’Ontario, à Milton, en Ontario.

Greg Pollock affirme que son contrat de travail, qui devait durer jusqu’à la fin de 2026, a été rompu. Il réclame 2,5 millions de dollars (M$) à Advocis pour couvrir sa pleine rémunération pour le reste de son contrat de travail, y compris les contributions au REER d’Advocis ainsi que les primes non payées auxquelles il prétend avoir droit.

La demande de Greg Pollock porte également sur la portion de ce qu’il prétend être une rémunération non payée pendant son emploi, y compris les avantages sociaux et les vacances accumulées, dont le montant reste à déterminer.

Advocis a annoncé le 13 septembre que Greg Pollock avait quitté l’organisation avec effet immédiat, Eric Lidemark remerciant Greg Pollock pour ses services. Greg Pollock dirigeait l’organisation de défense des conseillers depuis octobre 2008.

« Advocis a fait appel à un conseiller juridique, nie tout acte répréhensible et a l’intention de se défendre vigoureusement des allégations avancées par M. Pollock », affirme Douglas Smith, conseiller juridique d’Advocis et associé du cabinet Borden Ladner Gervais, à Toronto, dans un communiqué envoyé par courrier électronique. « Advocis ne fera pas d’autres commentaires sur le différend qui l’oppose à M. Pollock, les parties étant toutes deux représentées par des avocats. »

Stephen Moreau, avocat de Greg Pollock et associé du cabinet Cavalluzzo, à Toronto, dit n’avoir aucun commentaire à émettre, étant donné que l’affaire est devant le tribunal.

Le dernier contrat de travail de Greg Pollock avec Advocis a débuté en 2022 et prévoyait une durée d’emploi fixe se terminant le 31 décembre 2026, selon la déclaration. Le salaire de base de Greg Pollock s’élevait à 468 479,55 dollars au moment de son licenciement.

Selon la demande, le contrat de travail stipule qu’Advocis peut mettre fin à l’emploi de Greg Pollock sans motif valable avant la fin de la durée du contrat, moyennant un préavis de 12 mois plus un mois de préavis supplémentaire pour chaque année de service accomplie après 2019.

Le contrat de travail de 2022 stipule en outre que ce préavis ou l’indemnité qui en tient lieu constitue « l’intégralité des droits pécuniaires et autres du demandeur qui lui sont dus en cas de licenciement », indique la plainte.

Toutefois, Greg Pollock réclame des dommages-intérêts pour tous les salaires, avantages et rémunérations payables jusqu’en 2026, estimant que la clause de résiliation est contraire à la loi sur les normes du travail de l’Ontario.

Advocis a déposé une requête demandant que les démarches judiciaires soient suspendues et que le litige soit soumis à l’arbitrage, comme l’exige le contrat de travail de Greg Pollock.

La rémunération de Greg Pollock comprenait des augmentations de salaire annuelles de 3 % ou équivalente à l’augmentation du coût de la vie, selon le montant le plus élevé, jusqu’à un maximum de 5 % ; des avantages sociaux étendus ; des cotisations au REER parrainé par l’employeur ; le remboursement des dépenses de développement professionnel et des adhésions à des clubs ; et une prime annuelle de 30 % du salaire de base de Greg Pollock, basée sur « des mesures et des critères de performance décrits dans diverses lettres et accords entre [Greg Pollock] et Advocis », selon la demande d’indemnisation.

« Le demandeur plaide que, avant l’exercice 2022, il a toujours reçu un bonus annuel cible chaque année conformément aux termes de ses contrats de travail et d’autres accords avec Advocis, indique la plainte. Le demandeur plaide en outre qu’il a reçu le montant total de son bonus cible à hauteur de 30 % de son salaire de base pour les exercices 2020 et 2021. »

Greg Pollock affirme également qu’Advocis « n’a jamais fixé de résultats ou de formules pour le calcul de son bonus annuel cible » pour 2022, contrairement aux termes de son contrat de travail. En outre, il affirme que l’organisation n’a pas communiqué les critères de sa prime pour 2023 « dans les délais spécifiés ».

Greg Pollock n’a reçu aucune prime pour 2022 ni pour aucune période ultérieure, selon la plainte. Il affirme avoir droit à la prime de 2022 à hauteur de 30 % de son salaire (133 851 $), et s’attend à ce que sa prime soit de 30 % de son salaire pour 2023 (140 543 $).

Greg Pollock allègue également qu’Advocis a utilisé son salaire de base et non sa pleine rémunération pour calculer ses vacances et son indemnité de congé, ce qui, selon lui, enfreint la loi sur les normes du travail de l’Ontario. Il demande des dommages-intérêts pour les indemnités de vacances non payées pendant toute la durée de son contrat de travail, le montant restant à déterminer.

La plainte de Greg Pollock intervient à un moment difficile pour Advocis.

Au cours de l’été 2023, l’association a enregistré sa plus importante perte nette des dernières années. Comme l’a rapporté Advisor.ca en août, les dépenses ont dépassé les recettes de 2,5 M$ pour l’exercice 2022.

Le résultat négatif est le plus important depuis l’exercice 2017, alors que l’association a dû faire face à une baisse du nombre de membres, actualiser ses programmes de formation, investir dans les infrastructures et gérer les retombées liées à la pandémie.

« Les résultats financiers de 2022 ont mis à rude épreuve les ressources financières et les liquidités de [l’association] », indiquent les notes des états financiers.

Les états financiers indiquent que, depuis la fin de l’année, Advocis a obtenu des liquidités en augmentant sa ligne de crédit à 500 000 dollars, en obtenant un prêt de 610 000 dollars sur la valeur de rachat des polices d’assurance-vie détenues et en établissant une ligne de crédit de 1,7 M$ auprès du Fonds de l’Initiative du siècle, qui lui a également apporté son soutien.

L’Initiative du siècle a été créée en 2006 pour assurer la capitalisation de l’association et est financée par les cotisations des membres. Son solde était de 5,5 M$ à la fin de l’année dernière, et le fonds a contribué à hauteur de 1,5 M$ à diverses initiatives d’Advocis au cours des cinq dernières années, selon le rapport annuel.

Le rapport financier d’Advocis indique que l’association est en train d’achever un « plan de restructuration » visant à « réduire les dépenses de fonctionnement et à fournir une base financière solide à l’organisation ».

Dans une déclaration envoyée par courriel à Advisor.ca en août, Advocis a déclaré que « 2022 a été une année difficile pour Advocis et tant d’autres organisations à travers le Canada. Nous ressentons encore l’impact de la pandémie et nous adaptons nos opérations pour mieux refléter cette réalité ».

En mai dernier, Julie Martini a été nommée au nouveau poste de directrice des opérations d’Advocis.

L’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario, qui supervise les organismes d’accréditation dans la province, a déclaré que son approche de supervision pour 2023-24 se concentrera sur quatre domaines, l’un d’entre eux étant la façon dont les organismes d’accréditation sont préparés à faire face aux demandes accrues sur leurs ressources.

En tant qu’organisme d’accréditation pour le titre de « conseiller en services financiers », la filiale d’Advocis, l’Institute for Advanced Financial Education, pourrait voir ses revenus diminuer par rapport aux prévisions initiales, étant donné que l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a également été approuvé le mois dernier en tant qu’organisme d’accréditation – ouvrant ce titre protégé à ses milliers d’inscrits.

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Protection des investisseurs: l’Ontario en fait plus https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/protection-des-investisseurs-lontario-en-fait-plus/ Mon, 29 Jan 2024 12:14:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98608 L’OCRI peut accorder des accréditations du titre de conseiller en services financiers.

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L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) a approuvé l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) en tant qu’organisme d’accréditation en vertu de la Loi de 2019 sur la protection du titre des professionnels des finances (LPTPF) de l’Ontario. L’OCRI peut désormais octroyer des accréditations permettant à des particuliers d’utiliser le titre de conseiller en services financiers en Ontario.

Les catégories de personnes suivantes pourront maintenant utiliser ce titre :

  • les représentants autorisés;
  • les courtiers en épargne collective;
  • les gestionnaires de portefeuille;
  • et les gestionnaires de portefeuille associé.

La LPTPF fait en sorte que les titres de « conseiller en services financiers » et de « planificateur financier » sont réservés aux professionnels qui atteignent ou dépassent les exigences minimales en matière de compétence et de formation continue et sont assujettis à un code de conduite en vertu duquel ils doivent prioriser les intérêts de leurs clients. À noter que cette protection de titres est une première en Ontario.

« Avec l’approbation de l’OCRI comme organisme d’accréditation, des dizaines de milliers de professionnels de l’investissement de plus pourront désormais utiliser le titre de conseiller en services financiers. La reconnaissance officielle du titre de conseiller en services financiers donnera une valeur ajoutée aux membres de l’OCRI, de même qu’à leurs études et à leur expertise, assure Huston Loke, vice-président directeur de la surveillance des pratiques de l’industrie auprès de l’ARSF. Cette mesure met à profit le cadre éprouvé en matière de discipline et de gestion des plaintes de l’OCRI, qui offre une plus grande protection aux consommateurs et contribue à un secteur des services financiers plus viable et plus concurrentiel. »

La reconnaissance en tant qu’organisme d’accréditation en vertu du cadre de protection des titres de l’ARSF contribuera à mettre de l’avant une plus grande protection des investisseurs.

À noter que les organismes d’accréditation approuvés par l’ARSF doivent superviser le comportement des planificateurs financiers et des conseillers en services financiers détenteurs de titres de compétence, et veiller au respect d’exigences minimales.

« Une accréditation reçue de l’OCRI donne aux investisseurs l’assurance qu’ils font affaire avec des conseillers en services financiers hautement qualifiés, a fait savoir Andrew Kriegler, président et chef de la direction de l’OCRI. L’obtention d’une accréditation de l’OCRI permettra aux professionnels des services financiers en Ontario d’utiliser le titre de conseiller en services financiers tout en évitant un dédoublement d’exigences réglementaires et des coûts supplémentaires. »

La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO), de concert avec les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), supervise l’OCRI et reconnaît ce dernier comme organisme d’autoréglementation qui régit, entre autres, les personnes travaillant comme courtiers en épargne collective ou courtiers en placement qui donnent des conseils en placement aux consommateurs en Ontario. L’ARSF, la CVMO et l’OCRI ont travaillé ensemble pour s’assurer que le rôle d’organisme d’accréditation de l’OCRI en vertu du cadre de protection des titres n’entraînerait pas de chevauchement de la réglementation.

Pour s’assurer que le cadre de protection des titres des professionnels financiers soit utile, l’ARSF a promis de le revoir d’ici le 31 mars prochain. L’ARSF compte notamment examiner les normes de compétence associées aux titres de planificateur financier et de conseiller en services financiers pour s’assurer qu’elles sont toujours pertinentes et conformes aux attentes des consommateurs à l’égard des utilisateurs de ces titres.

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