Institut de planification financière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 17 May 2024 15:08:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Institut de planification financière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Challenge réussi pour l’Institut de planification financière https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/challenge-reussi-pour-linstitut-de-planification-financiere/ Wed, 15 May 2024 10:42:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100715 Les jeunes semblent être au rendez-vous.

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En décembre dernier, l’IQPF prenait le pari risqué de changer son nom et son identité visuelle pour devenir l’Institut de planification financière (l’Institut) dans le but d’augmenter sa notoriété et attirer davantage de jeunes. Six mois après ce grand bouleversement, Chantal Lamoureux, sa présidente-directrice générale, dresse un bilan positif des retombées de ce changement.

Attirer de la relève a toujours été un défi, concède-t-elle, admettant que c’est un des éléments qui « a amené la réflexion sur la marque ». L’Institut voulait que celle-ci soit plus « dynamique » et « parle » davantage à la relève, d’autant plus que des indicateurs montraient que « le nom et l’image de l’IQPF n’arrivaient pas à résonner, au-delà des affiliés et affiliées », selon elle.

Un autre élément qui a mené à cette décision est le changement de la mission de l’Institut. Lors de la discussion qui a mené au plan stratégique de 2022, il a été décidé de mettre l’accent sur la formation plutôt que d’utiliser les ressources pour devenir un ordre professionnel.

« Présentement, dans un monde où tout va vite, ce dont les gens ont besoin, c’est d’accroître leurs compétences », précise Chantal Lamoureux.

Un changement réussi

Et ce changement d’identité s’est bien déroulé. « Les réactions ont été vraiment très positives », rapporte la dirigeante.

Un fait qu’elle attribue à la préparation qui a mené à ce changement. « On a pris le temps d’impliquer les gens dans la décision en amont. Nous avons consulté autant le régulateur, que les employeurs des planificateurs financiers, les planificateurs financiers comme tels, les universités et les étudiants », assure-t-elle.

Du côté des jeunes, l’Institut ne s’est évidemment pas arrêté à modifier son identité. Il travaille aussi beaucoup avec les universités et leurs associations étudiantes. Depuis deux ans, il est ainsi partenaire de l’Omnium financier et coprésente le cas en planification financière.

« On est là tout le week-end avec les équipes de l’Omnium financier, ce qui nous permet de rencontrer beaucoup de gens intéressés par le milieu de la finance, mais qui ne connaissent pas la planification financière », souligne-t-elle.

Et, selon elle, les jeunes sont très intéressés par la profession dès qu’ils en entendent parler.

« Ça interpelle beaucoup la jeunesse parce qu’il y a le côté du défi intellectuel, étant donné que c’est l’ensemble des domaines qu’il faut intégrer, mais il y a aussi l’accompagnement, puisqu’un Pl. Fin. aide ses clients à atteindre leurs objectifs et réaliser leurs rêves. »

L’Institut a également signé un partenariat avec Academos, une plateforme de mentorat pour les 15 à 30 ans, et mis sur pied un réseau d’ambassadeurs. « Ce sont des gens qui sont en train d’étudier pour entrer dans la profession ou qui viennent de commencer et qui sont très actifs sur les médias sociaux », rapporte Chantal Lamoureux.

Finalement l’Institut a créé le prix « Recrue de l’année » pour récompenser les Pl. Fin. qui font rayonner la profession dès les premières années.

Repenser la formation

Outre son nom et son identité visuelle, l’Institut a également repensé entièrement sa formation.

Peu après son entrée en poste à l’Institut, en novembre 2020, Chantal Lamoureux a fait une tournée virtuelle pour sonder les Pl. Fin. sur leurs rêves vis-à-vis de l’organisme et a bâti une équipe axée sur le développement et la qualité de la pratique. Son rôle étant de réfléchir à la façon de faire de la formation efficiente et fédératrice.

Pour s’assurer d’atteindre cet objectif, l’Institut travaille également avec des firmes qui sont des leaders en technopédagogie.

En 2024, de nombreuses formations devraient d’ailleurs voir le jour sur le site de l’Institut, car si ce dernier garde son congrès annuel pour les personnes désirant suivre de la formation en présentiel, il va privilégier la formation en ligne, pour répondre à la demande de ses membres.

« C’est un grand défi, mais je pense qu’on est maintenant structuré pour être capable de le faire », affirme Chantal Lamoureux.

L’Institut s’est également doté d’un Guide des compétences des Pl. Fin. « Selon moi, un guide de compétences pour une profession, c’est comme sa colonne vertébrale », explique-t-elle.

En plus d’énoncer les compétences que le professionnel doit acquérir et développer tout au long de sa carrière pour bien servir ses clients, le guide donne des niveaux de maîtrise.

« Pour chacune des compétences, il y a trois niveaux de maîtrise différents. Le premier est vraiment ce que ça prend pour réussir l’examen. Donc pour devenir planificateur financier, il faut être capable de faire le niveau 1. Les autres niveaux sont axés sur la formation continue, pour évoluer au cours de sa carrière. »

L’Institut a également lancé son premier programme de spécialisation. « Ce n’était pas une mince tâche, reconnaît Chantal Lamoureux. C’est un programme visant à fournir des services de planification financière aux entrepreneurs. »

« C’est notre premier programme qui comporte autant savoir, savoir-faire et savoir-être. C’est nouveau aussi pour nous », continue-t-elle.

Après quelques ajustements apportés au programme, à la suite des rétroactions des membres de la première cohorte, l’Institut en est déjà à sa deuxième cohorte.

Finalement, en plus de continuer sur sa lancée, l’Institut songe à offrir de la formation aux autres professionnels.

« La planification financière, c’est un ensemble de domaines. Donc, si on offre de la formation pour les Pl. Fin., on peut en offrir également pour des professionnels en investissement ou en assurance, explique Chantal Lamoureux. Donc au courant des prochains mois, on va commencer à voir de nouveaux produits arriver et on va offrir de la formation à un public plus large. »

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L’Institut de planification financière accueille 106 nouveaux diplômés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linstitut-de-planification-financiere-accueille-106-nouveaux-diplomes/ Mon, 13 May 2024 11:37:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100775 La relève demeure un enjeu important pour la profession. /L’Institut reçoit 106 nouveaux diplômés.

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L’Institut de planification financière (l’Institut) accueille sa première cohorte printanière de diplômés sous sa nouvelle identité. Quelque 106 étudiants ont réussi le Cours de formation professionnelle, l’étape ultime pour pouvoir porter le titre de planificateur financier ou planificatrice financière (Pl. Fin.).

Une cérémonie de remise de diplôme s’est déroulée le samedi 4 mai sous la présidence d’honneur de Julie Raîche, Vice-présidente Particuliers, Est du Québec à la Banque Nationale.

L’Institut compte près de 5 000 planificateurs financiers. Chaque année, l’organisme diplôme de 200 à 300 personnes. Ces effectifs stagnent depuis plusieurs années, alors que la demande pour des professionnels en planification financière ne cesse de croître. « Cela fait plusieurs années que l’Institut considère la relève comme un enjeu majeur », affirme Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale de l’Institut.

En partie pour résoudre cet enjeu, l’Institut a revu son image de marque en décembre dernier. À la suite de cet exercice, il a notamment changé son ancienne dénomination d’Institut québécois de planification financière (IQPF) pour devenir l’Institut de planification financière.

En raison des standards élevés du Québec en matière de formation en planification financière — parmi les plus élevés en Amérique du Nord —, les diplômés de l’Institut sont bien équipés pour aider la population québécoise à prendre des décisions financières judicieuses, signale l’Institut. Toutefois, peu de Québécois ont un plan financier, selon les sondages menés chaque année par l’Institut.

Remises de bourses

Lors de la cérémonie de remise des diplômes, l’Institut a souligné la performance de Vladimir Buslayev, qui a su le mieux respecter les exigences de passation de l’examen, c’est-à-dire le cadre d’intégration situationnelle, les analyses et les recommandations. Il a reçu à cette occasion la bourse Charles-Pelletier — Banque Nationale du Canada.

Lire un portrait de Vladimir Buslayev

L’Institut a remis par ailleurs pour la première fois les prix du Mérite académique. Lancé cette année, ce prix souligne un début de parcours d’études prometteur. Les trois premiers récipiendaires sont Louis Côté, de l’Université du Québec à Rimouski, ainsi que Benjamin Boisvert et Gabriel Lalonde, de HEC Montréal.

L’Institut a souligné également pour la première fois l’accomplissement des personnes qui ont complété son tout premier programme de spécialisation intitulé Accompagner et conseiller l’entrepreneur ou entrepreneure dans sa PFPI (ACE). Cette formation s’adresse aux Pl. Fin.

Finalement, l’Institut a remis un prix « Coup de cœur » à Élizabeth Montcalm, qui s’est démarquée dans le cadre de sa formation.

Parmi les nouveaux diplômés, 52 % œuvrent dans les institutions financières, 26 % dans le secteur du placement, 11 % dans le secteur de l’assurance et 10 % dans les autres catégories.

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L’Institut de planification financière publie ses Normes d’hypothèses pour 2024 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/linstitut-de-planification-financiere-publie-ses-normes-dhypotheses-pour-2024/ Thu, 09 May 2024 10:43:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100746 ZONE EXPERTS - Ainsi que l'Addenda.

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Les Normes d’hypothèses de projection 2024 de l’Institut de planification financière (l’Institut, auparavant l’IQPF) et de FP Canada (auparavant le Financial Planning Standards Council (FPSC)) sont disponibles depuis le 30 avril. Cet outil, mis à jour annuellement, en est à sa seizième année de publication.

Un outil qui protège le client et le conseiller

Créées dans le but d’outiller les conseillers (planificateurs financiers, conseillers en sécurité financière, etc.) notamment dans l’élaboration de projections de revenus de retraite, leur utilisation, demeure entièrement volontaire. L’utilisation de ces Normes vise à protéger à la fois le client et le conseiller dans un esprit d’obligation de méthode plutôt que d’obligation de résultats.

Rédigées à l’origine et mises à jour annuellement par Nathalie Bachand, A.S.A., Pl. Fin., Daniel Laverdière, A.S.A., Pl. Fin. et l’auteur de ces lignes, ces Normes sont disponibles dans leur intégralité, en version française et anglaise, sur le site de l’Institut. Depuis 2015, un comité national veille à la mise-à-jour annuelle de ces Normes. Le comité de rédaction des Normes est actuellement formé de Nathalie Bachand, A.S.A., Pl. Fin., Jeff Cormier, CFP©, CFA, Derek Dedman, CFP©, CFA, Benjamin Felix, MBA, CFP, CFA, CIM, Nick Hearne, CFP©, CFA, Tanya Staples, M.A., CFP et l’auteur de ces lignes.

Notons que ces Normes ne représentent aucunement une prévision à court terme sur les rendements futurs et ne devraient pas être utilisées à cette fin. Elles ne représentent pas non plus les opinions des membres du comité précité. Les Normes se veulent plutôt un guide et sont toutes indiquées pour préparer des projections financières à long terme, soit plus de 10 ans, en évacuant les possibles biais cognitifs du conseiller.

Des Normes basées sur des sources crédibles

Dans la préparation de ces Normes, le comité de rédaction des Normes utilise des sources de données externes crédibles, notamment :

  • Les hypothèses utilisées pour l’analyse actuarielle du Régime de rentes du Québec (RRQ);
  • Les hypothèses utilisées pour l’évaluation actuarielle du Régime de pensions du Canada (RPC);
  • Les résultats de l’enquête des gestionnaires menée par l’Institut et FP Canada;
  • La cible d’inflation en vigueur de la Banque du Canada;
  • Pour les normes de rendement des marchés boursiers, les historiques de rendement sur les 50 dernières années ajustés pour l’inflation (donc en rendement réel);
  • Les rendements attendus basés sur le marché et reflétés dans les prix des actifs (nouveauté à partir de 2024).

L’utilisation d’un grand nombre de sources tendra notamment à éliminer le biais potentiel que chacune d’entre elles pourrait présenter. Aussi, on notera que ces Normes sont résolument axées sur le futur.

Fichier de calcul

Depuis 2017, un fichier explicatif des calculs menant aux Normes, appelé l’Addenda aux Normes d’hypothèses de projection, est aussi disponible. Ce fichier présente notamment les écarts-types sur 50 ans des données historiques utilisées et les résultats des enquêtes mentionnée ci-avant. Depuis 2024, on y présente également les corrélations historiques des différentes classes d’actifs sur 10 ans et 20 ans.

Hypothèses faisant l’objet d’une Norme

Huit paramètres financiers sont directement normés (le taux d’inflation, la croissance du MGA, le rendement des titres à court terme, des titres à revenus fixes et des actions canadiennes, étrangères et de pays émergents et, finalement, le taux d’emprunt). Une Norme sur la croissance des salaires peut aussi être déduite et est présentée dans le document complet.

Enfin une Norme démographique, la Durée raisonnable de décaissement, basée sur l’espérance de vie, est aussi présentée dans le document intégral.

Pour l’année 2024 les principales Normes financières sont :

  • inflation : 2,10 %
  • croissance des salaires et du MGA : 3,10 %
  • rendement à court terme : 2,40 %
  • rendement des titres à revenu fixe : 3,40 %
  • rendement des actions canadiennes : 6,40 %
  • rendement des actions étrangères (pays développés) : 6,50 %
  • rendement des actions étrangères (pays émergents) : 8,30 %
  • taux d’emprunt : 4,40 %

Les ajustements apportés en 2024, par rapport à 2023, consistent notamment en un ajustement modeste de 10 à 20 points de base pour la plupart des Normes mais celle des actions étrangères (pays émergents) a augmenté de 7,40 % à 8,30 %.

La Norme sur la croissance des salaires et du MGA demeure plus élevée que la Norme sur l’inflation pour refléter notamment un gain annuel de productivité. On remarquera enfin que la Norme d’inflation peut sembler modeste en observant les soubresauts actuels de l’inflation, rappelons simplement que la Norme présentée ici se veut un indicateur de l’inflation future pour une très longue période.

Enfin, ces Normes présentent des rendements avant l’application de frais de gestion mais également sans présumer de valeur ajoutée par les gestionnaires. Le document intégral présente enfin un exemple de portefeuille équilibré avant et après l’application de frais. On remarquera toutefois que les frais et la répartition d’actifs sont présentés à titre d’exemple et ne font pas l’objet d’une Norme.

En conclusion

La préparation de projections à long terme (revenus de retraite, transfert de la valeur d’un régime de retraite à prestations déterminées (PD), besoins d’assurance-vie, etc.) va fréquemment s’avérer très sensible aux hypothèses de calcul utilisées. L’utilisation des Normes présentées ici permettra notamment de respecter l’obligation de méthode à laquelle le conseiller est habituellement soumis.

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc., ASC
Fellow de l’Institut de planification financière
ConFor financiers inc.
Mai 2024

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L’ARSF est prête à renforcer les exigences relatives au titre de conseiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/larsf-est-prete-a-renforcer-les-exigences-relatives-au-titre-de-conseiller/ Mon, 18 Mar 2024 11:20:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99477 Les organismes d’accréditation ont également discuté de la priorité à accorder aux clients.

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L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) surveille la façon dont les autres provinces mettent en œuvre la législation sur la protection des titres et se dit disposée à renforcer le régime de l’Ontario.

En réponse à une question sur l’augmentation des normes minimales pour le titre de conseiller en services financiers comme en Saskatchewan, qui a proposé des exigences liées à la planification pour le titre de conseiller en services financiers, Wendy Horrobin, chef de la délivrance des permis et de l’évaluation des risques, conduite du marché, a déclaré que l’organisme de réglementation évaluera continuellement le régime de l’Ontario.

« Nous examinons déjà le cadre, a affirmé Wendy Horrobin lors de la conférence annuelle de l’ARSF qui s’est tenue le 4 mars dernier. Nous rassemblons des preuves en ce moment même. L’organisme de réglementation avait déjà annoncé qu’il examinerait la protection des titres à la fin du mois de mars afin d’évaluer les points à améliorer. »

L’ARSF examinera la proposition de protection des titres de la Saskatchewan, ainsi que d’autres propositions qui émergeront, et un principe d’amélioration continue sera appliqué à la protection des titres au fil du temps, a-t-elle dit. Tout changement sera « basé sur des preuves ».

La question a été posée au cours d’une table ronde où trois des cinq organismes d’accréditation (OA) assujettis au régime de protection des titres de l’Ontario ont discuté de leur expérience dans le cadre d’une séance portant sur la réglementation provinciale des titres de « conseiller en services financiers » et de « planificateur financier ».

Tashia Batstone, présidente et chef de la direction de FP Canada, a assuré que son organisation se concentre « à 100 % » sur la protection des consommateurs et que FP Canada a « plaidé très fortement auprès de l’ARSF » pour inclure une norme d’intérêt supérieur dans les règles de protection des titres.

Marie Muldowney, directrice générale de l’Institut canadien des valeurs mobilières, a déclaré que son organisation mettait davantage l’accent sur la nécessité de faire passer les intérêts des clients en premier, et qu’elle le faisait savoir dans les documents de cours.

Anthony Williams, vice-président de l’Institut de planification financière, a affirmé que la protection des consommateurs et l’éthique professionnelle étaient « au premier plan » et qu’elles s’étendaient aux conférences et aux ateliers de son organisation.

La question de l’intérêt supérieur a de nouveau été soulevée au cours d’une période de questions : Comment l’ARSF supervise-t-elle le principe qui consiste à faire passer les clients en premier ?

Les règles de protection des titres exigent que les titulaires d’une accréditation approuvée traitent les clients « avec compétence, professionnalisme, équité, honnêteté et bonne foi », a souligné Wendy Horrobin, qui a animé le groupe de discussion.

L’ARSF attend des OA agréés qu’ils placent le principe du client d’abord au cœur de leurs activités, a-t-elle ajouté. « Pour satisfaire à cette norme, il faut notamment faire passer l’intérêt du client en premier lors de l’élaboration d’un plan financier ou de la fourniture de conseils financiers. »

Pour évaluer ce principe, les organismes de certification doivent notamment veiller à ce que les personnes habilitées respectent un code de conduite.

Les OC doivent également communiquer activement le principe aux détenteurs de titres. « Qu’il s’agisse de séminaires, de webinaires [ou de programmes de formation continue], ce principe est au premier plan de l’apprentissage continu pour les détenteurs de titres », a précisé Wendy Horrobin.

Elle a également déclaré que les organismes de certification devraient s’assurer que les consommateurs sont satisfaits.

« Je pense que c’est ce qui a été critiqué dernièrement : le fait qu’il n’y ait qu’un processus de vente en cours » lorsqu’il s’agit de conseils, a-t-elle rapporté. « C’est évidemment ce que nous ne voulons pas voir. »

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Nouveau CP à la Financière Banque Nationale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-cp-a-la-financiere-banque-nationale/ Mon, 18 Mar 2024 11:20:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99481 NOUVELLES DU MONDE – Dans le Groupe Boulanger Lebon.

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Après 17 ans passés chez Gestion financière MD, Jean François Dussault-Turcotte se joint à la Financière Banque Nationale comme conseiller en gestion de patrimoine au bureau de Sainte-Foy, au sein du Groupe Boulanger Lebon, dirigé par Jean Boulanger et André Le Bon.

Chez Gestion financière MD, il assurait jusqu’à récemment les fonctions de directeur pour la région de Québec. Il y a également œuvré comme planificateur financier et responsable régional du développement des affaires.

Jean François Dussault-Turcotte est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec à Lévis. Il détient le titre de planificateur financier (Pl. Fin.) de l’Institut de planification financière (anciennement IQPF). Il possède également un permis de plein exercice en valeurs mobilières ainsi qu’un permis en assurances et rentes collectives de personnes auprès de l’Autorité des marchés financiers.

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L’effet de la hausse sur les plans https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/leffet-de-la-hausse-sur-les-plans/ Tue, 13 Feb 2024 05:09:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99150 Quelques conseils pour aider les conseillers à naviguer dans l'environnement de taux d'intérêt actuel.

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Il n’est pas évident de naviguer dans l’environnement de taux d’intérêt actuel après une bonne décennie de taux d’intérêt faibles. Pour aider les conseillers à s’y adapter, Dany Provost, directeur planification financière et optimisation fiscale à SFL Expertise, Louis-Charles Leclerc, adjoint au vice-président, soutien aux ventes et au marketing à PPI, et Vincent Grenier-Cliche, conseiller en placement à la Financière Banque Nationale, se sont penchés sur la question lors du congrès 2023 de l’Association de planification fiscale et financière (APFF).

La hausse des taux signifie que les clients doivent assumer un coût supérieur du service de leurs dettes. On assiste donc à un déplacement des ressources. Comme le coût de la dette est plus élevé, il faut que le client y consacre davantage d’argent – il en a donc moins pour d’autres dépenses ou pour l’épargne.

Par contre, les clients gagneront des revenus plus élevés sur leurs titres à revenu fixe en portefeuille.

En dressant le bilan des clients, les conseillers devront réduire la valeur actualisée des rentes publiques, comme celles du Régime de rentes du Québec et de la pension de la Sécurité de la vieillesse, ainsi que celle des régimes de retraite à prestations déterminées. Par contre, ils n’auront pas à ajuster la valeur des titres à revenu fixe et actions, car l’effet de la hausse des taux est déjà intégré dans leur valeur.

Sur le plan des hypothèses de projections, la hausse des taux ne modifie pas entièrement le portrait, parce que le taux d’inflation actuel est temporaire.

Dany ­Provost recommande donc de suivre les normes de l’Institut de planification financière pour le long terme, soit 2,1 % d’inflation. « ­On peut faire du fine tuning à court terme, mais ça ne changera pas du tout au tout le portrait global de l’individu. »

D’ailleurs, l’incidence de ces taux est ­peut-être surévaluée. « ­Quand on fait des projections financières, l’impact à long terme va être plutôt minime, ­assure-t-il. Pour les planifications qui durent plus de dix ans, on se fie aux normes de l’Institut de planification financière, donc pas de changements. »

Polices moins chères ?

La hausse des taux n’a pas que des effets négatifs. Cela pourrait générer une pression à la baisse sur le coût des produits d’assurance, souligne ­Louis-Charles ­Leclerc. « Les assureurs ayant plus de rendements sur l’argent qu’ils reçoivent vont être en mesure de baisser les prix. »

Cela étant dit, ce ne sera pas forcément le cas. C’est d’ailleurs ce qu’on observe plus ou moins. En 2009, les taux d’intérêt ont commencé à baisser considérablement et les assureurs ont retarifé ces produits. Néanmoins, même si l’on retrouve des taux d’intérêt proches de ceux de 2009, les prix des nouvelles polices ne sont pas revenus au niveau de cette période. Par exemple, le coût des assurances ­T100 n’a baissé que de 15 % de 2021 à 2023, alors qu’il avait augmenté en moyenne de 60 % entre 2009 et 2020. Toutefois, si le niveau des taux d’intérêt se maintient, on peut s’attendre à des baisses de prix supplémentaires, estime Louis-Charles Leclerc, voyant dans cela une potentielle opportunité. Il note par ailleurs que les taux d’intérêt ont peu d’influence sur les temporaires et que l’expérience de mortalité joue un rôle déterminant pour la tarification de ces produits.

La hausse des taux d’intérêt est loin d’influencer tous les produits d’assurance. Nombre d’entre eux ont une prime garantie et ne sont donc pas touchés. On peut ainsi penser à une assurance T100 ou une assurance vie universelle à coût nivelé qu’un client possède déjà. Ceci étant dit, si le client a récemment acheté ce type de produit, comme le prix dans le marché était très élevé, ­peut-être ­faudrait-il penser à résilier la police si l’on peut avoir « un meilleur deal pour le client », propose Louis-Charles Leclerc, précisant toutefois de s’assurer que le client est encore en bonne santé.

D’autres clients bénéficieront de cette hausse, notamment ceux ayant une assurance vie entière participante. « ­Il y a un dividende qui est associé à ces produits. Lorsqu’on a une police en vigueur, bonne nouvelle, car quand les taux montent, les échelles de dividendes normalement montent aussi », note l’expert. Mais ceux qui en profiteront réellement sont ceux qui possèdent ce produit depuis plus de 15 ans, car plus la police est ancienne, plus la composition du dividende découle des placements faits par l’assureur.

Pour les produits d’accumulation, comme la portion épargne d’une police d’assurance, la hausse de taux n’a pas de conséquence si le client laisse son argent dans la police. S’il le sort, l’assureur doit désinvestir, donc il facture ces frais au client.

Selon ­Louis-Charles ­Leclerc, les rentes à primes uniques pourraient quant à elles devenir intéressantes. « ­Elles sont tarifées avec le taux d’intérêt du moment », rappelle l’expert, qui met de l’avant le potentiel de certaines stratégies financières avec les rentes adossées.

Rembourser plus vite ses prêts, une bonne idée ?

La question de rembourser ou non ses prêts plus rapidement est particulièrement populaire en ce moment. Toutefois, pour y répondre, il suffit de mettre en parallèle le rendement sur le capital et le coût d’emprunt du client, et ce, peu importe que les taux soient hauts ou bas,
rappelle Vincent Grenier-Cliche.

D’autres éléments sont également à prendre en compte, comme le type d’emprunt et la déductibilité des intérêts et du traitement fiscal des revenus de placement. « L’idée, ce n’est pas de faire l’apologie de l’effet de levier, mais il faut intégrer ces éléments dans les calculs », ­indique-t-il.

« ­Alors la fameuse règle “il faut que je fasse plus que mon coût d’emprunt”, ce n’est même pas vrai parce que tu composes ton rendement au fil du temps, alors que ton intérêt, il est calculé sur un capital qui est soit fixe, soit régressif », ­résume-t-il.

En bref, le rendement n’a pas besoin d’être plus élevé que le coût d’emprunt en raison de l’effet de la composition des rendements par rapport au coût d’intérêt. Évidemment, si on a un profil prudent, cela peut devenir pertinent de rembourser les dettes et d’épargner la différence.

Prendre moins de risques

Un autre élément important est que désormais, les clients ne sont plus obligés de prendre autant de risques pour atteindre leurs objectifs financiers, du moins à moyen terme. « ­Le rendement espéré pour le revenu fixe pour les dix prochaines années est au nord de 5 %, alors que l’on va généralement faire des plans financiers avec des taux plus modestes que ça », souligne Vincent Grenier-Cliche.

« ­Peu importe ce que les taux vont faire, si on achète du revenu fixe aujourd’hui avec un rendement à l’échéance au nord de 5 % et qu’on a une durée de sept ans, il y a plus de 80 % des chances qu’on fasse ­au-dessus de ces 5 % pendant ce ­temps-là. »

Cet environnement rend également les placements garantis liés au marché plus intéressants. Pour élaborer ces produits et garantir le capital à l’échéance, les institutions financières utilisent une obligation à coupon détaché. Lorsque les taux étaient bas, pour tenter de capturer la hausse des marchés, elles ne pouvaient investir dans les marchés qu’une faible portion du capital que les investisseurs leur remettaient. Mais là, le coût pour garantir le capital est beaucoup plus bas.

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