IG Gestion de patrimoine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 11 Apr 2024 20:12:44 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png IG Gestion de patrimoine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 OCRI : espoirs et inconnu https://www.finance-investissement.com/edition-papier/pointage-des-regulateurs/ocri-espoirs-et-inconnu/ Mon, 15 Apr 2024 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100120 On craint les effets de sa tarification.

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Près de 16 mois après sa création, l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), fruit de la fusion entre l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) et l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM), a franchi plusieurs étapes importantes. Cependant, certaines zones d’ombre persistent, notamment quant au cadre réglementaire qui sera en vigueur dans cette nouvelle entité et aux conditions dans lesquelles elle l’exercera, comme en témoignent les résultats du ­Pointage des régulateurs 2024.

La plupart des responsables de la conformité qui ont répondu au sondage saluent le travail accompli par l’OCRI au cours des derniers mois. Plus de la moitié (54,5 %) d’entre eux se déclarent satisfaits des premières actions du régulateur et de leurs interactions avec cet organisme d’autoréglementation (OAR). Seuls 15,1 % des répondants s’en sont dit insatisfaits. Les personnes neutres et sans opinion représentent 30 % des voix, ce qui suggère qu’elles attendent la fin de la période de transition pour se prononcer.

Un groupe de répondants apprécient l’ouverture au dialogue, la transparence des communications ainsi que l’écoute et la disponibilité des dirigeants de l’OCRI. Un sondé aime le fait qu’ils soient « en mode solution ». « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’OCRI sur notre demande d’enregistrement de double licence cette année et nous avons été vraiment impressionnés par le niveau de collaboration », témoigne un participant.

Cependant, des répondants expriment des insatisfactions à l’égard de la période de mise en place du régulateur. L’un d’eux juge que l’OCRI n’était pas suffisamment préparé à la fusion, ce que réfute l’OCRI. « C’est un chantier très exigeant qui a été préparé depuis un certain temps, mais ce n’est pas la faute de l’OCRI », juge ­Martin ­Boulianne, directeur de suc­cursale à ­Patrimoine ­Richardson, à Montréal. Un autre répondant trouve la réglementation difficile à comprendre pendant la transition.

Bâtir un avion en plein vol

Invité à commenter les résultats du sondage, ­François Bruneau, ­vice-président administration au Groupe Cloutier, souligne la transparence et l’accessibilité des dirigeants de l’OCRI. Or, il exprime son désir d’en savoir plus, étant donné le peu de résultats concrets jusqu’à présent de son point de vue. « ­Il n’y a pas ­grand-chose de livré pour le moment à part un logo et un plan d’action », dit-il. L’OCRI n’est pas d’accord, comme elle le signale dans le texte « Craintes liées à la croissance de l’OCRI ».

Maxime ­Gauthier, ­directeur général à ­Mérici Services financiers, estime que la transition s’est effectuée dans l’urgence, mais que l’OCRI a bien travaillé jusqu’à présent, démontrant une volonté de remplir sa mission de protection du public. « ­Ils construisent un avion en plein vol et savent seulement le jour où ils vont atterrir », illustre-t-il.

Divers éléments préoccupent les responsables de la conformité par rapport à l’implantation de l’OCRI. Un sondé soulève les risques d’incohérences et de chevauchements qui pourraient exister entre les pouvoirs de l’OCRI, de la ­Chambre de la sécurité financière (CSF) et de l’Autorité des marchés financiers (AMF). « Nous espérons une uniformité dans l’ensemble de l’industrie afin de rehausser le niveau de professionnalisme des intervenants », ­dit-il. « ­Nous collaborons activement avec la ­CSF et l’AMF pour assurer une harmonisation entre nos organismes, répond l’OCRI dans un courriel. Notre collaboration continue permettra de gérer toute incohérence potentielle. »

Des répondants craignent également qu’une nouvelle couche de procédures administratives les amène à passer plus de temps à faire de la conformité plutôt que du service-conseil. « À chaque fois qu’on revoit des systèmes, il y a un risque d’avoir des tâches administratives supplémentaires », confirme ­Carl Thibeault, ­vice-président principal, ­Services financiers (distribution) d’IG ­Gestion de patrimoine.

« J’espère que ce ne sera pas le cas, car le but de la démarche qui a mené à la création de l’OCRI était de simplifier les processus pour rendre la charge réglementaire moins lourde à administrer pour les firmes en vue de créer plus de valeur. » ­Il estime que l’alourdissement de la charge réglementaire, qui est déjà plus importante pour les acteurs de l’industrie du courtage en valeurs mobilières au ­Québec que dans les autres provinces, pourrait accentuer l’enjeu de compétitivité des firmes qui ont des activités au ­Québec.

Nébuleuse question des frais

Plusieurs commentaires visent l’opacité planant sur les frais éventuels qui seront facturés par l’OCRI à ses membres. Qui paiera quoi et combien ? C’est la question qui turlupine les répondants au pointage. Actuellement, les frais des courtiers en épargne collective (CEC) se répartissent entre ceux de l’AMF, de la ­CSF, de la ­Base de données nationale d’inscription et du ­Fonds d’indemnisation des services financiers, soit environ un millier de dollars par an et par représentant, calcule Maxime Gauthier.

Étant donné que l’OCRI s’occupera, à terme, de l’inspection et de l’inscription, l’AMF ne ­devrait-elle pas baisser ses frais en conséquence ? ­Si les tarifs augmentent, les courtiers pourraient être tentés de refiler une partie de la facture aux clients et d’augmenter les frais de conseil ou d’administration. Cette solution pourrait désavantager les investisseurs du ­Québec par rapport à ceux des autres provinces, estime le dirigeant.

François ­Bruneau partage cette crainte. Il ne voit pas pourquoi il devrait payer pour les services de l’OCRI et de la ­CSF si leurs compétences se recoupent. À ­IG, on se prépare à faire face aux différentes éventualités en matière de hausse des frais. À cet égard, ­Carl ­Thibeault croit que l’implantation de l’OCRI se fera « à coût nul ». Ce sera plutôt l’inflation qui engendrera une augmentation des frais de gestion, selon lui. L’OCRI souhaite maintenir les frais d’exploitation des courtiers à un niveau gérable : « Nous nous assurerons que la structure des cotisations est raisonnable et qu’elle témoigne de la valeur offerte par l’OCRI. »

L’intégration des nouvelles règles de l’OCRI pour les ­CEC du ­Québec pourrait faire que les représentants en épargne collective ne pourraient plus partager leurs commissions avec un cabinet d’assurance qui leur appartient, s’inquiète un répondant. L’OCRI vient de terminer une consultation sur la rémunération des représentants et entend se pencher sur la question. (Lire le portrait de ­Claudyne Bienvenu)

Un autre sondé estime que le manuel de règlements de l’OCRCVM semble être « fortement priorisé » dans le processus d’harmonisation des règles entre les secteurs de l’épargne collective et du plein exercice. « ­Ceci nécessitera des efforts d’adaptation importants pour les courtiers en épargne collective alors que peu ou pas d’ajustements seront nécessaires pour les anciens inscrits de l’OCRCVM », ­signale-t-il.

Cette situation pourrait nuire aux acteurs de plus petite taille, estime ­François ­Bruneau, dont la firme relevait de l’ACFM avant la création de l’OCRI. Il redoute les effets d’une « prise de contrôle » de l’­ex-OCRCVM sur le nouvel ­OAR et l’imposition de règlements plus prescriptifs que ceux de ­l’ACFM. « ­Si le livre de règlements unifié de l’OCRI est 100 % celui de l’OCRCVM, on va devoir complètement réécrire nos politiques et procédures pour s’adapter à ces changements. Pendant qu’on fait ça, on ne fait pas avancer la qualité du conseil », rapporte le dirigeant. Cela signifierait entre autres pour la firme de former ses dirigeants, ses représentants et l’ensemble de son personnel, le tout dans un temps restreint, ce qui représenterait des coûts importants, ­précise-t-il.

Progrès substantiels

L’OCRI répond qu’il a réalisé des « progrès substantiels » en moins de 16 mois. « Nous reconnaissons qu’une grande partie de notre travail s’est déroulée en coulisses et nous commençons maintenant à en récolter les fruits », indique l’OAR dans un courriel. Au chapitre des réalisations, il nomme la publication de deux des cinq phases du livre de règles (la troisième est pour bientôt), la création d’un Bureau de l’investisseur et d’un comité de liaison au Québec, et la publication des priorités pour l’an 1. L’intégration des divisions et des systèmes informatiques des deux anciens régulateurs a toutefois été un défi majeur, souligne l’organisme.

Depuis le 1er avril, le calendrier des contrôles de conformité des courtiers en fonds communs de placement et des courtiers en valeurs mobilières est aligné sur l’exercice fiscal de l’OCRI, fait savoir le régulateur. Il en ira de même pour les rapports de contrôle. Les rapports d’inspection seront quant à eux adaptés afin de repérer les domaines nécessitant une attention im­médiate. L’OCRI prévoit par ailleurs effectuer son premier examen des entreprises au ­Québec cet automne.

De plus, l’OCRI ne croit pas qu’il y ait un risque d’arbitrage réglementaire pendant la période transitoire, comme s’inquiète un sondé, car le règlement ­31-103 s’applique aux ­CEC. « ­Nous travaillons à la mise en œuvre de la délégation de pouvoirs afin de dissiper les préoccupations et de faciliter la transition », répond l’OCRI.

Pointage des régulateurs 2024

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Idées d’allègements pour l’industrie https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/idees-dallegements-pour-lindustrie/ Mon, 15 Apr 2024 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100107 Les membres de l’industrie se prononcent sur ce que devrait être la priorité de l’AMF.

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Améliorer l’efficacité du processus de traitement des plaintes, simplifier les formulaires, limiter les consultations et encadrer les délais de transfert de comptes entre courtiers. Voilà ce que l’Autorité des marchés financiers (AMF) devrait prioriser afin d’at­ténuer la charge réglementaire de l’industrie, selon des responsables de la conformité inter­rogés pour le ­Pointage des régulateurs 2024.

À l’occasion de ce sondage, on a demandé aux répondants d’identifier les priorités en ce sens pour l’AMF, car selon certains, la charge réglementaire croissante entraîne des pertes de temps nuisibles au service-conseil.

Inefficient traitement des plaintes

Au terme de deux consultations, l’AMF a publié, le 15 février, son règlement sur le traitement des plaintes, qui entrera en vigueur le 1er février 2025. L’AMF vise ainsi à répondre au « manque d’information sur le processus de traitement des plaintes, aux longs délais de traitement et aux réponses incomplètes » qu’elle a parfois observés dans ses activités, selon un courriel en réponse à nos questions.

L’AMF précise également que le règlement en matière de traitement des plaintes et de règlement des différends s’applique à l’ensemble des intervenants du secteur financier placés sous sa juridiction et qu’il tient compte des encadrements établis ailleurs au ­Canada afin d’assurer une cohérence avec ­ceux-ci tout en veillant à répondre aux besoins des consommateurs.

Or, ce règlement déçoit certains courtiers encadrés par l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), qui devront avoir deux processus de traitement des différends : un pour le Québec, qui prévoit le règlement en 60 jours, et un autre pour le reste du ­Canada selon le cadre de l’OCRI, dont le délai est de 90 jours et dont la définition de plainte est différente de celle de l’AMF. « Au niveau opérationnel, c’est un moins pour nous », explique ­Julie ­Gallagher, ­vice-présidente principale et chef de la conformité à iA ­Gestion privée de patrimoine.

L’AMF précise que le nouveau règlement inclut une dispense permettant aux membres de l’OCRI d’être exemptés de son application s’ils sont déjà soumis à des règles équivalentes. Or, pour l’OCRI, une harmonisation de son cadre liée au traitement des plaintes avec celui du Québec n’est pas une priorité, selon Claudyne Bienvenu, vice-présidente pour le ­Québec et l’Atlantique de l’OCRI.

Se conformer au nouveau règlement sera un défi, surtout pour les petites et moyennes firmes. « ­Il faudrait allonger le délai de 60 jours à 90 jours, et l’étirer à 120 jours pour des cas complexes », estime ­Maxime ­Gauthier, directeur général de ­Mérici ­Services financiers. Pour monter un dossier, il faut obtenir la version complète et documentée du client, analyser la version du conseiller, concilier ces évaluations, discuter avec l’assureur, évaluer les dommages subis par le client et lui faire une proposition, énumère le dirigeant. Chacune de ces étapes prend une à deux semaines, ­dit-il.

Afin d’améliorer le processus de traitement des plaintes, il faudrait régler un autre enjeu, selon ­François ­Bruneau, vice-président administration du ­Groupe ­Cloutier.

Il note qu’une plainte adressée à l’AMF est souvent redirigée automatiquement à la ­Chambre de la sécurité financière (CSF) : « ­Le courtier reçoit un simple avis par écrit de l’AMF que la plainte a été transférée, mais pas d’informations sur la nature de la plainte, tandis que si le client se plaint directement au courtier, ce dernier peut traiter directement la plainte », mentionne le dirigeant.

Unifier la supervision des conseillers

Par ailleurs, certains répondants proposent d’unifier la supervision des conseillers et des courtiers en fonds communs de placement sous le chapeau d’un seul régulateur. L’OCRI devrait superviser les représentants en épargne collective plutôt que la ­Chambre de la sécurité financière.

« ­Nous veillons à ce que la ­CSF et l’OCRI collaborent adéquatement et échangent les informations pertinentes à leurs fonctions », répond l’AMF. Le régulateur ajoute que toute modification du rôle de la ­CSF ne peut être effectuée que par le biais d’une modification législative.

Consultations trop rapides

Le rythme de consultation de l’AMF est trop rapide, estiment des répondants. « ­Le calendrier des initiatives de l’AMF devrait être annuel pour permettre à l’industrie de voir venir les sujets dès le début de l’année », suggère un représentant. Certains changements introduits par l’AMF mobilisent beaucoup de ressources dans les firmes, ce qui engendre un risque important de fatigue, de ­non-conformité et d’inefficience, signale ­Maxime ­Gauthier.

Selon lui, l’AMF devrait fournir un plan d’ensemble des allègements réglementaires à venir sur plusieurs années, ce qui donnerait la chance aux firmes de mieux les assimiler.

François ­Bruneau souhaiterait avoir une fenêtre de cinq ans sur les prévisions de changements réglementaires en attente.

Les changements législatifs importants pourraient être testés sous forme de projets pilotes auprès de groupes cibles avant de les mettre en œuvre à grande échelle, suggère ­Carl ­Thibeault, ­vice-président, ­Services financiers (distribution) d’IG ­Gestion de patrimoine. « ­Cela permettrait d’avoir un meilleur ­GPS pour orienter les changements », ­soutient-il. Des réformes réglementaires précipitées obligent les firmes à revoir leurs infrastructures technologiques et à revenir sur des modifications déjà apportées aux systèmes. Cela nuit à la création de valeur, affirme le dirigeant.

Délai pour les transferts de comptes

Le processus des transferts de comptes suscite des frustrations chez les répondants. Il pourrait être plus simple et plus fluide. Certaines institutions financières étirent indûment les délais, signalent des répondants. Entre le moment où le client fait la demande et celui où les actifs sont transférés, il peut se passer entre un et trois mois. Le délai maximal devrait plutôt être de quatre semaines : deux semaines pour aviser d’une erreur puis deux semaines pour effectuer le transfert, sinon la volonté du client n’est pas respectée, selon ­Maxime ­Gauthier.

« ­Nous sommes au fait de ces enjeux du côté des courtiers et continuons d’en effectuer le suivi activement, ainsi que de considérer les solutions potentielles, en collaboration avec nos partenaires, qui incluent l’OCRI », signale l’AMF. Le régulateur ne régit pas le délai par lequel un assureur doit procéder au transfert d’un compte client. La ligne directrice de l’AMF sur les saines pratiques commerciales mentionne simplement qu’un assureur doit prendre « les mesures nécessaires » pour que les clients reçoivent un service continu et adéquat du début à la fin du contrat suivant le principe de proportion­nalité, c’­est-à-dire en adaptant les lignes directrices « au regard de la nature, de la taille et de la complexité de ses activités ».

On pourrait renforcer l’obligation existante de procéder avec diligence, déjà prévue par la réglementation, mais en lui donnant plus de mordant pour imposer des conséquences aux organisations qui ne suivent pas les délais, estime ­Carl ­Thibeault.

Par ailleurs, les formulaires de l’AMF qui touchent le renouvel­lement de permis et les formulaires de déclaration gagneraient à être simplifiés, selon des répondants. Quand il n’y a pas de changement par rapport à la déclaration, on devrait pouvoir passer directement au paiement, signale un représentant. L’AMF dit avoir tenu compte de ces préoccupations en réduisant le nombre de questions dans le formulaire de renouvel­lement du certificat de représentant au cours des dernières années. Elle a également remplacé le processus de déclaration relative au maintien de l’assurance de responsabilité professionnelle par une déclaration de la personne inscrite au formulaire de maintien d’inscription.

L’AMF « cherche en continu à améliorer sa prestation de services, incluant en effectuant la transition vers les services en ligne, lorsque possible », écrit le régulateur.

En collaboration avec Guillaume Poulin-Goyer

Pointage des régulateurs 2024

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Nymbus renforce son équipe de conformité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nymbus-renforce-son-equipe-de-conformite/ Fri, 08 Mar 2024 12:02:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99419 NOUVELLES DU MONDE – Et recrute chez Peak.

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Ancienne spécialiste de la conformité chez Peak, Axl Villapaz amène son expertise chez Nymbus Capital en tant que nouvelle directrice de la conformité et des opérations.

Au cours des deux dernières années, la gestionnaire a occupé le poste de spécialiste de la conformité réglementaire chez Valeurs mobilières Peak, où elle supervisait les opérations pour trois succursales au Québec, après avoir exercé des fonctions similaires au sein de la division de gestion des placements de la firme. Auparavant, elle a été conseillère principale en investissement chez Banque Nationale Investissements et représentante principale des services d’investissement chez IG Gestion de patrimoine.

Axl Villapaz est diplômée en économie financière et science politique de l’Université de Toronto. Portant le titre de gestionnaire de placement agréé (CIM), elle détient plusieurs licences professionnelles du Canadian Securities Institute, couvrant la surveillance des courtiers, les normes de conduite, la conformité ainsi que la gestion des placements et du commerce des valeurs mobilières au Canada.

« Je suis incroyablement ravie et honorée de rejoindre Nymbus Capital en tant que nouvelle directrice de la conformité et des opérations. J’ai hâte d’aider l’équipe à stimuler la croissance et à améliorer l’efficacité, tout en respectant notre engagement à l’égard des réglementations du secteur », a déclaré la gestionnaire.

Nymbus, qui a été fondée en 2013 par Marc Rivet, chef de la direction et de la conformité, et Gabriel Cefaloni, chef des placements, utilise une approche quantitative combinant l’intelligence machine et le Big Data, l’apprentissage automatique et l’informatique distribuée pour la sélection des titres.

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Favoriser une plus grande autonomie financière féminine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/favoriser-une-plus-grande-autonomie-financiere-feminine/ Fri, 08 Mar 2024 11:21:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99512 En cette Journée internationale des femmes.

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À l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’Organisation des Nations unies (ONU) a retenu comme thématique l’investissement en faveur des femmes pour favoriser une plus grande équité, notamment sur le plan financier. Ce choix a particulièrement séduit Annamaria Testani, cheffe Expérience client chez IG Gestion de patrimoine.

Elle considère cette journée comme un rappel de l’importance de poursuivre les luttes entreprises par les précédentes générations. « Les femmes ont gagné le droit de voter, d’aller à l’université, d’avoir leur compte bancaire… Il nous reste maintenant à prendre en main notre avenir financier, une responsabilité qui ne peut plus être déléguée », affirme-t-elle.

Pour l’ONU, l’investissement en faveur des femmes dépasse la simple question des droits humains : il s’agit aussi d’un impératif économique et social. Le renforcement de l’autonomie financière des femmes n’est pas seulement bénéfique pour elles-mêmes, mais profite à l’ensemble de la société, en contribuant à la création d’économies plus justes et prospères.

Annamaria Testani insiste sur l’importance pour les femmes de saisir leur pouvoir décisionnel en matière financière, et ce, au sein même de leur foyer. « Elles ne doivent pas se laisser intimider par le fait qu’elles ne connaissent pas tout. Il leur faut apprendre les bases. Elles doivent oser poser des questions à leur conseiller ou conseillère. On a toutes le devoir d’accroître nos connaissances et nos compétences pour viser une plus grande autonomie financière », soutient celle qui œuvre dans l’industrie financière depuis plus de 20 ans.

Faire carrière en finance

Les entreprises du domaine financier ont aussi leur rôle à jouer pour accroître la présence des femmes dans leur rang. La diversité apporte une richesse de perspectives différentes dans la prise de décision et l’analyse financière, croit Annamaria Testani. « Les femmes peuvent apporter des expériences de vie uniques et des approches différentes à la gestion financière, ce qui peut enrichir les conseils et les stratégies proposés aux clients », dit-elle.

IG Gestion de patrimoine a pris des initiatives pour encourager la diversité au sein de son équipe. La firme mise entre autres sur le recrutement de stagiaires. « Depuis 2020, on en a accueilli au-delà de 300, dont plus de 40 % étaient des femmes, précise Annamaria Testani. On a fait du recrutement sur les campus universitaires, on a organisé des conférences pour démontrer les possibilités de carrière en finance. On met également l’accent sur la formation de nos recrues. Plus une personne gagne en compétences, plus elle a de chances de réussir. »

Ces efforts ont porté leurs fruits, puisque les professionnelles représentent aujourd’hui entre 25 % et 30 % des effectifs chez IG. « On est bien aligné pour atteindre notre objectif qui est d’avoisiner 40 % », affirme Annamaria Testani.

Même s’il reste des défis à relever, le chemin à prendre pour faire sa place en finance est moins difficile qu’avant, selon elle. « À mes débuts, il fallait que je sois mon propre cheerleader si je voulais réussir », lance Annamaria Testani qui, après son baccalauréat en finance, a obtenu son titre de CFA. Elle détient également un MBA exécutif de l’Université Concordia.

« Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises, incluant IG, investissent dans le développement de leurs professionnels, ajoute-t-elle. Le métier a aussi beaucoup changé avec les outils technologiques, surtout depuis la pandémie alors que le télétravail s’est répandu. Il y a 20 ou 30 ans, quitter le bureau pour aller chez le dentiste avec son enfant, c’était difficile. Aujourd’hui, il est plus facile de concilier travail et famille. »

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Épargne-retraite : près d’un Canadien sur deux sans plan précis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/epargne-retraite-pres-dun-canadien-sur-deux-sans-plan-precis/ Thu, 22 Feb 2024 13:01:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99264 Une étude révèle le décalage entre épargne et préparation.

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Dans un contexte économique de plus en plus incertain, les Canadiens de 35 ans ou plus affichent clairement une volonté d’épargner pour l’après-carrière. Selon l’étude annuelle sur la retraite d’IG Gestion de patrimoine, près des trois quarts (72 %) de cette tranche d’âge ont déjà investi dans leur épargne-retraite.

Toutefois, un peu moins de la moitié (42 %) de ces épargnants n’ont pas de plan de retraite défini. Beaucoup (45 %) ne savent donc pas le montant dont ils auront besoin pour vivre confortablement une fois qu’ils auront quitté le marché du travail.

L’étude a aussi révélé que seul un quart (26 %) des personnes sondées prend en compte des facteurs tels que l’inflation et les fluctuations économiques dans leur stratégie d’épargne-retraite.

Des résultats inquiétants aux yeux de Christine Van Cauwenberghe, cheffe de la planification financière à IG Gestion de patrimoine. Selon elle, un plan de retraite efficace doit intégrer divers éléments, dont le style de vie souhaité, les objectifs de revenus, les sources de revenus, les dépenses prévues, et une stratégie d’épargne qui englobe la gestion des actifs et des risques.

Le rapport souligne également un manque de soutien en planification de retraite parmi ceux qui consultent un conseiller : seulement 36 % d’entre eux déclarent recevoir de l’aide dans ce domaine précis.

Christine Van Cauwenberghe appelle à une responsabilité accrue du secteur financier pour aller au-delà de la gestion de portefeuille et offrir une planification financière intégrée, essentielle pour naviguer dans un environnement économique volatil.

L’étude en ligne a été réalisée avec Pollara Strategic Insights en janvier auprès de 1 305 personnes de 35 ans ou plus.

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Finalistes catégorie courtage en valeurs mobilières et assurance https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/finalistes-categorie-courtage-en-valeurs-mobilieres-et-assurance/ Wed, 14 Feb 2024 02:43:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98773 Découvrez-les.

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PATRICK CLOUTIER, président et chef de la direction, Groupe Cloutier

« ­Il dirige une firme respectable qui connaît une belle croissance des affaires et de la rentabilité. Avec son équipe, il a chapeauté l’implantation de différents outils qui aident à la productivité des conseillers et à rehausser l’expérience client », a déclaré le jury.

Depuis 2019, année au cours de laquelle ­Patrick ­Cloutier a intégré son poste actuel, le nombre de conseillers en fonds communs d’investissement du ­Groupe ­Cloutier a crû de 30 % et ses actifs sous gestion totaux, de 63 %. Sur le plan de l’assurance individuelle, la moyenne de nouvelles primes des trois dernières années a connu une croissance de 31 % par rapport à 2019 et le volume d’assurance collective, de près de 67 % depuis 2019. De plus, les nouvelles ventes en assurance collective de 2023 sont en hausse de 46 % par rapport à celles de 2022.

Patrick ­Cloutier a contribué à l’amélioration continue des processus internes de l’entreprise et à son virage technologique. Il a notamment chapeauté l’implantation du logiciel de ­Gestion de la relation client pour le traitement des opérations d’investissement. « ­Grâce à cette innovation, ­Groupe ­Cloutier a réduit de 75 % le risque d’erreurs lié aux transactions », souligne l’entreprise. Patrick ­Cloutier a aussi contribué à la création des comptes autogérés ­Flexibili.T, qui permettent de regrouper les placements d’un client dans un seul compte, en simplifiant ainsi la gestion.

En 2023, l’entreprise a mis à jour son intranet pour conseillers et réalisé la refonte du processus interne de gestion des nouvelles affaires en assurance. Ce dernier a été bien reçu des conseillers.

« ­Nous avons procédé au resserrement et à l’optimisation des mécanismes de contrôle pour gérer sainement les finances de l’entreprise, offrant ainsi un niveau de sécurité élevé pour toutes les parties impliquées, dans le respect des normes de conformité et du cadre réglementaire », indique le ­Groupe Cloutier. Dévoué à son secteur de marché, il est représentant pour l’Association canadienne des agences indépendantes de courtage d’assurance vie (CAILBA), où il représente le ­Québec et ­Groupe ­Cloutier.

ROBERT FRANCES, président et chef de la direction, Groupe financier Peak

« ­Il dirige une firme indépendante qui se démarque. Les nouveaux outils technologiques mis à la disposition des conseillers ces dernières années, qui accroissent leur productivité, la parité ­hommes-femmes au sein de l’équipe de direction ainsi que ses engagements philanthropiques personnels et dans l’industrie sont dignes de mention », a déclaré le jury.

Au 31 décembre 2023, l’actif sous administration de PEAK s’élevait à 14,1 G$, en progression de 10 % en deux ans. En tout, 159 employés servent 1 500 conseillers et professionnels qui servent à leur tour plus de 150 000 investisseurs.

En décembre 2022, selon ­Strategic ­Insights, ­PEAK était le premier parmi tous les courtiers multidisciplinaires au Canada en termes de croissance du nombre de conseillers des six derniers mois. À la fois au ­Québec et hors ­Québec, la moitié des nouveaux conseillers recrutés l’avait été dans les deux dernières années.

Lancé en 2022, le logiciel ­Mon ­PEAK ­Konnect détermine et analyse les possibilités d’affaires, programme et automatise les tâches en conséquence pour les conseillers. En 2023, cette automatisation liée à la mise à jour des fiches client a permis à un conseiller de réaliser un gain estimé à 183 heures par an (soit près de cinq semaines).

Au printemps 2023, ­PEAK a lancé deux programmes afin de faciliter les transferts de clientèle. L’un pour les conseillers vétérans qui vise à l’aider à planifier sa transition et former sa relève. L’autre qui permet aux conseillers qui désirent acheter une clientèle d’être mieux soutenus.

Membre du conseil d’administration de l’Organisme canadien de réglementation des investissements, Robert Frances s’est impliqué pour la sixième année consécutive dans le cadre du ­Week-end pour combattre le cancer organisé par le ­Centre de recherche ­Segal. PEAK a été nommé ­Employeur de choix (Kincentric) pour la quatrième année (2016, 2020, 2022, 2023).

CARL THIBEAULT, vice-président principal, Services financiers, Québec et Atlantique, IG Gestion de patrimoine

­« ­Il dirige une entreprise qui s’illustre sur le plan de sa croissance et de sa rentabilité. Son engagement envers la planification financière et le service à la clientèle est digne de mention », a déclaré le jury.

En septembre, ­Carl ­Thibeault a reçu les prix ­Fellow et Distinction 2023 de l’Institut de planification financière, qui reconnaissait ainsi sa contribution extraordinaire au développement et au rayonnement de la profession de planificateur financier. Pour les dix premiers mois de 2024, les activités québécoises d’IG ont affiché des revenus de 483 M$ et un bénéfice net de 253 M$. Dans les deux cas, ces résultats sont stables par rapport à la même période de 2022. L’actif a légèrement grimpé à 23,2 G$ au 30 octobre 2023 comparativement à 22,8 G$ au 30 octobre 2022. Le nombre de conseillers au ­Québec est passé de 735, entre 2020 et 2022, à 741 à la fin d’octobre 2023.

En 2023, ­IG a déployé son service de planification financière pour la clientèle, qui comprend le logiciel Conquest, utilisant l’intelligence artificielle. Entre autres en combinant ­celui-ci à l’utilisation de diverses technologies, les conseillers d’IG ont accru l’acquisition de nouveaux clients de plus de 50 % tout en servant leur clientèle d’une manière plus efficace. Si le taux de rétention de la clientèle s’est maintenu à plus de 92 %, l’ajout de nouveaux clients a contribué à l’augmentation de la rentabilité des pratiques du réseau et de l’organisation. IG a créé un conseil pour encourager la diversité et l’inclusion ainsi que des comités régionaux regroupant des membres du réseau de distribution, autant des employés que des conseillers. « ­Avec ces plans d’action et des stratégies adaptées aux différents milieux, nous assurons une meilleure représentativité des communautés formées par nos client(e)s, nos employé(e)s et nos conseiller(ère)s », indique ­IG. En 2023, ­IG a également créé un sommet sur la conformité et la gestion de risque qui a attiré plus de 500 participants. Carl Thibeault est impliqué avec sa conjointe depuis plus de 20 ans dans le ­Tournoi de golf ­Carlisopen, évènement dont l’objectif est d’amasser des dons pour ­Leucan.

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Ce qu’il faut savoir pour conseiller les clients musulmans https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ce-quil-faut-savoir-pour-conseiller-les-clients-musulmans/ Wed, 07 Feb 2024 12:29:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98878 Les défis comprennent la disponibilité des produits et la construction d'un portefeuille adéquat.

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Malgré les efforts déployés ces dernières années par certaines institutions financières pour accroître la disponibilité des produits destinés aux musulmans canadiens, ces clients sont encore mal desservis, faute de produits disponibles et d’expertise appropriée pour construire un portefeuille adéquat.

Hash Assad, un consultant financier exécutif basé à Calgary et travaillant pour IG Gestion de patrimoine, estime que les conseillers en services financiers doivent être attentifs à la compatibilité d’un investissement avec la loi islamique avant de le recommander aux investisseurs musulmans, qui suivent les critères du halal, ce qui est permis, et du haram, ce qui est interdit.

Par exemple, certains fonds communs de placement d’actions n’affichent que leurs dix principaux titres et peuvent contenir des entreprises appartenant à des industries haram telles que le tabac, l’alcool et les jeux d’argent, prévient Hash Assad. « Lorsque nous nous intéressons au halal, chaque titre doit être vérifié en fonction de ces critères. »

Les sociétés de services de conformité islamique fournissent une autorisation institutionnelle pour les investissements canadiens. Par exemple, le portefeuille halal de Wealthsimple a été vérifié par des experts religieux de la société Ratings Intelligence, basée à Londres.

Il existe même des applications et des plateformes en ligne qui permettent de vérifier la conformité des fonds négociés en Bourse (FNB), des actions individuelles et des indices entiers. « La possibilité de trouver un investissement, en particulier un titre comme les actions, s’est considérablement simplifiée au cours des cinq dernières années », souligne Hash Assad.

Pour ce qui est de la construction d’un portefeuille, la règle traditionnelle du 60/40 est hors de question, car les actifs conventionnels à revenu fixe sont haram, l’intérêt étant considéré comme une exploitation par la loi islamique. Au lieu de cela, les investisseurs musulmans conservent des liquidités ou achètent de l’or. Bien qu’un portefeuille moins diversifié signifie que ces investisseurs sont exposés à davantage de risques, Hash Assad prend soin de construire le bon portefeuille en fonction de l’âge du client, de ses besoins en liquidités et de ses comptes d’épargne enregistrés.

Au cours de la dernière décennie, des sociétés canadiennes comme Wealthsimple, Manuvie et Manzil ont commencé à proposer des investissements halal, mais les choix sont encore minces. Par exemple, l’indice TSX 60 Shariah présente 60 sociétés halal, telles que la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, Shopify et Thompson Reuters, couvrant environ 73 % de la capitalisation boursière de la bourse, mais il n’existe pas de fonds indiciel TSX 60 Shariah, et les investisseurs devraient acheter chacune des 60 actions individuellement, explique Hash Assad.

Mohamad Sawwaf, fondateur et PDG de la société d’investissement halal Manzil, basée à Toronto, estime que les musulmans canadiens possèdent jusqu’à 50 milliards de dollars d’actifs investis sur des comptes chèques. « Ce capital reste sur la touche, en liquide, sans être déployé et sans apporter de valeur économique », déplore-t-il.

Manzil propose cinq portefeuilles aux investisseurs musulmans par l’intermédiaire de OneVest, qui est le gestionnaire de portefeuille et le conseiller en investissement. Selon  Mohamad Sawwaf, la disponibilité des fonds halal au Canada augmentera avec le temps, mais le processus sera lent. Il cite en exemple les marchés plus matures du Royaume-Uni et des États-Unis, où il existe des fonds halal valant des milliards de dollars.

Si les fonds halal sont encore peu nombreux au Canada, c’est en partie parce que de nombreuses institutions financières exigent un historique de cinq ans avant d’inscrire un produit sur leurs tablettes, et que de nombreux fonds halal ont moins de cinq ans d’existence. Le coût de gestion d’un fonds est « extrêmement élevé », rapporte Mohamad Sawwaf. L’absence d’une distribution plus large signifie qu’il est plus difficile pour un fonds d’atteindre le seuil de rentabilité, et s’il ne l’atteint pas au cours de la première ou des deux premières années, le gestionnaire devra payer de sa poche pour maintenir le fonds en activité.

Les conseillers peuvent aider les clients musulmans en sensibilisant les équipes chargées des produits à la nécessité d’envisager des produits d’investissement halal afin d’accroître la distribution. « N’hésitez pas à demander à vos services de conformité ou de produits d’évaluer le fonds », suggère Mohamad Sawwaf. Vous avez une obligation fiduciaire à l’égard de vos clients et vous devez au moins passer par le processus pour dire : « au moins, j’ai essayé de faire en sorte que ce fonds soit accepté ».

Le secteur de la gestion de patrimoine pourrait également mieux informer les conseillers sur les investissements musulmans. Hash Assad explique qu’il a vu des cas où des investisseurs musulmans ont reçu de mauvais conseils de la part de conseillers bien intentionnés, et qu’un conseiller s’en est remis à lui alors qu’il ne savait pas trop comment conseiller un client musulman.

« J’apprécie vraiment cela, car au lieu d’essayer de vendre et d’être payé, il a dit : « Je ne me sens pas à l’aise pour faire cela », explique Hash Assad. Il avait cette conviction et cette compréhension fondamentales qu’il faut faire ce qui est bon pour le client. »

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Deux nouveaux vice-présidents aux commandes chez IG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/deux-nouveaux-vice-presidents-aux-commandes-chez-ig/ Wed, 10 Jan 2024 12:57:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98370 NOUVELLES DU MONDE – Ils aideront la firme à renforcer sa présence sur le marché canadien.

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IG Gestion de Patrimoine (IG) a récemment ajouté deux cadres supérieurs à son équipe de direction. Stéphane Dulude et Matt Andrews rejoignent l’entreprise, respectivement en tant que vice-président, Développement des affaires (Québec et région Atlantique), et vice-président, Développement des affaires (région de l’Ontario).

Les nouveaux dirigeants, qui sont sous la houlette de Herp Lamba, vice-président principal, Développement des affaires, auront un rôle déterminant à jouer pour soutenir les ambitions de croissance d’IG. Leur mission sera d’identifier et d’attirer des professionnels de la finance de haut calibre, tout en soutenant activement les efforts de recrutement de vice-présidents régionaux et de directeurs de division.

Stéphane Dulude apporte plus d’un quart de siècle d’expertise dans le secteur financier, avec un parcours dans les services financiers, bancaires et immobiliers. Avant de se joindre à IG, il a occupé des rôles de leadership au sein de Groupe financier PEAK, SFL Gestion de patrimoine et Desjardins Sécurité financière où il s’est notamment démarqué dans le développement de la force de vente.

Il est aussi engagé au sein de l’industrie. Pendant cinq ans, il a été membre du Conseil consultatif des produits d’investissement de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Depuis 2021, il fait partie du jury du Top des leaders et de la Personnalité financière de l’année pour Finance et Investissement.

Matt Andrews, de son côté, est reconnu pour sa vision stratégique du secteur du conseil financier et son aptitude à diriger des équipes de vente performantes. Il cumule plus de 25 ans d’expérience dans des postes de haute direction, notamment chez Manulife Securities, où il a notamment été responsable de la gestion d’une équipe de professionnels en soutien aux conseillers dans l’accroissement de leurs activités.

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Une reprise économique plutôt qu’une récession en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-reprise-economique-plutot-quune-recession-en-2024/ Fri, 05 Jan 2024 11:37:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98329 Prévoit IG Gestion de patrimoine.

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En effet, selon les Perspectives des marchés 2024 d’IG Gestion de patrimoine (IG), l’année 2024 promet davantage de stabilité et d’occasions de placement, puisque les marchés entreront dans une phase de normalisation.

« En ce moment dans le monde entier, y compris au Canada, on observe des « récessions tournantes », c’est-à-dire des situations dans lesquelles certains secteurs prospèrent pendant que d’autres sont malmenés. Malgré cette incertitude sectorielle, les fondamentaux nous permettent de croire que nous nous acheminons vers une reprise économique mondiale plutôt que vers une récession », a déclaré Philip Petursson, stratège en chef des placements chez IG Gestion de patrimoine.

Des « récessions tournantes »

Dans ses Perspectives des marchés 2024, l’équipe Stratégie de placement d’IG prévoit ainsi que des « récessions tournantes » continueront d’être observées dans les différentes économies de la planète.

Ces « récessions tournantes » sont plus fréquentes que les ralentissements généralisés et témoignent de la résilience d’une économie. Durant ces phases économiques, une stratégie de placement à long terme rigoureusement suivie favorise une croissance durable, indique le rapport.

Certains secteurs, comme l’industrie manufacturière et le commerce mondial, atteignent un creux, mais devraient se redresser en 2024.

Les risques de récession aux États-Unis en 2024 ont diminué et une reprise semble plus probable.

Quant à l’économie canadienne, elle semble davantage à risque de récession, étant donné que les hausses de taux d’intérêt ont habituellement une incidence plus immédiate sur la consommation.

Cela dit, comme le marché boursier canadien est davantage tourné vers le monde, le TSX devrait profiter d’une reprise économique mondiale.

Un retour à la normale

Par ailleurs, l’inflation et les taux d’intérêt devraient se normaliser, y compris au Canada, prévoit IG.

Cette phase de normalisation de l’inflation suppose aussi une stabilisation des taux d’intérêt, les banques centrales ayant suspendu leurs hausses de taux pour l’instant.

En raison de cette période de normalisation, les obligations devraient rapporter davantage grâce aux taux d’intérêt plus élevés.

Les valorisations boursières

Si l’année 2023 n’a pas été favorable aux actions, l’indice S&P 500, par exemple, ayant été dominé par des gains concentrés chez les « sept magnifiques », à savoir Nvidia, Tesla, Meta, Apple, Amazon, Microsoft et Alphabet, le rapport d’IG Gestion de patrimoine mentionne que le contexte est propice à un élargissement des gains de marché en 2024.

Alors que la perspective d’une reprise économique est encourageante pour les bénéfices, à laquelle s’ajoutent les valorisations attrayantes et la diminution des pressions inflationnistes, la prochaine année réserve d’intéressants gains boursiers.

« Nous en arrivons ainsi à une perspective plus optimiste pour l’économie et les marchés mondiaux, à l’aube de 2024. Des défis subsistent, notamment en ce qui concerne l’économie canadienne. Mais en gros, les données indiquent une tendance générale à l’amélioration. Et l’amélioration est porteuse d’occasions », a commenté Philip Petursson.

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IG accroît son exposition au capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ig-accroit-son-exposition-au-capital-investissement/ Thu, 21 Dec 2023 19:05:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98246 PRODUITS - Pour les portefeuilles privés Profil.

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IG Gestion de patrimoine ajoute un mandat de capital-investissement dans le Fonds privé d’actions internationales Profil, qui vise à permettre une diversification accrue grâce à une exposition aux placements dans des sociétés fermées.

Pour mener à bien ce placement, IG augmentera son exposition sous forme de capital-investissement en partenariat avec Northleaf IG European Private Equity Holdings, qui s’ajoute à ses autres engagements de capital-investissement réalisés par l’intermédiaire de BlackRock, Northleaf, Portage Ventures, Pacific Investment Management Company (PIMCO) et Sagard.

Les Portefeuilles privés Profil, qui commencent à 250 000 $ d’investissement, ont pour objectif d’offrir aux particuliers les mêmes occasions de gestion de patrimoine et de diversification que les grands fonds de capital, tels que les investisseurs institutionnels et les fonds de pension. Ils sont conçus de manière à offrir une diversification accrue et conviennent à des fins de protection du capital, de revenu et de croissance, indique IG.

En novembre, IG a lancé deux nouveaux portefeuilles de revenu mensuel bonifié et un Fonds privé d’actions canadiennes de dividendes et de revenu axés sur les revenus et les dividendes, qui ciblent une distribution annuelle stable de 5 % et 6 % respectivement. Placements Mackenzie agit à titre de sous-conseiller en valeurs pour les deux portefeuilles.

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